mercredi 18 mars 2015

(blog à finir et à corriger)

Dites-moi, mes chers cinq lecteurs, pourquoi le gouvernement ukrainien a refusé d'accorder une large autonomie aux régions russophones de l'est, une guerre aurait été évité d'autant plus que ce n'est pas la seule région qui réclame une telle autonomie.
Cela voudrait-il que le gouvernement de Kiev pensait liquider la région du Donbass et s'occuper des autres régions en utilisant la manière forte.
Mais, dites-moi, mes chers lecteurs, les ukrainiens de souche, comme on dit, sont-ils majoritaires dans ce pays ou eux aussi minoritaires ?
Vont-ils imposé leur loi par la force dans tous les pays, contre les polonais, les hongrois par exemple ?

(source : Réseau International)

Ukraine, Fissure sur la Façade Ouest.

Ukraine, Fissure sur la Façade Ouest.
Situé à l’Ouest de l’Ukraine, l’Oblast de Transcarpatie est peuplée par les Ruthènes, population majoritairement tournée vers la Hongrie. Cette population semble apprécier avec beaucoup de modération le fait de devoir revêtir l’uniforme de l’armée ukrainienne pour aller se battre dans le Sud-est du pays contre un groupe de population dont les droits sont plus niés encore que ceux des Ruthènes. Le texte ci-dessous a pour but de donner un instantané de la situation actuelle. Il est composé à partir de trois articles originaux. Le premier est paru le 14 mars 2015 sur le portail de l’Agence d’Information Politnavigator, le deuxième, le 01 février 2015 sur le portail d’information Novorossia, le troisième, le 02 février 2015 sur le portail Novorossia également.
Les Ruthènes de l’Oblast de Transcarpatie veulent que Kiev leur octroie l’autonomie.
Ce samedi 14 mars 2015, un congrès rassemblant les principales organisations ruthéniennes s’est fixé pour objectif d’obliger Kiev a admettre les résultats du référendum de 1991, selon lesquels 80% des habitants de l’oblast ont affirmé vouloir un statut autonome pour leur région.
L’assemblée au cours de laquelle fut prise cette décision se tenait à Moukatchevo et réunissait les représentants de L’Association des Ruthènes de Transcarpatie, du Mouvement Ruthène, de l’Association Doukhovnitcha, des Ruthènes Transcarpatiques de Soïm, etc. Les organisations concernées représentent environ 40000 personnes ont déclaré leurs dirigeants.
Les Ruthènes ont également l’intention de forcer Kiev à reconnaître leur qualité de minorité nationale. Contrairement aux pays européens, l’Ukraine ne reconnaît pas l’existence de la nation Ruthène. Dès 2006, le Comité de l’ONU pour l’Élimination de la Discrimination Raciale a recommandé à l’Ukraine de reconnaître les Ruthènes. Afin de pouvoir adresser leur requête au Président de l’Ukraine et aux députés de la Rada, les organisations ont rassemblé les 10000 signatures requises. Le document mentionne également la nécessité de reconnaître la langue ruthène, de pouvoir l’enseigner dans les écoles, d’ouvrir une chaire de langue ruthène à l’Université Nationale d’Oujgorod et de diffuser des programmes en langue ruthène sur les chaînes de radio et télévision locales.
Par ailleurs, les organisations ruthènes ont pris la décision de constituer un syndicat transcarpatique des travailleurs migrants afin de défendre les intérêts de ces derniers. [Les travailleurs migrants ukrainiens constituent une catégorie importante de travailleurs, caractéristique du pays. N.d.T.] La prochaine session du Conseil de coordination des organisations ruthènes se tiendra du 8 au 10 avril. Les organisateurs du congrès ont lancé un appel visant à unir à leur lutte des représentants d’autres minorités nationales.
Source.
TranscarpatieEn Transcarpatie, on exige que l’Ukraine s’explique.
En Transcarpatie sont apparues des réactions aux pressions provocantes de la part de la junte de Kiev. Il fut affirmé que les habitants de la région resteront là où ils sont. Les Transcarpatiens souhaitent savoir ce que l’Ukraine a réellement fait pour eux afin qu’ils commencent à la considérer comme leur patrie, et plus encore, acceptent de combattre pour elle. C’est l’association patriotique et d’éducation «Kroton» qui, ayant reçu le soutien des compatriotes de la région, a soulevé ces questions dans le cadre d’une déclaration officielle, a annoncé l’agence d’informations karpatnews.in.ua.
La déclaration de cette organisation précise exactement ceci :«Chez nous, jusque maintenant, les gens ne comprennent pas comment est apparue la confrontation militaire dans l’Est . S’agit-il d’une guerre ou d’une opération anti-terroriste ? Tous les citoyens d’Ukraine doivent-ils prendre part à cette confrontation, ou seulement des militaires ou des spécialistes des organismes de protection ? Pourquoi le pouvoir parle-t-il d’une agression de la Russie ? Pourquoi continue-t-on alors à commercer activement avec l’agresseur ?
En outre les habitants de Transcarpatie veulent savoir, comme tous les ukrainiens, quelles garanties sociales ils recevront s’ils participent à la confrontation militaire. Ce sont des gens pragmatiques et ils veulent savoir comment l’État est prêt à les remercier de leur participation à cette guerre. Pour terminer, au cours d’un siècle à peine, le territoire de Transcarpatie a connu au moins quatre États de types différents. Nos compatriotes veulent savoir ce que l’Ukraine a fait pour qu’ils la considèrent comme leur patrie et soient prêts à combattre pour elle».
Cette déclaration fut la réponse à une information publiée le 27 janvier 2015 par Oleg Boïko, responsable du Département de la Mobilisation du Quartier général des Forces Armées de l’Ukraine. Monsieur Boïko a déclaré que la plus forte résistance à la mobilisation avait été observée en Transcarpatie. Les conscrits potentiels locaux essaient d’éviter la campagne de conscription, même au moyen de longs séjours à l’étranger, et ce, en masse.
Dans toutes ses déclarations, l’organisation « Kroton » souligne l’isolement de l’oblast subcarpatique. En août, ils ont ainsi prévenu qu’ils exigeraient la reconnaissance des résultats du référendum de 1991 dans le cadre duquel plus de 78% des votants avaient choisi le statut de district autonome.
Source.
La Hongrie prête à accueillir les habitants de Transcarpatie qui fuient la conscription.
Un site hongrois a annoncé la possibilité d’une aide gratuite aux hongrois de Transcarpatie disposant d’un passeport hongrois et ne souhaitant pas combattre au sein de l’armée ukrainienne. Les organisateurs de l’aide veulent apporter assistance à tous ceux qui disposent d’un permis de résidence en Hongrie, annonce le site « Valrad ». De nombreux Hongrois prêts à accueillir des conscrits hongrois de Transcarpatie fuyant la mobilisation se sont manifestés auprès des organisateurs de cette démarche.

