(blog à finir et à corriger)
Alors, mes chers cinq lecteurs, commençons une question que je me pose. L'occident officiel s'alarme de la conquête d'une partie de l'Irak par les djihadistes de l'EIIL qu'ils ont formé et financé.
Et, pourtant, ils n'exigent pas de la Turquie, membre de l'Otan, qu'elle ferme ses frontières à l'arrivée de candidats djihadistes venant notamment d'Europe.
Pourquoi ?
Mais, passons.
Passons, plutôt à l'évolution des opinions concernant la santé.
(source : Chaos contrôlé)
Par contre, une mauvaise nouvelle concernant l'acidification des océans. Et, n'oublions pas mes chers lecteurs que les unités de désanilisation de l'eau de mer, localement, accentue très fortement l'acidification de la mer.
(source : Wikistrike)
Et, dans la rubrique, "Y'en a marre qu'ils fassent tout derrière notre dos, les experts de Bruxelles !"
(source : le Monde, les décodeurs)
Alors, mes chers cinq lecteurs, commençons une question que je me pose. L'occident officiel s'alarme de la conquête d'une partie de l'Irak par les djihadistes de l'EIIL qu'ils ont formé et financé.
Et, pourtant, ils n'exigent pas de la Turquie, membre de l'Otan, qu'elle ferme ses frontières à l'arrivée de candidats djihadistes venant notamment d'Europe.
Pourquoi ?
Mais, passons.
Passons, plutôt à l'évolution des opinions concernant la santé.
(source : Chaos contrôlé)
mardi 1 juillet 2014
Les 10 théories du complot sur la santé qui se sont finalement vérifiés
Croyez-vous dans les « théories du complot dans la santé » ? Croyez-vous qu’il existe des « remèdes naturels » pour les maladies que l’establishment médical vous cache ? Croyez-vous que les vaccins, les téléphones cellulaires ou le fluorure dans l’eau peuvent avoir un impact néfaste sur la santé de votre famille ? Si vous avez répondu oui à une de ces questions, vous n’êtes pas seul. Selon un récent sondage, près de la moitié de tous les Américains croit en au moins une « théorie du complot médical ».
Grâce à internet, plus de gens que jamais questionnent le dogme établi de la communauté médicale. En conséquence, plus de gens commencent à prendre leurs propres décisions en matière de santé, ce qui a donné lieu à tout un jeu de l’établissement médical. Ils dépensent beaucoup de temps, d’efforts et d’argent pour lutter contre ces « théories du complot dans la santé », mais, comme vous le verrez ci-dessous, un certain nombre de ces théories se sont révélées être réelles.
Le sondage en ligne de 1351 adultes a révélé :
- 37 % sont d’accord que la Food and Drug Administration cache au public des remèdes naturels pour le cancer et d’autres maladies en raison de « la pression des compagnies pharmaceutiques ».
- 20 % croient que les officiels de la santé cachent des preuves que les téléphones cellulaires causent le cancer
- 20 % estiment que les médecins et les officiels de la santé poussent les vaccins pour les enfants, même s’ils « savent que ces vaccins causent l’autisme et d’autres troubles psychologiques »
- Un plus petit nombre endosse les théories impliquant le fluorure, les aliments génétiquement modifiés et l’infection délibérée des Afro-Américains avec le VIH.
- 9 % estiment à au moins une des théories et 18 % croient en au moins trois.
Donc, il y a effectivement des Américains qui croient que des « remèdes naturels » existent, et que les vaccins et le fluorure peuvent avoir des effets secondaires très néfastes ?
Oh ! Horreur ! Bien sûr, je suis facétieux. La vérité est que c’est merveilleux que les gens commencent à rechercher ces choses pour eux-mêmes.
La communauté médicale a un énorme intérêt à protéger son territoire. Si le système des soins de santé des États-Unis était une nation indépendante, elle serait la 6ième économie sur l’ensemble de la planète. Des centaines de milliards de dollars par année sont en jeu et il est donc très important qu’ils maintiennent un contrôle sur ce que les gens pensent de leur santé.
Heureusement, la vérité commence à sortir. Voici les 10 théories du complot dans la santé qui se sont avérées être vraies …
Les enfants non-vaccinés sont beaucoup plus sains que les enfants vaccinés.
Des preuves continuent à démontrer que les vaccins peuvent avoir des effets secondaires très néfastes, surtout pour les enfants.
