mardi 12 mai 2015

(blog à finir et à corriger)

Voilà, pourquoi, mes chers cinq lecteurs, les américains marchent sur la tête. Il y a l'arbre et il y a la forêt. L'arbre, c'est Wall Street, les multinationales, la FED qui fait marcher la planche à billet inondant la planète de dollars, le lobby militaro-industriel, arme de la finance et des multinationales à l'international et la forêt, un pays avec toutes les caractéristiques du sous-développement, un pays ruiné à l'intérieur avec un tissu industriel volontairement cassé qui ne survit en apparence qu'avec une classe moyenne sur-endettée et des médias à la botte qui font croire que tout va bien.
Un pays qui basculerait dans la guerre civile, si, les américains comprenaient ce que l'élite financière, industriel et médiatique a fait de leur pays, un pays au fascisme dissimulé et rampant !

(source : Les Moutons Enragés)

Le chiffre du jour: 93 millions de chômeurs!

93 millions de personnes au chômage, c’est le nombre de personnes qui seraient touchées par ce fléau aux États-Unis à l’heure actuelle suivant le journal The Blaze, soit, près d’un tiers de la population américaine!!! La situation de ce pays ne serait donc pas catastrophique, cela aurait déjà dépassé toutes les limites du concevable, de l’inimaginable, et on continue à considérer les USA comme étant la plus grande nation de la planète?
American-USA-Flag-Wallpaper
Voilà pourquoi, en dépit de la célébration de la presse de nouvelles quand aux 223 000 nouveaux emplois du mois dernier, près de 94 millions d’Américains – près d’un tiers de toute la population de notre pays – ne travaille pas du tout. Le taux de participation au marché du travail morose semble encore pire pour certaines catégories d’Américains: un record de 56 millions de femmes de 16 ans et plus qui ne sont sur ​​le marché du travail, un autre record concerne 12 millions d’Américains noirs dans le domaine…
Article en intégralité en anglais sur Theblaze.com via le blog de Pierre Jovanovic
La catastrophe est imminente, l’économie américaine est zombifiée, tous les chiffres sont truqués, la bourse ne correspond plus à rien et tout est manipulé, le mur se rapproche…


En attendant, les Etats-Unis vont-ils repartirent à la conquête de l'Amérique Latine ?

Pourquoi les États-Unis envoient-ils des troupes au Pérou ? (Rebelion.org)

par Gustavo Espinoza 12 Mai 2015, 22:56 USA Perou Impérialisme Armée US


Pourquoi les États-Unis envoient-ils des troupes au Pérou ? (Rebelion.org)

Pourquoi les États-Unis envoient-ils des troupes au Pérou ?
Par Gustavo Espinoza M. du Collectif de direction de Nuestra Bandera.

Traduction de Sylvie Carrasco

Source : rebelion.org

Que les États-Unis aient une stratégie de domination continentale, et qu’ils s’apprêtent à livrer une aventure militaire contre les peuples d’Amérique latine, nous l’avons dit plusieurs fois. Quelques-uns nous ont pris au sérieux et ont ratifié une volonté antiimpérialiste qui doit aujourd’hui se concrétiser. D’autres, en revanche, gardent silence, peut-être avec l’idée que notre affirmation était exagérée et répondait au style de confrontation classique de ce qu’ils appellent « la gauche traditionnelle ».



Les faits sont en train de nous donner raison de manière constante. L’agressivité impérialiste contre nos pays se manifeste constamment ; et aujourd’hui, elle prend un tour concret au Pérou, avec l’autorisation de l’entrée d’une véritable armée d’occupation composée d’environ 4000 soldats, qui se mettront en place sur notre territoire sous le prétexte de « combattre le narcotrafic et le terrorisme ».

Pour situer les choses dans le court terme, il convient de préciser que le 29 janvier dernier, lors d’une décision presque cachée, qui a filtré il y a peu sur les réseaux sociaux, le Congrès de la République a autorisé l’entrée de troupes et de personnel armé des États-Unis en territoire péruvien, selon un calendrier très précis. Et élaboré d’un commun accord entre « les deux parties ».

