(blog à finir et à corriger)
Allez, mes chers cinq lecteurs, un peu de culture pour commencer.
(source : Sciences humaines)
Bon, à part cela une réflexion sur le souffle du bruit de bottes qui parcourt le monde occidental ces derniers temps concernant l'Ukraine.
Tout est dit, tout et n'importe quoi !
D'un sondage amateur aux States qui dit que les américains sont pour une frappe nucléaire préventive sur la Russie à des déclaration en faveur de changement de régime à Moscou jusqu'à des lituaniens déclarant que l'Otan va envahir l'oblast de Kaliningrad, territoire russe entre la Pologne et la Lituanie.
A cela ajouter les manoeuvres militaires à la Frontière russe de l'Otan, en mer de Baltique et des navires en mer Noir, tout sent le bouillon de cultures.
Alors, guerre nucléaire ou pas ?
Et, bien pas, mes chers lecteurs, à votre grande déception, car, dès que les missiles machin truc américain décolleront, ceux des russes feront de même et sûrement les chinois aussi, pour ne pas être la prochaine cible.
En effet, les américains ou plutôt le Pentagone avec ses généraux psychopathes ne peuvent attaquer l'un sans attaquer l'autre. Donc, la côte est vitrifié, la côte ouest pareil et le gaz de schiste a pratiquement achevé le centre.
Pour une guerre classique, le seul endroit où les russes et l'Otan peuvent s'affronter, c'est l'Ukraine par population interposé en envoyant des armes, des hommes, des instructeurs et en finissant par expérimenter de nouvelles armes sur ce terrain propice au massacre des innocents.
La solution est simple, un statut juridique pour les régions à l'image des länders allemands ou de très large autonomie comme les territoires français de Nouvelle Calédonie ou de Tahiti.
Les "rebelles" russes viennent de faire des propositions sur ce type de fédéralisme, mais, un tel statut ne permettra pas aux multinationales de découper le pays en morceaux et les vendre à l'encan.
Mais, pourquoi, les russophones se battent ?
Parce que les néo-nazis ukrainiens ont commencé à les massacrer et veulent procéder à une épuration ethnique en les terrorisant pour les pousser à gagner la Russie. C'est pour cela qu'ils se sont révoltés puisque le gouvernement de Kiev comprend de nombreux néo-nazis en son sein.
Néo-nazis qui ont glorifié, il y a peu les milices nazis ukrainienne qui pendant la seconde guerre mondiale ont massacré plus de 100.000 milles polonais sur les territoires du nord.
Quant-à la Russie, non seulement, elle ne peut accepter une extension militaire de l'Otan à ses frontières alors que promesse lui avait été faite que cela ne serait pas et elle ne peut accepter qu'on massacre des populations russes à ses frontières. Et, là, on parle de huit millions de russophones.
Alors, pourquoi, l'Europe continue à faire sienne la position belliqueuse américaine au lieu d'adopter une position plus réfléchie qu'envoyer soldats instructeurs et armes létales ?
Tout simplement, parce que les politiques sont contrôlés par les intérêts privés qui font en Ukraine ce qu'ils voudraient bien faire ou vont faire en Europe.
Comme la Grèce, l'Ukraine est un champ d'expérimentation de prise de pouvoir du secteur privé sur l'état et les agitations et rumeurs ne sont que l'arbre qui cachent la forêt.
Pendant que les gens se concentrent sur une menace nucléaire ou les risques d'un conflit avec la Russie, ils ne font pas attention sur l'art et la manière qu'utilisent les intérêts privés pour découper l'Ukraine et rendre sa population corvéable à merci.
Donc, l'agitation à laquelle participe les gouvernements européens soutenus par des médias à la botte, n'est là que pour obscurcir une prise de consciences des citoyens européens concernant les enjeux réels de la crise ukrainienne.
Réveillez-vous, citoyens européens, regardez la Grèce, regardez à quels crimes, ils sont capables d'aller en Ukraine et vous comprendrez ce qui va vous arriver !
Mais, passons !
En attendant, la Chine poursuit :
(source : Les Moutons Enragés)
Dites-moi, mes chers lecteurs, est-ce que vous vous êtes demandés si votre gouvernement vous protégeait ?
