mardi 31 mars 2020

(Quoi, un plan marshall pour la santé, mais, vous êtes malades, ça va coûter un pognon de dingue. Pour les entreprises, 750 milliards, c'est normal, juste pour les aider à tenir, pas pour embaucher, faut pas mélanger ! note de rené)


L’Espagne et l’Italie réclament un «plan Marshall», la solidarité européenne mise en cause

30 mars 2020, 20:25 Source: Reuters via RT France   

L’idée d’un vaste plan de relance financé par des emprunts européens fait son chemin dans certaines capitales. Après avoir parlé de «coronabonds», Madrid et Rome font désormais référence à un «plan Marshall». Roberto Gualtieri, ministre italien de l’Economie, s’en est pris à la présidente de la Commission européenne pour ses déclarations concernant la politique de relance économique envisagée par Bruxelles face aux conséquences de la pandémie de Covid-19.  Lire aussi Neuf dirigeants européens, dont Macron et Conte, appellent à créer des coronabonds Lors d’une conférence de presse qui a suivi le conseil des ministres le 28 mars, il a ainsi déclaré : «Les paroles de la présidente de la Commission étaient une erreur et je regrette qu'elle les ait prononcées.» Il a ajouté que pour sortir de la crise, les Etats européens avaient besoin d'une «vaste plan Marshall». La veille, Ursula van der Leyen avait émis des réserves sur la pertinence d’émettre des obligations pan-européennes au nom de la zone euro pour financer un plan de relance. Rome s’était auparavant satisfait de la levée temporaire des contraintes budgétaires imposées par les traités. Mais le gouvernement du pays européen le plus touché par la pandémie (près de 100 000 cas et plus de 10 000 morts), qui vient d’annoncer un plan d’aide aux familles et aux entreprises d’environ 25 milliards d’euros, souhaite une aide européenne pour financer d’autres mesures en avril. A Madrid, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a lui aussi exhorté, dimanche 29 mars, l’Union européenne à mettre en place un vaste programme d'investissement public de type «Plan Marshall». Dans un discours cité par Reuters, il a estimé que l'Union européenne devait émettre des obligations pan-européennes – ou «coronabonds» – pour aider ses pays membres à répondre à la crise sanitaire et économique. Il a aussi salué les mesures prises jusque-là par la Banque centrale européenne (BCE). «L'Europe peut faire et doit faire plus, et nous demandons à ce qu'elle fasse beaucoup plus dans un moment aussi critique», a-t-il cependant ajouté. L’émission de coronabonds ou obligations pan-européennes au nom de la zone euro est désormais l’enjeu d’un débat qui divise les dirigeants européens. En milieu de semaine dernière, neuf d’entre eux, parmi lesquels Guiseppe Conte et Emmanuel Macron, ont adressé au président du Conseil, le Belge Charles Michel, une lettre lui demandant également d’intervenir pour favoriser l’émission de coronabonds. Mais jusqu’à présent, cette proposition soutenue par Paris, Rome et Madrid, mais aussi Dublin et Luxembourg a rencontré l’opposition des capitales du nord de l’Europe (Allemagne, Autriche, et Finlande). Dans une interview accordée au quotidien espagnol EL Pais, le président du conseil italien s’est largement expliqué sur cette question. «Personne ne demande à l'Europe de reprendre des dettes souveraines», déclare-t-il, expliquant que ces coronabonds devraient être réservés à financer un large plan de sortie de crise. Pour Giuseppe Conte : «Le problème n'est pas de sortir de la crise, mais de le faire le plus tôt possible.» Il en va selon lui de la crédibilité des institutions européennes. «Si l'UE ne respecte pas sa vocation et son rôle dans cette situation historique, continuera-t-elle d’avoir la confiance des citoyens ou la perdra-t-elle définitivement?», s'interroge également Giuseppe Conte.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/economie/73376-espagne-italie-reclament-plan-marshall?fbclid=IwAR0XkmFb0JAe1tHnh6zmqIxaerxGMzeePTf87Uvi-YzzYxTUwKOGLlL47Do

Pour que les Iraniens puissent lutter contre le coronavirus, les États-Unis « accordent des dérogations » aux sanctions