Les partis et les forces qui composent aujourd’hui le Congrès, et chacun des parlementaires en particulier, a l’obligation de rendre compte de la façon dont ils ont argumenté et dont ils ont voté cette décision dont on a aujourd’hui connaissance.

Pour le moment, on sait que, le 1er et le 15 février, sont arrivés sur notre sol deux contingents de militaires, envoyés par la Pentagone. Le premier se compose de 58 soldats ; et le second de 67. Tous deux y demeureront jusqu’en février 2016 avec la tâche d’ « entraîner les instituts armés péruviens dans l’accomplissement de missions spéciales ».

On dirait qu’en matière de « missions spéciales » les soldats péruviens sont un peu moins que des néophytes. Ils manquent de l’expérience au combat qu’a acquis l’armée nord-américaine après les longues guerres du Vietnam, de la Péninsule d’Indochine et du Moyen-Orient.

L’Afghanistan ou l’Irak ont probablement tellement renforcé le bagage de l’armée Yanqui qu’elle considère de son devoir de la partager avec ses frères latino-américains dans l’idée d’amener jusqu’ici des prisons clandestines comme celles de Bagdad ou de Guantanamo, dans lesquelles la torture et la mort sont le pain quotidien.

Néanmoins, ces effectifs qui sont déjà ici, ne sont rien en comparaison de ceux qui doivent accoster sur nos côtes en septembre prochain. 3200 soldats yankees débarqueront au moment de notre printemps et du fait de l’armement qu’ils utilisent, de l’expérience qui est la leur et de leur préparation, ils constitueront une véritable armée d’occupation. C’est de cette manière que l’on mettra en place les accords entre ces deux pays, laborieusement préparés depuis quelques années.

L’exécution de ces projets mettra en évidence que les visites répétées du Secrétaire à la Défense des États-Unis au Pérou, et celles du Chef du Comando Sur de ce pays n’étaient pas des visites touristiques ou protocolaires. Elles avaient un contenu guerrier évident que personne aujourd’hui ne peut cacher. Alors il est légitime de se demander : qu’est-ce qui pousse le gouvernement des États-Unis à déployer sur notre territoire cette vaste action militaire ? Que se passe-t-il sur ce continent pour que la première puissance militaire du monde décide d’ouvrir le feu sur les péruviens ? Que visent réellement les fusils yanquis qui tireront sur le VRAE et d’autres zones des cordillères d’Amérique ?

Si nous regardons, même si ce n’est que de loin, ce qui se passe dans cette partie du monde, nous verrons que la lutte antiimpérialiste de nos peuples redouble.

Elle s’exprime dans des demandes concrètes : le respect de l’indépendance de nos pays, le plein exercice de la Souveraineté nationale, la récupération des richesses de bases et la protection de la biodiversité ; et ceci dans un monde où les ressources hydriques et les richesses naturelles s’érigent en forteresse de subsistance pour l’humanité entière.

Cela fait un bon moment que les États-Unis cherchent une façon d’intervenir militairement au Venezuela et d’en finir par le feu et le sang avec le projet bolivarien historiquement dirigé par le Commandant Hugo Chavez, et que conduit aujourd’hui Nicolas Maduro, acculé par une virulente campagne de discrédit et la violence déchaînée par les forces les plus réactionnaires de notre continent.

Pour le moment, faire débarquer des troupes au Pérou et faire en sorte que cela soit admis pacifiquement par la communauté internationale, ce serait une façon d’affirmer l’idée qu’il est normal que les États-Unis recoure à ce procédé en Amérique et qu’ils pourraient le faire demain au Venezuela, ou n’importe où ailleurs.

Qui a le permis de tuer, peut en faire usage dans n’importe quelle circonstance. La Bolivie, ou bien l’Equateur pourraient bien se rappeler cette maxime : quand tu verras que l’on coupe la barbe de ton voisin, mets la tienne à tremper ; car l’avertissement yanqui se projette également en direction de l’altiplano - contre Evo et la Bolivie multiculturelle - et de la région plus au nord, où les actions du gouvernement équatorien de Rafael Correa ne bénéficient guère de l’approbation de Washington.

L’argument que l’on utilise pour justifier l’intervention militaire américaine est celui de la lutte contre le narcotrafic et le terrorisme. Ceci est une vieille et fausse chanson. En 1965 elle est devenue très à la mode lorsque l’administration Belaunde Terry accepta l’opération appelée : « Opération Ayacucho » laquelle ne donna aucun résultat.

