lundi 8 décembre 2025

 

La rapporteuse de l’ONU, Albanese, salue le boycott européen de l’Eurovision 2026

Press Tv
US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens, Francesca Albanese. ©AA

La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a vivement critiqué les institutions internationales pour leur incapacité à demander des comptes à Israël, tout en saluant le boycott croissant du Concours Eurovision de la chanson en Europe comme un signe d'évolution des consciences.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Mme Albanese a affirmé que l'absence de sanctions ou de suspensions à l’encontre d'Israël a permis la « normalisation » du génocide à Gaza.

« Israël n'a été suspendu ni de l'ONU, ni des instances internationales, ni de l'UEFA, ni de la FIFA, ni de la FIBA, ni des événements culturels », a-t-elle écrit. « Le génocide se poursuit car il est normalisé. »

Ses propos mettent en lumière une tendance persistante dans les sphères politiques, sportives et culturelles où Israël continue de bénéficier d’une pleine adhésion et participation active, une attitude que les critiques interprètent comme une approbation tacite de ses crimes de guerre.

Dans ce contexte, Francesca Albanese a souligné la montée des réactions négatives contre la participation d'Israël à l'Eurovision comme un signe de rupture avec le cycle de normalisation.

Elle a salué le retrait de plusieurs pays européens de l’événement, ce qu’elle a considéré comme le début d'une véritable responsabilisation.

« Et puis, comme ça, la responsabilisation, sous la forme d'un boycott européen, commence. Finie l'Eurovicious ! » a-t-elle déclaré.

Le mouvement de boycott de l'édition 2026 du concours, à la suite du refus de ce dernier d'organiser un vote interne sur la suspension de la participation d'Israël, a pris de l'ampleur et les gouvernements font face à des pressions internes quant à leur implication.

La Slovénie, l'Espagne, les Pays-Bas et l'Irlande ont déjà confirmé leur non-participation, invoquant les crimes de guerre commis par Israël à Gaza comme motif de leur retrait.

L'Islande a également indiqué qu'elle poursuivrait les discussions concernant sa participation.

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