Salut à tous les déçus des élections. Il fallait réfléchir avant.
Donc, à l'occasion des élections européennes, trois grands vainqueurs en France,les abstentionnistes, l'ump et les verts.
Les autres, tous les autres n'arrivent pas à décoller.
En Europe, un grand vainqueur, les conservatistes de tout crin.
Alors, pour l'Europe sociale, c'est râpé !
Mais, ça, c'était inscrit d'avance.
Alors, quelle leçon tirer de ce scrutin marqué de tant d'impatiences inavouées.
Le plus important, les socialistes se sont pris une sacrée déculottée et sont en marche s'ils continuent à faire les autistes de disparaître dans les oubliettes de l'histoire. Comme avant la création du parti socialiste par Mitterand, vous souvenez-vous ?
Deuxièmement, les verts sont portés par le vent de l'histoire du changement climatique et par ricochet par un désir de changement social.
Troisièmement, le modem s'est pris les pieds dans ses bretelles. Et, là, l'ambition d'un homme a pris toute la place. Il en a oublié l'attente des français.
Quatrièmement, Besancenot et Mélanchon ne dépassent pas la franche radicale de leur électorat.
Quant-à l'ump, malgré une victoire qui n'annonce rien de bon pour les régionales, il a mobilisé son noyau dur.
Mais, là où je trouve que cette élection est une bénédiction pour la gauche, c'est l'obligation où se trouve le parti socialiste de se remettre en cause.
Et, là, je ne pointe pas Martine Aubry car je pense qu'elle seule peut assumer le changement au PS.
Par contre, la famille Hollande, lui et sa femme, ont causé pas mal de dégâts. Elle, par sa volonté de s'imposer en marchant sur la tête de tout le monde. Lui, par un mode consensuel qui a fait apparaître le PS comme le ventre mou de la gauche.
Maintenant, le PS ne peut se réformer qu'en proposant un nouveau contrat à ses partenaires de la gauche. Un partenariat équitable qui forcement fera disparaître du paysage politique un certain nombre de ses élus. Il s'agit de renouveler les cadres anciens tout en laissant une place prépondérante à ses partenaires, disons du 50/50.
Autrement, si il n'est pas capable de sacrifice, il entamera alors une descente aux enfers qui l'alignera sur la représentativité du parti communiste.
Et,qu'il n'oublie pas, il y a aussi un devoir de mémoire (remise en cause) de la période jospiniste. Pourquoi, a-t-il échoué, en quoi a-t-il échoué et pourquoi n'avons-nous pas su en tirer les leçons.
Car, le PS n'est pas encore mort, les élections européennes n'étant pas les régionales. Et, comme dit Cohn Bendit, son électorat est volatile et n'est pas encore fidélisé.
Donc, courage le PS, il y a encore de la marge, si vous avez assez de courage pour faire le sacrifice de vos ambitions personnelles sur-dimensionnées.
Sauf que le temps presse et qu'il faut mettre le turbo !
Et, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite, bien le bonjour chez vous.
René.
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