Aujourd’hui, le combat contre le narcotrafic au Pérou est virtuellement à la charge de la DEA depuis longtemps. Et quel en est le résultat ? Le Pérou est devenu le premier producteur mondial de PBC. Avant la DEA, nous n’avions jamais eu ce privilège.

Jusqu’où ira l’escalade de la « stratégie d’aujourd’hui » ? Peut-être jusqu’à l’expansion des cultures de la drogue, en ramenant ici le Haschisch d’Afghanistan ou bien l’opium d’autres latitudes ? Serait-ce cela que cherche l’administration nord-américaine pour lancer des troupes sur notre territoire dans ce qui pourrait bien être le défi pour une nouvelle Bataille d’Ayacucho ? Mais la stratégie de domination yanqui va encore plus loin : elle cherche à faire en sorte que les peuples s’affrontent les uns les autres tout comme les gouvernements dans lesquels elle n’a que peu ou prou confiance.

Nous n’aurions point besoin d’être particulièrement perspicaces pour deviner que derrière « l’opération d’espionnage » chilienne contre le Pérou récemment dénoncée, se trouve l’esprit retors des services de renseignement yanquis, qui pourraient bien monter des opérations de ce genre, et de plus grande envergure, même dans le dos des états, en recourant à l’infiltration des services secrets qu’ils manipulent.

Il revient aux peuples de notre continent d’œuvrer avec la fermeté et la rigueur requise dans des circonstances où se joue la survie du continent, agressé par la barbarie impérialiste.

Au début des années trente du siècle passé, dans un autre contexte mais également dans d’autres conditions, Augusto C. Sandino a dit d’une façon catégorique : « La souveraineté des États, ça ne se discute pas. Ça se défend les armes à la main. »

D’ici quelques semaines, nous autres, les péruviens, nous évoquerons le 200ème anniversaire de l’exécution du jeune poète Mariano Melgar, tombé aux mains de l’armée coloniale espagnole lors de la Bataille d’Umachiri. Son souvenir sera-t-il le motif de l’affirmation d’un sentiment patriotique qui conduira nos jeunes d’aujourd’hui à brandir le même drapeau ?

En tout cas, le devoir de tout patriote est d’assumer son engagement face à l’histoire et de dénoncer ce qui constitue une véritable agression contre le Pérou et son peuple.

Gustavo Espinoza M. du Collectif de direction de Nuestra Bandera.

Traduction de Sylvie Carrasco

Source : rebelion.org









































































































































Pourtant, le gouvernement américain ferait mieux de voir à sa porte ce qu'il s'y passe et tenter d'y remédier en diminuant le budget de l'armée pour le consacrer à l'intérêt de ses citoyens.

(source : Reporterre)

La sécheresse en Californie menace la sécurité alimentaire des Etats-Unis

12 mai 2015 Elisabeth Schneiter (Reporterre) 

  

   
La Californie connaît la pire période de sécheresse enregistrée depuis 120 ans. La région étant une des terres les plus productives du pays, cette sécheresse pose un problème national de sécurité alimentaire. Et remet en cause le système industriel de production alimentaire, basé sur la monoculture et extrêmement avide en eau.

Douze millions d’arbres sont déjà morts en Californie où les couleurs d’automne, en ce printemps 2015, annoncent des catastrophes. C’est la quatrième année consécutive de sécheresse, la pire enregistrée depuis 120 ans.
Déjà, le 1er avril 2015, à 2 000 mètres d’altitude dans les montagnes de la Sierra Nevada, le gouverneur de Californie Jerry Brown, au lieu de neige, n’avait trouvé que de l’herbe beige et sèche. Et ce n’était pas un poisson d’avril !
Ce jour-là, Brown a pris une mesure sans précédent. Arrosage réduit des pelouses, nouvelles normes des toilettes et des robinets, chasse au gaspillage, augmentation des tarifs… Même Beverly Hills, la ville des stars et l’une des plus avides d’eau, va réduire sa consommation de 36 % avec des amendes allant jusqu’à 10 000 dollars. Le gouverneur a signé un décret détaillant aux agences californiennes d’approvisionnement en eau comment en réduire l’utilisation de 25 % par rapport à 2013, une économie prévue d’environ 500 milliards de gallons d’eau d’ici à février 2016.

