(blog à finir et à corriger)
Bon, prenons deux nouvelles et mettons les à la suite, mes chers cinq lecteurs, puis, faites chauffer vos cerveaux et concluez.
(source : Réseau International)
Bien, alors, vous comprendrez, mes chers lecteurs que la FED, plutôt les banques privées qui la composent cherchent à tout prix à piquer l'or des banques centrales un peu partout dans le monde comme elles ont fait pour l'Ukraine.
Non ?
Eh, bien, c'est évident, pour rembourser, jamais la totalité, mais, une partie des stocks d'or que les les pays européens lui ont convié et qu'elle a fait disparaître depuis belle lurette.
Rendez-vous compte l'or des états volé par les banques de wall street et de la city, cela ferait un peu désordre, non ?
Alors, elles se protègent, mais, vos médias qui leur appartiennent ne vous le diront jamais, comme, ils ne vous diront jamais que supprimer l'argent liquide est une de leur brillante idée pour se protéger de la débâcle.
Pourtant, ces familles de banquiers, unies entre-elles par le lien du mariage, ne sont pas nombreuses, mais, elles contrôlent le monde occidental au point d'obliger les états à prendre leurs dirigeants en son sein pour mieux les surveiller ou........pour mieux provoquer la prochaine guerre, celle-là, mondiale qui leur sauvera la mise et assurera leur emprise sur "LEUR" futur gouvernement mondial.
Mais, rassurez-vous, mes chers lecteurs, ce scénario n'est que de la fiction, je plaisantais !
(source : Le Chaos contrôlé)
Tiens donc, mes chers lecteurs, l'armée américaine et la FED ou plutôt certains membres du Pentagone américain et les banquiers de la FED, plus les manoeuvres de l'armée américaines dans les états de l'est américains, cela donne :
(source : Le monde Amériques)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/05/10/la-folle-rumeur-de-l-invasion-du-texas_4630675_3222.html#x66ZMiBBKJVXLPD7.99
Ah, là, là, mes chers lecteurs, nous nous affolons pour rien, Goldman sachs n'a pas truqué les comptes de la Grèce pour mieux la couler après, ne spécule pas encore sur la dette européenne puisque les états lui vendent leurs services publics les plus rentables, les ports et consorts, que la Goldman Sachs n'est que la banque rothschild sous un autre nom.
Sauf que, mes chers lecteurs, rien de tout cela n'est vrai, ce n'est évidemment que du conspirationnisme de bas étage...........imaginé par les banques elles-mêmes pour rajouter à la confusion et pouvoir pointer du doigt les "comploteurs" !
Mais, non, je vous rassure mes chers lecteurs, arrêtez-là votre imaginaire et si, j'en plaisante, c'est qu'il n'y a qu'une seule vérité et je vous la livre : " Nos dirigeants nous baisent bien profonds parce qu'ils sont à leur botte !"
Bon, à part cela, comment se porte les conflits d'intérêts ou corruption pour parler plus simplement en France, notamment avec l'industrie pharmaceutique.
Plutôt bien, sinon, très bien mon capitaine !
(source : Le libre penseur)
Bof, bof, comme dirait le chat perché sur une branche en inhalant sa volute de fumée de cannabis, car, rien ne sert de courir, il suffit de partir à point.
Et, c'est ce que n'a pas fait l'Europe avec l'Ukraine en soutenant un gouvernement ouvertement pro-nazi qui pratique l'épuration ethnique d'une partie de sa population.
Sauf qu'après les populations d'origine russe, cela sera le tour de ceux d'origine polonaise. N'oublions pas que pendant la seconde guerre mondiale les nazis ukrainiens en ont massacré plus de 100.000 !
Donc, les sanctions !
Eh, oui, mes chers amis les sanctions coûtent cher à l'Europe et ce n'est pas fini, car, une fois que les Brics (Russie, Chine, Inde, Brésil, Afrique du sud) se seront organisé en "interne", ils re-dirigeront leurs flux commerciaux entre-eux et il n'y a pas de produits qu'ils ne sachent fabriquer, ni de chercheurs qu'ils ne puissent diriger vers des secteurs stratégiques.
L'Europe va perdre plus que le marché russe pour se réorienter vers le marché américain qui ne sera pas pourvoyeur d'emploi, mais, au contraire en accentuera la perte.
On en peut pas dire, notre petit président français a une vision à long terme de l'avenir de son pays !
(source : Les Echos.fr)
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/021149938375-crise-russe-leurope-pourrait-perdre-pres-de-100-milliards-deuros-1129980.php?HuJJyMQJS7utjpKi.99#Xtor=AD-6000
Mais, notre président national en France, qui en Syrie soutient la branche d'al quaïda locale, al nosra, continue de s'aligner sur la ligne dure américaine concernant la Russie.
(source : RTBF.be)
Mais, qu'est-ce donc l'affaire Ioukos ?
