A tous ceux qui ont une plume dans le cul, je vous salue !
Donc, mes chers amis, nous sommes le 10 avril. Plus que deux semaines avant le vote. Si vous croyez que nos candidats sont zen, détrompez-vous, ils sont flippés grave.
Les sondages, qui n'auront plus de vrais significations au fur-à-mesure que nous approcherons de l'heure H, vont s'affoler la dernière semaine. Et, croyez-moi, les discours vont se durcir. Fini, le temps où les coups bas n'avaient pas lieu d'être. Il va falloir sortir la botte de Jarnac.
Entre les quatres cavaliers de l'apocalypse, Sarkho, Ségo, Bayrou, Lepen, la lutte s'annonce hippique.
Et quoiqu'on en dise, le débat s'enroulera entre l'emploi et la sécurité.
Qui sera au deuxième tour ? Perso, je parie toujours sur Bayrou.
En ce qui concerne les délocalisations qui ont permis à la Chine de pénétrer en profondeur les marchés occidentaux, la chine n'a plus vraiment besoin des entreprises étrangères. Maintenant, elle est en mesure de créer et pousser des entreprises à 100% chinoises. Alors, nos compatriotes qui ont vu en elle, un nouvel eldorado vont peut-être bientôt déchanter.
De nouvelles mesures administratives vont mettre en péril et leur fonctionnement et leur développement. Il va être moins facile dans quelques temps de s'installer en Chine. Et, qu'a à faire la Chine éternelle des diables étrangers ? En fait pas grand chose, une fois qu'elle se sera appropriée leurs technologies.
Diable de chinois !
Bon, restera toujours les autres pays émergents. Sauf que maintenant même les commerçants africains s'en vont sur les chemins qui mènent à la Chine pour y acheter directement et à bas-prix.
On a dit à une époque que le Japon plagiait les marchandises occidentales. Effectivement, l'émergence du Japon à l'époque a coulé des PME en Europe. Après, ils sont devenus des industriels performants en rapport au rapport qualité/prix. La Chine prend exactement la même direction et sans doute ira beaucoup plus vite.
Peut-être, la meilleur façon de sauver les emplois en occident est de travailler sur un nouveau rapport entre la force de travail (l'ouvrier) et le capital (les propriétaires des entreprises).
Un nouveau rapport qui si il exige des sacrifices pour la conservation de l'outil productif, l'exige pour les deux partenaires pour la même part proportionnellement à ce qu'ils en retirent.
Quant-à la sécurité, mes pauvres messieurs-mesdames, n'y penser même pas. Je ne suis pas là pour faire l'oiseau de mauvaise augure, mais, cela me rappelle un jour où conduisant des jeunes des favelas brésiliens dans une cité de la ville d'Arles pour qu'ils initient les jeunes à la percution, ils me firent ce commentaire, "Pourquoi, ils se plaignent, ils ont des maisons et ils vont à l'école !"
Et, oui, la misère est comme un élastique, elle ne frappe que celui qui le lâche (encore un proverbe à moi).
Je vous dis pas le nombre de proverbes de mon cru que je vous balance, bientôt, vous allez plus en pouvoir. Alors, votez pour moi. Et, si vous ne savez pas pourquoi vous votez, ne vous inquiétez pas, moi, je le sais.
Bon, à part ça, vous ais-je parlé de moi ? Non, mais comment est-ce possible, moi qui ne parle que de moi, même aux oiseaux qui volettent dans les champs ?
Alors, je rattrape, je vais bien, merci.
Encore que, pour l'extraterrestre avec une grosse bagnole, un gros compte en banque et une grande baraque avec terrasse du côté des champs élysées, et bien, c'est mort.
Moi, qui pensais aller au ski pour pâques, j'ai fini par me rouler sur le gazon du parc de la Butte Chaumont. Vous me direz, c'est pas la même sensation. Vous savez, en fermant les yeux et avec beaucoup d'imagination, ça le fait.
Mais, je sais que vous pensez à moi et ça me chauffe le coeur à défaut du portefeuille.
Pensez à moi quand je serais obligé de me mettre en gage au mont de piété.
Et sur ce beaucoup de bonheur chez vous.
René.
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