Par exemple, une étude qui a été menée en Nouvelle-Zélande a découvert que les enfants non vaccinés sont généralement beaucoup plus en santé que les enfants vaccinés …
« Une étude des années 1990, récemment mise en lumière, révélait que, comparativement aux enfants non vaccinés, les enfants vaccinés étaient plus susceptibles de souffrir d’asthme, d’eczéma, d’infections de l’oreille, de l’hyperactivité et de nombreuses autres maladies chroniques. En outre, l’étude a identifié qu’il y avait une dix fois plus d’augmentation des incidences d’amygdalites chez les enfants qui étaient vaccinés, et un manque total d’amygdalectomies chez les enfants qui n’étaient pas vaccinés. »
Et, une étude similaire menée en Allemagne est arrivée avec des résultats similaires …
« L’asthme, les rhumes des foins et les neuro-dermatites sont très répandus aujourd’hui. Une récente étude allemande avec 17461 enfants âgés entre 0 et 17 ans (KIGGS) a démontré que 4,7% de ces enfants souffraient d’asthme, 10,7% de ces enfants de rhumes des foins et 13,2% de neuro-dermatites. Ces chiffres diffèrent dans les pays occidentaux, comme la prévalence de l’asthme chez les enfants aux États-Unis est de 6 %, alors qu’elle est de 14 à 16 % en Australie (Santé de l’Australie 2004, AIHW). »
« La prévalence de l’asthme chez les enfants non-vaccinés dans notre étude est d’environ 2,5%, pour le rhume des foins, de 3 %, et pour les neuro-dermatites, de 7 %. Selon l’étude KIGGS, plus de 40 % des enfants entre 3 et 17 ans étaient sensibilisés contre au moins un allergène testé (20 allergènes communs ont été testés) et 22,9 % avaient une maladie allergique. Bien que nous n’ayons pas effectué d’analyses sanguines, environ 10 % ont déclaré que leurs enfants avaient une allergie. »
La plupart des parents ne réalisent pas cela, mais, quand vous permettez que des vaccins soient injectés dans vos enfants, ils reçoivent toutes sortes de choses désagréables injectées directement dans leur sang où il n’y a pas de filtre.
C’est pourquoi tellement de personnes continuent à crier contre « le mercure dans les vaccins ». La vérité est que le mercure peut causer des dommages au cerveau …
« En 1977, une étude russe a constaté que les adultes exposés au mercure éthylique, la forme de mercure dans le thimérosal, ont subi des dommages au cerveau des années plus tard. Les études sur l’intoxication thimérosal décrivent également la nécrose tubulaire et une lésion du système nerveux, y compris l’obnubilation, le coma et la mort. À la suite de ces conclusions, la Russie a interdit le thimérosal dans les vaccins destinés aux enfants en 1980. Le Danemark, l’Autriche, le Japon, la Grande-Bretagne et tous les pays scandinaves ont également interdit le préservatif. »
Alors, pourquoi le thimérosal se retrouve-t-il dans de nombreux vaccins aux États-Unis ?
Aujourd’hui, dans certaines régions des États-Unis, plus de 30 vaccins sont donnés aux jeunes enfants avant l’âge de 3 ans. C’est une folie totale.
L’utilisation des antidépresseurs par les mères a été scientifiquement reliée à l’autisme chez leurs bébés.
Quand les femmes prennent certaines choses pendant qu’elles sont enceintes, cela peut avoir un impact très grave sur les enfants à naître.
Par exemple, même CNN rapporte maintenant sur le lien entre la prise des antidépresseurs pendant la grossesse et l’autisme …
« Les enfants dont les mères prendre Zoloft, Prozac, ou des antidépresseurs similaires pendant la grossesse, sont deux fois plus susceptibles que les autres mères d’avoir des enfants avec un diagnostic d’autisme ou d’un trouble apparenté, selon une petite étude récente, la première à examiner la relation entre les antidépresseurs et les risques de l’autisme. »
« Cette classe des antidépresseurs appelés inhibiteurs sélectifs de la sérotonine (ISRS), peut être particulièrement risquée au début d’une grossesse, suggère l’étude. Les enfants qui ont été exposés à ces médicaments pendant le premier trimestre étaient près de quatre fois plus susceptibles de développer un trouble du spectre autistique (TSA) par rapport aux enfants non exposés, selon l’étude, qui paraît dans les Archives de la Psychiatrie Générale. »
Le fluorure dans notre eau est vraiment mauvais pour nous.
Il n’y a tout simplement plus de « fous sur internet » qui mettent en garde contre le fluorure dans l’eau de nos jours.
Ces jours-ci, même Harvard publie des études sur les effets nocifs du fluorure …
« Une nouvelle étude publiée dans The Lancet de Harvard évalue les toxines causant l’autisme et les troubles d’hyperactivités avec déficit de l’attention. Des chercheurs de l’École de Santé Publique de Harvard et de l’École de Médecine Icahn de Mont Sinaï disent que, avec ces nombreuses toxines environnementales, l’eau fluorée ajoute aux incidents plus élevés des troubles cognitifs et comportementaux. »
Mais, les « troubles cognitifs et comportementaux » sont loin d’être les seules choses dont nous devons nous soucier quand il s’agit du fluorure. Il suffit de considérer ce qui suit …
« Même de petites quantités de fluorure consommées avec l’eau du robinet peuvent endommager votre os, vos dents, votre cerveau, perturber le fonctionnement de votre glande thyroïde, baisser votre quotien intellectuel et/ou causer le cancer, selon les preuves présentées dans un rapport révolutionnaire sur le fluorure du Conseil National de Recherches de 2006 produit par un groupe d’experts qui ont examiné des centaines d’études publiées sur le fluorure. »
Voulez-vous qu’une seule de ces choses vous arrive ? Si non, vous voudriez peut-être savoir s’il y a du fluorure dans l’eau que vous buvez.
Le Centre de Ressources en Santé Naturelle et en Longévité a publié une liste de 10 problèmes les plus importants pour la santé que les études scientifiques ont découverts et qui sont provoqués par le fluorure …
1 . L’exposition au fluorure perturbe la synthèse du collagène et conduit à la dégradation du collagène dans les os, les tendons, les muscles, la peau, le cartilage, les poumons, les reins et la trachée.