Une agriculture accro à l’irrigation

Cette quantité d’eau semble énorme, et pourtant à elle seule, l’agro-industrie des amandes, qui produit 80 % des amandes consommées dans le monde, en consomme plus du double, et l’alfalfa encore plus. L’agro-industrie californienne utilise 80 % de l’eau disponible, mais « pas question de lui imposer des quotas », a expliqué Brown à la chaine ABC, car « elle fournit la plupart des fruits et légumes de l’Amérique, et exporte partout dans le monde. »
La vallée centrale californienne qui s’étend sur 725 km entre la Sierra Nevada et la chaîne côtière de Californie, est peut-être la terre la plus productive au monde. On y a acclimaté quelque 230 variétés venues du monde entier. La plupart des salades, carottes, céleris, artichauts, tomates, brocolis ou asperges consommés aux États-Unis viennent de Californie qui produit aussi 84 % des pêches fraîches du pays et 94 % des prunes. Cette sécheresse pose donc un problème national de sécurité alimentaire.
En 2014, il y avait déjà plus de 500 000 hectares de terres agricoles en friche en Californie, ce qui fait 1,5 milliard de dollars de pertes pour l’industrie agricole et 17 000 emplois saisonniers en moins. Les experts estiment que la superficie totale des terres agricoles en jachère à cause de la sécheresse pourrait encore doubler en 2015.
C’est tout le modèle américain de la grande monoculture du Midwest qui est remis en question. En effet, si certaines cultures, particulièrement adaptées comme les amandes ou le vignoble, seront toujours cultivées en Californie, de nombreuses récoltes pourraient être produites ailleurs, comme elles l’étaient il y a encore quarante ans.

Diversifier les cultures

John Ikerd, qui a enseigné l’économie agricole avant de devenir un défenseur de l’agriculture durable, explique que, dans son Missouri natal, la majorité de la nourriture était produite dans un rayon de 80 km autour de chez lui. A cette époque, le Midwest était encore couvert de petites et moyennes exploitations cultivant des cultures variées. Mais les conserveries de tomates et les vergers dont il se souvient ont en grande partie disparu, remplacés par des champs de maïs et de soja subventionnés. Il était même interdit aux agriculteurs de cultiver, en plus de ces céréales, des fruits et des légumes sur leurs terres.
Entre 1995 et 2012, le gouvernement américain a dépensé près de 84,5 milliards de dollars pour subventionner le maïs industriel, dont une large part, au lieu de nourrir les habitants, est transformée en éthanol ou en aliments pour le bétail. Le reste, destiné à la consommation, finit majoritairement en sirop de maïs riche en fructose, devenu tellement omniprésent dans la nourriture industrielle, qu’il faut en maximiser les rendements au détriment de la diversité agricole.
De 2002 à 2012, les terres consacrées à la culture des 25 légumes de base sont passées de 800 000 hectares à 700 000, mais les terres consacrées au maïs sont passées de 195 millions d’hectares à 240 millions. « Le problème n’est pas seulement celui de la sécheresse en Californie, c’est celui de notre système de production alimentaire dans son ensemble », dit Ikerd.
En 2010, le Centre Leopold à l’Iowa State University a fait une projection pour voir ce qui se passerait si une toute petite partie des terres agricoles du Midwest – 110 000 ha - était utilisée pour cultiver des légumes au lieu de maïs ou de soja. Ils ont constaté que cette diversification, étalée sur plusieurs Etats, permettrait de produire suffisamment pour fournir en légumes, toute l’année, tous les habitants de l’Indiana, de l’Illinois, de l’Iowa, du Wisconsin, du Michigan et du Minnesota. Mais les agriculteurs qui ont investi dans des machines de plus de 100.000 dollars pour cultiver intensivement des céréales, ne sont pas prêts à se mettre à cultiver des récoltes pour lesquelles ils ne peuvent pas les utiliser.

