lundi 4 novembre 2024

(C'est particulier, dans aucune guerre, je n'ai entendu parler de soldats qui s'habillaient avec les vêtements des femmes qu'ils avaient tué. note de rené) 

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    Soldats israéliens en vêtements de femme : qu’est-ce qui ne va pas chez ces gens-là ?

    Les soldats israéliens sont des lâches notoires. Ils sont doués pour assassiner des femmes et des enfants, puis pour poser dans les vêtements des femmes et des enfants qu’ils viennent d’assassiner. Mais lorsqu’un adversaire armé riposte, ils chient dans leur froc.

    Israël est confronté à une humiliation totale à Gaza, où ses chattes pusillanimes se faisant passer pour des soldats n’ont même pas réussi à «éliminer le Hamas» ou à «récupérer les otages». Et maintenant, l’entité est confrontée à une défaite encore plus catastrophique au Liban, où les forces de Tsahal continuent d’être mises en déroute par le Hezbollah et ne peuvent pas avancer de plus d’un kilomètre environ au-delà de la frontière.

    Y a-t-il un lien entre la lâcheté légendaire des Israéliens et leur propension à camper en sous-vêtements féminins et à publier les images sur les réseaux sociaux ? Que tentent-ils exactement d’accomplir ? Selon le journaliste d’al-Jazeera, Hussein Jelaad, les Israéliens ne sont pas seulement des faucons efféminés, ils sont des sadiques efféminés et leurs actes sont des crimes de guerre.

    D’habitude, je déteste la technologie de reconnaissance faciale. Mais maintenant, je commence à en voir l’utilité. Nous avons besoin d’une base de données de tous les Israéliens qui ont été photographiés en train de commettre un crime de guerre, et d’une application pour nous alerter lorsqu’une telle personne se trouve à proximité d’une restitution.

    Kevin Barrett

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    Des soldats israéliens en vêtements de femme… Qu’y a-t-il derrière ces photos ?

    par Hussein Jelaad

    Les réseaux sociaux regorgent d’images de soldats israéliens documentant leurs crimes, que ce soit à Gaza ou au sud du Liban. Alors que les images de crimes de guerre sont apparues par le passé sous forme de fuites, comme dans l’incident de la prison d’Abou Ghraib en Irak, la guerre d’Israël est publique dans tous ses détails. Ils commettent leurs atrocités, les documentent, puis s’en vantent.

    La chose la plus étrange que les soldats israéliens aient inventée est peut-être leur vantardise de porter des vêtements de femme à Gaza et au Liban. Des photos et des vidéos montrent des soldats israéliens se vantant dans les maisons de familles palestiniennes ou libanaises après les avoir tuées ou déplacées, tandis que les soldats fouillent les placards et portent des vêtements de femmes au foyer, et même des vêtements d’enfants dans certains cas.

    La question brûlante est : pourquoi ces soldats font-ils cela ? Est-ce un phénomène individuel ? Ou fait-il partie de la structure idéologique de l’armée qui prétend être la plus morale du monde ? Et que disent les lois internationales et humanitaires sur de telles pratiques ?

    L’analyse de ces images dans des maisons prises d’assaut lors de conflits armés révèle des dimensions psychologiques et sociales complexes, indiquant un style agressif qui implique moqueries et humiliation. Ce comportement a de profondes connotations liées au concept de pouvoir et de contrôle, car l’armée d’occupation vise à humilier la communauté déplacée et occupée et à la dépouiller de ses symboles culturels et de sa dignité, en utilisant des mécanismes psychologiques qui visent à détruire le moral des victimes.

    Que disent les images ?