2 . Le fluorure stimule la formation des granules et la consommation d’oxygène dans les globules blancs, mais, inhibe ces processus lorsque les globules blancs sont défiés par un agent étranger dans le sang.
3 . Le fluorure épuise les réserves d’énergie et la capacité des globules blancs à détruire les agents étrangers correctement par le processus de phagocytose. Aussi peu que 0,2 ppm de fluorure stimule la production de superoxyde en restant dans les cellules des globules blancs, supprimant pratiquement toute la phagocytose. Même des quantités de micro-molaires de fluorure, au-dessous de 1 ppm, peuvent sérieusement déprimer la capacité des globules blancs à détruire les agents pathogènes.
4 . Le fluorure confond le système immunitaire et provoque des attaques de ses propres tissus organiques, et augmente le taux de croissance de la tumeur dans le cancer des individus.
5 . Le fluorure inhibe la formation d’anticorps dans le sang.
6 . Le fluorure déprime l’activité de la glande thyroïde.
7 . Le fluorure a un effet perturbateur sur les différents tissus de l’organisme.
8 . Le fluorure favorise le développement du cancer des os.
9 . Le fluorure cause le vieillissement prématuré de l’organisme humain.
10 . L’ingestion de fluorure par les rince-bouches et les dentifrices chez les enfants est extrêmement dangereuse pour le développement biologique, la durée de vie et la santé générale.
Prendre des vitamines et des suppléments peuvent aider à guérir des maladies.
Tous les mois, il y a un article dans les principaux médias qui tente de nous convaincre « que les vitamines ne fonctionnent pas ». Mais, de nombreuses études scientifiques ont démontré qu’ils fonctionnent.
Ce qui suit est un extrait d’un article remarquable par le Dr Lee Hieb …
« La supplémentation en folates réduit le risque d’adénomes colorectals, la lésion précurseur du cancer colorectal (Public Health Nutrition) »
« L’apport en vitamine D réduit le cancer du poumon chez les femmes (American Journal of Clinical Nutrition) »
« 500 mg de vitamine B12, 800 mcg d’acide folique et 20 mg de vitamine B6 ralentissent la réduction de l’ensemble du volume du cerveau de 50 pour cent sur deux ans. Dans un suivi en 2013, la zone de la matière grise du cerveau associée à la maladie d’Alzheimer avait ralenti cette réduction par sept fois avec cette combinaison de vitamine (PNAS en ligne) »
« … Mais, les vitamines ne fonctionnent pas. »
« Le CoQ10 protège contre le dysfonctionnement mitochondrial induit par le bêta-amyloïde (Cellular Physiology and Biochemistry) »
« La L-Carnitine a démontré pouvoir empêcher les effets néfastes des statines sur les mitochondries (Frontiers in Physiology) »
« Le calcium, la vitamine D, l’inuline et les isoflavones de soja améliorent le métabolisme osseux chez les femmes post-ménopausées (Aging Clinical and Experimental Research) »
« Des niveaux plus élevés de folate sérique ont été corrélés avec des résultats cognitifs supérieurs chez les enfants (Nutrition) »
« … Mais, les vitamines ne fonctionnent pas. »
La prescription excessive d’antibiotiques cause l’apparition de « superbactéries » résistantes aux antibiotiques.
Ces jours-ci, les médecins prescrivent des antibiotiques à volonté. Pendant longtemps, ceci a fonctionné ; Mais, maintenant, nous assistons à la montée d’une nouvelle génération de « superbactéries » qui sont totalement résistantes aux antibiotiques.
La raison pour laquelle c’est un problème, c’est que nous n’avons rien pour lutter contre ces nouvelles superbactéries.
C’est devenu un tel problème que maintenant même le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies a mis en garde à ce sujet …
« La surutilisation des antibiotiques pour les patients dans les hôpitaux américains contribue à la montée de ce qu’on appelle des superbactéries, selon une nouvelle étude menée par les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies. »
« Il s’agit d’une vraie menace publique, a déclaré le Dr Arjun Srinivasan, directeur adjoint des programmes de prévention des infections associées aux soins de santé pour les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, qui a parlé à CNBC par téléphone. »
« Les dangers de la surprescription des antibiotiques dans les hôpitaux sont de deux ordres, a expliqué Srinivasan. Premièrement, les patients peuvent ne pas en avoir besoin et pourraient subir des effets secondaires. Plus important, cependant, est le risque de créer des bactéries résistantes aux médicaments, connues comme les superbactéries, qui sont de plus en plus monnaie courante. »
Grâce aux grandes sociétés pharmaceutiques, les Américains sont les personnes les plus droguées de la Terre.
Il n’y a personne sur la planète qui soit plus drogué que le peuple américain. Et, je ne parle pas des drogues illégales. Je parle des drogues légales.
Il suffit d’examiner ces statistiques …
# 1 Un nombre impressionnant de 70 millions d’Américains prennent des médicaments psychotropes légaux en ce moment.
# 2 Selon les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, les médecins ont écrit plus de 250 millions d’ordonnances pour des antidépresseurs au coursde 2010.