Pour que les Iraniens puissent lutter contre le coronavirus, les États-Unis « accordent des dérogations » aux sanctions: Des sources à Téhéran confient à MEE que Washington a accordé des dérogations afin de permettre de libérer des fonds gelés de la banque centrale iranienne pour l’acquisition de fournitures médicales urgentes

Coronavirus: pas confinés mais disciplinés, les Suédois assument le risque
Par : Anne-Francoise Hivert | Ouest-France via Euractiv
 11:46 (mis à jour:  11:59)                                                                                                    
La Suède est un des rares pays européens à ne pas avoir pris des mesures radicales depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Le gouvernement parie moins sur le confinement que sur le civisme. Un article de notre partenaire Ouest-France.
Crèches, écoles et collèges ouverts, télétravail seulement recommandé, cafés et restaurants qui continuent de servir. Dans une Europe confinée, la Suède a fait le choix d’une stratégie alternative. Elle privilégie incitations et recommandations, plutôt qu’obligations ou interdictions.
L’objectif est pourtant le même : « Nous voulons ralentir la propagation du virus, pour éviter un engorgement de nos hôpitaux », martèle sans cesse Anders Tegnell, chef épidémiologiste auprès de l’Agence de la santé publique, devenu malgré lui une star. En attendant, comme ailleurs, que la population acquière la fameuse immunité collective qui stoppera le virus.

Les dirigeants européens n’ont pas trouvé de consensus sur les mesures de relance à mettre en œuvre pour contrer les effets de la pandémie. Les pays du Nord ne veulent pas des « obligations corona » réclamées certains États membres.
Civisme et responsabilité individuelle
C’est la méthode qui diffère. Le gouvernement, qui suit les avis des experts, met l’accent sur « le civisme » et la « responsabilité individuelle » – des mots répétés à longueur de conférence de presse. Les plus de 70 ans et les personnes à risque sont incités à éviter tout contact social, tandis que le reste de la population est prié de se confiner en cas de symptôme grippal, et d’éviter les « déplacements non nécessaires ». Depuis dimanche 29 mars, les regroupements de plus de cinquante personnes sont quand même interdits, contre 500 jusque-là.
Les écoles, en revanche, restent ouvertes car, affirme l’Agence de santé publique, les enfants ne sont pas un vecteur majeur de transmission du virus. Mais aussi, parce que leur fermeture risquerait d’accroître les contacts avec les personnes âgées et de priver de personnel des secteurs clés de la société.
La population derrière son gouvernement
Dans l’ensemble, les Suédois respectent les recommandations. Si le pays n’est pas totalement à l’arrêt, il vit au ralenti. Les autorités sanitaires assument leur choix et préparent la population à de nombreux morts dans les semaines qui viennent. On en était lundi 30 mars à 146 décès du Covid-19.

Afin de mieux surmonter les difficultés causées par la crise sanitaire, les ministres européens de l’Agriculture appellent la Commission à prendre des mesures plus spécifiques.
Le gouvernement a d’ailleurs le soutien d’une majorité de la population. « Je pense que la Suède fait le bon choix. Cela ne sert à rien de fermer toute la société », juge Arvid, médecin infectiologue dont les deux enfants vont à l’école. « Au final, je ne pense pas que les résultats seront différents, parce qu’à un moment, il faut bien sortir du confinement. » L’ensemble des partis au parlement jouent aussi la carte de l’unité.
Lire la suite sur Ouest-France.

En Allemagne aussi, l'hiver revient avec des chutes de neige dans tout le pays -- Changements Terrestres -- Sott.net

En Allemagne aussi, l'hiver revient avec des chutes de neige dans tout le pays -- Changements Terrestres -- Sott.net: https://fr.sott.net/article/35110-En-Allemagne-aussi-l-hiver-revient-avec-des-chutes-de-neige-dans-tout-le-pays
(Il n'y a pas que le coronavirus qui avance, il y a aussi l'Otan.
En tout cas, si, stratégie il y a et il serait étonnant que ces titillements à la frontière russe n'en soit pas une et "ILS" ont bien l'intention d'aller jusqu'au bout de celle-là.
Ca en fait beaucoup en ce moment de faits concordants, graves et précis, le coronavirus, la crise financière qui va exploser le système, une crise alimentaire que va accélérer en s'étendant  à cause de la pandémie, la crise des échanges accentuée dramatiquement par la pandémie, une Chine qui a failli se retrouver à genoux et une Russie comme seule ennemi, les peuples du monde étant déjà à genoux par la pandémie à travers le confinement et la propagande autour.
Tout le monde se confine, mais, si tout le monde prenait des précautions, le confinement serait-il autant nécessaire ?
Pas sûr !
Pendant ce temps l'élite au service du nouvel ordre mondial qui n'est pas mort, n'en déplaise à certains, s'accapare de tous les pouvoirs. note de rené)

