lundi 11 novembre 2024

 

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    Israël doit être expulsé de l’ONU après des violations répétitives des droits humains (vice-ministre des Affaires étrangères)

    par PressTV

    Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi, a déclaré que le moment était venu pour l’expulsion d’Israël de l’ONU, en raison de la guerre génocidaire du régime sioniste à Gaza et de son agression contre le Liban.

    Ces remarques ont été faites dimanche 10 novembre à Riyad, capitale de l’Arabie saoudite, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe pour discuter de la guerre menée depuis plus d’un an par Israël dans la bande de Gaza.

    Gharibabadi a affirmé qu’il est temps de procéder à l’expulsion d’Israël de l’ONU, en raison des actions hostiles du régime envers la légitimité de l’organisation, comme la violation de la Charte des Nations unies, la désignation du secrétaire général de l’ONU comme persona non grata et l’interdiction des activités de l’UNRWA dans les territoires occupés.

    Il a également souligné que l’expulsion d’Israël des Nations unies est justifiée par le meurtre de centaines d’employés de l’ONU par le régime israélien, son mépris total vis-à-vis des décisions temporaires de la Cour internationale de Justice (CIJ), ainsi que la violation des dispositions de la Charte des Nations unies.

    Le responsable iranien a qualifié les événements récents dans la bande de Gaza et au Liban de «honte» pour l’humanité, représentant une double injustice pour un peuple opprimé et agressé, dépouillé de ses droits fondamentaux depuis plus de sept décennies.

    Selon lui, le soutien indéfectible des États-Unis et les pays occidentaux au régime israélien, lui permet ainsi de commettre des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, un nettoyage ethnique, de la discrimination raciale et un génocide à l’encontre du peuple palestinien sans défense.

    «En tant qu’enfant illégitime de l’Occident, le régime sioniste a été épargné de toute responsabilité pour ses crimes», a-t-il précisé.

    Gharibabadi a réitéré le droit légitime du peuple palestinien à se défendre et à résister à l’occupation et à l’agression, précisant qu’il n’a pas besoin de l’autorisation de quiconque pour exercer ce droit inhérent.

    Saluant les efforts collectifs et individuels, bien que jugés insuffisants des États membres de l’OCI et de la Ligue arabe en soutien à la Palestine, il a insisté sur le fait que l’Iran attendait davantage de mesures concrètes et efficaces pour mettre un terme aux crimes du régime israélien.

    Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a exhorté les participants à se concentrer sur des questions cruciales telles que l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu en Palestine et au Liban, la réouverture des points de passage humanitaires, la libération de tous les prisonniers palestiniens et le retour digne des réfugiés dans leurs pays d’origine, ainsi que l’envoi d’une aide internationale pour commencer la reconstruction à Gaza.

    Il a également appelé les États membres à instaurer des embargos complets sur les armes, l’économie et le commerce à Israël et à toutes les institutions soutenant l’occupation de la Palestine par le régime sioniste.

    Gharibabadi a noté l’importance de réactiver le Comité spécial des Nations unies contre le régime d’apartheid israélien pour enquêter sur ses crimes.

    Il a appelé à une condamnation ferme de l’agression israélienne contre d’autres pays de la région, notamment le Liban, la Syrie et le Yémen, qui s’inscrit dans la politique délibérée du régime sioniste visant à propager une guerre à grande échelle dans toute la région.

    Dans une lettre adressée le mois dernier au secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a sollicité des efforts diplomatiques collectifs pour mettre fin aux atrocités du régime israélien contre les populations innocentes de Gaza et du Liban, garantir un cessez-le-feu et faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.

    Depuis le début de la guerre déclenchée par Israël le 7 octobre 2023, suite à une opération de représailles des mouvements de résistance dans les territoires palestiniens, au moins 43 603 Palestiniens, principalement des enfants et des femmes, ont été tués et 102 929 blessés.

    source : PressTV

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