(blog à finir et à corriger)
Alors, quoi, en France, monsieur le président hollande, le gouvernement ne soutient plus les agriculteurs bio ?
Vous êtes un ennemi de la finance et de la pollution, sauf que vous faites tout le contraire, bizarrement comme votre prédécesseur sarkozy.
(source : Monsieur Mondialisation)
Alors, qu'il y a moyen de se passer des pesticides et de l'agro-alimentaire qui nous empoisonne.
(source : idem)
Et, un avis en passant sur l'Ukraine dont le président n'a pas encore réussi à entraîner avec les ricains l'Europe dans une guerre conventionnelle avec la Russie.
(source : Reseau International)
vvv
Alors, quoi, en France, monsieur le président hollande, le gouvernement ne soutient plus les agriculteurs bio ?
Vous êtes un ennemi de la finance et de la pollution, sauf que vous faites tout le contraire, bizarrement comme votre prédécesseur sarkozy.
(source : Monsieur Mondialisation)
Coup de massue pour l’agriculture « bio » de France
Coup de massue pour l’agriculture « bio » de France
En avril 2014, un viticulteur bio était condamné à 500 euros d’amendes pour avoir refusé de traiter ses vignes, finalement relaxé en appel. Alors qu’elle progresse à grands pas, l’agriculture biologique est de nouveau frappée avec une baisse des aides au maintien de 25% cette année.
Les agriculteurs d’aliments biologiques (sans chimie) tentent d’apporter une alternative à l’agriculture productiviste prédominante qui « empoisonne » nos sols et nos assiettes en raison des nombreux intrants chimiques utilisés.
Dans le but de répondre aux objectifs de protection des eaux et de maintien de la biodiversité, le Ministère de l’Agriculture a mis en place un dispositif de soutien au maintien de l’agriculture bio. Une enveloppe annuelle vient soutenir les agriculteurs face aux surcoûts et au manque à gagner que peut représenter la reconversion vers une production saine.
Ces surcoûts et ce manque à gagner sont notamment liés au fait que les produits bio sont moins subventionnés par la Politique Agricole Commune, qui privilégie la course aux hectares, mais aussi au fait que les petites exploitations bio utilisent plus de main d’œuvre que les conventionnelles. Alors que la tendance est au biologique, un arrêté du 7 Mars 2015 a annoncé une baisse de 25% des aides au maintien pour ces agriculteurs courageux malgré les difficultés qu’ils rencontrent et la volonté annoncée par le gouvernement de soutenir l’agroécologie. Pas de baisse en vue des aides à l’agriculture industrielle.
Que deviennent alors les objectifs de protection de l’eau et du maintien de la biodiversité du Ministère de l’Agriculture ? Cette baisse qui va à l’encontre de ces objectifs crée une véritable incompréhension parmi les acteurs de la filière concernés : « l’annonce par arrêté en date du 7 mars 2015 d’une coupe franche de 25 % sur les aides au maintien pour la récolte 2014 fait l’effet d’une douche froide. Et ce d’autant plus qu’elles seront versées avec 3 mois de retard. Ce signal politique est incohérent pour une agriculture qui concilie production alimentaire de qualité et respect de l’environnement et qui est au coeur de l’agro-écologie pourtant si chère à notre ministre. Les acteurs de la filière, producteurs, coopérateurs et opérateurs, réagissent et appellent le gouvernement à trouver une solution. » explique la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), les Chambres d’agriculture, le syndicat Synabio et l’Union de Coopératives agricoles (Coop de France).
Le ministère de l’Agriculture se défend de son coté en expliquant avoir voulu privilégier l’aide à la conversion à la place de l’aide au maintien. Une position qui ne convainc guère, les deux mesures étant nécessaires et complémentaires.
La transition agroécologique, pilier d’un avenir serein, équitable et non polluant, n’est pas encore gagnée.
Source : Bastamag – photo : bioalaune.com
Alors, qu'il y a moyen de se passer des pesticides et de l'agro-alimentaire qui nous empoisonne.