(source : Wikipédia)
Prise de contrôle par le Kremlin[modifier | modifier le code]En 1995, au milieu de la vague de privatisations des biens de l'État russe par distribution de parts (vouchers) aux habitants puis ventes aux enchères, Khodorkovski rachète le groupe Ioukos pour 360 millions de dollars lors d'une vente critiquée : les deux seuls acheteurs ayant été autorisés par le pouvoir de Boris Eltsine à participer aux enchères étaient des compagnies détenues à 51 % par la Menatep, banque alors dirigée par Khodorkovski1.
Eh, oui, mes chers lecteurs, tout cela commence avec Boris Elstine en Russie.
Elstine, cet abruti alcoolique qui a dépecé l'économie russe et l'a vendue à l'encan à des intérêts étrangers dissimulés derrière des hommes de paille russe.
Bon, prenons deux nouvelles et mettons les à la suite, mes chers cinq lecteurs, puis, faites chauffer vos cerveaux et concluez.
(source : Réseau International)
La Russie et la Chine accusent les Etats-Unis de ne détenir aucun stock d’or
Les éditions King World News ont publié une interview de l’expert Steve Quayle, dans laquelle il a annoncé que la Chine et laRussie se préparent à exiger publiquement des USA la preuve de ce qu’ils détiennent un stock d’or.
« J’ai eu accès à des informations quant à des plans de guerre économique. Parmi ces informations il était indiqué que dans un très proche avenir la Chine et la Russie se préparent à annoncer au monde qu’ils ne croient pas au fait que les USA détiendraient les 8.100 tonnes d’or, que ceux-ci affirment détenir dans leurs coffres » a annoncé Steven Quayle.
L’expert a rappelé que la Chine détient d’énormes réserves d’or physique, bien plus que quiconque au monde. Auparavant, certains pays européens avaient évoqué leur souhait de rapatrier leur or, tels l’Allemagne et la Suisse.
Selon le journaliste, grâce à son intervention, la question du rapatriement de l’or allemand est devenue un sujet sérieux dans lapresse allemande. Il est de notoriété publique que lorsque les pays ont entrepris de demander le rapatriement (de leur or), la demande fut rejetée, ou alors le pays se voyait renvoyer une partie symbolique de son avoir.
Selon la version officielle, l’Allemagne s’est vu répondre que l’or serait mieux conservé dans les coffres de la Réserve Fédéralequ’au pays. Selon une version officieuse, ressortir cet or des Etats-Unis n’est plus possible.
Steve Quayle en arrive à la conclusion qu’il n’y a pas d’or dans les coffres de la Réserve Fédérale des USA. « Aucun or ne sera rapatrié. Pas un pays ne récupèrera en or ce qu’il a investi dans les USA, même si les contrats mentionnent des réserves ’or’ »
Traduit par Mufasa pour Réseau International
Non ?
Eh, bien, c'est évident, pour rembourser, jamais la totalité, mais, une partie des stocks d'or que les les pays européens lui ont convié et qu'elle a fait disparaître depuis belle lurette.
Rendez-vous compte l'or des états volé par les banques de wall street et de la city, cela ferait un peu désordre, non ?
Alors, elles se protègent, mais, vos médias qui leur appartiennent ne vous le diront jamais, comme, ils ne vous diront jamais que supprimer l'argent liquide est une de leur brillante idée pour se protéger de la débâcle.
Pourtant, ces familles de banquiers, unies entre-elles par le lien du mariage, ne sont pas nombreuses, mais, elles contrôlent le monde occidental au point d'obliger les états à prendre leurs dirigeants en son sein pour mieux les surveiller ou........pour mieux provoquer la prochaine guerre, celle-là, mondiale qui leur sauvera la mise et assurera leur emprise sur "LEUR" futur gouvernement mondial.
Mais, rassurez-vous, mes chers lecteurs, ce scénario n'est que de la fiction, je plaisantais !
(source : Le Chaos contrôlé)
lundi 15 juin 2015
#GAME OVER Le gouvernement américain a « perdu » 7 audits de Fort Knox (important pour comprendre la suite des évènements ...)
Chaque année, l’or de Fort Knox fait l’objet d’un « audit » qui consiste en une vérification des sceaux officiels qui ont été placés sur les coffres durant les audits de l’or américain effectués entre 1974 et 1986, durant lesquelles 97 % des réserves d’or auraient été inspectées. Cependant, lorsque j’ai demandé une copie de tous les rapports d’audit via le Freedom Of Information Act, ma demande ne put être honorée. 7 rapports sont manquants.
(…) Officiellement, les réserves d’or des États-Unis sont les plus importantes du monde, totalisant 8134 tonnes. C’est notamment cet or qui a permis au dollar de devenir la monnaie de réserve mondiale. Le fait que 7 rapports d’audit sont manquants alors qu’ils doivent prouver l’existence de ces réserves d’or est problématique.
Durant les auditions au congrès du Gold Transparency Act, l’inspecteur général du trésor a déclaré en 2011 que tout est en ordre, mais ce n’est pas le cas. Cela va d’ailleurs bien plus loin que ces 7 rapports manquants. (…)
Car lorsqu’on examine les rapports existants, de nombreuses anomalies apparaissent. Quand certains coffres sont scellés, d’autres ne le sont pas, l’or entreposé à la Fed de New York n’a fait l’objet d’aucun audit, les essais effectués pour vérifier la pureté de l’or manquent de rigueur (dans certains cas ne sont pas documentés, ou ils sont effectués par une société qui est en fait une filiale de l’armée américaine, comme White Sands Missile Range).
