Salut aux paysans maliens qui vont se retrouvent dans la détresse. Et, malheureusement, c'est tout ce que je peux faire.
Oh, là, là, tous les médias parlent du Mali et de l'offensive touareg et djihadiste qui a submergé le nord du Mali. Manquerait plus que ceux du Niger passent à l'offensive, que les toubous se révoltent et "Pouf", c'est toute la sous-région qui bascule.
Et, comme, la Libye est hors contrôle, grâce notamment à l'amiral larima sarko, tout le monde peut continuer à venir puiser dans l'arsenal de Kadhafi.
Finalement, notre président national va finir par regretter son celui pour lequel il a déroulé le tapis rouge à Paris.
Car, ne l'oublions pas le djihad se rapproche de la méditerranée, donc de l'Europe, donc, de la France.
En tout cas, ce qui est sûr et c'est mal parti, c'est que tant que la Libye ne sera pas apaisée, la sous-région continuera à imploser.
Et, les populations comme au Mali continueront à fuir avec en arrière fond, la famine qui sévit et que la guerre rendra encore plus tragique.
(source : El watan, le 05.04.12)
"La Libye au bord de la guerre civile : les affrontements reprennent à Zouara.
Les affrontements ont repris hier entre des groupes armés près de Zouara, à l’ouest de Tripoli, théâtre depuis lundi de combats meurtriers ayant fait au moins 18 morts.
Des tirs sporadiques d’armes lourdes et légères étaient entendus dans cette région, située à une soixantaine de kilomètres des frontières tunisiennes, et des colonnes de fumée se dégageaient des localités de Jamil et Regdaline où s’affrontaient depuis lundi des ex-rebelles libyens et d’autres groupes armés.
Aucun bilan de ces hostilités n’a pu être obtenu dans l’immédiat. Jamil et Regdaline sont situées à une centaine de kilomètres à l’ouest de Tripoli, à quelques kilomètres au sud de la ville côtière de Zouara. Les affrontements se déroulent notamment sur deux fronts, au sud-ouest de Zouara où se concentre la principale force de cette ville et au sud, sur les hauteurs d’une colline surplombant Jamil et Regdaline."
(source : idem, le 04.04.12 )
"Des milliers de Libyens fuient la Tripolitaine.
Contrairement à ce que veulent faire croire les responsables du Conseil national libyen de transition (CNT), la situation sécuritaire évolue dangereusement en Libye.
Abandonné à son sort par la communauté internationale qui n’a visiblement d’yeux que pour les installations pétrolières de Brega et les marchés mirobolants de la reconstruction, le pays est pour ainsi dire au bord de l’éclatement. Et l’impressionnante prolifération d’armes légères rend encore plus probable le risque d’éclatement d’une guerre civile. Des tribus et des habitants de plusieurs régions se sont servis dans l’arsenal militaire hérité de Mouammar El Gueddafi et n’hésitent pas à recourir aux armes au moindre conflit d’intérêt.
Dans certaines régions comme à Sebha (Sud libyen), la situation est carrément hors de contrôle. Pour éviter d’être les otages de la guerre pour le pouvoir que se livrent les différentes tribus depuis la chute du régime de Mouammar El Gueddafi, les Libyens ont décidé de plier bagage et de fuir très vite. C’est le cas notamment des populations des villes limitrophes de la frontière tunisienne.
Des milliers de Libyens ont franchi ces derniers jours les deux points de passage frontaliers pour se rendre en Tunisie. «C’est la ruée ces derniers jours», a indiqué à la presse un responsable du Croissant-Rouge, précisant que 5000 Libyens étaient passés lundi par le poste-frontière de Ras Jdir."
Seulement, mes quatre chers lecteurs, le cas du Mali, de la Libye pose aussi le cas de la Syrie, car, le volontarisme affiché par certains pays risquent de se refroidir à la vitesse grand V.
Sans compter que Moscou affirme son soutien à Damas qui utilisent les mêmes méthodes que l'armée russe mis en pratique en Tchétchénie pour écraser la révolte.
Donc, c'est sûr, assad va l'emporter.
(source : le Point.fr, Publié le 04/04/2012)
"Damas bombarde toujours, Moscou confiant en la victoire militaire du régim.
Le régime syrien bombarde les bastions rebelles malgré sa promesse de retirer ses troupes, son allié russe affichant sa certitude d'une victoire militaire de Damas même si l'opposition était armée "jusqu'aux dents".
Et, que va faire la France qui s'est mis en délicatesse avec la Turquie au sujet du génocide arménien et qui va par ailleurs avoir fort à faire au Mali et sûrement dans les pays francophone alentour, RIEN !
Parce qu'elle ne peut rien faire, tout simplement.
Déjà, si, elle arrive à aider le Mali, cela sera déjà beaucoup pour son armée à l'agonie faute de budget conséquent.
Notre président national a donc joué à l'apprenti sorcier et le balai lui revient dans la figure.
Mais, évidemment, rien de ce qui se passe dans la sous-région n'est de sa faute.
En tout cas, des dizaines, sinon des centaines de milliers de gens risquent de mourir avec la sécheresse se rajoutant à la guerre.
Au point que même, les "rebelles" se mettront à courir après la nourriture. Et, à qui la prendront-ils ?
Aux paysans, natürlich.
Et, que feront les paysans ?
Si, ils survivent, ils regarderont mourir leurs enfants.
Alors, moi, je vous le dis, tous ces gens-là vont être de moins en moins pressés de dégager le président syrien. Surtout, qu'en plus, l'opposition syrienne n'est pas clairement identifiée. Pleine de frères musulmans, paraît-il.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.
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