lundi 14 octobre 2024

 

NASA : le télescope spatial James Webb découvre une étrange planète


PAR DAVID LAURENT LE 10 OCTOBRE 2024. Paper Geek


L’univers compte d’innombrables planètes, plus étranges les unes que les autres. Cette fois, le télescope spatial James Webb de la NASA a découvert une planète presque exclusivement composée de vapeur d’eau.

Les astronomes n’en finissent plus de découvrir de nouvelles exoplanètes. Ceux-ci ont par exemple mis la main sur une planète si chaude qu’il y pleut des diamants liquides, et ont même découvert une exoplanète aussi chaude qu’une étoile. Mais l’immense télescope spatial James Webb de la NASA, qui a récemment pu observer une exoplanète potentiellement habitable, vient cette fois d’étudier un type d’exoplanète jamais observée auparavant.

James Webb
Crédit photo : NASA

Il s’agit d’une planète ayant déjà été observée par le vénérable télescope spatial Hubble en début d’année. James Webb, un télescope spatial bien plus récent lancé par la NASA, a à son tour braqué ses immenses miroirs vers l’exoplanète, baptisée GJ 9827 d. Cette dernière, environ deux fois plus grosse que la Terre, possède une atmosphère composée majoritairement de vapeur d’eau. En d’autres termes, la planète serait propice à l’apparition de la vie.

James Webb : un « monde de vapeur »

Le chercheur Eshan Raul précise : « C’est la première fois que nous observons une telle chose. Pour être clair, cette planète n’est pas hospitalière, du moins pour les types de vie que nous connaissons sur Terre. La planète semble être principalement constituée de vapeur d’eau chaude, ce qui en fait ce que nous appelons un “monde de vapeur”. »

Afin de parvenir à ce résultat, les chercheurs ont utilisé l’instrument Near Infrared Imager and Slitless Spectrograph (NIRISS) de James Webb. Celui-ci est capable de diviser la lumière en différentes longueurs d’onde afin de déterminer la composition d’un objet. Cet instrument permet aux scientifiques de commencer à étudier des atmosphères planétaires particulièrement diversifiées.

Le scientifique ajoute ainsi : « Nous sommes enfin en mesure de savoir de quoi sont faits ces mondes mystérieux dont la taille se situe entre celle de la Terre et celle de Neptune, et dont nous n’avons pas d’exemple dans notre propre système solaire. Il s’agit d’une étape cruciale vers la détection d’atmosphères sur des exoplanètes habitables dans les années à venir. »

Source ; digitaltrends

 

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