Tiens donc, mes chers lecteurs, l'armée américaine et la FED ou plutôt certains membres du Pentagone américain et les banquiers de la FED, plus les manoeuvres de l'armée américaines dans les états de l'est américains, cela donne :
(source : Le monde Amériques)
La folle rumeur de l’invasion du Texas
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Gilles Paris (Washington, correspondant)
La fusillade survenue le 3 mai au Texas à l’occasion d’un concours de caricatures du prophète Mahomet a éclipsé la controverse, mais cette dernière a fini par se frayer un chemin jusqu’au Pentagone à l’occasion d’une conférence de presse du secrétaire à la défense américain, Ashton Carter, jeudi 7 mai. Interrogé, ce dernier a assuré d’un « non » mi-amusé mi-sérieux que l’Etat fédéral n’avait pas pour intention de prendre le contrôle du Lone Star State.
Au début du mois de mars, l’armée fait part de son projet d’effectuer une série de manœuvres baptisée « Jade Helm 15 » dans le sud des Etats-Unis, du 15 juillet au 15 septembre, impliquant notamment les forces spéciales, bérets verts et Navy Seals. Les Etats concernés apparaissent sur une carte, qui ne tarde pas à enclencher la mobilisation d’amateurs de théories du complot. Sur le document en question, le Texas, l’Utah ainsi que le sud de la Californie sont catalogués comme zones « hostiles ». Il n’en faut pas plus aux esprits les moins bien disposés à l’égard du président Barack Obama pour agiter le fantasme de l’imposition de la loi martiale.
Intentions « hostiles » de l’armée fédérale
Après une semaine de rumeurs, le porte-parole du commandement des opérations spéciales de l’armée, Mark Lastoria, prend la peine le 21 mars de démentir toute intention d’invasion du Texas. Peine perdue, un mois plus tard, il fait face à un rassemblement d’une centaine de personnes remontées dans la petite ville de Bastrop, où des exercices sont prévus, au sud-est d’Austin, convaincues des intentions elles aussi « hostiles » de l’armée fédérale.
D’autant qu’aux inquiétudes soulevées par la carte s’ajoute désormais une autre certitude tout aussi fantasmatique. Celle que la fermeture de certains magasins de la chaîne de grande distribution Wal-Mart masque la transformation de ces derniers en centre de distribution de nourriture, une fois les soldats maîtres du terrain, voire le creusement de réseaux de tunnels visant à faciliter cette forfaiture.
Le 28 avril, le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, entre en scène. Au lieu d’appuyer les démentis officiels, ainsi que ceux de Wal-Mart, l’ancien attorney general de l’Etat, élu en novembre, annonce qu’il va déployer la garde nationale du Texas à l’occasion de « Jade Helm 15 ». Objectif : contrôler les manœuvres de l’armée afin de vérifier que ces dernières n’empiètent pas sur les droits civiques des Texans.
Chuck Norris s’en mêle
M. Abbott n’est pas le seul à prendre au pied de la lettre les théories alarmistes dispersées par les réseaux sociaux. Alors que son prédécesseur Rick Perry, également républicain, fait part au contraire de son désaccord, le sénateur Ted Cruz, candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle, décide d’interpeller le Pentagone, et un représentant républicain du même Etat, Louie Gohmert, estime publiquement que la carte des manœuvres cible des Etats « attachés à leurs armes et à leur religion », autrement dit qu’ils peuvent donc bien être considérés comme « hostiles » par le président démocrate Barack Obama. Pour faire bonne mesure, l’acteur Chuck Norris, alias « Walker, Texas Ranger », a également ajouté sa part de doute sur les intentions du gouvernement.
Dans un peu plus de deux mois, les 1 200 hommes mobilisés par « Jade Helm 15 » entreront en scène. Il est plus que probable que leurs répétitions seront suivies comme jamais dans l’histoire des manœuvres de l’armée américaine.
- Gilles Paris (Washington, correspondant)
Journaliste au Monde
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Ah, là, là, mes chers lecteurs, nous nous affolons pour rien, Goldman sachs n'a pas truqué les comptes de la Grèce pour mieux la couler après, ne spécule pas encore sur la dette européenne puisque les états lui vendent leurs services publics les plus rentables, les ports et consorts, que la Goldman Sachs n'est que la banque rothschild sous un autre nom.
Sauf que, mes chers lecteurs, rien de tout cela n'est vrai, ce n'est évidemment que du conspirationnisme de bas étage...........imaginé par les banques elles-mêmes pour rajouter à la confusion et pouvoir pointer du doigt les "comploteurs" !
Mais, non, je vous rassure mes chers lecteurs, arrêtez-là votre imaginaire et si, j'en plaisante, c'est qu'il n'y a qu'une seule vérité et je vous la livre : " Nos dirigeants nous baisent bien profonds parce qu'ils sont à leur botte !"
