(blog à finir et à corriger)
Voyons, voyons, mes chers cinq lecteurs, le gouvernement allemand serait-il en train de prendre ces concitoyens pour des canards sauvages ?
(source : Bastamag)
A part cela, une réflexion sur l'avion qui a été abattu en Ukraine.
"ILS" commencent à accuser les "séparatistes" d'avoir descendu l'avion.
Mais, si, ils ont des missiles pourquoi ne les ont-ils pas utilisé contre les avions de chasse de l'aviation ukrainienne qui bombardent leurs villes ?
Et, pourquoi avoir utilisé ce missile sur un avion de ligne en haute altitude plutôt que sur ces avions ou même les hélicoptères de combat ?
Mais, passons.
En attendant, l'Europe et les Etats-Unis nous "enculent bien profond".
Excusez-moi, pour le terme, mais, c'est celui qui me paraît le plus approprié.
(source : Reporterre)
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Voyons, voyons, mes chers cinq lecteurs, le gouvernement allemand serait-il en train de prendre ces concitoyens pour des canards sauvages ?
(source : Bastamag)
ENERGIE
Gaz de schiste : la fausse interdiction allemande
Deux ministres du gouvernement allemand ont annoncé le 4 juillet dernier leur projet de législation sur la question des gaz de schiste et du fracking, la fracturation de la roche, nécessaire pour les extraire. Il a été vendu comme une interdiction de l’exploitation des gaz de schiste. Mais c’est loin d’être si évident.
« Le concept de “fracking” est source d’une grande préoccupation dans toute une partie de la population, également au sein de notre parti », écrivent le ministre de l’Économie Sigmar Gabriel et sa collègue de l’Environnement Barbara Hendricks, tous deux sociaux-démocrates, dans un courrier aux députés de leur parti. « Nous ne pouvons pas encore mesurer les conséquences de exploitation des gaz de schiste et de houille », précisent-ils. Le message est, a priori, clair : ils veulent interdire l’exploitation des gaz de schiste et de charbon en Allemagne.
Forages expérimentaux
Forages expérimentaux
Mais le diable se niche dans les détails. En effet, le document mentionne une interdiction d’exploitation pour les gaz se trouvant « au-dessus de 3 000 mètres de profondeur ». Pourquoi ce chiffre ? « On ne sait pas d’où vient ce chiffre. Il n’y a pas de justification technique. C’est complètement arbitraire », répond Andy Gheorghiu, de la coordination des initiatives citoyennes allemandes contre le fracking, Korbacher Resolution. « On a l’impression que c’est le résultat d’un travail de lobbying des industriels. » Par ailleurs, le projet des ministres veut réexaminer l’interdiction en 2021, à la lumière de l’évolution des technologie et des connaissances sur le fracking. « Cette date de 2021 laisse penser que l’idée est de donner le temps aux industriels de présenter une technique de fracking “vert”, sans produits chimiques », craint Andy Gheorghiu. Le texte prévoit en plus d’autoriser les forages expérimentaux.
Pire, les deux ministres excluent de l’interdiction les « tight gas », contenus comme les gaz de schiste dans des roches compactes. « Les opérations de fracking pour exploiter les “tight gas” restent possibles », affirme le projet, en parlant même de« fracking conventionnel ». « Le document essaie de créer un concept de fracking conventionnel pour ne pas toucher à l’exploitation des tight gas » décrypte le militant allemand. « Mais les tight gas sont classés comme des gaz non-conventionnels par l’agence fédérale allemande de géologie [1], et même par Exxon [2]. » Les ministres allemands expliquent que les tight gas sont exploités en Allemagne depuis les années soixante sans que des risques pour la santé ou l’eau potable n’aient été établis. Vraiment ?
Absence de données
Les militants anti-fracking allemands renvoient à ce sujet à une étude de l’agence fédérale de l’environnement de 2012. Celle-ci notait que faute de données disponibles, les auteurs n’avaient pu analyser qu’un quart des 300 opérations de fracking qui ont eu lieu en Allemagne depuis 1983 [3]. Les auteurs soulignaient aussi qu’il leur manquait de nombreuses informations concernant les fluides utilisés lors des opérations de fracturations analysées et qu’il leur était donc impossible de juger de leur toxicologie et des effets à long-terme sur l’environnement.
Andy Gheorghiu note toutefois un point positif dans ce projet : il élargit l’interdiction totale du fracking des zones de protection de l’eau potable à toute une série de zones naturelles protégées. Quoi qu’il en soit, ce projet de législation n’engage pour l’instant que les deux ministres, du parti social-démocrate (SPD), qui l’ont rédigé. Or, le gouvernement allemand actuel associe le SPD et le parti conservateur d’Angela Merkel (CDU) . « La CDU ne s’est pas prononcée sur ce projet pour l’instant », fait remarquer Andy Gheorghiu. Pas de raison, donc, de baisser la garde du côté des dizaines de groupes citoyens qui s’engagent outre-Rhin contre les gaz de schiste et la fracturation hydraulique.
