dimanche 12 juillet 2015

(blog à finir et à corriger)

Bon, alors quoi, mes chers cinq lecteurs, Nestlé traiterait le citoyen canadien comme n'importe quel merde d'habitants du Pakistan, avec le même mépris. Car, quelque soit l'endroit sur la planète, nous partageons ensemble citoyens du monde, le même traitement de faveur de la part des multinationales ce qui n'est rendu possible qu'avec l'aval et la complicité de nos gouvernants et de nos élus.

(source : Arrêt sur info)

En pleine sécheresse, Nestlé sous le feu des critiques 

Mise à jour le vendredi 10 juillet 2015 à 19 h 19  
Image de bouteilles.Nestlé Water Canada met en bouteille 265 millions de litres d'eau puisée en Colombie-Britannique chaque année.  Photo :  Radio-Canada
Alors que les Britanno-Colombiens sont sous le coup de mesures de restriction de l'eau à cause d'une sécheresse exceptionnelle, certaines compagnies se servent dans les réserves d'eau pour un prix dérisoire. La grogne monte, notamment sur la toile où une pétition a déjà recueilli plus de 175 000 signatures.
Un texte de Anne-Diandra LouarnTwitterCourriel
Deux dollars et vingt-cinq cents pour un million de litres. C'est la somme que devront payer les entreprises qui puisent dans les réserves d'eau souterraine de la Colombie-Britannique. Parmi elles : la multinationale basée en Suisse, Nestlé et sa branche « Nestlé Waters » au Canada qui met en bouteille quelque 265 millions de litres d'eaux britanno-colombiennes chaque année.
Montant total de la facture annuelle? Moins de 600 dollars à payer, à partir de l'année prochaine, lorsque la nouvelle législation sur l'eau entrera en vigueur dans la province. En attendant, « l'or bleu » est totalement gratuit. Une situation qui révolte de plus en plus d'environnementalistes et de citoyens.
« C'est tout simplement scandaleux qu'une entreprise comme Nestlé puisse prendre des centaines de millions de litres d'eaux souterraines pour quelques dollars alors que dans le même temps, on demande aux résidents de Colombie-Britannique de respecter des mesures restrictives et d'économiser l'eau à cause de la sécheresse », explique Liz McDowell, directrice de campagne pour une pétition en ligne s'opposant à la nouvelle législation sur l'eau.
Aucun impact depuis 15 ans, selon Nestlé
Nestlé Waters Canada, de son côté, défend sa position en assurant que l'eau n'était pas puisée des lacs ou des rivières qui souffrent de la sécheresse, mais plutôt des eaux souterraines de l'aquifère. « Nous extrayons moins de 1 % de l'eau souterraine disponible dans les sous-bassins du lac Kawkawa », affirme John Challinor, directeur des affaires commerciales.
La compagnie assure également qu'elle publie chaque année deux rapports publics chiffrés sur les quantités d'eau qu'elle utilise et celles qui demeurent après leur passage. « Nos études ont conclu que Nestlé Waters Canada n'a eu aucun impact négatif sur les sous-bassins du lac Kawkawa au cours des 15 dernières années », indique John Challinor.
Les sous-bassins du lac Kawkawa se trouvent à environ 150 km à l'est de Vancouver, près de la municipalité de Hope où le niveau 4 des restrictions d'eau a été activé, interdisant entre autres l'arrosage des pelouses et les activités extérieures nécessitant de l'eau.
L'eau de la C.-B. « n'est pas à vendre », dit Victoria
« Pour l'instant, nous avons encore la chance d'avoir des réserves d'eau en Colombie-Britannique, mais en Californie, après deux, trois, quatre années de sécheresse consécutives, les réserves sont à sec », prévient Liz McDowell. L'activiste estime que le taux de 2,25 dollars par million de litres est bien inférieur à celui pratiqué ailleurs au Canada. Sa pétition, lancée au début de l'année, a recueilli, à ce jour, 175 994 signatures. Une fois son objectif de 200 000 soutiens atteint, Liz McDowell présentera la pétition à Victoria pour tenter de convaincre le gouvernement d'augmenter le taux et d'encourager la conservation de l'or bleu.
Mais la ministre de l'Environnement Mary Polak semble peu encline à abonder dans ce sens. La province « ne vend pas » ses eaux souterraines, elle fait simplement payer à l'industrie un « droit d'accès », précise-t-elle. « C'est très dangereux de nos jours, alors que l'eau fait l'objet de guerres à travers le monde, de vendre un droit de propriété de l'eau. Nous en autorisons l'accès, mais de façon très réglementée », assure la ministre.
En outre, imposer des frais d'accès plus élevés ne porterait pas préjudice à Nestlé « mais plutôt aux nombreuses petites entreprises locales et responsables qui contribuent à l'emploi en Colombie-Britannique », selon Mary Polak.
Le projet de loi sur la gestion de l'eau qui doit en vigueur en 2016 remplacera l'ancienne Loi sur l'eau adoptée il y a plus de 100 ans.