Bon, à part cela, comment se porte les conflits d'intérêts ou corruption pour parler plus simplement en France, notamment avec l'industrie pharmaceutique.
Plutôt bien, sinon, très bien mon capitaine !
(source : Le libre penseur)
Le sempiternel conflit d’intérêts au centre du nouveau traitement contre l’hépatite C
Cette question des experts sollicités par le Ministère de la Santé pour la rédaction de rapports sur l’efficacité des médicaments se pose depuis toujours avec acuité, notamment depuis le scandale du Mediator. Cette question est surtout cruciale lorsqu’il s’agit, comme dans le cas de l’hépatite C, d’un produit nouveau — le Sovaldi — qualifié de révolutionnaire et revenant à la Sécurité sociale la bagatelle de 41000 € la cure !!! Or, il est de notoriété publique que ces experts entretiennent le plus souvent des rapports étroits avec les laboratoires fabricants. Plus que de rapports étroits, il s’agit pour l’industrie pharmaceutique du lien incestueux entretenu avec ces experts à travers de grasses rémunérations dégagées pour un travail aux conclusions fatalement orientées. Comment, dans ces conditions, peut-on accorder le moindre crédit aux conclusions des rapports, sachant que les conflits d’intérêts sont la source d’un parti-pris inévitable et donc de l’absence totale d’indépendance et de neutralité. Loïc Guillevin, président de la Commission de la transparence et membre du collège de la HAS, résume parfaitement la situation : « Quand on a un lien, on n’instruit pas le dossier du médicament, on ne vote pas, on sort de la salle. » Le comble est que lorsque les responsables sont confondus et placés face à leurs errances, ils osent déclarer que, de toutes façons, ils ne tiennent pas compte des conclusions des experts auxquels ils ont eux-mêmes fait appel. Pourquoi, dans ces conditions, faire appel à eux ? La mauvaise foi l’emportera toujours face à cette catégorie de gens sans foi, ni loi ou plus exactement adeptes du mammonisme !
Le virus des conflits d’intérêts touche les experts de l’hépatite CEn 2014, le nouveau traitement contre l’hépatite C a coûté la somme record de 650 millions d’euros à l’assurance maladie. En dépit des enjeux financiers colossaux, la question des conflits d’intérêts a été ignorée. Or des experts ayant travaillé au rapport commandé par le ministère de la santé étaient en même temps rémunérés par le laboratoire américain qui commercialise le médicament.
Existe-t-il un traitement qui soignerait la France de ses conflits d’intérêts ? Le Sovaldi, commercialisé par le laboratoire américain Gilead et présenté comme le médicament miracle pour lutter contre l’hépatite C, a coûté pas moins de 650 millions d’euros à la Sécurité sociale en 2014 (41 000 euros la cure). Soit l’un des médicaments les plus chers de l’histoire de l’assurance maladie. Dans le milieu sanitaire, l’efficacité du traitement emporte une grande majorité de suffrages : le virus n’est plus détectable dans le sang 12 semaines après l’arrêt du traitement pour 90 % des patients. Pourtant, les conditions dans lesquelles il a fait son apparition sur le marché français posent question. Le Formindep, une association de médecins, professionnels de santé et patients, vient de boucler une étude dont Mediapart a pris connaissance, qui montre que des conflits d’intérêts, multiples, ont été ignorés par le ministère de la santé. Si, après le scandale du Mediator, certains pensaient que la problématique des collusions entre l’intérêt général et des intérêts privés était réglée, ils en sont pour leurs frais.En effet, l’objet de l’étude de François Pesty, membre du Formindep, porte sur un rapport commandé en 2013 par le ministère de la santé, sous la direction du professeur Daniel Dhumeaux, et rendu en mai 2014. Si François Pesty fait part de certaines réserves sur l’efficacité du traitement (ne plus détecter le virus n’étant pas l’assurance de sa disparition à long terme) ; s’il s’interroge sur le stade de fibrose à partir duquel il faut avoir recours à ces nouveaux médicaments (« une question à plusieurs centaines de millions d’euros pour l’assurance maladie ») ; il pointe surtout des experts ayant travaillé à la fois pour le compte du ministère et pour le laboratoire Gilead.Parmi les quelque 200 experts qui se sont penchés sur le sujet à l’occasion du rapport Dhumeaux, le Formindep s’intéresse particulièrement à deux groupes de travail cruciaux. Le groupe 7, en charge de « l’évaluation de la fibrose hépatique chez les patients atteints d’hépatites B et C ». Et le groupe 9, qui s’est penché sur les « conséquences cliniques et traitement de l’infection par le virus de l’hépatite C ».Au sein de ces groupes, de nombreux experts émettaient des recommandations tout en étant parallèlement rémunérés par le laboratoire américain. Plusieurs de ces experts ont même participé à des boards, des réunions stratégiques lors desquelles les médecins donnent des conseils de développement à l’industriel, en 2013 et 2014. Au sein du groupe 9, ils sont 12 sur 20 dans ce cas ! Une telle double activité ne peut qu’engendrer des doutes sur l’appréciation