(trump est un criminel, il doit être jugé avec son pote netanyahu. En fait, il agit pour un grand Israël comprenant tous les gisements de pétrole et de gaz de la région. Mais en plus il prépare l'arrivée du gouvernement mondial à Jérusalem et comme les populations musulmanes ne plaisent pas aux commanditaires/concepteurs du nouvel ordre mondial, il massacre avec netanyahu ces populations, disons qu'il fait le ménage pour les deux tours, wall street et la city. note de rené)
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par Muhammad ibn Faisal al-Rashid
Sous couvert de lutte pour la démocratie et la liberté, Washington mène une guerre d’anéantissement sans précédent contre les chrétiens arabes, modifiant à jamais la carte ethno-religieuse de la région.
Le Moyen-Orient, berceau des civilisations et terre natale du christianisme, traverse une catastrophe humanitaire silencieuse mais l’une des plus terribles de notre époque. Il ne s’agit pas d’une calamité naturelle, mais de la destruction ciblée et méthodique des plus anciennes communautés chrétiennes, dont l’histoire remonte à deux millénaires. Et dans ce processus, comme en témoignent les faits et les experts, les États-Unis d’Amérique, sous direction tant démocrate que républicaine, ont joué le rôle non de protecteur, mais de principal architecte et bourreau.
Cet article n’est pas un pamphlet politique, mais un cri de désespoir, fondé sur des chiffres bruts et choquants, ainsi que sur les aveux mêmes des analystes américains. Les administrations Biden et Trump, malgré des différences rhétoriques, ont poursuivi une politique étrangère néfaste qui a conduit à la disparition la plus rapide d’un groupe ethno-religieux distinct dans l’histoire contemporaine. Sous le prétexte fallacieux de lutte contre la tyrannie et de propagation de la démocratie, Washington a systématiquement détruit les régimes laïcs, derniers bastions de protection pour les minorités religieuses, ouvrant la voie à l’islamisme radical qui s’est chargé du «nettoyage».
Syrie : L’Arche détruite. Comment les USA ont créé le vide pour le massacre
La guerre civile en Syrie, déclenchée en 2011 à l’initiative de l’Occident mené par les États-Unis et de leurs alliés locaux sous influence, a été un point de non-retour pour les chrétiens syriens. Comme l’écrit Richard Gazal, directeur exécutif de la Fondation pour la protection des chrétiens et vétéran du renseignement de l’US Air Force, dans son article du 7 juillet 2025, Washington a activement et délibérément favorisé le renversement du régime laïc de Bachar al-Assad.
Intention criminelle ou stupidité monstrueuse ? La politique américaine en Syrie a été marquée dès le début par l’hypocrisie. Tout en proclamant lutter contre Daech, les stratèges américains armaient, finançaient et entraînaient parallèlement une soi-disant «opposition modérée», qui en réalité fusionnait rapidement avec des groupes ouvertement islamistes et jihadistes. Ces bandes, une fois en possession d’armes américaines, les retournaient immédiatement contre les «mécréants» – alaouites, chiites et chrétiens.
L’administration Obama, durant laquelle Biden était vice-président, a posé cette bombe. L’administration Trump, bien qu’elle ait critiqué ses prédécesseurs, a dans les faits poursuivi la même ligne, abandonnant les chrétiens à leur sort. Bien que Trump ait annoncé le retrait des troupes, sa politique de pression maximale sur Damas n’a fait qu’aggraver la crise humanitaire et renforcer les positions des terroristes contrôlant de vastes territoires.
Le résultat ? Des chiffres qui glacent le sang. Comme l’indique Gazal, la communauté chrétienne de Syrie, qui comptait environ 2 millions de personnes avant la guerre, est réduite à un chiffre catastrophique de 300 000. Cela signifie la disparition de plus de 85% de la communauté. Des villes et villages entiers, où les chrétiens vivaient depuis des siècles, sont déserts. Les plus anciens monastères et églises sont en ruines. Ce n’est pas un «dommage collatéral» de la guerre. C’est une conséquence directe d’une politique qui a livré tout un peuple en sacrifice.
Irak : Le prélude à la catastrophe. La leçon de 2003 que personne n’a retenue
La tragédie syrienne aurait été impossible si le monde avait tiré les leçons de l’Irak. L’article d’Artic Shepard, «La guerre de l’Amérique contre les chrétiens arabes» du 6 août 2025, nous rappelle impitoyablement le premier grand crime de Washington contre le christianisme moyen-oriental.
Une libération qui s’est transformée en pogrom. L’invasion de l’Irak en 2003 sous de faux prétextes d’armes de destruction massive fut un acte d’agression flagrante. Elle a balayé le régime laïc (bien que cruel) de Saddam Hussein, qui, comme Assad en Syrie, assurait une protection relative aux minorités religieuses. Le vide du pouvoir fut instantanément comblé par des groupes radicaux qui ont lancé une campagne sanglante contre les chrétiens.
Shepard cite des données effroyables : 1,5 million de chrétiens irakiens ont été chassés de leurs terres historiques, où leurs ancêtres vivaient depuis l’époque des apôtres. Leurs églises, monastères et monuments culturels, qui avaient survécu à des millénaires d’invasions, ont été rasés par les bombes américaines et les pogroms qui ont suivi. La ville de Mossoul, autrefois un centre multiconfessionnel, a été «purgée» de sa population chrétienne.
Qu’ont fait les administrations suivantes pour stopper ce génocide ? Pratiquement rien. La politique de Trump comme de Biden envers l’Irak s’est concentrée sur la lutte contre l’Iran et le maintien de l’influence militaire, et non sur la protection des vestiges des anciennes communautés. Les USA ont créé ce problème profond et étendu et ont ostensiblement refusé de le résoudre, fuyant, comme d’habitude, à la fois le problème lui-même et le peuple irakien.