    L’analyse de ces images d’un point de vue psychologique et social révèle plusieurs dimensions liées au comportement des soldats israéliens dans les situations d’occupation et d’agression, ainsi que les effets du pouvoir et du conflit sur le comportement humain. Un examen approfondi de la signification de ces images révèle plusieurs choses :

    • Expression de pouvoir et de contrôle : porter des vêtements de femme dans les maisons perquisitionnées peut être une expression sarcastique de pouvoir et de contrôle, et vise à envoyer un message aux déplacés qu’ils sont ridiculisés et que leur vie privée et leurs biens ont été confisqués sans aucun respect. Ce comportement reflète une «croyance de sorte de supériorité culturelle» et une tentative de porter atteinte à la dignité des propriétaires originels des lieux.

    • Humiliation de la victime et déshumanisation : dans de tels conflits, certains soldats peuvent recourir à des comportements visant à humilier et à mépriser les victimes, dans le cadre d’une guerre psychologique. S’habiller avec des vêtements de femmes victimes est une tentative de montrer la supériorité militaire en insultant l’aspect moral et culturel de la victime, de sorte que la personne déplacée a le sentiment que même ses vêtements et sa vie privée ne sont plus en sécurité.

    • Soulagement du stress psychologique : les soldats participant à des conflits ont souvent recours à des comportements inhabituels pour soulager la tension résultant de la guerre et les pressions psychologiques qui y sont associées. Le sarcasme et l’humour peuvent être utilisés comme mécanisme de défense psychologique pour atténuer les sentiments de peur ou de culpabilité.

    • Photographier pour un impact médiatique : Prendre et publier de telles images représente une tentative délibérée d’obtenir un impact médiatique, car les soldats, ou ceux qui publient les photos, cherchent à renforcer une image de force et de dédain pour la société occupée auprès de leur public, ce qui peut être utilisé pour créer un sentiment de supériorité et d’indifférence à la souffrance humaine des victimes.

    • Utilisation du symbolisme culturel : dans les cultures arabes, les vêtements des femmes symbolisent l’honneur et la chasteté, et ici ils sont utilisés comme un outil de ridicule, reflétant une tentative de manipulation et d’exploitation de la culture

    Voir les images de soldats israéliens lors de l’agression contre Gaza et le Liban en train de se livrer à ces pratiques inhumaines évoque des images et des pratiques similaires liées à la moquerie ou à l’humiliation de la population locale et au mépris de ses symboles culturels qui sont apparues dans plusieurs zones de conflit à travers le monde et qui sont considérées comme une guerre psychologique visant à saper le moral des sociétés occupées ou ciblées. Voici quelques exemples :

    1. La guerre en Irak (2003-2011) : Lors de l’invasion américaine de l’Irak, des images de soldats américains dans la prison d’Abou Ghraib ont été diffusées en train de torturer et d’humilier des prisonniers irakiens de manière horrible, notamment en les forçant à adopter des positions embarrassantes ou en se moquant d’eux. Ces images faisaient partie d’une campagne d’humiliation et de torture psychologique visant à briser le moral des prisonniers et de la société irakienne en général, et elles ont suscité une condamnation internationale généralisée.

    2. Guerre de Bosnie (1992-1995) : Pendant la guerre de Bosnie, les musulmans bosniaques ont été soumis à un génocide par les forces serbes, où les villages ont été pris d’assaut et la population terrorisée, les femmes ont été soumises à des attaques systématiques et les symboles culturels ont été utilisés comme moyen d’humiliation. Ces actions visaient l’humiliation et la torture psychologique, car les rituels, les coutumes et les symboles religieux musulmans ont été ciblés dans le cadre du processus de nettoyage ethnique.

    3. Armée d’occupation israélienne : Dans plusieurs cas documentés, les soldats israéliens ont vandalisé des maisons palestiniennes, écrit des messages insultants sur les murs ou défiguré des symboles religieux et culturels de la société palestinienne. Ces actions comprenaient généralement des comportements qui remettaient en cause le caractère sacré des maisons et des biens privés palestiniens et visaient à briser leur moral et à démontrer le contrôle des soldats.