# 3 Selon une étude menée par la Clinique Mayo, près de 70 pour cent de tous les Américains sont sur au moins un médicament d’ordonnance. Un incroyable 20 pour cent de tous les Américains sont sur au moins cinq médicaments d’ordonnance.
# 4 Les Américains ont dépensé plus de 280 milliards de dollars en médicaments d‘ordonnance en 2013 .
# 5 Selon les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, environ 9 Américains sur 10, qui sont âgés d’au moins 60 ans, disent avoir pris au moins un médicament de prescription au cours du dernier mois.
Et, la vérité est que toute cette poussée de médicaments tue effectivement des gens. Ce qui suit est un bref extrait d’un article de Vanity Fair, intitulé « Médecine mortelle » …
« Les médicaments sur ordonnance tuent environ 200000 Américains chaque année. Ce nombre augmentera-t-il, maintenant que la plupart des essais cliniques sont menés à l’étranger, sur des Russes malades, des Polonais sans-abri et des Chinois demeurant dans des taudis, dans des endroits où la réglementation est quasi inexistante, où la Food and Drug Administration ne peut pas parvenir et où les « erreurs » peuvent se retrouver dans les tombes des indigents ? »
La dépendance à la caféine est réelle et elle peut être incroyablement difficile à briser.
Si vous avez déjà été accro au café ou au soda, vous savez probablementcomment il peut être difficile d’essayer d’y renoncer, même pour quelques jours.
Il a été estimé que jusqu’à 90 pour cent de tous les Américains consomment des boissons contenant de la caféine, et la plupart des gens ne pensent jamais à comment çà pourrait les affecter à long terme.
Eh bien, les experts reconnaissent désormais ouvertement que nous avons un problème majeur de dépendance à la caféine sur les mains. Ce qui suit est un extrait d’un article paru récemment dans le San Francisco Chronicle …
« Les cardiologues ont dit aux patients de réduire le café, parce qu’ils ont des palpitations cardiaques, et les psychologues ont averti les gens que leur habitude de caféine peut ajouter à leurs problèmes d’anxiété. Pourtant, certaines personnes ont du mal à lâcher la caféine, où même la coupe, parce qu’ils l’estiment être une nécessité. »
« Même les experts du sommeil disent que les patients se plaignent d’insomnies, mais, frémissent seulement à l’idée de quitter la caféine. »
« Il y a des gens qui souffrent de reflux chroniques, de douleurs par l’acide de l’estomac, de saignements, d’hémorroïdes, tout ceci à cause du café. Ils souffrent beaucoup, a déclaré Keith Humphreys, un expert de la dépendance de Stanford. Mais, ils essaient et ne parviennent pas à arrêter. »
Manger du porc est vraiment mauvais pour vous.
Les Américains ont une histoire d’amour avec la viande de porc. Nous mangeons des quantités importantes de bacon, de jambon, de saucisses, de pepperoni, etc…
Mais, est-ce réellement sain pour nous ?
La plupart des gens ne se sont jamais arrêtés à ceci, mais, ils le devraient. Ce qui suit est un extrait d’un article intitulé « l’influence néfaste de la consommation de porc sur la santé » par le professeur Hans-Heinrich Reckeweg …
« Le fait que le porc est une source de stress et donne lieu à l’empoisonnement est connu. Il est évident que cela ne s’applique pas aux préparations de viande de porc fraîche comme la charcuterie, les pieds, les côtes et les côtelettes, etc…, mais, aussi à la viande préparée (jambon, bacon, etc…) et les viandes fumées préparées pour les saucisses. »
« La consommation de produits des porcs fraîchement tués suscitent des réactions aiguës, telles que les inflammations de l’appendicite et de la vésicule biliaire, des coliques biliaires, des catarrhes intestinales aiguës, la gastro-entérite avec des symptômes de typhoïde et de paratyphoïde, ainsi que de l’eczéma aigu, des furoncles, des abcès sudoripares, et beaucoup d’autres. Ces symptômes peuvent être observés après avoir consommé de la charcuterie (y compris le salami qui contient des morceaux de bacon sous la forme de graisse). »
Et, voici quelques raisons pour lesquelles vous devriez réfléchir avant de manger du porc …
• Un porc est une vraie poubelle. Il va manger n’importe quoi, y compris l’urine, les excréments, les saletés, la chair animale en décomposition, les asticots, ou des légumes en décomposition. Ils mangeront même les tumeurs cancéreuses des autres porcs ou des autres animaux.
• La viande et la graisse de porc absorbent les toxines comme une éponge. Leur viande peut être 30 fois plus toxique que le bœuf ou le gibier.
• Lorsque vous mangez du bœuf ou du gibier, il faut de 8 à 9 heures pour digérer la viande de sorte que les quelques toxines de la viande sont lentement mis dans notre système et peuvent être filtrées par le foie. Mais, quand le porc est consommé, il ne faut que quatre heures pour digérer la viande. Nous obtenons ainsi un niveau beaucoup plus élevé de toxines dans un délai plus court.
• Contrairement aux autres mammifères, un cochon ne transpire pas. La transpiration est un moyen par lequel les toxines sont éliminées de l’organisme. Puisque le cochon ne transpire pas, les toxines restent dans son corps et dans la viande .