Et, comme, je vous le disais, Nestlé traite pareil le citoyen américain.......comme une merde !

(source : Le mieux être.ch)

LES MENACES: LE BUSINESS ET LES ARNAQUES DE L'EAU

Si « l’eau courante ne se corrompt jamais » (Proverbe chinois), il n'en va pas de même pour le système qui a réussi à la capter pour en faire une source de juteux profit.
La privatisation de l'eau est en soi un scandale pour une ressource indispensable à la vie: les multinationales se targuent de fournir les consommateurs mais ces consommateurs sont toujours (et notamment dans les pays en développement) les plus favorisés tandis que le niveau des nappes phréatiques (d'où provient l'eau embouteillée) diminue et que la pollution augmente pour l'ensemble de la population!
Même chose avec l'eau du robinet où les intérêts particuliers d'une minorité priment trop souvent sur l'intérêt général ou collectif.
Quant aux arnaques de l'eau, elles ne concernent cette fois-ci pas forcément les moins favorisés - au regard du coût de certains appareils - mais les plus crédules ou naïfs...

Les multinationales de l'eau en bouteille

"Multinationale basée en Suisse, Nestlé est le leader mondial de l'agroalimentaire, notamment grâce au commerce de l'eau en bouteille, dont elle possède plus de 70 marques partout dans le monde. Pour Peter Brabeck, le président du conseil d'administration, l'eau peut « garantir encore 140 ans de vie » à l'entreprise. Malgré le refus de collaborer opposé par la direction, les réalisateurs dévoilent les coulisses de ce marché qui brasse des milliards. Des Etats-Unis au Nigeria en passant par le Pakistan, ils explorent les circuits de l'eau en bouteille, mettant en lumière les méthodes parfois expéditives de la firme. Ils montrent qu'elles reposent sur une question cruciale : à qui appartient l'eau ?" (Teasing du reportage ci-dessus)
 Quelques multinationales seulement se partagent un marché d'une centaine de milliards de dollars pour plus de 200 milliards de litres dont Nestlé, le leader mondial avec 17% du marché (Danone est numéro 2) via plus de 70 marques dont Vittel, Perrier et San Pellegrino. 
Le reportage (intitulé "Bottled Life" en anglais) réalisé par Urs Schnell est éloquent quant au cynisme de la direction de Nestlé,  via plusieurs temps forts:
- Le camps de réfugiés somaliens géré par l'ONU, dans l'Est de l'Ethiopie, où Nestlé est censé aider à la distribution de l'eau potable pour des dizaines de milliers de personnes et la réalité du terrain avec une station de pompage victime de la corrosion et de pannes fréquentes, Nestlé n'assurant plus son entretien depuis fin 2005... tout en continuant à faire le promo de son aide humanitaire sur son site internet.
- Nestlé qui essaye de soudoyer le reporter en lui proposant de faire un autre reportage "pour le compte de Nestlé sur la consommation d'eau du secteur agricole."
- Aux Etats-Unis, dans le Maine, où Nestlé pompe un million de litres d'eau par jour pour sa marque Poland Spring, paye le propriétaire 10 dollars par camion citerne d'une capacité de 30 000 litres d'eau de source, envoi 25 000 camions sur les routes tous les ans et a porté plainte contre la commune de Fryeburg qui ne l'autorisait pas à développer une seconde station de pompage. Une fois mise en bouteille, la même quantité d'eau sera revendue 50 000 dollars...
- Le business Pure Life: "Une eau pour le monde entier, tel est le concept de la marque Pure Life. Il s'agit d'une eau d'origine souterraine, purifiée et enrichie en minéraux selon une recette tenue secrète. Elle est produite dans 27 pays sur les 5 continents mais elle a partout le même goût. D'ores et déjà, c'est l'eau en bouteille la plus vendue au monde. La marque affiche un taux de croissance à deux chiffres." Avec un pH de 7,7 (eau alcaline) et une teneur en minéraux de 208 mg / litre, ce n'est pourtant pas une eau recommandable selon la bioélectronique de Vincent.
