Salut à tous les éclopés. Préparez-vous des béquilles, le gouvernement a dit, "Ce n'est qu'un début, continuions le combat !"
Bon, pour tous ceux qui pensent que la bio-diversité est une connerie de marseillais. Alors, je vous dis que les chercheurs américains se posaient la question de savoir pourquoi les rives de la rivière traversant la vallée de Lamar dans la réserve du yellowstone n'étaient plus bordées d'arbres. En effet, entre les années 1960 et 2002, les rives s'étaient dépeuplées de leurs feuillus.
Entre-temps, les derniers loups avaient été liquidés. Du coup, les castors s'étaient fait la malle aussi. A part les élans, la bio-diversité reculait.
Donc, constat de désolation.
Un chercheur réfléchit parce que sans végétation les rives de la rivière évidemment subissaient l'effet de l'érosion puisque plus tenues par les racines. Ceal avait provoqué également la disparition d'espèces de poissons puisque l'eau était moins riche en détritus organiques.
Il réfléchit et constata que les populations d'élans s'étaient multipliées. Que les mêmes populations d'élans broutaient le rebord des rivières, empêchant les jeunes pousses de croître. Donc, que les vieux arbres n'étaient plus remplacés. Donc, plus d'arbres.
Les prédateurs des élans étant les loups et ceux-ci ayant disparus de la région. Que fallait-il faire ?
Il conclut qu'il fallait réintroduire les loups, seuls susceptibles de corriger le surplus de la population d'élan. Au bout de cinq ans, il y a désormais 154 loups dans la vallée et alentour. La croissance anarchique de la population d'élans a été stoppée. Ils se baguenaudent moins près des rives. Du coup, les arbres repoussent, les berges s'affermissent. Et comme, il y de la matières, des castors se sont réinstallés dans la rivière. Ainsi que d'autres espèces de poissons, puisqu'il y a plus de matière organique pour s'en mettre plein le ventre et de nouvelles espèces végétales aquatiques aussi sont apparues.
Ça, c'est de la bio-diversité et ça vous explique pourquoi chaque espèce a sa place dans ce vaste monde. Et pourquoi, la disparition d'une seule espèce, en l'occurence le loup, chamboule tout l'égo-système.
Alors, la prochaine fois, je vous en prie avant d'écraser une araignée, réfléchissez aux conséquences. Peut-être aurez-vous plus de moustiques ou de moucherons, qui sait ?
Et, nous, si nous disparaissions de la surface de la planète, quel impact cela aurait-il sur la bio-diversité.
A mon avis, elle augmenterait à nouveau dans un premier temps avant que les prédateurs dont nous sommes nous même prédateurs commencent à connaître une croissance exponentielle et nous refasse le coup du petit chaperon rouge.
Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire pour aujourd'hui.
A vous revoir.
René.
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