Les méga projets ne peuvent plus rien résoudre

« Pourquoi cultiver tellement de nos produits en un seul endroit ? Et pourquoi en Californie ? »Richard Walker, professeur de géographie à l’Université de Californie, Berkeley, répond : « À cause de la possibilité d’irriguer, qui permet d’obtenir des résultats très rapides. Dans les années 1930, les terres les plus naturellement fertiles ont été développées, mais la demande de fruits et légumes toute l’année ne faisait qu’augmenter, avec la multiplication des supermarchés et la publicité astucieuse de l’agro-industrie californienne, de plus en plus puissante. Aujourd’hui, La Californie compte 3 650 000 ha de terres agricoles irriguées. »
Des grands projets, parrainés par l’État californien et par le gouvernement fédéral pour répondre aux demandes de l’agro-industrie, ont apporté de l’eau à des endroits inattendus, comme les Westlands, une zone quasi désertique. « L’eau descendait de la Sierra, il n’y avait qu’à la capter », dit l’historien Steven Stoll.
« Les projets d’ingénierie massive semblaient la solution à tous les problèmes. Tant que l’eau des rivières Sacramento et Colorado continuait de couler des Sierras, l’ingéniosité humaine était tout ce qui était nécessaire pour amener l’eau vers les champs. Mais maintenant, un siècle plus tard, on s’aperçoit que l’ingénierie ne suffit pas pour tout résoudre », explique Walker. « Même sans changement climatique, ce système était un fantasme. » Et pour Mike Hamm, directeur du Centre de la Michigan State University pour les systèmes alimentaires régionaux, « il faudra rediversifier la production et aller vers un système plus régionalisé. »
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Containers d’eau en préparation pour une fracturation hydraulique

Des nappes phréatiques polluées par les eaux sales du pétrole de schiste

En plus de l’eau de surface, les agriculteurs peuvent pomper l’eau des nappes phréatiques, gratuite, et de plus en plus utilisée au fur et à mesure que la sécheresse augmente. Les agriculteurs sont donc obligés de forer de plus en plus profond.
Alors que la situation empire, on s’est récemment aperçu que depuis des années, l’État de Californie autorise les compagnies pétrolières à injecter leurs déchets dans des sources d’eau potable.
Earthjustice a déposé une plainte, jeudi 7 mai dernier, au nom du Sierra Club et du Centre pour la diversité biologique, deux groupes environnementaux, demandant que l’État de Californie cesse de permettre à l’industrie pétrolière d’injecter ses eaux usées polluées par le gaz de schiste dans les aquifères propres. En réponse à la plainte, le département concerné s’est contenté de publier une « réglementation d’urgence » qui permet aux sociétés de continuer jusqu’en 2017. Earthjustice demande donc que cette action soit invalidée et que la Division du pétrole, du gaz et des ressources géothermiques soit contrainte de faire cesser immédiatement les injections d’eaux usées.
De plus, l’industrie pétrolière vend son eau usée aux agriculteurs, suivant un programme de l’État californien. C’est une bonne affaire pour les compagnies pétrolières, qui considèrent l’eau comme une nuisance coûteuse, et une aubaine pour les départements responsables de la gestion de l’eau qui paient Chevron environ la moitié du prix coûtant sur le marché.
Chevron, qui produit environ 70 000 barils de pétrole et 760 000 barils d’eau usée, recycle ainsi chaque jour environ 8.000.000 de litres de cette eau et la vend aux agriculteurs qui l’utilisent sur environ 20.000 hectares de cultures. Cette eau n’est pas testée et comme on ne connaît pas exactement la composition chimique utilisée pour l’extraction du gaz de schiste, on ne sait pas si elle est ou non toxique. Seul Scott Smith, expert du groupe Water defense, a analysé cette eau. Il a trouvé de l’acétone et du chlorure de méthylène, puissants solvants industriels toxiques pour les humains... Reste à tester les récoltes.

Lire aussi : Pour Barack Obama, « le changement climatique ne peut plus être nié »
Source : Elisabeth Schneiter pour Reporterre à partir des articles de Think Progress ( et ) et du LA Times
Photos :
. Vue aérienne : Vallée de Californie (Wikipedia)
. Champs en Californie : Wikipedia (CC)
. Fracturation hydraulique : Wikipedia (CC

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