Les drones de l’OTAN multiplient leurs vols près des frontières russes

source : Press TV




Un drone d’espionnage américain a été repéré en plein vol le long des côtes russes de la mer Noire pendant plusieurs heures.
Selon le portail de surveillance aérienne Plane Radar, « un drone d’espionnage de l’US Air Force de type RQ-4 Global Hawk a survolé pendant plusieurs heures les côtes russes de la mer Noire. Le drone avait quitté la base aérienne Sigonella, en Italie, appartenant à l’OTAN, samedi 15 septembre, et il a commencé à patrouiller la ligne de démarcation dans le Donbass à 12H19 (heure de Moscou). Le drone américain a ensuite pris la direction de la péninsule de la Crimée avant de se diriger vers la ville ukrainienne de Nikolaev.
L'appareil a volé dans cette région pendant huit heures et s’est rapproché parfois des côtes russes. Il a finalement regagné sa base à 22H19.
Le même jour vers midi, un avion anti-sous-marin de l'US Navy de type Boeing P-8A Poseidon a également été repéré près des côtes russes de la mer Noire.
Des drones d’espionnage américains ont été à plusieurs reprises constatés dans l’espace aérien de la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine, près des frontières russes, et ils ont multiplié leurs vols pendant les derniers mois.
L’OTAN fait voler régulièrement ses avions d’espionnage et de reconnaissance non loin des frontières russes. L’extension de l’OTAN vers l’Europe de l’Est reste un important sujet de désaccord entre la Russie et cette alliance.
Par ailleurs, l’augmentation du nombre de militaires de l’OTAN, déployés dans les pays de l’Europe de l’Est et le bassin de la Baltique, est considérée par Moscou comme une menace à l’encontre de sa sécurité nationale.

(Bon, il n'y a que les experts de bas étage qui continuent à vouloir nous faire croire que le coronavirus vient d'un animal, au niveau des états, ils cherchent le laboratoire pharmaceutique source. note de rené)