• Les porcs sont si toxiques que vous pouvez à peine les tuer avec la strychnine ou d’autres poisons. Les agriculteurs vont souvent jusqu’à placer les porcs dans un nid de serpent à sonnettes, parce que les porcs mangent les serpents et, en cas de morsure, ils ne seront pas dérangés par le venin.
• Quand un cochon est dépecé les vers et les insectes s’en prennent à sa chair plus tôt et plus rapidement que pour la chair de tout autre animal. En quelques jours, la chair de porc est pleine de vers.
• Les porcs ont plus d’une douzaine de parasites en eux, tels que les ténias, les douves, les vers et la trichine. Il n’y a pas de température de sécurité à laquelle le porc peut être cuit pour s’assurer que tous ces parasites, leurs kystes et les œufs soient tués.
• La viande de porc a deux fois plus de gras que le bœuf Un T-bone de trois onces contient 8,5 grammes de matières grasses ; Une côtelette de porc de trois onces contient 18 grammes de matières grasses. Une côte de bœuf de trois onces a 11,1 grammes de matières grasses ; Un spare rib de porc de trois onces a 23,2 grammes de matières grasses.
• Les vaches ont un système digestif complexe, avec quatre estomacs. Il faut donc plus de 24 heures pour digérer leur régime végétarien, de sorte que sa nourriture est purifiée des toxines. En revanche, l’unique estomac du porc prend seulement environ quatre heures pour digérer toute sa nourriture, insérant ainsi sa nourriture toxique dans la chair.
• Le porc transporte environ 30 maladies qui peuvent facilement être transmises à l’homme. C’est pourquoi Dieu a ordonné que nous ne devrons jamais même toucher à leurs carcasses. (Lévitique 11:8).
• Le ver de trichine du porc est de taille microscopique et, une fois ingéré, il peut se loger dans nos intestins, nos muscles, notre moelle épinière ou notre cerveau. Il en résulte la maladie de la trichinose. Les symptômes sont parfois absents, mais, quand ils sont présents, ils sont confondus avec d’autres maladies, telles que la typhoïde, l’arthrite, les rhumatismes, la gastrite, la méningite, des troubles de la vésicule biliaire, ou l’alcoolisme aigu.
Êtes-vous certains que les poissons, les crevettes et les autres fruits de mer que vous mangez sont sûrs ?
La plupart des gens sont conscients que la destruction de l’installation nucléaire deFukushima libère encore des quantités massives de radiations nucléaires dans l’océan Pacifique, mais, la plupart des gens ne s’arrêtent pas à penser que ces radiations pourraient être entrées dans leur nourriture.
Mais, nous n’avons pas à nous inquiéter de ceci en Amérique du Nord, n’est-ce pas ?
En fait, les preuves sont en train de monter à l’effet que nous devrions jeter un coup d’œil de plus près à nos fruits de mer. Ce qui suit sont quelques faits d’un de mes précédents articles, intitulé « 36 signes sur lesquels les médias vous mentent sur comment les radiations de Fukushima affectent la côte ouest »
- La population de saumons rouges le long des côtes de l’Alaska est à un niveau historiquement bas.
Quelque chose est à l’origine des saignements des harengs du Pacifique par leurs branchies, leur ventre et leurs yeux.
- Les experts ont constaté des niveaux très élevés de césium 137 dans le plancton vivant dans les eaux de l’océan Pacifique entre Hawaii et la côte ouest.
- Un test en Californie a révélé que 15 sur 15 des thons rouges étaient contaminés par des radiations de Fukushima.
- En 2012, le Vancouver Sun a rapporté que le césium 137 se trouvait à un pourcentage très élevé dans le poisson que le Japon vendait au Canada
- 73 pour cent des maquereaux
- 91 pour cent des flétans
- 92 pour cent des sardines
- 93 pour cent des thons et des anguilles
- 94 pour cent des morues et des anchois
- 100 pour cent des carpes, des algues, des requins et des lottes
Quand il s’agit de votre santé, il est rentable de faire vos propres recherches et de faire votre propre réflexion.
Ne faites pas aveuglément confiance en moi, où en votre médecin, ou en n’importe qui d’autre. Rechercher ces choses pour vous-même et faites-en vos propres conclusions.
En fin de compte, vous serez très heureux de l’avoir fait.
Par contre, une mauvaise nouvelle concernant l'acidification des océans. Et, n'oublions pas mes chers lecteurs que les unités de désanilisation de l'eau de mer, localement, accentue très fortement l'acidification de la mer.
(source : Wikistrike)
Horreurs sous-marines : au large des Etats Unis, les coquilles d’animaux marins se dissolvent
Horreurs sous-marines : au large des Etats Unis, les coquilles d’animaux marins se dissolvent
Ce pourrait être l’intrigue d’un film d’horreur : les humains se réveillant un jour pour découvrir que des modifications chimiques dans l’atmosphère font se dissoudre des parties de leurs corps.
Mais pour les organismes marins tels que les papillons de mer, ou ptéropodes, au large de la côte ouest des Etats Unis, c’est ce qui se produit réellement. Le carbone en augmentation dans l’océan fait fondre les coquilles des papillons de mer, qui sont de petits escargots marins, constituant la base de la chaîne alimentaire de l’océan, qui comprend les proies du saumon rose, du maquereau et du hareng.