Et, par ailleurs.

ALERTE INFO. Ukraine: la Transcarpatie risque de déclarer son indépendance

Posted on avr 25, 2014 @ 7:19

Ruthénie Subcarpatique
Ruthénie Subcarpatique
La région de la Transcarpatie est une exception dans l’Ouest de l’Ukraine. Elle n’aime pas le nouveau pouvoir de Kiev. Personne n’en parle vraiment sauf notre correspondant sur place, Alexandre Sivov.
alexPar Alexandre Sivov
Le degré d’appui dont bénéficie la «junte de Kiev» (terminologie usuelle de la Résistance pro-russe) en Ukraine, est proportionnel à  la «polonisation» de la population ukrainienne. En plus, ce territoire et proche de la Pologne, et le dialecte ukrainien du coin est proche de langue polonaise. Ce petit havre de paix, est très actif sur le plan religieux. L’Eglise est très politisée, gréco-romaine (dirigée très souvent par des prêtres catholiques d’origine polonaise dits « reconvertis temporairement »). Sur place néanmoins, on retrouve des groupuscules nazis très actifs et hostiles à la Russie.
En Transcarpatie ou Ruthénie subcarpatique, on fait des affaires avec la Pologne. D’ailleurs, e qui est bon à savoir c’est que la Pologne considère l’Ukraine, surtout l’Ukraine de l’Ouest, comme un territoire polonais injustement perdu.  Le devise polonaise est: «Polska od morza do morza» (Pologne de mer à la mer – c’est-à-dire de la mer Baltique jusqu’à la  mer Noire).
Note historique. Les territoires russes d’antan, la «Ruthénie», n’a jamais été sous l’influence de la Pologne, mais sous celle de la Hongrie. Et par conséquent, on y parle dans la plupart des villages, le russe d’antan, le vrai russe en somme. Une vieille langue de plus de mille années, pas influencée ni par le polonais ni par le mongol mais proche de langue  des vieux livres de l’Eglise orthodoxe russe. C’est à la suite de la chute de l’empire austro-hongrois et la guerre, que la Transcarpatie fut intégrée à l’ex URSS, soit en 1944. Il y a en Transcarpatie, une  minorité hongroise et une infime minorité roumaine.
Sous l’URSS, la Transcarpatie était attachée à l’Ukraine, plutôt pour des raisons géographiques, et les Ruthéniens étaient considérés officiellement comme des Ukrainiens. Mais la politique intérieure était attentive et pas trop insistante – les Ruthéniens considéraient qu’être Ukrainiens était une insulte et le pouvoir le savait. En Transcarpatie, c’était la même politique pratiquée auprès de la minorité hongroise: le gouvernement communiste d’Hongrie examinait à la loupe, les droits culturels de ses compatriotes à l’étranger.
Depuis 1991, le coup de boutoir relatif à la propagande de Kiev en Transcarpatie était : «nous sommes tous des Ukrainiens!». Le désastre économique dans la région est total, les terres les plus fertiles d’Europe sont en friche. Les Ruthéniens sont devenus très pro-russes et pro-Russie malgré la position géographique de la région qui est très défavorable. La position de la Hongrie est plus active aujourd’hui que celle de la Russie à Donetsk. Selon les sources officieuses, elle peut leur donner des armes, et pas seulement aux Hongrois, mais aussi aux Ruthéniens.
Les mouvements clandestins de Ruthénie sont très actifs depuis 1991, malgré la traque de la SBU -services de sécurité ukrainienne. Selon les sources officieuses, encore,  dans les jours qui viennent, il est possible, voire probable que la fondation de la République Populaire de Transcarpatie soit annoncée. On parlait du 24 avril, donc hier, sera-t-elle proclamée  aujourd’hui ou demain ? Nous verrons…