La Russie interroge les États-Unis sur l’origine du coronavirus

par M.K. Bhadrakumar.
Tout au long des dernières semaines, depuis que le Président américain Donald Trump a inventé l’expression « virus chinois » pour rebaptiser le Coronavirus, Moscou a gardé un silence assourdissant.
Finalement, le dimanche 29 mars, Moscou a rompu ce silence. Le fait que la première déclaration russe ait été faite au niveau du Ministère russe des Affaires Étrangères rend cette déclaration particulièrement significative.
Dans une remarque exclusive, une « source au sein du Ministère russe des Affaires Étrangères » a déclaré à l’agence de presse d’État Tass :
« Afin de répondre sans ambiguïté à la question sur l’origine, sur l’endroit où le premier cas est apparu, des recherches importantes doivent être menées. Ainsi, le ton accusateur de Washington dans ses commentaires contre la Chine soulève un désarroi flagrant ».
La source a ensuite évoqué l’allégation faite en Chine – à savoir qu’une équipe de militaires américains s’était rendue à Wuhan, en Chine, avant l’épidémie. La source du Ministère russe des Affaires Étrangères a déclaré :
« Quant à la « piste américaine » dans l’épidémie de COVID-19, nous n’avons pas ces données aujourd’hui. Cependant, nous surveillons depuis longtemps avec inquiétude l’activité militaire et biologique américaine menée à proximité directe de nos frontières. En d’autres termes, il y a effectivement des questions pour les États-Unis ».
Pour commencer, il convient de rappeler certaines choses. Tout observateur de longue date du système d’État russe, de la culture médiatique et de la diplomatie russe sait que Tass, qui fonctionne sous la supervision du Kremlin, ne se contente pas de reprendre les propos égarés d’une source russe non officielle.
Quant aux diplomates russes, même les plus stupides d’entre eux savent qu’il vaut mieux ne pas bavarder avec un correspondant de Tass. Et, bien sûr, Tass ne publiera jamais en première page une déclaration d’une telle importance sans une autorisation de haut niveau, peut-être même du Kremlin.
En résumé, la Russie indique qu’elle sait quelque chose sur l’origine du coronavirus qui pourrait avoir un impact explosif sur la politique mondiale et la sécurité internationale. La Russie a des accords de partage de renseignements très privilégiés avec la Chine. Le Kremlin est le seul interlocuteur avec lequel le bureau du Président Xi Jinping maintient un système institutionnalisé de partage d’informations et de coordination vitales.
Tous ces facteurs entrent en jeu dans l’évaluation du rapport Tass d’hier.
Une explication plausible du rapport Tass est que Moscou a alerté Trump sur quelque chose dont il n’est peut-être pas encore conscient.
En effet, aucune tentative n’a été faite par les États-Unis jusqu’à présent pour réfuter l’allégation chinoise. Il y a eu une couverture médiatique à la place. Entre-temps, les experts ont estimé qu’il est peu probable que le coronavirus ait été utilisé par qui que ce soit comme arme biologique, mais on ne peut pas exclure que le virus ait pu « s’échapper » au cours des recherches.
Il est intéressant de noter que la « source » russe a établi une comparaison précise avec les tentatives secrètes de l’armée américaine de se livrer à une « activité biologique » près des frontières russes également.
Trump a déclaré que sa référence au « virus de la Chine » était une réaction instinctive à l’allégation chinoise. Trump a depuis ajouté qu’il a cessé d’utiliser cette expression. En fait, il a compensé en téléphonant au Président chinois Xi Jinping pour enterrer la hache de guerre.
Après leur conversation du 27 mars, Trump a semblé soulagé que Pékin accepte d’enterrer le passé et d’envisager un avenir d’efforts conjoints pour lutter contre le coronavirus. Trump a tweeté dans un langage inhabituellement empathique, exprimant même son « respect » pour le système chinois :
« Je viens de terminer une très bonne conversation avec le Président Xi de Chine. Nous avons discuté en détail du coronavirus qui ravage de grandes parties de notre planète. La Chine a traversé beaucoup de choses et a développé une forte compréhension du virus. Nous travaillons en étroite collaboration. Beaucoup de respect ! »
