Rien ne va plus pour les agresseurs de la Syrie. Une fois de plus, serions-nous tentés de rajouter. La coalition arabes du golfe / atlantistes semble avoir été prise de vitesse par l’armée arabe syrienne. Les forces Syriennes sont en passe de reprendre , alors que la construction d’un scénario crédible qui aurait amené des actions directes des Etats-Unis en profondeur ou dans des zones comme  n’a pas eu le temps de se mettre en place.
D’où une réaction de panique de la part du ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, qui appelle au  des positions des « forces pro-Assad », pour éviter que « la ville ne tombe entre les mains d’Assad ». Dans une tribune publiée par le journal « Washington post », Laurent Fabius préconise des raids aériens contre les forces syriennes, dévoilant ainsi que la longue préparation médiatique et psychologique ayant amené à la nécessité de la présence d’une coalition contre le  n’avait pour objectif que de positionner des forces dont la cible serait tôt ou tard l’armée syrienne.
La panique qui s’est emparée de Laurent Fabius au point de lui faire cracher le morceau, vient du fait que  a, semble-t-il, lié ses intérêts à ceux de la Turquie dans cet imbroglio régional. Et vu du côté de la Turquie, Alep est définitivement turque, une ambition qu’elle caresse depuis bien avant le début des hostilités, en fait depuis l’arrivée de Erdogan au pouvoir, au moins. Une Alep reprise par les  de  serait une catastrophe. Ce qu’il faut éviter à tout prix.
Mais il se peut aussi qu’Alep ne soit qu’un prétexte pour faire progresser l’agenda, faisant progressivement glisser la pseudo action contre DAECH vers une véritable action contre l’armée syrienne. Dans tous les cas, si l’appel de Laurent Fabius est suivi d’effet, la ville d’Alep qui a déjà tant souffert, risque de se retrouver pour des jours dans l’enfer des  américains.
Avic

Il ferait mieux de nous expliquer pourquoi la France a entraîné et armé des radicaux islamistes au lieu de porter uniquement ses efforts sur l'armée libre syrienne.