portée par ces médecins.Ces participations sont publiques : elles figurent sur la base de données du ministère. Mais à quoi cela sert-il de mettre ces informations en ligne, si c’est pour dans le même temps ne pas en tenir compte ?Et qu’ont exactement touché ces experts, qui se sont trouvés être des leaders d’opinion efficaces dans les médias, comme on peut le voir par exemple dans cet article du Parisien ? Impossible à dire. En effet, sur le site du gouvernement, on trouve trace des frais payés par les laboratoires : restaurants, hébergements, frais de transport pour assister à un colloque par exemple. Ces frais cumulés s’élèvent généralement à quelques milliers d’euros par médecin. Grâce à l’association Regards citoyens, qui a compilé les données existantes, on sait que Gilead a offert 1 460 000 euros de cadeaux aux médecins français entre janvier 2012 et juin 2014.Mais, hypocrisie majeure, on ne sait rien du montant, nettement plus élevé, des conventions existant entre les médecins et les laboratoires pour des conseils de développement. En 2011, à la suite du scandale du Mediator, la loi Bertrand prévoyait que ces montants seraient rendus publics. Le ministère de la santé a cependant traîné des pieds avant de soustraire médecins et laboratoires à cette obligation. Il a fallu que le Conseil d’État se fâche, en février 2015, pour que le gouvernement remette à l’ordre du jour cette transparence de bon sens par un amendement à l’article 43 bis du projet de loi de modernisation du système de santé. Sans que cela se soit pour l’instant traduit dans les faits.Par conséquent, on ne connaît toujours pas le montant de ces conventions. Or, ni les experts rémunérés par Gilead, ni le laboratoire américain n’ont souhaité répondre à nos questions à ce sujet.Mais l’erreur n’était-elle pas inscrite dès le départ dans le processus ? À l’origine, c’est au professeur Delfraissy, directeur de l’ANRS (Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales), que la ministre a commandé le rapport, en janvier 2013.Contacté par Mediapart, le professeur Delfraissy dément avoir participé à une réunion du « board » de Gilead Sciences le 18 décembre 2013, participation qui figure pourtant sur le site transparence.gouv.sante.fr.« Depuis trois, quatre ans, j’ai cessé d’être rémunéré par les laboratoires. Mes revenus ont d’ailleurs été divisés par quatre. La rémunération d’une réunion à un board pour une journée varie entre 500 et 1 000 euros, me semble-t-il. Mais désormais ça m’arrive de façon exceptionnelle et l’ANRS prend en charge les frais. »Mais le professeur dirige l’ANRS depuis 2005, donc une dizaine d’années. Pourquoi n’a-t-il cessé de se faire rémunérer par les laboratoires que depuis trois ans ? « C’est normal d’avoir des liens avec des laboratoires pour définir une stratégie. Le lien est nécessaire avec l’industrie pour se tenir au courant et rencontrer les dirigeants des laboratoires. » Il est pourtant possible de ne pas entretenir de conflits d’intérêts avec les laboratoires. Le professeur n’en est pas à une contradiction près puisqu’il explique, également, avoir rencontré dans un cadre légal, à l’ANRS, des représentants de l’industrie pharmaceutique et cela sans recevoir d’argent de leur part.Minimisant l’importance des situations de conflits d’intérêts, Jean-François Delfraissy ajoute : « Un bon professionnel a des liens avec l’industrie. » Pourtant, au cours de l’entretien, le professeur Delfraissy admet avoir cessé d’être rémunéré pour des réunions de « boards » depuis trois ans « afin d’être totalement libre des laboratoires et compte tenu du contexte de suspicion qui régnait suite à l’affaire du Mediator ».Le professeur Delfraissy insiste pour conclure sur l’importance d’avoir des liens d’intérêts avec différents laboratoires pharmaceutiques pour éviter les conflits d’intérêts majeurs. En somme, plus on a de liens d’intérêts, moins on a de conflits…L’ANRS a confié à l’AFEF (Association française pour l’étude du foie) la mission de composer le groupe chargé de l’élaboration des recommandations – l’AFEF étant une société savante, dont les « partenaires » sont Gilead, Janssen-Cilag et Abbvie.« Les déclarations d’intérêts, ce n’est pas mon obédience »Le professeur Daniel Dhumeaux, hépatologue au CHU Henri-Mondor de Créteil, et qui a donc dirigé ce rapport sous l’égide de l’ANRS et de l’AFEF, a aussi accepté de répondre à nos questions. On peut lire dans da déclaration d’intérêts qu’en novembre 2013, au cœur de sa mission, Gilead lui paie un voyage, l’hébergement, ses repas et son inscription (le tout pour 3 000 euros) à un colloque organisé par l’Association américaine pour l’étude des maladies du foie, qui se tenait à Chicago.Pourquoi se faire offrir tout cela par Gilead ? « J’avais besoin d’assister au colloque pour le rapport que je préparais. Le ministère a refusé de prendre en charge mes frais. Et Gilead est le premier laboratoire à me l’avoir proposé. » Interrogé sur la question, le ministère nie avoir été saisi d’une demande officielle de prise en charge de ces frais, mais précise qu’il ne couvre de toute façon