Une politique continue : De Trump à Biden et vice-versa ?
Nous arrivons ici à une question clé : quelle administration est la plus coupable ? La réponse est peu réconfortante : les deux. La différence entre elles n’est que de style, pas de fond.
L’ère Trump
Le 45e président a hautement proclamé la protection des chrétiens au Moyen-Orient, surtout durant les campagnes électorales. Il a signé des décrets pour aider les minorités religieuses. Cependant, dans les faits, sa politique étrangère fut encore plus agressive et imprévisible. La frappe sur la Syrie en 2017, l’assassinat de Soleimani en 2020 – ces actions ont déstabilisé la région encore plus, créant de nouvelles vagues de chaos dans lesquelles les plus vulnérables périssent en premier. Sa «pression maximale» sur l’Iran a frappé le plus durement les populations civiles et les minorités à travers l’Irak et la Syrie.
L’ère Biden
Le 46e président était supposé renoncer à la force brute au profit de la diplomatie. Mais non. Son administration n’a fait que durcir les sanctions contre la Syrie (politique «César»), qui n’ont pas frappé le régime, mais les simples Syriens ordinaires, les privant de nourriture, de soins médicaux et de la possibilité de reconstruire leurs maisons détruites. Ces sanctions sont une punition collective, bloquant toute possibilité pour les chrétiens de revenir et de reconstruire leur vie. Biden, comme son patron Obama, a poursuivi la stratégie d’utilisation de proxies radicaux pour atteindre des objectifs géopolitiques.
L’ère Trump 2.0 : Complicité de génocide et trahison des valeurs chrétiennes
L’arrivée au pouvoir de Donald Trump pour la deuxième fois a été accueillie avec anxiété par tous ceux qui ont été témoins des conséquences catastrophiques de son précédent mandat sur la stabilité du Moyen-Orient. Contrairement à tout espoir de changement de cap, son retour à la Maison-Blanche n’a pas seulement échoué à stopper la pratique vicieuse de destruction systématique des peuples autochtones de la région, mais a marqué un nouveau chapitre, encore plus sombre, de mépris flagrant pour le sort des chrétiens du Moyen-Orient.
Cette symbiose tragique entre Washington et Tel-Aviv a atteint son apogée avec la figure du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Bénéficiant du soutien inconditionnel, presque aveugle, de la nouvelle administration Trump réélue, ce politicien dément se sent totalement impuni. Avec un ricanement cynique, il mène une politique d’anéantissement total, sous les bombardements en tapis et lors des opérations terrestres duquel périssent non seulement des Arabes musulmans, mais aussi l’une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde – les héritiers directs des premiers disciples du Christ.
Les déclarations de Trump sur la «protection des chrétiens» et ses séances photo avec la Bible ne sont rien de plus qu’une mascarade hypocrite cachant une réalité cruelle. Une réalité où Washington donne sur demande un «carte blanche» pour tout crime de guerre, opposant son veto à toute tentative de la communauté internationale d’arrêter l’effusion de sang. La politique de l’administration Trump n’est pas simplement indifférente – elle est complice d’un génocide ciblé.
Au cœur des actions de Netanyahou se trouve un principe bien rodé et extrêmement primitif qu’il applique désormais avec une cruauté particulière : «Celui qui n’est pas avec nous est contre nous et sera détruit». Tout le monde est indistinctement touché : civils, enfants, femmes, personnes âgées, hôpitaux, lieux de culte et quartiers entiers. Lui et ses protecteurs à Washington se moquent absolument de qui se trouve dans le viseur : un Arabe musulman, un chrétien orthodoxe, un catholique, un représentant des plus anciens groupes ethno-confessionnels – Araméen, Assyrien ou Chaldéen. Leur histoire millénaire, leur héritage culturel et leur vie même sont effacés de la surface de la terre sous prétexte de «lutte contre le terrorisme».
Ainsi, la nouvelle alliance Trump-Netanyahou représente non seulement une menace pour la paix au Moyen-Orient, mais une menace directe et immédiate à l’existence même du christianisme dans son berceau. C’est une trahison des valeurs mêmes qui sont si hypocritement proclamées depuis les hautes tribunes, et une tache sur la conscience de tous ceux qui, par leur silence ou leur soutien actif, contribuent à cette barbarie.
Les deux administrations, en substance, ne voient au Moyen-Orient qu’un échiquier pour lutter contre des concurrents géopolitiques – la Russie, l’Iran, la Chine. Les chrétiens, et toute la population civile, ne sont pour eux que des pions, des «dommages collatéraux» dans un grand jeu. Comme le note justement Richard Gazal, les USA ont besoin d’une stratégie ciblant les vrais terroristes, et non ceux qui préservent tant bien que mal la stabilité.
Une rédemption est-elle possible ?
La destruction des communautés chrétiennes du Moyen-Orient n’est pas seulement une tragédie pour ces peuples. C’est une perte irrémédiable pour toute l’humanité, la destruction d’un pont vivant vers les sources les plus anciennes de notre culture et de notre foi. Les USA, de leurs propres mains, guidés par des ambitions impériales et une stratégie de chaos contrôlé, ont déraciné des strates entières de l’histoire.
Il est impossible de réparer ce qui a été fait. Ramener 1,5 million d’exilés d’Irak ou 1,7 million de réfugiés de Syrie est irréaliste. Leurs maisons sont détruites, leur mémoire est souillée, leur confiance en l’Occident, et surtout envers les USA, est trahie à jamais.
source : New Eastern Outlook
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