Rachel Knaebel
"ILS" commencent à accuser les "séparatistes" d'avoir descendu l'avion.
Mais, si, ils ont des missiles pourquoi ne les ont-ils pas utilisé contre les avions de chasse de l'aviation ukrainienne qui bombardent leurs villes ?
Et, pourquoi avoir utilisé ce missile sur un avion de ligne en haute altitude plutôt que sur ces avions ou même les hélicoptères de combat ?
Mais, passons.
En attendant, l'Europe et les Etats-Unis nous "enculent bien profond".
Excusez-moi, pour le terme, mais, c'est celui qui me paraît le plus approprié.
(source : Reporterre)
Le TAFTA est déjà utilisé pour affaiblir la réglementation europénne sur l’environnement
LES AMIS DE LA TERRE
vendredi 18 juillet 2014
Les Etats-Unis et le Canada font pression, avec succès, sur l’Union européenne pour banaliser le pétrole issu des sables bitumineux. En utilisant les négociations sur le TAFTA...
Les Amis de la Terre, Greenpeace, Sierra Club et Transport & Environnement publient aujourd’hui un nouveau rapport Marchandages douteux [1], révélant comment les gouvernements des États-Unis et du Canada, poussés par les lobbies pétroliers, utilisent les négociations commerciales actuelles [2] pour forcer l’Union européenne à donner un accès illimité à son marché aux sables bitumineux, source de carburant qui a pourtant des impacts climatiques, sociaux et environnementaux dévastateurs.
Alors que les négociations sur un nouveau traité transatlantique (TAFTA) entre l’Union européenne et les États-Unis continuent cette semaine à Bruxelles, et que la société civile a déjà fait part de ses nombreuses inquiétudes quant aux impacts que pourrait avoir ce traité, ce rapport montre comment les négociations sont d’ores et déjà utilisées pour affaiblir la législation européenne de lutte contre les changements climatiques.
Suite aux pressions de l’industrie pétrolière, les gouvernements du Canada et des États-Unis ont ainsi réussi à reporter et potentiellement affaiblir la directive européenne sur la Qualité des carburants (FQD) [3]. Malgré des démentis officiels, des demandes d’accès à l’information publique ont mis à jour des documents attestant des efforts de ces gouvernements pour saper cette législation européenne clé visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports. Si elle est mise en œuvre correctement, cette directive permettrait de freiner l’importation et donc la production de sources de carburants très polluantes telles que les sables bitumineux, les schistes bitumineux et le charbon liquéfié.
Selon Ilana Solomon, de Sierra Club : « Les sables bitumineux sont parmi les sources de carburants les plus polluantes de la planète. C’est choquant que les États-Unis poussent l’Europe à affaiblir ses normes alors que l’administration Obama fait la promotion de son engagement pour combattre le changement climatique. Le gouvernement américain utilise cet accord commercial pour soutenir l’industrie pétrolière, aux dépends des familles et communautés qui souffrent déjà des dérèglements climatiques ».
Ces pressions ont pris la forme d’un lobbying intense durant les négociations commerciales sur le TAFTA et le CETA, de menaces de plaintes à l’OMC, et de déclarations alarmistes concernant les supposés impacts de cette directive sur l’industrie pétrolière.
Pour Juliette Renaud, des Amis de la Terre France, « Les attaques répétées des États-Unis et du Canada contre la législation européenne semblent avoir porté leurs fruits. L’Union européenne cède aux pressions et échoue ainsi à défendre sa propre politique climatique. Les négociations commerciales avec les États-Unis sont utilisées comme un cheval de Troie pour faire entrer des flots d’importations de sables bitumineux en Europe. Cette directive sur la Qualité des carburants est sans doute la première politique européenne démantelée par cet accord commercial, avant même la conclusion des négociations ! »
Les accords commerciaux proposés vont avoir de nombreux impacts sur les conditions de vie des citoyens des deux côtés de l’Atlantique, dans des secteurs comme l’alimentation, l’énergie, les biens de consommation et les services financiers. L’inclusion d’un mécanisme de règlement des différends investisseurs-États pourrait aussi conduire au paiement de compensations astronomiques aux entreprises. Pourtant, ces accords sont négociés dans le plus grand secret, sans que les citoyens, les parlements nationaux et les législateurs puissent y avoir accès [4].