que les frais qui correspondent à un déplacement dans le cadre d’un ordre de mission individuel. Pour ce déplacement, le ministère renvoie la balle à l’ANRS.Le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l’ANRS, admet avec embarras : « Ce n’est pas que ça ne me gêne pas. Je ne pense pas que Dhumeaux ait abusé mais il ne m’a jamais demandé de financer ce voyage. On aurait pu éviter cette situation. Mais ce n’est pas dramatique. »Au-delà de cette situation, le fait que plusieurs des experts ayant œuvré pour le ministère aient simultanément travaillé pour Gilead ne tracasse donc ni Jean-François Delfraissy, ni Daniel Dhumeaux. Ce dernier explique qu’il a mis en place un comité de validation et de synthèse qui « s’est affranchi du travail des experts ». Un argument repris à son compte par le ministère pour crédibiliser le rapport final. Mais pourquoi faire travailler des experts, si c’est pour « s’affranchir » de leurs conclusions ?En réalité, c’est plutôt Daniel Dhumeaux qui s’affranchit des conflits d’intérêts, avec une franchise étonnante.« Les gens compétents ont des liens avec les industriels. Il n’y a pas d’experts compétents qui ne soient pas en lien avec des laboratoires. On est donc dans une impasse. La Haute Autorité de santé fonctionne certes différemment, mais en conséquence, elle n’a pas recours aux meilleurs experts. Je ne vais quand même pas faire un moins bon rapport avec des gens moins compétents. Les meilleurs, ce sont ceux qui ont le plus de liens avec les industriels. Car quand on travaille pour 4 ou 5 firmes différentes, les intérêts se neutralisent. »Quand on le pousse un peu, Daniel Dhumeaux finit par admettre : « Bien sûr que non, je n’ai pas consulté les déclarations d’intérêts des experts du groupe, puisque je n’en tire aucune conséquence. » Mais dans ce cas, à quoi bon remplir des déclarations d’intérêts ? « Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. Ce n’est pas mon obédience. »À la Haute Autorité de santé, face aux questions sur ces conflits d’intérêts, on prend ses distances avec le rapport Dhumeaux. On explique que la HAS a son propre collège d’experts indépendants, et qu’ils ont pris le rapport Dhumeaux comme n’importe quel rapport extérieur : « La Commission de la transparence a l’habitude de travailler sur des études financées par des industriels. »Il n’empêche : comment imaginer qu’un rapport commandé par la ministre, qui a pris plus d’un an à être rédigé, qui a mobilisé autant d’experts, n’ait pas eu d’influence sur la Haute Autorité de santé ? Et sinon : à quoi servait ce rapport ? D’ailleurs, dans ses recommandations, la Commission de la transparence de la HAS cite le rapport Dhumeaux à plusieurs reprises. La Commission de la transparence propose un taux de remboursement. Mais son avis impacte aussi directement le prix du médicament. Or si l’efficacité du traitement ne fait guère débat, son prix pose question, en France comme ailleurs.
Bof, bof, comme dirait le chat perché sur une branche en inhalant sa volute de fumée de cannabis, car, rien ne sert de courir, il suffit de partir à point.
Et, c'est ce que n'a pas fait l'Europe avec l'Ukraine en soutenant un gouvernement ouvertement pro-nazi qui pratique l'épuration ethnique d'une partie de sa population.
Sauf qu'après les populations d'origine russe, cela sera le tour de ceux d'origine polonaise. N'oublions pas que pendant la seconde guerre mondiale les nazis ukrainiens en ont massacré plus de 100.000 !
Donc, les sanctions !
Eh, oui, mes chers amis les sanctions coûtent cher à l'Europe et ce n'est pas fini, car, une fois que les Brics (Russie, Chine, Inde, Brésil, Afrique du sud) se seront organisé en "interne", ils re-dirigeront leurs flux commerciaux entre-eux et il n'y a pas de produits qu'ils ne sachent fabriquer, ni de chercheurs qu'ils ne puissent diriger vers des secteurs stratégiques.
L'Europe va perdre plus que le marché russe pour se réorienter vers le marché américain qui ne sera pas pourvoyeur d'emploi, mais, au contraire en accentuera la perte.
On en peut pas dire, notre petit président français a une vision à long terme de l'avenir de son pays !
(source : Les Echos.fr)
Crise russe : l’Europe pourrait perdre près de 100 milliards d’euros
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/021149938375-crise-russe-leurope-pourrait-perdre-pres-de-100-milliards-deuros-1129980.php?HuJJyMQJS7utjpKi.99#Xtor=AD-6000
Selon une étude de l’institut autrichien d’études économiques Wifo, publiée par sept journaux européens, les sanctions imposées à la Russie auraient un impact significatif, notamment en Allemagne et en France.
Les sanctions économiques imposées par l’Europe à la Russie en réaction à la crise en Ukraine ont-elles un coût ? Dans un rapport confidentiel consulté par des journalistes de « El Pais » et « Die Welt », la Commission Européenne minore l’impact sur l’économie de la zone, évoquant des effets « relativement minimes » et « gérables ». Selon des chiffres produits le 27 mai dernier, les sanctions ne devraient ainsi entraîner en 2015 qu’une légère contraction du PIB de l’UE, de 0,25 %.