- Au Pakistan, pays manquant cruellement d'eau potable pour ses habitants pauvres, Nestlé pompe la nappe phréatique et inonde le marché de son eau Pure Life. "Les puits ancestraux du village ne sont plus assez profonds. A proximité immédiate de l'usine, plusieurs se sont même asséchés. [...] Les habitants du village ont signé et envoyé une pétition à Nestlé pour réclamer le droit de boire eux aussi l'eau qui se trouve sous leurs maisons. Et Nestlé a dit non." Conclusions de Maude Barlow, conseillère en cheffe de l'ONU pour les question d'eau 2008/2009 : "Nestlé vole l'eau des populations locales et se faisant menace leur subsistance même [...] Nestlé est un chasseur d'eau, un rapace"
- "Rien qu'aux Etats-Unis, les producteurs d'eau en bouteille utilisent 800 000 tonnes de plastiques par an pour le conditionnement de leurs produits. 4 bouteilles en plastique sur 5 finissent à la poubelle, sur le bord des routes ou dans la mer. Les étagères des supermarchés sont remplis des déchés de demain"
Que l'on se rassure, les autres géants de l'eau en bouteille ne sont pas en reste :  en Inde, une cinquantaine de villages ont vu leur nappe phréatique se réduire considérablement parce que Coca-Cola y puisait pour la production de son eau Dasani ensuite exportée... Voir le reportageL'eau pompée de Coca-Cola.
Une question cruciale n'est pourtant pas abordée dans le reportage : quelle est la valeur de l'eau ainsi embouteillée et stockée de plusieurs semaines à plusieurs mois ? 
Nous répondons à cette question dans la section Eaux minérales , Eaux de source et Eaux en bouteilles.  Si la valeur marchande ne fait aucun doute, la valeur biologique d'une telle eau est pour le moins aléatoire: une eau morte plus ou moins polluée de minéraux non assimilables par l'organisme, voilà ce qu'achète réellement le consommateur, lui qui pensait s'offrir quelques verres de pureté... On notera au passage dans le reportage que les bonbonnes à eau en plastique sont au Pakistan souvent stockées en plein soleil, l'idéal pour le relarguage dans l'eau de substances chimiques liées au plastique...
Aux Etats-Unis, pays des sodas, les arnaques de l'eau sont encore plus importantes, la norme étant d'offrir aux CONsommateurs de l'eau du robinet distillée agrémentée de quelques vitamines synthétiques. En Europe, le groupe Coca-Cola s'est cassée les dents sur un marché un petit peu plus exigeant: lancée le 1er février 2004 en Grande-Bretagne avec un budget de 10 millions d’euros, la boisson Dasani a été retiré en catastrophe un mois plus tard après qu’un article du quotidien The Independent révéla qu’il s’agissait d’une banale eau du robinet traitée et vendue 1€40 le demi litre. Après avoir minimisé l’affaire sur le thème du « Ce n'est pas une crise. Tout produit lancé dans une nouvelle catégorie demande d'éduquer le consommateur », le groupe Coca-cola rappela un demi-million de bouteilles et annula les lancements prévus dans le reste de l’Europe...
« Eduquer le consommateur » ? L'éducation du consommateur selon les industriels de l'eau s'apparente apparemment à leur faire prendre des vessies pour des lanternes mais, avec un budget illimité et au regard du marché de l'eau morte en bouteilles, tous les espoirs sont effectivement permis!  « Ne pas prendre les consommateurs pour des cons mais ne pas oublier qu'ils le sont » serait la devise inavouée de Procter & Gamble. Les industriels de l'eau s'en sont apparemment inspirés...