Alexandre Sivov

























































































Par contre que cherche le camp anglo-saxon en Ukraine ?

(source : Les Brindherbes Engagés)

C’est un autre qui le dit – Ukraine : replis stratégiques avant l’embrasement ?

D’aucun pourraient penser que ma vision des faits actuels en géo-politique est trop pessimiste. Malheureusement ce que me disent les informations éparses rassemblées et reclassées parlent de la même façon à ceux qui font cette même démarche. Voici un article qui analyse les faits récents. Et ses conclusions sont les mêmes : nous sommes en danger de guerre ouverte.
En ce qui me concerne, que ce soit bien clair : Je ne tairai pas ce qui me saute aux yeux sous le prétexte de ne pas affoler la population. Je préfère que vous soyez prêt pour rien que pris par surprise. C’est mon choix éditorial et celui des brins. Nous sommes là pour ça : vous alerter sur ce qui va mal. Après, à vous de gérer l’information. :)
Galadriel

Retour sur les événements récents.


1 – Les États-unis et la Grande Bretagne veulent-ils vraiment une guerre totale ?
Il est très difficile de faire la part des choses tant les élites de ces pays semblent divisées en leur sein sur cette question. Au delà de la propagande anti-russe unanime et de la diabolisation de Vladimir Poutine, que d’aucuns qualifieront de bonne guerre, plusieurs groupes d’influences semblent pousser à l’embrasement du conflit. L’option d’une Ukraine neutralisée (finlandisée), pont entre l’Europe de l’Ouest vassalisée et la Russie, telle que la voudrait Zbigniew Brzezinski semble perdre du terrain. Nul doute qu’à Washington certains Think Tanks, animés par le désir de plaire à Wall Street et la City1, pourraient se résoudre au conflit.
Pour ce faire une idée du genre d’oiseaux qu’on y trouve, il suffit d’ailleurs d’écouter le général US à la retraite, Bob Scales, déclarer sur Fox news que la solution au problème ukrainien serait de tuer le plus de Russes possible.2 L’erreur du vieux dingo, à qui l’on a promptement demandé de la mettre en veilleuse, est probablement d’avoir dit tout haut ce que d’autres pensent bien fort.
Pour constituer un jugement, restent les faits. Et ils n’invitent pas à l’optimisme.
  • Dans les pays Baltes, l’OTAN déploie ses troupes. 3000 militaires américains3 doivent s’y installer, officiellement dans le cadre des exercices de l’OTAN Atlantic Resolve. 150 chars américains ont déjà débarqué en Lettonie4. L’Angleterre n’est pas en reste, Cameron ayant annoncé le renforcement de sa participation aux manœuvres de L’OTAN aux portes de la Russie5, et particulièrement dans les pays baltes. N’oublions pas aussi que la Lituanie a rétabli le service militaire obligatoire6, selon les vœux de sa très libérale présidente, ancienne pensionnaire de la Georgetown University, Dalia Grybauskaite, pour répondre aux volontés expansionnistes supposées de Moscou.
    Il s’agit sûrement, là encore, de se défendre contre l’Iran7, n’est-ce pas ?
  • L’encerclement militaire s’étend aussi au sud ouest, les journaux roumains8 rapportant ce week-end de larges mouvements de troupes américaines sur leur sol , particulièrement l’acheminement par chemin de fer de tanks et véhicules blindés. (N’oublions pas la frontière commune entre la Roumanie et L’Ukraine.)
    La Pologne organise, elle aussi, des exercices militaires afin de vérifier l’état de ses troupes dans l’éventualité d’un conflit imminent9.
    L’OTAN manœuvre aussi en mer noire10 et y déploie des forces navales, face à Sébastopol. Le colonel américain Michael Foster a d’ailleurs déclaré qu’ainsi « d’ici la fin de l’été, vous pourriez très bien voir une opération qui s’étire de la Baltique jusqu’à la mer Noire. », ne semblant pas réaliser ce que cela peut signifier pour un Russe ayant un peu de mémoire historique11