Une étude de l’institut autrichien d’études économiques Wifo, publiée vendredi par l’alliance de sept journaux européens, dont « Le Figaro », avance, elle, un scénario beaucoup plus pessimiste sur le long terme. L’institut estime, en effet, que l’économie européenne - c’est à dire l’Union Européenne et la Suisse - pourrait perdre 80 milliards d’euros de richesses produites et voir quelque 1,9 million d’emplois menacés.
Les experts de Wifo se basent sur l’hypothèse selon laquelle la situation observée au premier trimestre 2015 va perdurer et tiennent également compte des effets générés par un chômage élevé et une demande faible. Ils soulignent, toutefois, qu’il est difficile de déterminer si la baisse des importations observée en Russie est due aux sanctions économiques imposées par l’Europe ou si elle résulte de difficultés propres à son contexte domestique, telles le décrochage du rouble et la chute des prix du pétrole .
L’Allemagne durement touchée
C’est en Allemagne que l’impact de la crise russe serait le plus fort. Berlin pourrait perdre, du fait des sanctions imposées à la Russie, près de 27 milliards d’euros, soit un peu plus de 1 % du PIB. 500.000 emplois seraient, en outre, menacés à terme outre-Rhin. Les économies de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de la Pologne, et de l’Estonie, devraient également pâtir de la crise russe, selon Wifo.
Au premier trimestre 2015, les exportations françaises vers la Russie ont chuté de 33,6 % sur un an, selon les chiffres d’Eurostat et du FMI. Wifo ne tient pas seulement compte de la baisse des exportations mais également de l’impact négatif de la crise sur le tourisme. Le nombre de nuitées de visiteurs russes à Paris au cours de l’hiver dernier a ainsi reculé de 27 %, entraînant un manque à gagner estimé à 185 millions d’euros par rapport à la saison hivernale précédente. La France pourrait ainsi, à terme, voir son PIB amputé de 0,5 % et perdre quelque 150.000 emplois du fait de la crise russe, avance Wifo.
Le secteur agro-alimentaire menacé
Le secteur agro-alimentaire est en première ligne, avec 265.000 emplois menacés selon l’institut autrichien (devant le commerce avec 225.000 emplois). En août dernier, Moscou avait annoncé, en représailles contre les sanctions européennes, un embargo sur les produits agro-alimentaires comme le lait, les fruits, les légumes, le fromage et la viande en provenance de l’Union Européenne.
En septembre 2014, la Russie a, en outre, décidé d’interdire à ses entreprises de souscrire à des marchés publics pour l’achat de biens industriels légers à l’étranger. Sont concernés les contrats militaires mais aussi les tissus, vêtements, chaussures et cuirs.
Les ambassadeurs permanents auprès de l’UE viendraient de se mettre d’accord mercredi sur une prolongation de six mois des sanctions imposées à la Russie, jusqu’à fin janvier 2016. La décision formelle est attendue lundi lors du conseil des ministres des Affaires Etrangères. La prolongation de ces sanctions devrait entraîner en retour une nouvelle réaction de Moscou... et de nouvelles répercussions pour les économies européennes.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/021149938375-crise-russe-leurope-pourrait-perdre-pres-de-100-milliards-deuros-1129980.php?srCXoiQsLC2L5tmt.99#Xtor=AD-6000
Mais, notre président national en France, qui en Syrie soutient la branche d'al quaïda locale, al nosra, continue de s'aligner sur la ligne dure américaine concernant la Russie.
(source : RTBF.be)
Saisie d'avoirs russes: les comptes de l'ambassade de Russie en Belgique
ont été débloqués.
Les comptes dont la représentation russe en Belgique dispose chez ING ont été débloqués et les autres comptes le seront lundi, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders depuis Wuhan (Chine), où il accompagne les souverains dans une mission économique. Le ministre a salué la bonne collaboration avec l'ambassade, les avocats de Youkos et les banques.
Didier Reynders a précisé avoir obtenu l'accord pour modifier le Code judiciaire afin de rendre insaisissables les comptes des missions diplomatiques, ce qui permettra à la Belgique de se mettre en conformité avec les conventions internationales.
Vendredi, le président russe Vladimir Poutine, lors d'une rencontre avec des journalistes étrangers en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg, avait déclaré que la Russie "allait défendre ses intérêts" face à la saisie d'avoirs russes en France et en Belgique.
"Nous allons défendre nos intérêts par voie de justice. Notre position est claire: la Russie ne reconnait pas l'autorité de ce tribunal", a poursuivi M. Poutine en faisant allusion à la Cour d'arbitrage de La Haye, qui a condamné Moscou en 2014 à verser une indemnité de 50 milliards de dollars (37 milliards d'euros) aux actionnaires de la compagnie pétrolière Ioukos de l'oligarque et opposant au Kremlin Mikhaïl Khodorkovski.