(source : idem)
Des belges lancent un nouveau pesticide biologique
Des belges lancent un nouveau pesticide biologique
Stimuler les défenses naturelles des plantes pour qu’elles apprennent à lutter contre leurs agresseurs au lieu de les asperger de produits chimiques ? c’est l’idée innovante, fruit de 10 ans de recherches, lancée par une spin off belge !
Actuellement, l’agriculture mondiale s’appuie fortement sur les produits chimiques pour stimuler la croissance des cultures et les protéger. Près de 1.000 substances actives ont été mises sur le marché depuis les années 50. Leur but : tuer chimiquement les organismes nuisibles. Il existe près de 100 familles chimiques de pesticides (organophosphorés, organochlorés, carbamates, pyréthrinoïdes, triazines…). Ils sont aujourd’hui omniprésents dans l’environnement (air, eau, sol, chaîne alimentaire…) et le risque d’exposition est chronique.
Or, « les pesticides sont, par définition, des substances destinées à lutter contre des organismes vivants considérés comme nuisibles pour d’autres organismes vivants. Ils agissent chimiquement sur des effecteurs qui sont souvent impliqués dans des fonctions vitales ou la reproduction. Ils perturbent la signalisation nerveuse ou hormonale, la respiration cellulaire, la division cellulaire ou la synthèse de protéines, permettant le contrôle efficace du nuisible« . Et ce caractère toxique n’épargne pas les espèces non ciblées, dont l’homme.
Pour l’agriculture biologique de demain, il apparait urgent de développer des alternatives à la fois efficaces, plus saines et respectueuses de l’environnement. Dans ce contexte, FytoFend, une spin-off innovante de l’Université de Namur (Belgique), a développé des produits de substitution afin d’apporter des solutions innovantes pour le secteur de la protection des cultures. Des solutions dépourvues de toute toxicité pour l’homme et l’environnement.
En pratique, la protection des végétaux est garantie par des éliciteurs (des stimulateurs de défenses naturelles de la plante) contre un éventail de maladies tels que le mildiou du vignoble ou de la pomme de terre, la tavelure du pommier, l’alternariose de la tomate,… Aucune manipulation génétique ne serait donc nécessaire, la plante se protège elle-même.
FytoFend a obtenu, le mois dernier, le feu vert des autorités européennes pour commercialiser un nouveau bio-pesticide en Belgique (et, à terme, dans d’autres pays européens). Dix ans de recherche ont été nécessaires pour mettre au point ce produit qui agit, tel un vaccin, de manière préventive : « Nous combinons un extrait de champignon, qui est un ennemi naturel des plantes, avec une molécule issue de la dégradation de la paroi de la plante elle-même, explique le professeur Pierre Van Cutsem, le fondateur de Fytofend. C’est un double signal d’agression pour la plante, qui active alors ses défenses naturelles. Et, quand l’ennemi se présente réellement – un microbe, un champignon, un insecte ravageur – elle est prête au combat, en quelque sorte. »
Ce bio-pesticide sera d’abord utilisé pour les légumes cultivés en serre qui sont soumis à des exigences de plus en plus sévères vis-à-vis des résidus de pesticides (comme les courgettes, les aubergines, les poivrons ou les concombres). FytoFend espère bientôt obtenir une homologation pour les vignobles, un secteur où lebio est en pleine expansion. En augmentant la productivité de l’agriculture biologique, ces bio-pesticides pourraient-ils renverser un jour l’agriculture conventionnelle ? Et pourquoi pas résoudre certains problèmes environnementaux et sanitaires générés par l’utilisation abusive de pesticides chimiques ?
Sources : rtbf.be / fytofend.com / actu-environnement.com / Images d’illustration : MediaBakery.com
Et, un avis en passant sur l'Ukraine dont le président n'a pas encore réussi à entraîner avec les ricains l'Europe dans une guerre conventionnelle avec la Russie.