« Nous ne pensions pas que les ptéropodes seraient affectés à ce point dans notre zone côtière avant plusieurs dizaines d’années,» a déclaré le Professeur William Peterson, océanographe au ‘Northwest Fisheries Science Center’ de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), et qui co-écrit un article sur ces découvertes dans un article pour la revue Proceedings of the Royal Society B.
En recueillant des échantillons de papillons de mer de l’espèce Limacina helicina au large de la Californie, de l’état de Washington et de l’Orégon lors de l’été 2011, les chercheurs ont découvert que plus de 50 pour cent des papillons de mer de la côte souffraient de « dommages de dissolution sévères, » d’après l’article. Au large, 24 pour cent des individus montraient les mêmes dommages.
Les coquilles des papillons de mer se dissolvent en raison de l’acidification accrue des océans causée par les émissions humaines de CO2.
Tandis que les émissions provenant de la combustion du charbon, du gaz et du pétrole sont rejetées dans l’atmosphère, les océans finissent par absorber près d’un tiers des émissions globales cumulées. Cette augmentation du taux de CO2 dans les océans entraîne une baisse du taux de carbonate de calcium et de sa forme cristalline, l’aragonite, que les papillons de mer utilisent pour former leurs coquilles. De nombreuses autres espèces clé ont besoin du carbonate de calcium, comme les coraux, les crustacés, les mollusques et certaines espèces de plancton.
L’importance de l’acidification de l’océan varie selon les régions, la profondeur et les saisons, mais elle est particulièrement grave lors des remontées d’eau saisonnières. L’eau froide des profondeurs est alors poussée vers la surface, un phénomène qui aggrave la destruction de l’aragonite. En fait, les répercussions les plus graves ont été observées au large de la Californie, ou les niveaux de sous-saturation en aragonite étaient six fois plus importants dans les 100 premiers mètres de la colonne d’eau.
« Les Limacina helicina des régions côtières montraient une dissolution régulièrement répartie sur toute la surface des coquilles, alors que dans les zones plus au large, seule la première spire… montrait des traces de dissolution. Ceci laisse à penser que des conditions moins corrosives au large ont seulement affecté les ptéropodes au début de leur croissance, tandis qu’une exposition prolongée à des conditions sous-saturées plus sévères entraîne une dissolution touchant toute la surface de la coquille, » rapportent les scientifiques.
Avant la révolution industrielle – et l’afflux massif de CO2 qui en a résulté suite à la combustion des énergies fossiles – les chercheurs ont estimé qu’environ 20 pour cent des papillons de mer auraient subi une certaine dissolution de leur coquille. Le pourcentage de nos jours atteint plus du double (53 pour cent) près de la côte, et les scientifiques prédisent que 70 pour cent des papillons de mer de la région seront touchés d’ici à 2050.
« L’acidification de nos océans peut impacter les écosystèmes marins jusqu'à menacer la pérennité des ressources marines dont nous dépendons," dit Libby Jewett, directrice du programme sur l'acidification de l'océan de la NOAA. La recherche sur la progression et les conséquences de l'acidification de l'océan est vitale pour la compréhension des conséquences de notre consommation d'énergies fossiles."
Ce n'est pas la première fois que les scientifiques ont la preuve que l'aggravation de l'acidification de l'océan fait se dissoudre les coquilles des papillons de mer. Il y a deux ans, les chercheurs ont rapporté avoir découvert dans le sud de l'océan Antarctique des papillons de mer de la même espèce, Limacina helicina qui perdaient leurs coquilles.
"Les escargots ne vont pas nécessairement mourir à cause de leur coquille qui se dissout, cependant cela peut accroître leur vulnérabilité face aux prédateurs et aux infections, ayant par conséquence un impact sur d'autres éléments du réseau alimentaire," a dit en 2012 Geraint Tarling, auteur principal du rapport "British Antarctic Survey".
En effet, l'article le plus récent fait remarquer que la coquille est un élément clé de la reproduction du papillon de mer : "la coquille est d'une importance particulière...durant la période de reproduction quand les spermatozoïdes sont échangés entre les individus et qu'ils doivent être stockés avant de féconder un œuf."
Puisque les papillons de mer constituent une source de nourriture de base pour de nombreuses espèces de poisson, les scientifiques affirment que leur déclin pourrait être préjudiciable à toutes sortes d'animaux marins, y compris les baleines et les oiseaux de mer.
L'acidification de l'océan se produit de nos jours à un rythme plus rapide que jamais depuis ces 50 derniers millions d'années, et les répercussions à venir pourraient être si catastrophiques que l’ex directrice de la NOAA, Jane Lubchenco a qualifié l’acidification des océans de « frère jumeau, et tout aussi néfaste, du changement climatique.» Cependant l’acidification des océans ne retient que peu l’attention des médias et les émissions globales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter.
Source © Mongabay
Mais pour les organismes marins tels que les papillons de mer, ou ptéropodes, au large de la côte ouest des Etats Unis, c’est ce qui se produit réellement. Le carbone en augmentation dans l’océan fait fondre les coquilles des papillons de mer, qui sont de petits escargots marins, constituant la base de la chaîne alimentaire de l’océan, qui comprend les proies du saumon rose, du maquereau et du hareng.
