lundi 27 avril 2020

(Donc en prévention, inhalation, artémisa en tisane pendant 1 semaine, vitamine C en poudre achetée en pharmacie et arrêtez de manger de la merde industrielle. note de rené)


Coronavirus et chaleur.

via les Moutons Enragés
Comme le montre le tableau ci-dessous, le coronavirus est inactivé à des températures relativement basses.
Par exemple, il est inactivé après 30 minutes à la température de 56°C (ou après 5 minutes à 70°C).
Suivant https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.15.20036673v2


Si la température de 56°C paraît trop élevée pour certaines personnes, le temps nécessaire est de : 7 heures à 45°C et de 2 heures.à 50°C .
Peut-on considérer que respirer de l’air chaud diminuerait la charge virale ?
Cela paraît logique si on considère la période (plusieurs jours dans le cas du coronavirus contrairement à d’autres virus) pendant laquelle le coronavirus reste dans les voies respiratoires supérieures.
Deux infos qui pourraient montrer l’importance de la chaleur.
1) la température dans un sauna avoisine les 80 °C : si on calcule le taux de contaminés par 100.000 habitants pour quelques pays, le taux est inférieur pour les pays où la pratique du sauna est fort répandue (voir tableau ci-dessous).

2) Les fumeurs seraient moins atteints par ce virus.

5 fois moins chez les fumeurs chinois et 10 fois moins chez les fumeurs US.
Suivant cette étude, la chaleur inhalée par le fumeur pourrait tuer le virus !

Merci à Fichepain

Comment chauffer l’air à respirer ?
1) Le plus évident est d’insérer une résistance électrique dans un bout de tube avant l’entrée dans le masque (type à inhalation ou à oxygène ou de plongée) (voir dessin ci-dessous).
La puissance électrique minimale peut se calculer comme suit :
soit 600 L d’air par heure (0,720 kg), à chauffer de 20 à 80 °C,
chaleur à fournir : cp * (t2 – t1) * m = 0,34 * (80 – 20) * 0,72 = 15 watt*hr.
En considérant 1/2 temps pour l’inspiration, la puissance minimale est donc de 30 watts.
2) Le plus simple, à défaut d’ avoir le matériel nécessaire, est de faire passer le tuyau d’arrivée de l’air dans un récipient d’eau bouillante, en enroulant en spirale la partie immergée du tuyau pour améliorer l’échange de chaleur.
Il conviendrait d’utiliser un tuyau souple en polypropylène (résiste à 160 °C).
3) Le plus ancien ; respirer au-dessus d’un récipient d’eau très chaude avec un linge au-dessus de la tête (sans piquer du nez et sans se brûler). Il s’agit alors de chaleur humide, peut être moins intéressante, c’est à étudier.
Ce que pense un médecin de l’inhalation de chaleur.
Dr Pierre-Jacques Raybaud
 » … lançons des études auprès des scientifiques sur l’intérêt de l’utilisation de la chaleur inhalée au-dessus de 56-60 degrés, jamais testée jusqu’ici dans le monde. C’est logique scientifiquement. Étudions cette solution : l’inhalation, dont l’innocuité est connue, y compris celle des saunas à 80 degrés, ne diminuerait-elle pas le risque de contracter le virus ? Quel protocole, à quelle précocité, avec quelle fréquence ? Une fois la personne malade, diminue-t-elle les complications de la maladie et en réanimation ? Selon le protocole évoqué, ne diminue-t-on pas le taux de mortalité du SRAS ? C’est peut-être inefficace, mais, si c’est l’inverse, tout le monde médical réduira l’incidence des maladies respiratoires virales, avec un procédé simple et peu coûteux, en sus des autres traitements. »
Conclusion : cela vaudrait vraiment la peine :
– qu’une fablab construise au moins un exemplaire de cet appareil (cela peut se faire à partir d’un sèche-cheveux sans le ventilateur),
– que des scientifiques, dans le domaine médical, étudient sérieusement la question.
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