Le personnel médical militaire de l’Armée Populaire de Libération arrive à l’aéroport international de Tianhe pour combattre l’épidémie de Covid-19, Wuhan, 2 février 2020.
La Xinhua a porté un rapport exceptionnellement détaillé sur la conversation qui a souligné qu’une discussion sérieuse avait eu lieu entre Trump et Xi et a clairement indiqué que Trump a posé des questions à Xi et a tenu des propos rassurants :
« Soulignant que l’expérience de la Chine est très éclairante pour lui, il a déclaré qu’il fera des efforts personnels pour s’assurer que les États-Unis et la Chine puissent éviter les distractions et se concentrer sur la coopération contre le COVID-19 ».
Les références ici aux « efforts personnels » et aux « distractions » méritent une attention particulière. Xi a-t-il mis Trump en confiance ? Les Russes ont rompu leur silence dans les deux jours qui ont suivi la conversation entre Trump et Xi.
Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. Le virus apparu à Wuhan à la fin de l’année dernière est peut-être en train d’établir son origine en atteignant les États-Unis et en créant une situation apocalyptique à New York. La grande question continuera à hanter la communauté mondiale : Le coronavirus a-t-il été conçu à l’origine dans l’utérus d’un laboratoire du Pentagone qui développait des armes biologiques ?
Victimes du coronavirus dans un camion à New York. Image prise par une infirmière locale, New York, 29 mars 2020
La Russie dit maintenant qu’elle dispose d’informations à ce sujet. Le Pentagone effectuait-il des tests d’armes biologiques potentielles sur les deux grandes puissances que l’État Profond américain considère comme les principaux adversaires et menaces existentielles des États-Unis ?
Moscou a le moyen d’attirer l’attention de la Maison Blanche sur des questions sensibles par de tels moyens à une époque où les canaux de communication directe restaient désespérément bouchés. Moscou sait parfaitement, grâce à ses expériences passées, que le Président des États-Unis n’est pas toujours tenu au courant des manigances des guerriers froids au sein de l’establishment américain du renseignement et de la défense.
Le complexe militaro-industriel et « l’État Profond » ont historiquement été une loi en soi. Rappelez-vous le discours d’adieu du Président Dwight Eisenhower le 17 janvier 1961, lorsqu’il a mis en garde la nation contre l’influence potentielle du complexe militaro-industriel (un terme qu’il est censé avoir inventé). Eisenhower a déclaré :
« Dans les conseils de gouvernement, nous devons nous garder d’acquérir une influence injustifiée, qu’elle soit recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d’une montée désastreuse d’un pouvoir mal placé existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés ou nos processus démocratiques. Nous ne devons rien tenir pour acquis. Seul un citoyen alerte et bien informé peut contraindre à l’intégration correcte de l’énorme machinerie industrielle et militaire de défense avec nos méthodes et objectifs pacifiques, afin que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble ».
Pendant sa présidence, Eisenhower a fait l’amère expérience que, malgré son profond passé militaire et le fait qu’il soit le seul Général à avoir été élu Président au XXe siècle, le complexe militaro-industriel a torpillé ses efforts pour amorcer la détente avec l’URSS.
À la suite du célèbre incident de l’avion espion U-2 du 1er mai 1960 (quelques jours avant une réunion au sommet entre Eisenhower et le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev à Paris), qui a rendu le Kremlin furieux, Eisenhower a dû renoncer à une visite prévue à Moscou en juin pour concrétiser son projet de politique étrangère de détente avec l’URSS, que le Général hautement décoré de la Seconde Guerre mondiale avait profondément chéri et qui aurait constitué son plus bel héritage présidentiel.
traduit par Réseau International
(Ce qui va motiver une invasion du Venezuela, peut-être par des mercenaires d'un mouvement des vénézuéliens libres, bref, une guerre civile comme en Syrie. note de rené)