« Nous ne pensions pas que les ptéropodes seraient affectés à ce point dans notre zone côtière avant plusieurs dizaines d’années,» a déclaré le Professeur William Peterson, océanographe au ‘Northwest Fisheries Science Center’ de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), et qui co-écrit un article sur ces découvertes dans un article pour la revue Proceedings of the Royal Society B.
En recueillant des échantillons de papillons de mer de l’espèce Limacina helicina au large de la Californie, de l’état de Washington et de l’Orégon lors de l’été 2011, les chercheurs ont découvert que plus de 50 pour cent des papillons de mer de la côte souffraient de « dommages de dissolution sévères, » d’après l’article. Au large, 24 pour cent des individus montraient les mêmes dommages.
Les coquilles des papillons de mer se dissolvent en raison de l’acidification accrue des océans causée par les émissions humaines de CO2.
Tandis que les émissions provenant de la combustion du charbon, du gaz et du pétrole sont rejetées dans l’atmosphère, les océans finissent par absorber près d’un tiers des émissions globales cumulées. Cette augmentation du taux de CO2 dans les océans entraîne une baisse du taux de carbonate de calcium et de sa forme cristalline, l’aragonite, que les papillons de mer utilisent pour former leurs coquilles. De nombreuses autres espèces clé ont besoin du carbonate de calcium, comme les coraux, les crustacés, les mollusques et certaines espèces de plancton.
L’importance de l’acidification de l’océan varie selon les régions, la profondeur et les saisons, mais elle est particulièrement grave lors des remontées d’eau saisonnières. L’eau froide des profondeurs est alors poussée vers la surface, un phénomène qui aggrave la destruction de l’aragonite. En fait, les répercussions les plus graves ont été observées au large de la Californie, ou les niveaux de sous-saturation en aragonite étaient six fois plus importants dans les 100 premiers mètres de la colonne d’eau.
« Les Limacina helicina des régions côtières montraient une dissolution régulièrement répartie sur toute la surface des coquilles, alors que dans les zones plus au large, seule la première spire… montrait des traces de dissolution. Ceci laisse à penser que des conditions moins corrosives au large ont seulement affecté les ptéropodes au début de leur croissance, tandis qu’une exposition prolongée à des conditions sous-saturées plus sévères entraîne une dissolution touchant toute la surface de la coquille, » rapportent les scientifiques.
Avant la révolution industrielle – et l’afflux massif de CO2 qui en a résulté suite à la combustion des énergies fossiles – les chercheurs ont estimé qu’environ 20 pour cent des papillons de mer auraient subi une certaine dissolution de leur coquille. Le pourcentage de nos jours atteint plus du double (53 pour cent) près de la côte, et les scientifiques prédisent que 70 pour cent des papillons de mer de la région seront touchés d’ici à 2050.
« L’acidification de nos océans peut impacter les écosystèmes marins jusqu'à menacer la pérennité des ressources marines dont nous dépendons," dit Libby Jewett, directrice du programme sur l'acidification de l'océan de la NOAA. La recherche sur la progression et les conséquences de l'acidification de l'océan est vitale pour la compréhension des conséquences de notre consommation d'énergies fossiles."
Ce n'est pas la première fois que les scientifiques ont la preuve que l'aggravation de l'acidification de l'océan fait se dissoudre les coquilles des papillons de mer. Il y a deux ans, les chercheurs ont rapporté avoir découvert dans le sud de l'océan Antarctique des papillons de mer de la même espèce, Limacina helicina qui perdaient leurs coquilles.
"Les escargots ne vont pas nécessairement mourir à cause de leur coquille qui se dissout, cependant cela peut accroître leur vulnérabilité face aux prédateurs et aux infections, ayant par conséquence un impact sur d'autres éléments du réseau alimentaire," a dit en 2012 Geraint Tarling, auteur principal du rapport "British Antarctic Survey".
En effet, l'article le plus récent fait remarquer que la coquille est un élément clé de la reproduction du papillon de mer : "la coquille est d'une importance particulière...durant la période de reproduction quand les spermatozoïdes sont échangés entre les individus et qu'ils doivent être stockés avant de féconder un œuf."
Puisque les papillons de mer constituent une source de nourriture de base pour de nombreuses espèces de poisson, les scientifiques affirment que leur déclin pourrait être préjudiciable à toutes sortes d'animaux marins, y compris les baleines et les oiseaux de mer.
L'acidification de l'océan se produit de nos jours à un rythme plus rapide que jamais depuis ces 50 derniers millions d'années, et les répercussions à venir pourraient être si catastrophiques que l’ex directrice de la NOAA, Jane Lubchenco a qualifié l’acidification des océans de « frère jumeau, et tout aussi néfaste, du changement climatique.» Cependant l’acidification des océans ne retient que peu l’attention des médias et les émissions globales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter.
Source © Mongabay
Et, dans la rubrique, "Y'en a marre qu'ils fassent tout derrière notre dos, les experts de Bruxelles !"
(source : le Monde, les décodeurs)
Comment les Européens poussent les Américains à déréguler la finance
Le Monde.fr | • Mis à jour le |Par Mathilde Damgé et Maxime Vaudano
Dans le cadre des négociations sur l'accord commercial transatlantique, les Européens s'apprêteraient à faire une proposition demandant moins de règles pour les banques et les marchés financiers et remettant en cause le travail d'encadrement de ce secteur réalisé depuis la crise.