Jos Dings, de Transport & Environment, membre du groupe consultatif sur leTAFTA auprès de la Commission européenne, conclut : « La Commission européenne ne cesse de dire que les accords de libre-échange ne vont pas menacer le ’droit à réguler’. Mais le problème est qu’ils créent une ’peur de réguler’, et ce qui arrive aujourd’hui avec la FQD est un parfait exemple ».
Notes :
[1] Le rapport Marchandages douteux : comment les négociations commerciales menacent d’affaiblir les politiques climatiques de l’Union européenne et de faire entrer les sables bitumineux en Europe est disponible ici.
[2] L’Union européenne négocie actuellement deux traités commerciaux distincts avec le Canada et les États-Unis : l’Accord économique et commercial global (AECG), plus connu sous son sigle anglais CETA, avec le Canada ; et le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI ou TTIP), plus connu sous son autre sigle anglais TAFTA, avec les États-Unis.
[3] La directive sur la Qualité des carburants (FQD) fait partie du paquet européen sur le climat approuvé en 2009. Des propositions de modalités de mise en œuvre proposées en 2011 n’ont jamais été approuvées à cause de l’intense lobby du Canada et de l’industrie pétrolière. La Commission européenne évalue maintenant de nouvelles propositions pour appliquer laFQD. Selon les médias, elles n’intégreraient plus les modalités clés qui permettaient de décourager le recours à des sources de carburants climaticides tels que les sables bitumineux.
. Voir notamment : Reuters, EU proposal scraps mandatory ’dirty’ label for tar sands
. Plus d’information sur la FQD et les pressions des lobbies
. Voir notamment : Reuters, EU proposal scraps mandatory ’dirty’ label for tar sands
. Plus d’information sur la FQD et les pressions des lobbies
[4] Friends of the Earth Europe, Who’s driving the EU-US trade talks ?
Sur le démantèlement des normes environnementales et le mécanisme de règlement des différends, voir notamment le rapport Non à la fracturation hydraulique ! Comment l’accord UE-États-Unis pourrait encourager son utilisation
Source : Les Amis de la Terre
Photo : Camion utilisé pour exploiter les sables bitumineux au Canada (Wikipedia).
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Le blog de José Fort
Un regard affûté sur le monde, implacable avec les dominations qui l’accablent, toujours à l'écoute des mouvements qui le libèrent.
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Jeudi, 17 Juillet, 2014 - 10:09
Un nouveau monde se met en place
Vladimir Poutine est arrivé au Brésil après un périple démarré à Cuba avec en mise en bouche l’annulation du plus gros de la dette cubaine, annonçant à la fin de sa visite que ses interlocuteurs de La Havane pouvaient compter sur l’aide de Moscou pour surmonter l’embargo économique nord- américain. Dans le même mouvement, la station d’écoutes « Loudres » mise en sommeil en 2001 reprendra-t-elle du service ? Poutine a démenti mercredi soir cette information.
Le président russe a poursuivi son voyage par un crochet à Buenos-Aires. Le temps d’annoncer un renforcement de la coopération russo-argentine dans de très nombreux domaines y compris dans le nucléaire civil et le militaire traditionnel. Enfin, l’essentiel de son déplacement s’est déroulé à Fortaleza avec le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Des pays émergeants à forte croissance économique et regroupant plus de 40% de la population mondiale. Rien de moins.
Résultat ? Les Brics créent une banque de développement et d’une réserve de change commune avec une force de frappe à terme de 100 milliards de dollars. Siège de la nouvelle institution : Shanghai.
Un système alternatif aux structures occidentales (Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale) est lancé. Avec, cerise sur le gâteau, un repas à la fin du sommet des Brics regroupant les présidents équatorien, bolivien, chilien, argentin, colombien et vénézuélien.
Pas de réaction officielle à Washington et dans les capitales européennes. Comme cela ne suffisait pas, voici qu’est annoncé pour ce jeudi un sommet réunissant à Brasilia les principaux dirigeants latinos et caribéens avec le président chinois. Au menu, la coopération tous azimuts.
Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’un nouveau monde se met en place. Les pays émergeants ne supportent plus la main mise des multinationales sur leurs économies. L’arrogance nord-américaine et européenne est repoussée. Les affaires de la planète ne se décident plus à Washington, à Berlin, à Londres ou à Paris. Quant aux prétentions US et des membres l’Otan dont le France d’étouffer progressivement la Russie, de contenir le développement de la Chine, de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique du Sud, elles se heurtent désormais à une résistance d’envergure. Une résistance devenue offensive car organisée, structurée et financée au niveau de la planète. Le rapport des forces à l’échelle mondiale va connaître rapidement des évolutions spectaculaires. Avec les piètres dirigeants occidentaux aux manettes, nous assisterons – de loin – au départ du train.
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