SpaceX veut mettre en place une sorte de Starlink sur Mars, le “Marslink”
Le patron de SpaceX, Elon Musk, a toujours affiché de grandes ambitions quant à la planète rouge. Dans ce cadre, l’entreprise vient de proposer à la NASA un système d’internet par satellite martien, le Marslink.
La réussite totale du cinquième essai du Starship a probablement conforté SpaceX dans l’idée d’aller toujours plus loin. En effet, si le Starship doit dans un premier temps être utilisé dans le cadre de la mission Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune, Elon Musk espère voir son vaisseau se poser sur Mars en 2026, et prévoit le premier humain sur la planète rouge en 2028. Mais les humains sur place seront confrontés à de nombreux défis, et SpaceX espère leur faciliter la vie en mettant en place un système d’internet par satellite similaire à Starlink.
Dans ce cadre, la NASA a étudié plusieurs propositions, provenant de Blue Origin, Lockheed Martin et SpaceX. L’entreprise d’Elon Musk a présenté un concept de constellation baptisé Marslink, basé sur la technologie Starlink, pour assurer la communication des futures missions vers la planète rouge. Il s’agirait ainsi de « plusieurs satellites SpaceX placés en orbite martienne pour fournir une visibilité totale et une interopérabilité pour les ressources terrestres et orbitales », selon SpaceX.
Starlink : SpaceX vise grand
De son côté, Blue Origin, une entreprise fondée par le patron d’Amazon, Jeff Bezos, suggère d’utiliser son remorqueur orbital Blue Ring afin de s’en servir, entre autres, de relais de communication. La société s’apprête d’ailleurs à tester le Blue Ring dans le cadre de la mission DarkSky-1 (DS-1), dont la date de lancement est pour l’heure inconnue.
Lockheed Martin, quant à elle, vise une approche légèrement plus rationnelle. Le géant de l’aérospatial suggère en effet d’utiliser le MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN), un engin spatial qu’elle a elle-même construit pour la NASA. Ce dernier, qui a pour but principal d’étudier les pertes atmosphériques de Mars, pourrait être utilisé pour transmettre des données, de la même manière que le réseau d’antennes radio de la NASA, le Deep Space Network.
En attendant, SpaceX place toujours plus de satellites Starlink en orbite terrestre. La constellation compte désormais pas moins de 7 000 appareils, SpaceX prévoyant à terme de porter ce nombre à 42 000 satellites en orbite terrestre basse. D’ailleurs, les satellites Starlink seraient si nombreux qu’ils gêneraient le travail des astronomes.
Source : gizmodo
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