Les multinationales de l'eau du robinet

Côté robinets (français), le temps des marges royales semble être derrière les trois mastodonte du secteur :  Suez Environnement, Veolia et la Saur. Les mairies et collectivités n'hésitent plus - à l'instar de Paris en 2010 - à repasser à une gestion municipale et, au minimum, à renégocier les contrats à la baisse. "Nous voulons démontrer que la modernité, c'est un service public plus efficace que le privé", martèle Anne Le Strat, présidente d'Eau de Paris et adjointe au maire de Paris, chiffres à l'appui. "Avant le passage en régie, Veolia et la Lyonnaise qui géraient l'eau potable à part égale nous facturaient chaque année 17 millions d'euros de travaux. En 2011, nous en avons dépensé 11 millions, et cela, à périmètre égal", dit-elle en rappelant que ce type d'économie a permis à la ville de diminuer le prix de l'eau potable de 8% en 2011.
Du coup, les géants français de l'eau se tournent de plus en plus vers l'étranger pour redresser leurs comptes. Comme le rappelle l'article du Monde, Le business de l'eau sous pression: "Les besoins sont immenses : aujourd'hui, seulement 13 % de la population mondiale est alimentée en eau par des opérateurs privés ! En 2010, plus de 160 millions d'habitants dans le monde étaient desservis par les services d'eau potable exploités par les entreprises françaises. Et celles-ci réalisent déjà à l'étranger un chiffre d'affaires supérieur à 9 milliards d'euros, soit deux fois leur chiffre d'affaires français."
Nous n'allons donc pas les plaindre tout de suite, 80% du marché français restant d'ailleurs encore entre leurs mains. Un reportage, Water makes money, "retrace le processus qui a conduit à l’abandon des régies publiques, encouragé par « le droit d’entrée » : une pratique consistant, pour les opérateurs privés, à mettre à disposition des communes une confortable somme d’argent afin de s’assurer la conversion au modèle du partenariat public-privé (PPP). Ces mariages d’intérêt ne sont pas restés sans conséquences pour les usagers : factures en constante augmentation, canalisations non entretenues..."


Les pseudos "meilleurs produits"

Côté solutions plus ou moins innovantes enfin, le pire côtoie le meilleur. Du côté obscur de l'eau, ces revendeurs d'un unique système qui, lorsqu'ils ne mentent pas effrontément, exagèrent sans modération les vertus de leur système. Il faut bien que leurs prix (parfois) excessifs trouvent une justification, fut-elle virtuelle. 
Les revendeurs de l'eau Kangen sont sans conteste les plus agressifs : malheur à celui qui tombe dans leur fichier car ils ne vous lâcheront plus, sans répondre le moins du monde par contre à vos légitimes questionnements. Nous verrons dans la section Types d'eau ce qu'il en est de cette eau ionisée et très alcaline: ponctuellement intéressante, elle est une aberration sanitaire au quotidien tant elle s'éloigne du modèle de la nature et il est ridicule de penser qu'un foyer sur cinq en est équipée au Japon. Très coûteuse à l'achat - plus de 3000 euros - les acheteurs sont persuadés qu'ils rembourseront leur investissement via la revente et multiplient les arguments et les sites internet... Tant et si bien que la société distributrice Enagic a été condamnée à une suspension d'activité de 9 mois (Avril 2010 à Janvier 2011) au Japon par l'Organisme de protection des consommateurs japonais!
Les "experts en bien-être" autoproclamés de la société Nikken - encore une société japonaise! - sont généralement plus respectueux de leurs prospects mais, comme tout marketing de réseau qui se respecte, sont tributaires de leurs ventes pour leurs rémunération, ce qui n'incite évidemment pas à l'objectivité ou à la modestie. "Depuis plus de 35 ans, nous avons aidé des millions de clients à travers le monde à atteindre un bien-être complet et un mode de vie équilibré, basés sur les Cinq Piliers du Bien-être : un Esprit sain, un Corps sain, une Famille saine, une Société saine et des Finances saines." déclare ainsi le site français. Les produits sont généralement de qualité mais leur coût et leurs arguments sont parfois discutables. En matière d'eau leur fontaine PiMag Waterfall n'est pas inintéressante de prime abord et le coût semble correct (300 euros mais apparemment beaucoup plus en Suisse?) mais le système de filtration est loin d'égaler les systèmes par osmose inverse (filtration annoncée à 1 micron contre 0,0001 microns pour l'osmose: 10 000 fois moins!), le remplissage par le haut n'est pas des plus pratiques, les filtres sont à changer tous les 3 mois soit, avec les pierres, 310 euros de plus par année mais, surtout, l'eau devient à nouveau alcaline (pH entre 8,5 et 9,5) alors que la bio-électronique de Vincent insiste pour que l'eau soit au contraire légèrement acide. Enfin, quid de la prolifération microbienne de l'eau stagnante, à l'instar des carafes filtrantes ? 
Bref, méfiance avec les revendeurs proposant une unique solution. En matière d'eau et compte tenu des subtilités à l'œuvre, mieux vaut avoir le choix et un minimum d'information!


Pour en savoir plus...