Des actifs de l'Etat russe en France et en Belgique avaient été gelés à la demande des ex-actionnaires de Ioukos dans le cadre d'une procédure de compensation de son démantèlement contesté. La Cour avait condamné l'Etat russe pour avoir orchestré le démantèlement de Ioukos, ancien numéro un du pétrole en Russie, pour des raisons politiques
"Les lois françaises et belges nous permettent de geler les actifs qu'on peut identifier comme appartenant à la Fédération de Russie", a déclaré à l'AFP Tim Osborne, directeur exécutif de la GML, la holding représentant l'ancien actionnaire majoritaire de Ioukos.
Au total, en France, des comptes dans une quarantaine de banques ont été gelés ainsi que "huit ou neuf immeubles", a-t-il affirmé, précisant qu'il s'agissait d'"actifs gouvernementaux et non diplomatiques".
"Des procédures sont également déjà en cours en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis et d'autres vont suivre dans d'autres pays", a poursuivi Tim Osborne.
En Belgique, parmi les comptes russes gelés figuraient notamment ceux de l'ambassade de Russie et des représentations permanentes de la Russie auprès de l'UE et de l'Otan à Bruxelles, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
La Russie avait menacé vendredi de représailles tout pays qui oserait toucher à ses avoirs à l'étranger: "ceux qui s'aventureraient à faire ça doivent comprendre qu'il y aura des mesures de rétorsion", a prévenu vendredi le vice-ministre des Affaires étrangères, Vassili Nebenzia."
Mais, qu'est-ce donc l'affaire Ioukos ?
(source : Wikipédia)
oukos (en russe, ЮКОС ; aussi orthographié Youkos, en anglais : Yukos ) est une compagnie pétrolière russe, jadis contrôlée par le millionnaire russe Mikhaïl Khodorkovski et plusieurs hommes d'affaires russes d'importance. Son actuel PDG est Roman Abramovitch.
Jusqu'en juillet 2004, Ioukos était une des plus grandes compagnies pétrolières privées au monde. Elle produisait 20 % du pétrole en Russie, soit 2 % de la production mondiale.
Prise de contrôle par le Kremlin[modifier | modifier le code]En 1995, au milieu de la vague de privatisations des biens de l'État russe par distribution de parts (vouchers) aux habitants puis ventes aux enchères, Khodorkovski rachète le groupe Ioukos pour 360 millions de dollars lors d'une vente critiquée : les deux seuls acheteurs ayant été autorisés par le pouvoir de Boris Eltsine à participer aux enchères étaient des compagnies détenues à 51 % par la Menatep, banque alors dirigée par Khodorkovski1.
En avril 2003, une fusion a été formellement conclue avec l'entreprise Sibneft présidée par Roman Abramovitch, mais elle ne fut pas suivie d'effet à cause de l'arrestation du président de Ioukos, M. Khodorkovski, en octobre 2003, qui purge une peine de neuf ans de prison pour fraude fiscale. Le 31 octobre 2003, le gouvernement russe a gelé 44 % des actions de la compagnie pour éviter sa vente par un groupe d'actionnaires menés par Khodorkovski.
Depuis lors, Ioukos investit massivement dans des entreprises étrangères, de manière à se protéger légalement contre toute nationalisation.
En juillet 2004, le fisc russe a réclamé un arriéré d'impôts d'un équivalent de plus de 3 milliards de dollars américains à la compagnie Ioukos. Le 7 juillet, faute de paiement, le fisc a commencé à saisir les biens de l'entreprise, dont l'avenir reste incertain.
Ioukos ayant racheté une entreprise américaine, elle a pu se déclarer en faillite et se placer sous la protection de la loi relative aux faillites, ce que le tribunal des faillites de Houston (États-Unis) a confirmé le 16 décembre 2004. Ioukos est ainsi protégé contre un éventuel rachat, au moins vis-à-vis de la loi américaine.
Si Mikhaïl Khodorkovski, gracié en 2013, a déclaré à sa sortie de prison « je n'ai aucun intérêt à ce que des actionnaires de Ioukos gagnent ou perdent » leurs procédures judiciaires, ceux-ci (représentés par GML, société créée dans la fin des années 1990 afin d'héberger les actifs de Ioukos à l'étranger) sont toujours dans l'attente du résultat d'une plainte déposée auprès de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye, réclamant 130 milliards de dollars (les actifs confisqués par l'État russe représentaient, selon eux, 77 milliards, auxquels ils rajoutent les intérêts). La justice russe ayant accepté de participer à l'arbitrage, le verdict devrait intervenir à mi-20142.
En juillet 2014, la Cour permanente d'arbitrage condamne l'État russe à payer une amende 50 milliards de dollars aux actionnaires de Ioukos, pour les indemniser de la nationalisation opérée3. Peu après cette condamnation, la Cour européenne des droits de l'Hommecondamne la Russie à une amende de 1,9 milliard d'euros, soit un montant très largement inférieur aux 81 milliards d'euros puis aux 38 milliards d'euros demandés par les requérants."
Eh, oui, mes chers lecteurs, tout cela commence avec Boris Elstine en Russie.
Elstine, cet abruti alcoolique qui a dépecé l'économie russe et l'a vendue à l'encan à des intérêts étrangers dissimulés derrière des hommes de paille russe.
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