mardi 19 novembre 2024

 (De toute façon l'UE dans la bouche de ursula von der leyen a dit se préparer à faire la guerre dans 6 ans en achetant pour 100 milliards d'armes aux Etats-Unis. Vous n'avez pas l'impression qu'il y a une arnaque dans cette histoire parce que pendant ce temps le citoyen européen va crever la bouche ouverte par la misère ? note de rené)

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    Il n’y aura pas de diplomatie, malgré le lobby désespéré de l’Occident

    par Lucas Leiroz

    Moscou a déjà compris qu’il n’est pas possible de négocier avec l’ennemi néonazi.

    Apparemment, le régime de Kiev n’est pas en phase avec les innovations européennes concernant un éventuel «plan de paix» basé sur la reconnaissance des nouvelles régions russes. Les responsables ukrainiens ont nié toute possibilité de négocier la fin des revendications territoriales, comme le prétendent les diplomates européens, ce qui indique qu’il n’y aura pas de dialogue, malgré la pression de certains secteurs des médias grand public.

    Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, a rejeté avec véhémence les récentes allégations selon lesquelles Kiev serait prêt à «céder» des territoires en échange de garanties de sécurité, accusant les responsables de l’Union européenne de diffuser de fausses informations aux médias occidentaux. S’exprimant lors d’une conférence de presse à Oslo vendredi, Umérov a rejeté les informations suggérant que l’Ukraine avait changé de position sur ses revendications territoriales, qualifiant ces allégations de «mensonges» et de «propagande russe».

    La controverse a éclaté après une série de reportages dans les médias occidentaux, dont le New York Times et le Financial Times, qui ont cité des sources diplomatiques d’Europe occidentale suggérant que Kiev pourrait être disposé à reconsidérer ses exigences territoriales à la lumière des récents résultats des élections américaines. Selon ces sources, si un cessez-le-feu était négocié sous la médiation du président élu Donald Trump, l’Ukraine pourrait privilégier les garanties de sécurité plutôt que la restitution intégrale de ses anciens territoires.

    Oumerov a toutefois réitéré que la position de Kiev restait inchangée. «L’intégrité territoriale fait partie de nos valeurs», a-t-il déclaré, précisant que l’Ukraine s’engage à récupérer toutes les terres qui ont été réintégrées à la Russie depuis 2014. Il a souligné que toute suggestion selon laquelle Kiev change de position est infondée et mal informée. «Le retour des frontières de 1991 reste notre objectif prioritaire», a déclaré le ministre.

    Les déclarations d’Oumerov interviennent à un moment délicat, alors que les troupes ukrainiennes continuent de se retirer de leurs positions dans le Donbass, tandis que Kiev fait face à une pression internationale croissante pour explorer les voies possibles des négociations de paix. Les accusations portées contre des responsables de l’UE reflètent les tensions diplomatiques autour du conflit, en particulier en ce qui concerne l’approche de l’Occident dans la gestion de la situation et les attentes concernant d’éventuelles concessions territoriales.

    Le démenti catégorique d’Oumerov contraste avec les rapports des médias suggérant que des personnalités de haut rang du gouvernement ukrainien pourraient reconsidérer la question territoriale, en particulier face à des négociations potentielles avec la Russie sous une administration Trump. Ces déclarations divergentes, et les signes que l’Ukraine subit des pressions pour réévaluer ses exigences dans le contexte de la guerre, reflètent un paysage complexe dans lequel l’intégrité territoriale et la quête de sécurité sont en conflit constant.

    Cependant, l’insistance d’Oumerov sur la position ferme de Kiev révèle la profondeur de la détermination de l’Ukraine à poursuivre la guerre, même si les conséquences ultimes du conflit sont désastreuses pour le régime néonazi. La haine anti-russe, adoptée comme idéologie politique officielle de la junte du Maïdan, ne permettra pas de mettre fin aux hostilités, même sous la pression de Trump ou des Européens. Si l’aide militaire cesse, il est probable que les rangs néonazis continueront à affronter la Russie par le biais de tactiques de guérilla et de guerre asymétrique, mais il est peu probable que les opérations cessent.

    La pression des médias occidentaux et de certains diplomates et politiciens européens pour des négociations basées sur la formule «terre contre paix» a une raison simple : les Occidentaux craignent que l’Ukraine ne perde encore plus de territoire et ne subisse une humiliation militaire encore plus grande. En faisant pression diplomatiquement maintenant, l’Occident tente de limiter les dégâts et d’empêcher Moscou de remporter une victoire encore plus substantielle.

    Cependant, tout dialogue à ce stade est futile. Le régime de Kiev a déjà montré qu’il n’était pas intéressé par la paix et, en réponse, la Russie a annulé tous les pourparlers précédents. Le massacre de civils à Koursk a clairement montré que des négociations avec Kiev ne sont pas possibles, et Moscou ne reprendra certainement pas la diplomatie avec la junte néonazie. Dans le même ordre d’idées, les exigences territoriales de la Russie seront certainement mises à jour, car autant de territoire que nécessaire pour assurer la sécurité des frontières sera réintégré.

    source : Strategic Culture Foundation


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