EauNaturelle.ch, Centre Oasis9 rue du Vélodrome 1205 Genève, Suisse
Tél: + 41 (0)22 320 8886  eau[at]oasis-centre.ch



Mais, rassurez-vous, mes chers lecteurs, coca cola fait de même ainsi que toutes les autres multinationales.
Question : "Comment prouver que nos élus locaux, nationaux ensuite sont corrompus, il faudrait visiter leurs comptes en banques et surtout ceux dissimulés ?"
Et, quand, à Goldman sachs, il serait temps qu'elle paie son abordage à la manière des pirates des économies mondiales !

(source : Le Point)





Le gouvernement grec pourrait poursuivre Goldman Sachs

Athènes étudierait la possibilité de poursuivre la banque pour avoir aidé la Grèce à maquiller ses comptes pour cacher sa dette à ses partenaires européens.

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Le gouvernement grec d’Alexis Tsipras pourrait poursuivre la banque américaine Goldman Sachs dans l’affaire du maquillage des comptes grecs en 2001-2002 destiné à aider Athènes à rester dans l’euro. À lire la une du quotidien britannique The Independent de samedi citant des sources de bonne foi, les autorités grecques examinent la possibilité de saisir les tribunaux pour tenter de récupérer la commission colossale de plus de 600 millions de dollars (538 millions d’euros) gagnée par la filiale européenne de l’établissement new-yorkais sur cette transaction qui a aidé la Grèce à camoufler sa dette à ses partenaires européens. Ironie du sort, l’équipe Syriza serait conseillée dans ce dossier par… un ancien banquier de Goldman Sachs – dont le nom n’a pas été divulgué -, expert des dettes souveraines.
En traînant Goldman Sachs devant les tribunaux, Athènes suivrait l’exemple du fonds souverain libyen qui lui réclame 800 millions de dollars détournés sous le régime Kadhafi devant la Haute Cour de Londres.
En 2001-2002, dans la foulée de l’entrée de la Grèce dans l’euro, le gouvernement socialiste grec de Costas Simitis choisit Goldman Sachs pour l’aider à réduire le service de sa dette. Pourquoi refuser pareil mandat hautement rémunérateur, parfaitement légal, même s’il s’agit dans les faits d’enjoliver les comptes publics afin de dissimuler l’ampleur de ces déficits ? Une associée anglo-grecque du bureau de Londres, Antigone Loudiadis, experte des produits financiers complexes, met au point un mécanisme appelé « credit derivative swaps » ou « CDS souverains » dans le jargon. Grâce à cette transaction, Loudiadis aurait reçu un bonus de 12 millions de dollars. Goldman Sachs affirme avoir prévenu Eurostat, l’organisme européen chargé de surveiller la comptabilité des États, du montage financier grec. À l’époque patron d’Eurostat, le baron Michel Vanden Abeele a toujours nié avoir été informé par la banque.

« Les normes de transparence auraient dû être meilleures »

En 2005, la National Bank of Greece (NBG) devient le partenaire de la Grèce sur les marchés financiers. Goldman Sachs se contente du rôle de banque-conseil. La NBG, avec l’aide de Goldman Sachs, crée une société basée dans la City, baptisée Titlos. La coentreprise est installée dans les bureaux de Wilmington Trust et Services, compagnie spécialiste de la finance offshore, en particulier dans l’enregistrement de sociétés dans le paradis fiscal américain du Delaware. En transformant les CDS souverains de 2001 en une obligation à vingt ans, Titlos parvient à transférer, ni vu ni connu, la dette grecque du bilan du pays à celui de la NBG. Les Européens ont préféré regarder ailleurs. Et les Grecs, eux, ont pu continuer à vivre à crédit.
Goldman Sachs n’a jamais oublié cette opération rémunératrice. La preuve, à l’automne 2009, Gary Cohn, le numéro deux de la banque, accompagne une délégation d’investisseurs à Athènes pour rencontrer officiels et analystes. John Paulson, le patron du fonds spéculatif américain éponyme, est présent. Grand vainqueur de la crise en pariant contre les banques, Paulson est un gros client de Goldman Sachs qui effectue l’essentiel des transactions de son hedge fund. Cohn propose au nouveau Premier ministre grec, George Papandréou, de lui vendre un instrument financier permettant de débudgétiser une partie de la dette du service de santé grec. Paulson serait prêt à s’associer à l’entreprise. Le chef du gouvernement socialiste refuse.
Le 23 février 2010, la commission des finances de la Chambre des communes interroge Gérald Corrigan, l’un des principaux dirigeants de Goldman Sachs. Il reconnaît l’aide que la firme a apportée au truquage des comptes grecs, « avec le recul, c’est clair que les normes de transparence auraient dû être meilleures ». Mais à l’écouter, la banque d’affaires américaine est un bouc émissaire. En effet, d’autres institutions financières – à commencer par JP Morgan – ont permis à des pays de la zone euro, à l’instar de l’Italie ou de la Belgique, de « maquiller » leur dette sans provoquer une telle curée. 
Source : Le Point
A leur place, je manderais des indemnités à la hauteur des intérêts et de la somme empruntée aux créanciers depuis la crise déclenchée par la goldman sachs dont rothschild est un actionnaire majoritaire (à prouver) pour couler l'économie grecque et ramasser un tas de pognon, donc, je rajouterais à cela les profits accumulés par cette banque depuis sa manoeuvre frauduleuse !
Par contre dans les tractations actuelles, les grecs sont pris entre le marteau qu'ont aidé les français à rédiger qui reprennent presque à la virgule près celles de la troïka et l'enclume de la volonté allemande de mettre le pays en vente, ce qui transformerait la Grèce en camp de travail pour son bénéfice et celui des américains.
Donc, même, c'est foutu et de fait le choix, c'est sortir de la zone euro et comme il n'y a pas de texte à ce sujet, c'est sortir de l'Union Européenne par l'article 50.
Au moins, ils se sacrifieront en sachant où est le bout du tunnel et le rétablissement du drachme effacera automatiquement la plus grosse partie de la dette.
Oups, envolée et dans le cul des créanciers !
Sauf, que cela ne sera pas facile, mais, l'autre chemin, c'est pareil et il n'y a pas de bout de tunnel.