C'est ce qu'a révélé un document qui a fuité grâce à un groupe bruxellois anti-lobbys appelé Corporate Europe Observatory (CEO). Ce dernier a en effet rendupublic, mardi 1er juillet, un projet de proposition de la Commission datant du 5 mars dernier, qui visait à convaincre les Etats-Unis de l'intérêt d'une coopération dans le domaine de la régulation financière des deux côtés de l'Atlantique.
Le traité de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis, le TTIP (Transatlantic trade and investment partnership), aussi appelé Tafta (pour Trans-Atlantic freetrade agreement) – en cours de négociation – doit faciliter les échanges en harmonisant les multiples normes et contraintes qui, des deux côtés de l'Atlantique, freinent le commerce.
Lire le décryptage : Le traité transatlantique décodé
Lobbying des banques européennes
Selon les auteurs de la note accompagnant la fuite, les chercheurs Myriam Vander Stichele et Kenneth Haar, ce travail est surtout l'aboutissement du lobbying des banques européennes qui voient l'intérêt d'alléger la pression qu'exercent les régulateurs américains sur leurs activités aux Etats-Unis.
« Il sera difficile à l'avenir d'adopter et de mettre en place des règles ambitieuses pour encadrer le secteur financier si la proposition de l'Union européenne intègre la 'coopération régulatoire', un ensemble de lois et de procédures qui doiventgarantir que la régulation de l'un n'empiète pas sur celle de l'autre. »
L'avantage pour les banques européennes serait que, grâce à ce « moins-disant régulatoire », elles pourraient opérer aux-Etats-Unis avec leurs propres réglementations européennes, plus laxistes, ce qui leur donnerait un avantage décisif par rapport à leurs concurrentes américaines.
Les normes américaines obligent par exemple les filiales de banques étrangères àdétenir un certain ratio de capital par rapport aux opérations menées, pour seprotéger en cas de pertes importantes.
« De la pure mauvaise foi », lâche un négociateur européen, qui réfute l'idée que l'Europe veut affaiblir la législation européenne. Michel Barnier, commissaire européen chargé des marchés, a redit lors d'un discours le 13 juin dernier, qu'il était crucial d'inclure les services financiers dans l'accord pour garantir la stabilité du système économique mondial.
D'après une autre fuite, cependant, la Commission européenne ferait pression sur les négociations en menaçant d'exclure complètement les services financiers de l'accord de libre-échange si les Etats-Unis n'acceptent pas le principe de la coordination en matière de régulation.
Des normes américaines plus strictes
« Les lobbys financiers font entrer la dérégulation par la porte de derrière, gentiment déguisée sous le terme de 'coordination' entre les Etats », déplore Daniela Gabor, spécialiste des marchés financiers et professeur à l'université britannique de West England. « Les capacités techniques engagées [pour mettreen place cette coopération] sont plutôt vagues, d'ailleurs, promettant de s'enremettre à un conseil d'experts... »
Aux Etats-Unis, en revanche, les lobbys n'ont pas eu gain de cause face à la volonté des politiques. L'ensemble des banques, étrangères et américaines, pourrait ainsi devoir rendre des comptes sur la totalité de ses activités concernant les produits dérivés (produit financier dont le prix varie selon le cours de l'actif sur lequel il est indexé : pétrole, dollar, obligations grecques...), y compris en dehors du pays.
Du coup, les représentants des grandes banques américaines sont plutôt favorables à l'idée de mettre ce dossier sur la table des négociations... avec l'espoir que cet accord coupe l'herbe sous le pied aux différentes réformes envisagées pour renforcer l'encadrement de leur activité.
Lire l'interview : Régulation bancaire : « L'Europe est moins stricte que les Etats-Unis »
La loi bancaire européenne compromise
Mais l'administration Obama ne l'entend pas de cette oreille. Il y a un an, l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Union européenne, William Kennard, avait déjà annoncé la couleur en se déclarant opposé à l'inclusion des services financiers dans les négociations commerciales entre l'Union européenne et les Etats-Unis :
« Il pourrait s'avérer contreproductif de les inclure dans une négociation commerciale, parce que cela pourrait la ralentir et l'alourdir avec des sujets qui n'ont pas besoin d'y être. »
Si la position américaine n'a pas changé d'un iota, les négociateurs européens continuent de faire pression pour intégrer les services financiers à l'accord transatlantique. « Ils seront sur la table lors du prochain cycle de négociation [du 14 au 18 juillet] », assure un fonctionnaire de la Commission, alors que des rumeurs insistantes faisaient état d'un arrêt des discussions transatlantiques sur ce chapitre.
« C'est écoeurant », réagit Dominique Plihon, professeur d'économie financière à l'université Paris XIII et président du conseil scientifique d'Attac. « Tout se fait en secret alors que notre propre gouvernement participe à ces négociations et qu'il a soutenu, du moins officiellement, plusieurs projets de régulation européens, comme la loi bancaire, qui se retrouvent compromis. »
- Mathilde Damgé
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- Maxime Vaudano
Journaliste au Monde.frSuivre Aller sur la page de ce journaliste Suivre ce journaliste sur twitter
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