(Par exemple, battez-vous réellement contre les islamistes sans se contenter de faire de la communication. On peut dire ce qu'on veut de wagner, mais si ils meurent, c'est qu'ils se battent. Et un petit coup de main aux populations locales, ça ne ferait pas de mal. La France refuse la multipolarité et cherche des excuses à son indigence intellectuelle et morale, pourtant c'est la multipolarité en en comprenant le ou les sens profonds qui conditionne son retour dans la régon. Je ne vais quand même pas renvoyer les militaires français à la guerre révolutionnaire, ce sont eux qui l'ont écrit. note de rené)
par TRT Français
Jean-Marie Bockel a récemment été auditionné par la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale française sur les nouvelles orientations des relations de défense franco-africaines.
Les députés français ont cherché à comprendre le nouveau format de cette coopération militaire avec les pays africains, à la lumière des enseignements des coups d’État au Mali (2020, 2021), au Burkina Faso (2022) et au Niger (2023), ainsi que du retrait des forces françaises du Sahel.
Alors que les militaires français sont devenus indésirables au Sahel, Jean-Marie Bockel a expliqué que sa mission se limite «aux bases militaires en Côte d’Ivoire (600 militaires), au Sénégal (350 militaires), au Tchad (1000 soldats) et au Gabon (350 soldats), en excluant Djibouti, qui bénéficie d’un statut particulier».
Il est désormais question de formuler une «nouvelle doctrine militaire», à même de préserver les bases militaires françaises dans ces quatre pays d’Afrique, tout en évitant la «mésaventure du Sahel», dans un contexte où Paris est challengé par d’autres rivaux comme la Russie.
Selon les propos de Jean-Marie Bockel tenus devant les élus français, la «France tient à maintenir sa présence sur le continent en s’inscrivant sur un temps long», tout en demeurant «discrète». La stratégie repose sur une «diminution de l’empreinte» militaire (effectifs, ndlr) tout en demeurant sur le continent «sur un temps long».
Réduire «l’empreinte militaire»
Cette perspective avait déjà été évoquée par Emmanuel Macron en février 2023, à la veille d’une tournée africaine. Le président avait déclaré : «Demain, notre présence s’inscrira au sein de bases, d’écoles, d’académies qui seront co-gérées, fonctionnant avec des effectifs français qui demeureront mais à des niveaux moindres et avec des effectifs africains et qui pourront accueillir (…) d’autres partenaires».
L’école d’administration militaire, inaugurée en juillet 2024 à la base française de Libreville, est présentée comme le symbole d’un «nouveau partenariat» axé sur la formation, le renseignement, l’équipement et l’appui à des secteurs spécifiques comme l’aviation et la marine, en parallèle de la réduction de la présence française en Afrique.
Dans cette logique, Paris ne devrait conserver, à terme, en principe qu’une centaine de soldats en Côte d’Ivoire, environ 300 au Tchad une centaine au Gabon, et une centaine au Sénégal, d’après deux sources militaires relayées par la presse française.
Pour autant, cette diminution des effectifs aura -t-elle un impact sur l’efficacité opérationnelle de la France sur le terrain ? Jean-Marie Bockel a tenu à rassurer : «Quand il y a eu la crise au Niger, nous avons été capables d’installer sur Abidjan, 2000 hommes en quelques heures. L’une des missions auprès des partenaires est d’avoir fait passer ce message».
source : TRT Français
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