  • Pendant le même temps, le FMI finance sciemment l’achat d’armes12, déjà commandées par le régime de Kiev afin de reconstruire son arsenal, alors qu’il suffirait de contrôler dans quel budget va se déverser cet argent pour éviter la reprise des attaques sur l’Est du pays. L’armée de Kiev étant à l’heure actuelle parfaitement aux abois : les soldats mobilisés sont rentrés vaincus et en colère contre leurs dirigeants, si bien qu’à l’heure actuelle Poroshenko mobilise sur le front la police et les milices de la garde nationale13. Son armée ne possédait plus de blindés14, tous perdus durant l’offensive de l’hiver. Cette organisation montre ainsi une fois de plus, si besoin était, sa nature abjecte et son inféodation parfaite aux intérêts atlantistes.
  • Plus grave encore, la présence de soldats et de blindés Britanniques15 sur le territoire ukrainien, mais aussi de parachutistes américains16. Que se passerait-il s’ils tuaient des soldats Russes ? Où s’ils mourraient face à l’artillerie de Novorssiya ? Washington a par ailleurs promis à Kiev la livraison de drones et de véhicules blindés17. À quoi peuvent bien servir ces rassemblements de troupes ? Que dire à Moscou cette fois-ci ? Que ce n’est pas dirigé contre eux mais contre l’ISIS ?
Qu’a-t-on fait de la mise en garde de la Douma, qui n’a cessé de répéter que la présence de l’OTAN en Ukraine équivaudrait à une déclaration de guerre ? Tout semble indiquer que les combats vont reprendre en Ukraine.
2 – La Russie semble déterminée à ne pas céder.
Le président Russe a récemment réaffirmé qu’il était convaincu que les États-unis étaient les instigateurs de l’euromaïdan18. C’est un secret de polichinelle, mais le fait qu’un dirigeant le dise avec autant de clarté montre franchement le degré d’antagonisme atteint aujourd’hui. Il faut ici prendre le temps de comprendre que même si la Russie n’est pas mortellement blessée, loin de là (voir à ce sujet les analyses de Jacques Sapir19), elle traverse une crise importante, sous les coups redoublés des sanctions européennes et du prix du baril en baisse. Le pouvoir d’achat des Russes a baissé de 7,3% en un an.
Or, en Occident, à force de suggérer que Poutine est omnipotent en son royaume, comme dans un fantasme géopolitique de conte de fée, à force de dépeindre son opposition comme sociale démocrate bon teint, à force d’ignorer les Russes dans leurs vies et leurs sentiments, à force d’imaginer que nos insultes répétées, notre mépris grossier, nos provocations outrancières ne tombent jamais dans l’oreille de personne, nous en venons à négliger parfaitement la réaction de la Russie réelle. Et comment dire… elle ne nous accueillerait pas en libérateurs, pour ceux qui aurait encore un doute. Malgré tout ce qui est dit et répété, le pouvoir exécutif en Russie est à l’heure actuelle relativement sage et modéré et lui aussi doit faire face à ses faucons, à ses va-t-en-guerre. Si nous allons trop loin, pendant trop longtemps, qui sait s’ils ne finiraient pas par être plus écoutés qu’aujourd’hui.
C’est une des mille raisons qui font que la Russie ne reculera plus davantage. Pour preuve, encore des faits :
Ce sujet mérite un article en soi. Je suis preneur de toute information supplémentaire.
  • Chypre, un pays de l’union donc, a permis à la Russie de renforcer sa présence en méditerranée23.
3 – Et pendant ce temps, les médias…
  • Et au fait ? Le fameux vol MH17 ? Vous savez bien, celui que la Russie avait froidement abattu en vol. Et bien justement, personne n’en reparle aux vues des récents développements de l’enquête24..
  • Washington reconnaît le retrait des armes lourdes séparatistes25 , tout en continuant de les accuser de violer les accords de Minsk2, et en se promettant de combattre la si puissante propagande russe en occident26, allez comprendre.
  • Visiblement, ils n’ont pas lu le rapport de l’OSCE qui accuse Kiev de ne pas respecter les accords, ni celui dedemocraty fund accusant la junte de crimes de guerre28 nombreux dans le Donbass. Vous n’entendrez pas parler encore de la déclaration de L’OSCE jugeant que ni la DNR ni la LNR ne sont des entités terroristes29.
  • Vous ne saurez pas non plus que la Ruthénie a demandé son indépendance à Kiev et que le gouvernement vend le pays en pièces détachées au plus offrant.

mmmmm

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