(source : Reseau International)
Ukraine : Les Allemands se réveillent
On se demandait si les Européens, et avant tout les Allemands, allaient longtemps jouer dans le camp américain concernant l’Ukraine. On a la réponse, ils viennent de dire un stop, franc et massif, alarmés par les propos outrancièrement belliqueux et les mensonges de Breedlove, commandant suprême de l’Otan en Europe. À force de vouloir trop en faire et d’être l’âme damnée du camp néoconservateur va t’en guerre de Washington, le général continue ses exhortations inconsidérées à la guerre, et les alliés, devenus lucides, prennent une nette distance.
Il suffit de lire un article très clair du comité de rédaction vedette du journal « Der Spiegel » qui n’est pas un blog alternatif anodin mais un monument de la pensée politique allemande. Autant dire que quand ces gens s’expriment, c’est quasiment la position du gouvernement allemand qui transparaît. Pour les anglophones, je joins l’article originel du Spiegel.
On les écoute : « Les faucons de Washington s’acharnent à torpiller les efforts de paix de Merkel, alors qu’Obama les salue et les partage ». « Alors que la trêve se prolonge, Breedlove prétend que les choses empirent de jour en jour, jetant de l’huile sur le feu à pleines brassées ».
Les services secrets allemands, la Bundesnachrichtendienst (BND), très informée du conflit, s’oppose à 100% aux opinions de l’Otan et juge que les choses s’apaisent et ne dégénèrent pas du tout en Ukraine.
Vous auriez bien tort de considérer ce réveil allemand comme anecdotique. La réaction du Spiegel est un tournant dans le conflit, soyez en sûrs. Les Américains comptaient surtout sur les Européens pour faire pression sur Moscou. Lâchés par leurs alliés, maintenant méfiants, il ne leur reste que le gouvernement ukrainien pour faire la guerre pour eux aux séparatistes et par extension à Moscou. Puisque la Russie est l’objectif des néoconservateurs, de John Mac Cain et Victoria Nuland à George Soros. À moins bien sûr que l’Otan soit prêt à risquer une guerre nucléaire, non exclue, mais infiniment moins probable que des batailles conventionnelles.
Il ne fait aucun doute que contrairement aux fascistes, autant ceux qui sont Américains et en minorité, que ceux de Pravi Sektor de Kiev et le fabricant de chocolat, menteur de très mauvaise foi, veulent la guerre, alors que nous tous voulons la paix. Nous, le reste des Ukrainiens, et tous les Russes. Poutine en tête. Des forces sont à l’œuvre, qui y travaillent, et les incendiaires pyromanes comme Philip Breedlove ne feront que retarder le vrai processus de paix, qui passera par la débâcle de Kiev et un référendum pour laisser la parole au peuple ukrainien, là où ça aurait dû commencer, et finir. Tous ces morts pour rien, si ce n’est pour servir les néoconservateurs de Washington et leurs ambitions.
Il faut comprendre que l’Union Soviétique, pour aussi critiquable qu’elle était, constituait un rempart qui calmait les ardeurs de l’Amérique. Avec la chute de l’empire soviétique, Washington devenait une puissance unipolaire, sans adversaire à sa taille. Poutine est passé par là et veut restaurer, non l’empire soviétique, mais une force multipolaire faisant contrepoids à l’Amérique. Inacceptable pour les faucons néoconservateurs en majorité binationaux. L’Ukraine n’est rien d’autre qu’une tentative, qui avortera, pour s’approprier la Russie et ses richesses. Les oligarques Américains devraient apprécier la réalité. Si l’empire soviétique était puissant militairement, sa force économique était quasi nulle. L’Asean, la Chine et la Russie, l’Inde et les 87 pays qui rejoignent les BRICS sont autrement plus puissants que ne l’a jamais été l’Union Soviétique. Les prétentions folles des néoconservateurs traduisent des esprits profondément malades, incapables de raisonner. Le monde a changé, ces malades ivres de pouvoir et d’argent n’ont pas encore compris.
Algarath
vvv
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