Trump et Poutine discuteront de la fin du pétrole de schiste américain

par Moon of Alabama.
Il y a trois semaines, lorsque la guerre entre la Russie et l’Arabie Saoudite sur le pétrole de schiste américain a commencé, nous avons écrit :
« Au cours de la première semaine de janvier, le pétrole brut a atteint 69 $/bl mais il est tombé depuis à 45 $/bl, la crise du coronavirus ayant détruit la demande mondiale. Les Saoudiens ont essayé de conclure un accord avec la Russie, le deuxième exportateur après l’Arabie Saoudite, pour réduire ensemble la production de pétrole afin de maintenir le prix à un niveau élevé. Mais la Russie a rejeté une nouvelle réduction de l’OPEP. Elle veut maintenir sa production à un niveau élevé et elle utilisera la crise pour miner davantage la production américaine de pétrole de schiste. Comme le boom de la production de pétrole aux États-Unis est basé sur la fraude, cette initiative pourrait bien être couronnée de succès.
La Russie n’a pas de déficit budgétaire et est bien placée pour survivre à la baisse des prix du pétrole brut sans trop de dommages. Ce n’est pas le cas de l’Arabie Saoudite ».
Une semaine plus tard seulement, le pétrole était déjà à 30 $/bl et nous avions prédit qu’il allait descendre à 20 $/bl.
Lundi, l’indice américain des prix du pétrole WTI a atteint cette marque. Les prix du pétrole ailleurs diminuent encore plus :
Le brut lourd canadien est devenu si bon marché que le coût de son transport vers les raffineries dépasse la valeur du pétrole lui-même, une situation qui pourrait entraîner la fermeture d’un nombre encore plus important de producteurs de sables bitumineux.
Le brut Western Canadian Select en Alberta est tombé à un niveau record de 5,06 dollars le baril vendredi, selon des données Bloomberg remontant à 2008 …
La crise du coronavirus a entraîné une baisse de la demande mondiale de quelque 20%. En temps normal, la production et la consommation mondiales étaient d’environ 100 millions de barils par jour. La consommation est maintenant inférieure à 80 millions de bl/j. Mais après l’échec de l’accord OPEP+, l’Arabie Saoudite et la Russie ont toutes deux commencé à pomper autant qu’elles le pouvaient pour regagner des parts de marché. Ensemble, ils augmentent leur production de quelque 3 à 4 millions de barils par jour. Tout ce pétrole doit aller quelque part.
Trump a annoncé qu’il utiliserait les prix bon marché pour remplir la réserve stratégique de pétrole américaine. Mais à l’époque, la réserve ne contenait qu’environ 150 millions de barils. Comme elle ne peut être remplie qu’à raison de 2 millions de barils par jour, le remplissage de la réserve est insignifiant sur le marché actuel.
Les producteurs de pétrole ont d’abord pompé leur pétrole dans des réservoirs de stockage pour le vendre plus tard. Une fois ces derniers remplis, ils louaient des superpétroliers pour stocker le pétrole en mer. Mais les supertankers vides se font de plus en plus rares et leur prix augmente :
« Le PDG du plus grand propriétaire de pétroliers au monde, Frontline Ltd, a déclaré vendredi qu’il n’avait jamais connu une telle demande pour louer des navires pour le stockage à long terme. Les négociants pourraient réserver des navires pour mettre 100 millions de barils en mer rien que cette semaine, a-t-il estimé, mais même cela pourrait représenter moins d’une semaine d’offre excédentaire ».
La seule solution sera de fermer les champs de pétrole les plus coûteux. Le Canada et le Brésil le font déjà. Les producteurs de schiste américains qui perdent de l’argent devront maintenant suivre.
C’est clairement ce que veut la Russie :
« Dès que le schiste américain quittera le marché, les prix remonteront et pourraient atteindre 60 dollars le baril, a récemment déclaré Igor Sechin de Rosneft. Comme le veut le destin, dans ce que beaucoup considéraient jusqu’à récemment comme un scénario impossible, beaucoup de producteurs de schiste américain pourrait effectivement disparaître.
Les prix d’équilibre du schiste américain se situent entre 39 et 48 dollars le baril, selon les données compilées par Reuters. Pendant ce temps, le West Texas Intermediate (WTI) se négocie en dessous de 25 dollars le baril, et ce depuis plus d’une semaine maintenant ».