(source : Francetv.info)

Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 12/07/2015 | 12:33 , publié le 12/07/2015 | 

L'Italie ne veut pas que la Grèce sorte de la zone euro et dit à l'Allemagne : "Ça suffit ! »
Dans un entretien accordé au journal "Il Messaggero", le président du Conseil italien Matteo Renzi hausse le ton contre Berlin. 

Alors que les négociations sur la Grèce s'enlisent, l'Allemagne et la Finlande rechignant à accepter les nouvelles propositions du pays, l'Italie monte au créneau.  "Le bon sens doit prévaloir et un accord doit être trouvé. L'Italie ne veut pas que la Grèce sorte de la zone euro et je dis à l'Allemagne: ça suffit!", martèle le président du Conseil italien, Matteo Renzi, dans un entretien accordé, dimanche 12  juillet, au journal Il Messaggero.
II assure qu'il va demander au gouvernement allemand d'accepter un compromis. Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro doivent se retrouver à partir de 16 heures dimanche, après une nouvelle réunion des ministres des Finances de la zone euro, qui se sont séparés dans la nuit de samedi à dimanche sans d'entendre sur l'octroi d'un nouveau plan d'aide à la Grèce.
"Humilier un partenaire européen est impensable"
Plusieurs pays, dont l'Allemagne, réclament davantage de garanties au gouvernement d'Alexis Tsipras sur les réformes qu'il s'est engagé à mettre en oeuvre. Dans le cas contraire, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a proposé samedi une suspension "temporaire" de la Grèce de la zone euro.

"Maintenant que Tsipras a fait des propositions qui répondent aux demandes (des institutions) européennes, nous devons absolument parvenir à un accord", estime pour sa part Matteo Renzi. "Humilier un partenaire européen alors que la Grèce a renoncé à tout ou presque tout est impensable", insiste le chef du gouvernement italien, selon les propos rapportés par le journal."

En attendant, l'Europe nous la joue au psychodrame entre ceux qui veulent qu'elle quitte la zone euro et alors qu'il n'y a pas de texte pour cela et ceux qui veulent qu'elle reste.
Tout ça pour faire comprendre aux citoyens grecs qu'ils feraient mieux de la fermer et de se contenter des miettes qu'on va leur laisser de leur pays.
Finalement, on leur dira, les allemands baisse d'un ton.......vous restez, youppi !"
Et, les grecs diront "Youppi !"
En comprenant qu'ils se fait "baiser" dans les grandes largeurs
Je le répète, la meilleure chose qui puissent leur arriver, c'est de dégager de "LEUR" Europe qui n'a été crée que pour servir la finance internationale et non les citoyens. Et, eux, les grecs, en sont la preuve vivant puisqu'ils finiront "locataire" de leur propre pays avec un gouvernement à la botte qui ne sera plus que le gérant et des forces de répression payées par leurs propriétaires.


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