vendredi 24 avril 2020

(Tu m'étonnes après un test bidon de la firme pharmaceutique américaine gilead par des scientifiques indépendants. Traitement chloroquine associé à un antibiotique 10 euros, traitement plaquenil de sanofi, 189 euros et le truc de gilead, je ne vous dis pas, sans doute plusieurs centaines de dollars ou milliers. note de rené)



Face aux soutiens de Raoult, Véran refuse d'étendre l'utilisation de la chloroquine après des résultats négatifs (France)
Des études sont menées pour démonter l'efficacité (ou non) de ce traitement contre le coronavirus. Mais de l'avis de certains, ces études sont volontairement "biaisées".


  • Jade Toussay avec AFP
    via Huffpost
POLITIQUE - “Encore plus qu’avant”, la prudence est de mise. Devant le Sénat ce mercredi 22 avril, le ministre de la Santé Olivier Véran a de nouveau défendu la ligne du gouvernement sur l’utilisation restreinte de l’hydroxychloroquine, en s’appuyant cette fois sur les résultats peu encourageants d’une étude américaine menée sur ce médicament comme traitement éventuel au coronavirus
Lors de la séance de questions au gouvernement, le ministre de la Santé a évoqué les études cliniques menées à l’échelle internationale sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine. 
“Les dernières publications, publiées et validées, ne sont pas en faveur, clairement pas en faveur de l’utilisation en pratique courante de ce traitement, en mono ou en bi-thérapie”, a-t-il affirmé, invitant à “la prudence, encore plus qu’avant”. 
#Hydroxychloroquine : "Les dernières publications ne sont pas en faveur de l'utilisation de ce traitement" détaille @olivierveran."Il n'y a pas le protocole du Dr Raoult, il y a un médicament qu'on prend quand on est malade et qui est efficace ou qui ne l'est pas" #QAG

L’étude en question, publiée la veille, a été menée par un groupe d’experts américains sous l’égide des Instituts nationaux de santé. Leurs résultats sont les suivants: ils déconseillent le double traitement hydroxychloroquine et azithromycine, en raison “de toxicités potentielles” et évoquent plus particulièrement des risques pour le cœur.

Concernant la prise seule d’hydroxychloroquine (en “mono-thérapie”), le panel explique qu’il n’y a pas encore d’études rigoureuses pour permettre de trancher dans un sens ou dans l’autre. 
Le ministre de la Santé a rappelé que la France menait également ses propres études cliniques sur ces traitements à base d’hydroxychloroquine, et que des résultats français seraient bientôt disponibles.
Pour l’instant, l’utilisation de l’hydroxychloroquine n’est autorisée en France que pour des cas graves, et exclusivement à l’hôpital.
Des études pour “disqualifier” celle de Didier Raoult? Oui, pour Bruno Retailleau
L’hydroxychloroquine est donnée en bithérapie avec l’antibiotique azithromycine dans de nombreux hôpitaux du monde entier, et le cocktail est particulièrement promu par le médecin français Didier Raoult. 
Ce professeur, directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection, est soutenu par plusieurs ténors politiques, qui ne cessent de réclamer une utilisation de son traitement. Parmi eux, le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau, peu convaincu par les études en cours et les résultats cités par Olivier Véran.
“Je vois qu’en France, on a lancé des études qui ont tout fait pour biaiser le résultat. Soit qu’elles n’associaient que la molécule de chloroquine sans avoir la molécule d’antibiotique, soit qu’elles donnaient ce traitement uniquement dans une deuxième phase”, a-t-il déclaré. 
Avant d’affirmer que “certaines études” avaient pour but de “disqualifier” les travaux du professeur Raoult.
“Aujourd’hui, on meurt 4 fois moins à Marseille. Est-ce que c’est parce qu’à Marseille il y a une météorologie spéciale?”, a-t-il ironisé. ”Je pense que quand on n’a pas d’autres traitements qui fonctionnent, quand on a une molécule qu’on connait depuis longtemps, à condition que ce soit des médecins qui la prescrivent, je pense qu’on doit faire un certain nombre d’avancées dans le domaine et là aussi, je pense qu’on va prendre trop de retard.”
En visite à Marseille à l’institut du professeur Raoult, Emmanuel Macron avait estimé que son protocole devait être “testé”. “Il faut qu’on avance, qu’on montre l’efficacité et qu’on mesure la toxicité”, avait déclaré le chef de l’État. Tout en soulignant la nécessité d’être “très prudent”.

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