Salut aux optimistes, le village global est en marche.
Bon, voilà, aujourd'hui, pourquoi ne pas parler de deux minorités que l'injustice a conduit à devenir que des rôdeurs nomades, les Mapuches d'Argentine et les pygmées d'Afrique.
Parlons d'abord des pygmées du Sud Kivu en vous laissant deviner ce qui arrive aux autres du Congo brazza, du Gabon et de Centre Afrique.
11/07/2004 - le net.
"Le centre d'accompagnement des autochtones pygmées et minoritaires vulnérables de Bukavu renseigne que les pygmées des territoires de Kabare, de Bunyakiri et de Kalehe ont été victimes des pillages et extorsions de la part des hommes de Laurent Nkunda, lors de leur passage dans ces territoires du Sud Kivu (....) A Kalehe, plus particulièrement, plusieurs cas de viol et de massacres ont été signalés, 29 cas enregistrés chez les pygmées ont été perpétrés par ces hommes qui ont prétexté qu'avoir des relations sexuelles avec une femme pygmée pouvait guérir le sida, parce que la femme pygmée possède une puissance magique".
Sans compter, mes trois chers lecteurs, comme je l'ai dit précédemment que les parcs naturels qui se créent chassent les pygmées de leur territoire ancestraux. Les femmes finissent dans la prostitution, disons plutôt dans les actes de viols et les hommes dans l'errance et dans la violence que leur font subir les bantous.
Un peuple a possédé une terre, a su la respecter, elle et les être qui cohabitaient avec lui et désormais au nom de la protection de la nature, ils sont expulsés. Tout ça, à cause de blancs qui achètent des centaines de milliers d'hectare pour en faire des parcs naturels et protéger la nature.
Sans compter au Cameroun, les pipe lines qui traversent les forêts et détruit leur milieu. Dira-t-on un jour "Farewell pygmées, it was nice to meet you".
Arrêtons le massacre à la tronçonneuse de toute une race. Et, même dans les îles Adaman, appartenant à la république Indienne, les pygmées sont en danger.
Alors, mobilisons nous pour eux avant qu'ils n'appartiennent plus qu'à l'histoire racontée dans les livres d'ados !
Bon, passons comme un hélicoptère apache tirant sur les villageois afgans.
Il y a un autre peuple dont nous pouvons causer, les Mapuche d'Argentine.
Des Mapuches, il y en a également au Chili où la présidente socialiste ne répond que par le mépris à leur revendication territoriale. Par le mépris et la répression. Vive le socialisme d'amérique latine !
Donc, les Mapuche d'Argentine.
Les gouvernements successifs depuis l'indépendance leur ont retiré la jouissance de toute leur terre en Patagonie où même des artistes français y ont acheté des milliers d'hectares.
Aujourd'hui, ils revendiquent une partie de leur terre. Pourquoi, revendiquer ?
Tout simplement parce que là où ils tentent de s'installer la terre ne leur appartient plus. Alors parfois, ils se trouvent confronter à des sociétés comme Benetton pour ne pas la citer.
Devant la montée de la revendication Benetton a fait un effort.
Article sur le net, "Benetton se moque des Mapuches".
"Le gouvernement du Chubut a refusé pour improductifs les 7500 hectares de terres que lui avait don le propriétaire foncier Luciano Benetton, possesseur de presque un million d'hectares en Patagonie à la fin de l'année dernière pour qu'elles soient restituées aux communautés mapuches. Selon, le gouvernement chubutense, la décision a été adoptée après qu'un rapport de l'INTA (Institut National de Technologie Agricole) ait démontré "leur faible réceptivité productive.
(...)Ce sont les ingénieurs agronomes qui se sont chargés de cette tâche. Après avoir révisé le rapport des techniciens, l'opinion de différente dépendance du gouvernement coincident sur la "faivre réceptivité productive des terrains et dans l'investissement disproportionné nécessaire pour développer in situ une production durable dans le temps, pour plus de deux familles à l'intérieur des paramètres normaux et/ou habituels de la zone.
(...)Le rapport de l'INTA remis au gouvernement du Chubut indique sur les 7514 hectares, seulement 308 appartiennent au type qui correspond aux vallées et prairies humides ou sous-humides. Du terrain restant (plus de 95 pour cent), 3228 hectares sont des cônes de déjection, des pieds de montagnes et "cafiadones"; 2030, des versants érodés des afloraciones rocheuses, et 1948, des versants avec des pentes douces et avec une exposition sud-ouest, où les conditions climatiques sont les plus contraires, les plus forts vents, les températures les plus extrèmes, le manque d'eau le plus grand, de même que la susceptibilité à l'érosion pour se développer dans des aires d'égouttage hydrique".
Et, voilà, de qui se moque-t-on ?
Un peuple sans terre, à qui l'on propose des miettes de sa terre impropre à la culture ou à l'élevage.
Alors, si vous voulez obliger Benetton à donner vraiment de la terre où des familles puissent habiter et vivre, boycotter Benetton en écrivant à la direction les raisons de votre Boycott.
Du genre, "Laissez vivre les Mapuches sur leurs terres en leur accordant plus que des miettes et sur votre million d'hectares, rendez leur des terres arables où ils puissent vivre".
Et, entre nous, faîtes savoir aux artistes français que les terres qu'ils ont achetés en Patagonie appartiennent aux Mapuches, un peuple devenu nomade et sans terre.
Au moins, si nous ne sommes pas capables de nous battre pour nous, battons-nous pour que d'autres puissent survivre dans les siècles des siècles, Amen.
Et, sur ces bonnes paroles d'espérance et de miel, je vous quitte pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.
PS:Le monde serait toujours merveilleux, si, nous ne le transformions pas en un camp global d'où le rêve est exclu.
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