L’administration Trump a demandé aux Saoudiens de produire moins de pétrole, mais comme l’industrie touristique saoudienne est également morte, le Prince clown saoudien a besoin de chaque dollar qu’il peut obtenir. Les Saoudiens continueront à pomper et ils vendront leur pétrole à n’importe quel prix.
La Maison Blanche s’inquiète maintenant de perdre complètement son industrie du pétrole de schiste tant aimée et tous les emplois qui y sont liés.
La Russie le sait bien et a fait une offre intéressante il y a quelques jours :
« Un nouvel accord OPEP+ pour équilibrer les marchés du pétrole pourrait être possible si d’autres pays se joignent à la Russie, a déclaré Kirill Dmitriev, responsable du fonds souverain russe, ajoutant que les pays devraient également coopérer pour amortir les retombées économiques du coronavirus.
« Des actions communes des pays sont nécessaires pour restaurer l’économie (mondiale)… Elles (actions conjointes) sont également possibles dans le cadre de l’accord OPEP+ », a déclaré M. Dmitriev, responsable du Fonds Russe d’Investissements Directs (FIRD), lors d’un entretien téléphonique avec Reuters.
« Nous sommes en contact avec l’Arabie Saoudite et un certain nombre d’autres pays. Sur la base de ces contacts, nous constatons que si le nombre de membres de l’OPEP+ augmente et que d’autres pays adhèrent, il est possible de conclure un accord commun pour équilibrer les marchés pétroliers ».
Dmitriev a refusé de dire qui devraient ou pourraient être les membres du nouvel accord. Le Président américain Donald Trump a déclaré la semaine dernière qu’il s’impliquerait dans la guerre des prix du pétrole entre l’Arabie Saoudite et la Russie au moment opportun ».
Un nouveau membre logique d’un cartel du pétrole brut élargi serait l’un des plus grands producteurs mondiaux qui, jusqu’à présent, n’était pas membre de ce club – les États-Unis d’Amérique.
Nous apprenons maintenant que Trump est prêt à en parler ou à aborder d’autres concepts :
« Comme le rapporte Ria (en russe), les sujets des prochains appels téléphoniques [entre Poutine et Trump] seront le Covid-19, le commerce (???) et, vous l’avez deviné, les prix du pétrole ».
Trump, qui a sanctionné le gazoduc russo-allemand Nord-Stream II tout en disant à l’Allemagne d’acheter du gaz de schiste américain, est maintenant dans une position de négociation assez mauvaise. La Russie n’a pas besoin d’un nouvel accord de l’OPEP en ce moment. Elle dispose de nombreuses réserves financières et peut vivre avec des prix du pétrole bas pendant beaucoup plus longtemps que les Saoudiens et les autres pays producteurs de pétrole. Trump devrait faire une offre stratégique à laquelle la Russie ne pourrait pas résister pour obtenir une certaine coopération sur les prix du pétrole.
Mais quelle offre stratégique Trump pourrait-il faire qui pousserait Poutine à accepter un nouvel accord ?
L’Ukraine ? La Russie n’est pas intéressée par cette entité indisciplinée, en faillite et infestée de fascistes.
La Syrie ? Les milliardaires sionistes cesseraient leurs donations à Trump s’il renonçait à la détruire.
Rejoindre un accord de l’OPEP++ et limiter la production pétrolière américaine ? Ce serait une intervention anti-américaine sur les marchés libres et le Congrès ne l’accepterait jamais.
Et quelle raison la Russie a-t-elle de croire que Trump ou son successeur s’en tiendrait à un quelconque accord ? Comme les États-Unis ne sont pas capables de respecter un accord, ils n’en ont aucun.
Le résultat de l’appel téléphonique ne sera donc probablement rien.
Le carnage sur les marchés du pétrole va continuer et ravagera les pays producteurs qui ont besoin de chaque centime alors que le coronavirus ravage leur population. Pendant ce temps, le marché américain du schiste fera faillite.
traduit par Réseau International
(Alors, quels laboratoires pharmaceutiques dans la guerre menée contre le professeur raoult, les labos américains, sanofi ou les deux en même temps ? note de rené)


