mardi 8 juillet 2008

"Le coeur d'une femme est aussi fuyant qu'une goutte d'eau sur une feuille de lotus". Proverbe vietnamien.

Salut les p'tits loups, l'été s'annonce pourri !

Des fois, je me demande si nous retrouverons un vrai hiver à Paris, avec de la vraie neige. Bon, on peut pas se plaindre, il pleut aujourd'hui sur la capitale et tant qu'il y aura de l'eau, il y aura de l'espoir.
L'eau, l'eau, cette eau, si merveilleuse lorsqu'elle nous file entre les doigts et effleure notre corps, cette eau qui déjà manque.
Y'à qu'à regarder le Gange en Inde, il est pourri jusqu'à la moelle. Le fleuve désormais empoisonne les terres agricoles, les nappes phréatiques et tuent les gens. Et, en plus, l'eau du fleuve pue !
Mais, que fait le gouvernement indien ?
Rien, il ne fait rien.
L'industrialisation se paie au prix fort, par le prix de la vie.
Et, je vous dis pas lorsqu'il faudra assainir les terrains, ça va coûter bonbon et ce ne sont pas les industriels pollueurs qui vont payer. De cela, vous pouvez être sûr. Bien entendu dans le delta, c'est toute la chaîne alimentaire qui va mourir. Et, au final, les habitants !
Mais, paraît-il, c'est le prix à payer pour que l'Inde devienne une grande puissance industrielle. Et, après tout, la vie humaine ne vaut pas tripette dans ces pays.
Y'à qu'à regarder le dauphin du Gange, il a carrément disparu.
Alors que nous en France, depuis que Chirac a pris l'assainissement de la Seine en main, plusieurs espèces de poissons y ont fait leur réapparition.
Tiens, en parlant de Chirac, un pote à moi a déclaré le regretter alors que lorsqu'il était aux affaires, il le vilipendait.
Il est vrai que l'on savait ce que l'on perdait, mais, hélas, pas ce qu'on y gagnait.
Encore que chez nous, c'est pas trop pire en rapport à l'Afrique où les chefs d'états continuent de protéger le dictateur sanglant du Zimbabwe.
Il est vrai que ce n'est pas la même mentalité.
Chez nous la démocratie se meure dans la paupérisation des populations, chez eux, même au Sénègal, elle se prend la pâtée.
Car, n'oublions pas, la démocratie n'est appréciable que pour ceux qui ont les moyens de l'apprécier à sa juste mesure. Vivre pauvre en démocratie, ce n'est pas la vivre, c'est la subir.
Et, sur ces paroles bien profondes, je vous laisse à votre émoi.
A bientôt.
René.

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