    4. Afrique du Sud (système d’apartheid) : Pendant la période de l’apartheid, des moyens similaires d’humiliation psychologique ont été utilisés, les soldats ou la police traitant les résidents noirs de manière à les humilier et à les dépouiller de leur dignité, notamment en détruisant leurs maisons ou en y pénétrant sans autorisation. L’objectif était d’inculquer un sentiment d’impuissance et d’infériorité à la population noire.

    5. La guerre d’Algérie (1954-1962) : Pendant l’occupation française de l’Algérie, de nombreux Algériens ont été soumis à une humiliation et une répression systématiques, notamment l’invasion de leurs maisons et la moquerie de leurs traditions. Les forces françaises ont détruit des villages et défiguré des symboles culturels et religieux algériens dans le cadre d’une politique de pression psychologique et de bris de la volonté de résistance.

    Dans tous ces cas, se moquer de la culture ou des symboles locaux était un moyen de renforcer le contrôle psychologique et de perpétuer un sentiment de défaite au sein de la population ciblée, démontrant à quel point les conflits peuvent atteindre des niveaux extrêmes de cruauté et de violence psychologique, au-delà des confrontations militaires directes.

    Le comportement des soldats israéliens est-il considéré comme contraire au droit international et aux normes humanitaires ? En examinant les documents juridiques pertinents, il est certain que le comportement des soldats israéliens tel qu’il apparaît sur les photos est contraire au droit international et aux normes humanitaires à plusieurs égards. Il existe des lois et des normes internationales qui réglementent le comportement des forces militaires pendant les conflits armés et visent à protéger les droits des civils et à préserver leur dignité. Parmi ces lois, on trouve :

    • Les Conventions de Genève (1949) : Les Conventions de Genève, en particulier le Premier Protocole, prévoient la protection des civils contre toute atteinte à leur dignité, y compris les insultes, les moqueries et les traitements dégradants. Tout acte impliquant de porter atteinte aux civils ou à leurs biens ou de violer leur vie privée constitue une violation de ces conventions. L’article 27 de la Quatrième Convention exige spécifiquement «le respect de l’honneur et des droits de la famille» et interdit tout acte considéré comme dégradant pour les civils, comme l’atteinte à leurs biens ou la profanation de leurs symboles culturels.

    • Droit international des droits de l’homme : Le droit international des droits de l’homme met l’accent sur la protection de la dignité humaine, et tout acte dégradant ou offensant envers une personne ou une communauté est considéré comme une atteinte à leur dignité et une violation de leurs droits. Les actions qui impliquent de ridiculiser les vêtements ou les effets personnels des victimes sont considérées comme une expression d’une atteinte à la dignité personnelle.

    • Normes humanitaires et morales : Cibler et ridiculiser la propriété privée, en particulier les vêtements symboliques des femmes ou les symboles culturels, est considéré comme un comportement immoral et viole les normes humanitaires qui appellent au respect de la dignité des personnes, notamment même dans le contexte de la guerre. Cour pénale internationale : Dans certains cas, de tels actes peuvent être considérés comme des crimes de guerre s’ils font partie d’une politique ou d’un comportement systématique visant à humilier ou à déplacer de force une population civile. La Cour pénale internationale considère que les insultes et les atteintes à la dignité, qu’elle soit physique ou mentale, font partie des actes pouvant être considérés comme des crimes de guerre en vertu de l’article 8 de son Statut.

    • Comité international de la Croix-Rouge (CICR) : Le CICR définit ces pratiques comme une violation de l’éthique militaire, qui oblige les membres des forces armées à respecter la dignité des civils et à ne pas adopter de comportement dégradant ou inhumain.

    En résumé, les actions des soldats israéliens, qui consistent à se moquer des vêtements et des biens privés des civils palestiniens et libanais, sont contraires au droit international et aux normes humanitaires, et peuvent être considérées comme une violation de la dignité humaine et des droits des civils dans le contexte d’un conflit armé.

    source : Al-Jazeera via La Cause du Peuple

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