2 pièces à conviction importantes dans le dossier Karine Lacombe,(KL) la passionnaria anti-Raoult

par Dominique Delawarde.
1 – Curieusement, tous les éléments concernant l’intéressée sur Wikipédia viennent tout juste d’être effacés (il y a quelques heures) pour « protéger cette personne » ???? On efface donc toutes les traces… Il faut être puissante, bien relayée et appuyée en coulisse pour obtenir, en aussi peu de temps, le retrait d’un article de Wikipédia sur sa personne …
2 – Malheureusement pour elle, KL n’a pas encore effacé toutes ses traces. Sa déclaration publique d’intérêt de 2016, qu’elle a elle-même signée est toujours sur le net. Je l’ai enregistrée au cas où elle viendrait à disparaître, elle aussi. Elle montre de manière claire les liens de KL avec les labos pharmaceutique dont j’ai parlé dans le Covid-Info de ce matin. Je posais évidemment des questions dont je connaissais les réponses …

*

Conclusion : Les lobbies pharmaceutiques seraient bien inspirés de retirer leur petit soldat KL des plateaux TV. Tôt ou tard, ses liens avec Big Pharma seront connus du grand public. En clair, Karine Lacombe n’est plus crédible pour participer au démontage organisé et à la destruction du professeur Raoult. Qu’elle ait au moins la décence de disparaître discrètement de la scène.
Big pharma a bien d’autres petits soldats pour continuer le combat anti-Raoult. Mais ces petits soldats doivent savoir qu’on finira par éplucher tout ce qui les concerne afin d’établir ce qui pourrait les relier aux lobbies pharmaceutiques. C’est une simple mise en garde….
Les politiques devraient être, eux aussi, plus prudents pour ne pas être impliqués dans ce qui risque de dériver vers un énorme scandale. Les parents des patients décédés pourraient se regrouper en association et demander des comptes au gouvernement sur le refus d’emploi de la chloroquine « pour tous » les patients testés positifs, chloroquine qui manifestement sauve aujourd’hui des vies à Marseille. Il y a là non-assistance à personnes en danger… Réserver l’emploi de la chloroquine aux cas graves, c’est à dire aux mourants,lorsque c’est trop tard, n’a rien à voir avec les préconisations du professeur Raoult…
Gardons en mémoire le procès du Mediator qui s’est ouvert le lundi 23 septembre 2019 au Tribunal de Grande Instance de Paris. Les prévenus, à savoir des cadres du laboratoire Servier et de l’Agence du médicament, seront jugés pour tromperie aggravée avec mise en danger de la santé, escroquerie, homicides et blessures involontaires et trafic d’influence. Les laboratoires Servier sont soupçonnés par les juges d’instruction d’avoir dissimulé la réalité pharmacologique du Mediator, alors que deux de leurs produits avaient pourtant été retirés du marché en 1997 pour « extrême précaution ». Pourtant, le groupe Servier affirme qu’il ignorait la toxicité de leur produit et que rien, avant le retrait sur le marché du Mediator ne prouvait sa dangerosité. Il concède ne pas avoir « perçu le niveau de risque comme il l’aurait dû » et « avoir fait une erreur d’analyse », rapporte l’AFP le mardi 3 décembre 2019. Toutefois, Emmanuel Canet, représentant de Servier assure que le groupe n’avait absolument pas « la volonté de tromper ou de dissimuler » les consommateurs ou les professionnels de santé. Ben voyons…
De son côté, l’ANSM (Agence Française de Sécurité Sanitaire) est jugée pour « négligences », pour avoir tardé à suspendre la commercialisation du Mediator et pour avoir eu « des liens d’intérêt avec le groupe Servier ».
Ce qui est attristant, c’est qu’il puisse y avoir, au sein des agences publiques en charge d’assurer la sécurité « santé » des français, autant de prétendues « sommités » qui soient sensibles aux arguments sonnants et trébuchants des lobbies pharmaceutiques.
Le professeur Didier Raoult dans l’affaire de la chloroquine est un peu Irène Frachon dans l’affaire du Médiator. Ce sont deux médecins qui mouillent leur chemise, qui tentent simplement de sauver des vies mais qui se heurtent à des lobbies puissants pour lesquels l’argent compte plus que la vie humaine.
Pour ma part, je dis merci à Panoramix (le Professeur Raoult) et à sa potion magique (la chloroquine). J’ai beaucoup consommé ce produit sous diverses formes, lors de mes séjours en zones humides inter-tropicales pour me préserver du paludisme. Je n’en suis pas encore mort. Tout est dans le dosage, comme dans la potion préparée par Panoramix…
Différence changement/dérèglement climatique.

Dérèglement climatique et non changement climatique.
Changement climatique, c'est linéaire, le même pour tout le monde, en même temps.
Dérèglement, c'est localement, c'est un évènement disruptif qui le place hors saison.
Le changement climatique me paraît se sourcer à la volonté des grands acteurs économique de récupérer une lutte qui s'étend mondialement et dont ils pourraient être une victime.
Lutter contre le dérèglement climatique est un ensemble de combats locaux afin d'identifier le méfait ou les méfaits industriels qui le provoque.
L'espacer au niveau mondiale et dans un temps long, très long avec le changement climatique ne fait que diluer la force des convictions pour la ramener à une échelle de négociations.

rené
(Décidément la guerre des laboratoires fait rage en France pour dégommer la chloroquine pour mettre à la place le plaquénil, le médicament de sanofi, le laboratoire qui a crée le gardasil contre le cancer du col de l'utérus et qui provoque des maladies orphelines chez les jeunes filles en détruisant leur vie. note de rené)


Un faux message du Dr Didier Raoult évoque un « vaccin empoisonné » destiné « à anéantir l’Afrique »
Le Dr Didier Raoult, dément formellement être l’auteur d’un message qui circule abondamment en Afrique et qui prétend qu’un vaccin empoisonné allait être distribué pour exterminer des populations africaines : « J’appelle les Africains à ne pas prendre le vaccin qui sera bientôt mis en vente contre le coronavirus, ce vaccin contient du poison et les Occidentaux veulent anéantir l’Afrique » prétend ce message, repris sur les réseaux sociaux et même par certains médias en ligne.