Salut aux compagnons du tour de France, au moins, vous, vous faîtes de la belle oeuvre, pas comme certains.
Aujourd'hui, je vous commet trois articles des Nouvelles Calédoniennes du 22/05/2008, ce célèbre quotidien de Nouvelle Calédonie. Le premier en rapport à ce que j'ai écrit Jeudi dernier sur la future nécessité de mettre en oeuvre de futurs mutants humains pour résister au changement climatique extrême qui va nous tomber dessus.
"Des scientifiques australiens ont annoncé, mardi, avoir réussi une première mondiale en redonnant vie à un gène du Tigre de Tasmanie, qui a disparu depuis 1936, après l'avoir implanté dans une souris.
Pour arriver à leurs fins, les chercheurs, issus de d'universités australiennes et américaines, ont isolé ce gène sur un spécimen de cet animal conservé depuis un siècle, qui ressemble à un chien et dont le nom scientifique est thylacine. Ils ont ensuite introduit ce gène dans l'embryon d'une souris.
"C'est la première fois que l'ADN d'une espèce éteinte est utilisé pour provoquer une réaction fonctionnelle dans un autre organisme vivant", a déclaré Andrew Pask, de l'université de Melbourne, qui a dirigé les travaux.
Le dernier tigre de Tasmanie est mort en captivité en 1936, au zoo de Hobart, capitale de l'île australienne.
Les tigres de Tasmanie ont disparu après avoir été chassés à outrance au début du siècle dernier. Des morceaux de chairs de plusieurs animaux ont néanmoins été conservés dans de l'alcool, ce qui a pu permettre ces recherches.
"Après avoir obtenu la certitude qu'il s'agissait bien d'ADN de thylacine, nous l'avons implanté dans des embryons de souris", a indiqué le docteur Pask.
"L'ADN de thylacine a ressuscité entrant en fonction dans le développement du cartilage des souris, qui formera plus tard les os", a-t-i précisé.
"Le potentiel de cette réussite est énorme, notamment pour le développement de nouvelles biomédecines et une meilleure compréhension de la biologie des animaux qui ont disparu de la planète", a estimé de son côté, Richard Behringer de l'université du Texas.
Les scientifiques pourraient donc transplanter des gènes de dinosaures dans un animal vivant. Et, ainsi résoudre l'énigme de la constitution de leur peau, ou de la température du sang chaud ou froid. Ou encore transplanter des gènes de l'homme de Néantherthal sur une créature vivante pourrait permettre de mieux comprendre le processus de l'évolution humaine.
Mais, malgré ce succès, fruit d'un travail de neuf années, les chercheurs restent mesurés. "Faire revivre un gène du tigre de Tasmanie ne veut pas dire aboutir à un clonage complet de l'espèce, style Jurrasic Park', relativise Marilyn Renfree, professeur de zoologie et membre de l'équipe du docteur Pask qui ajoute :"C'est un beau rêve, mais, il n'est probablement pas réalisable aujourd'hui. Cela dit, à la vitesse où avancent les études, il est loin d'être inconcevable".
Pour le docteur Pask, "faire revivre l'espèce serait infiniment compliqué. Ce n'est plus un gène qu'il faudrait ressusciter, mais environ 30.000 qui devront être assemblés correctement dans des paquets chromosmiques".
Un défi qui ne paraît pas inimaginable au professeur Mike Archer, chef du département scientifique de l'université de Melbourne :"Plusieurs équipes travaillent sur des projets similaires. Je suis personnellement convaincu qu'il sera possible un jour de ressusciter des espèces disparues. Ce que vient de réaliser l'équipe d'Andrew Pask est un premier pas dans cette direction".
Les résultats des travaux de l'équipe du docteur Pask doivent être publiée dans la prochaine édition scientifique international Plos One".
Et, voilà, à quand les mutants humains supportant une atmosphère martienne ?
Deuxième article : Une aide chinoise record à l'île Fidji dans l'océan Pacifique.
Selon le journal South Asian Post, la Chine s'était engagé à débloquer un million de dollars d'aide à Fidji. Si, l'on tient compte des subventions et des prêts à faible taux d'intérêt, l'assistance de la Chine à Fidji a atteint 167 millions de dollars en 2007; c'est à dire plus de la moitié de la totalité de l'aide annuelle de la Chine au Pacifique. L'assistance de l'Australie à Fidji est d'environ 21 millions de dollars.
Et, après ça, il paraît qu'il y a un tremblement de terre en Chine. En tout cas, ça ne l'empêche pas de continuer à prendre des positions dominantes partout où elle le peut. Mais, que possède Fidji ? Ah, oui, une zone maritime.
Troisième article concernant les îles Kiribati dont la ressource est le pavillon de complaisance et dont l'un des bateaux a percuté un chalutier breton causant la mort du capitaine.
"Selon radio Australie, des médecins cubains vont exercer sur treize atolls dont Kiribati, les îles Gilbert, les îles Phoenix et les îles de la Ligne. A l'exception des îles Kiribati, seuls des infirmiers et des infirmières s'occupent de la santé des trois archipels".
Cuba dans les îles du Pacifique. Au moins, les docteurs cubains auront un salaire plus élevé que chez eux et pourront envoyer de l'argent à leur famille comme au Vénézuela.
Bon, pour aujourd'hui, je vous laisse.
Bien le bonjour chez vous.
René.
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