Salut au Front de Gauche, vous représentez l'espoir. Les socialistes, eux, représentent la soumission aux marchés, malgré leurs déclarations.
Bon, je vous ai abandonné pendant deux jours. Eh, bien, je vais vous dire mes quatre chers lecteurs, je n'en ai aucun remord.
Je vous dirais que j'ai monté un trempoling et retourné la terre à la bêche pour planter des légumes.
Donc, juste les doigts qui crispaient. L'âge, sans doute.
Et, sans doute, la tristesse de voir ce monde peu à peu être détruit par ceux-là même qui en dépendent.
Comme, en Ethiopie où la construction d'un barrage pour irriguer les centaines de milliers d'hectares achetées par des compagnies étrangères afin de produire pour leurs propres pays, même pas pour l'Ethiopie.
Les populations déplacées ou celles qui restent dans la région ne recevront aucune aide alimentaire.
(source : Survival International)
"(...) Les Bodi et les Mursi ne peuvent plus recourir à la crue naturelle depuis l’an dernier en raison du projet d’irrigation. Il n’y aura pas de crue cette année ni les années suivantes, le réservoir du barrage commençant à se remplir. La population locale ne recevra pas d’aide alimentaire en compensation.
De plus, les communautés indigènes sont déjà victimes de violents abus des droits de l’homme alors que le gouvernement projette de relocaliser de force les tribus installées sur les terres destinées au programme de plantation et de confisquer leur bétail. (...)"
Quel mépris envers les ethnies minoritaires de la part du gouvernement éthiopien.
Et, ce mépris signifie qu'il est prêt à les massacrer en cas de révolte.
Décidément, l'Afrique reste un continent de tous les abus.
Par contre, lorsque j'ai eu une discussion avec des sénégalais et des guinéens sur ce qui se passe au Mali et la déclaration d'indépendance du territoire conquis par les touaregs. Ces personnes m'ont déclaré que de toute façon, le Mali ne pouvait pas contrôlé un aussi vaste territoire et qu'il était normal que cette partie là, l'Azawad, revienne aux touaregs.
Et, qu'une intervention étrangère n'était pas souhaitable.
Alors, une partition ne serait-elle pas préférable et profitable puisqu'elle obligerait les touaregs à faire le ménage chez eux ?
En sachant que les puissances coloniales ont crée des frontières pour des états sans nations. Et, lorsque l'on dit que l'Afrique est mal partie, ce sont aussi, ces frontières séparant des ethnies et intégrant des peuples séculairement ennemis qui en sont fortement responsables.
Alors, qu'elles soient remises en question aujourd'hui, il n'était peut-être que temps.
source : El Watan, le 07.04.12)
"Le mali dans la tourmente : AQMi brouille les cartes à l’Azawad.
La proclamation de l’indépendance de l’Etat de l’Azawad s’est faite hier à Gao, tôt dans la matinée, par Billal Ag Acherif, secrétaire général du MNLA. Sur le terrain, la joie n’est pas à l’ordre du jour. Toute l’attention est focalisée sur cette vaste opération de chasse à AQMI, lancée en concertation avec l’Algérie après l’enlèvement du consul d’Algérie, de cinq de ses fonctionnaires et du représentant de la communauté algérienne à Gao.C’est hier, vers 2 h du matin, après une réunion restreinte que les dirigeants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), que Billal Ag Acherif, secrétaire général du mouvement, a proclamé, dans une déclaration, l’indépendance de l’Azawad avec comme capitale la ville de Gao. Cette annonce devait être faite à l’issue d’une réunion de tous les cadres du mouvement, jeudi ou vendredi, soit une semaine après la prise de contrôle de tout le territoire de l’Azawad par les combattants.
Néanmoins, l’enlèvement du consul d’Algérie à Gao, du vice-consul, du chargé de l’état civil, des deux responsables des transmissions et de la sécurité ainsi que du représentant de la communauté algérienne à Gao a tout chamboulé. L’attention est maintenant braquée sur le sort des otages détenus par AQMI depuis jeudi matin. «La priorité des priorités est maintenant de retrouver les otages sains et saufs. Tous nos combattants sur le terrain sont mobilisés depuis l’annonce de l’enlèvement des diplomates. Nous sommes en contact direct avec les autorités algériennes pour coordonner nos efforts dans le but de clore rapidement cet épisode», a déclaré le chef d’état-major militaire du MNLA devenu, depuis hier, le chef d’état-major de l’Azawad.
Rien pour l’instant n’indique que les preneurs d’otages faisaient partie de la colonne d’une centaine de véhicules 4X4 en majorité des Toyota Station, venue du territoire de l’Azawad. Mais rien n’est sûr."
Vous voyez, mes quatre chers lecteurs, les touaregs commencent déjà à collaborer avec le gouvernement algérien pour lutter contre l'extrêmisme islamiste.
Alors, pourquoi, ne pas les laisser continuer. Ils seront sûrement plus efficaces que l'armée malienne.
Et, après tout les touaregs sont chez eux.
Et, d'ailleurs, les otages algériens ont été libérés.
(source : idem)
"Les sept diplomates algériens enlevés jeudi à Gao viennent d’être libérés par leur ravisseurs, avons nous appris de notre envoyée spéciale au nord du Mali, salima Tlemçani."
Oui, après tout, pourquoi ne pas leur laisser gouverner leur pays. En sachant que la France n'est pas très chaude pour voler au secours de l'armée malienne.
(source : Irin News)
"BAMAKO, 3 avril 2012 (IRIN) - Lors d’une visite à Bamako, la capitale malienne, le 26 février, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a fait part de son opinion selon laquelle le gouvernement malien devrait s’asseoir et négocier avec le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), qui lutte pour la création d’un État indépendant dans le Nord."
Réfléchissez-y, mes quatre chers lecteurs. Et, faîtes-moi part de votre réflexion.
A bientôt.
René.
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