(source : Agence Info Libre)
Allez, mes chers cinq lecteurs, un peu de culture pour commencer.
(source : Sciences humaines)
Keynes et le triomphe de la macroéconomie
Par Vladimir Vodarevski
John Maynard Keynes est sans doute le plus célèbre des économistes en France. Et les plus néophytes en économie connaissent généralement de nom le keynésianisme. C’est d’ailleurs le seul courant en économie qui est désigné du nom d’un individu. Les puristes déclareront que ce qu’on appelle keynésianisme ne correspond pas à la pensée du maître. Cependant, nous nous en tiendrons ici à l’acception courante du terme.
Une économie de la demande
C’est en 1936 que paraît l’ouvrage majeur de Keynes,Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie. Keynes se place dans le cadre de l’équilibre général. Il considère que l’économie peut connaître un équilibre de sous emploi. Dans ce cas, il faut soutenir l’économie par la dépense, et notamment l’investissement public. Selon Keynes, l’injection de monnaie dans l’économie a un effet multiplicateur. Par exemple, l’État décide d’investissements publics. Les entreprises voient augmenter la demande. Elles livrent plus de produits et doivent en conséquence embaucher pour produire. Ce qui entraîne des dépenses de consommation. L’augmentation de la demande provoque des anticipations positives. C’est-à-dire que les entreprises investissent, anticipant une hausse de la demande, ce qui provoque une distribution d’argent, et donc des achats, qui provoquent des anticipations positives, et ainsi de suite. Un cercle vertueux s’enclenche. L’effet de la dépense de départ est multiplié. C’est le concept du multiplicateur keynésien.
Keynes place son raisonnement explicitement dans le contexte de la loi de Say. Il considère que cette loi empêche les économistes classiques et néoclassiques (Keynes englobe les deux courants dans le terme classique) d’envisager l’éventualité même d’une crise de sous-emploi. Keynes a une interprétation très particulière de la loi de Say. Selon lui, la loi de Say postule que l’offre crée sa propre demande. Or, comme le souligne Steven Kates, la loi de Say ne dit rien de tel. Elle constate que des produits et des services s’échangent contre des produits et des services. De même, Steven Kates1 montre que non seulement la loi de Say n’empêchait pas les classiques et les néoclassiques d’envisager une récession et le chômage, mais que c’était justement la loi de Say qui envisageait les fluctuations de la conjoncture. L’interprétation de la loi de Say par Keynes est donc totalement fallacieuse. Pourtant, comme le souligne également Steven Kates, cette interprétation s’impose. Même parmi les opposants au keynésianisme. Steven Kates n’apporte pas d’explication à cette évolution. Pour ma part, j’incriminerais la notion d’équilibre mathématique, à laquelle Keynes a été nourri, à l’école de Cambridge. Mathématiquement, les dépenses d’investissement doivent se retrouver quelque part.
Keynes a donc imposé l’idée que la dépense créait la croissance. Sa démonstration est bancale. Cependant, cela n’a pas d’importance méthodologiquement, car ses hypothèses ont été mathématisées, avec l’avènement, ou plutôt le triomphe, de la macroéconomie.
Le triomphe de la macroéconomie
La théorie keynésienne a très vite été mathématisée, même si Keynes n’y était pas favorable. Cette mathématisation reprend des outils développés par les néoclassiques, comme les courbes d’offre et de demande. Mais son approche est totalement différente.
La macroéconomie ne mathématise pas le comportement de l’individu. Elle traite directement des grandeurs globales : l’offre globale, la demande globale, etc. Elle va étudier l’effet d’une hausse des dépenses publiques sur la demande globale par exemple. L’individu n’étant pris en considération qu’à travers les anticipations.
La macroéconomie reprend les thèses keynésiennes et des outils néoclassiques. C’est pourquoi on l’a appelée aussi économie de la synthèse. Synthèse keynésienne ou synthèse néoclassique, cela désigne la même chose.
Le raisonnement littéraire n’est plus du tout pris en compte. C’est la réalité qui doit valider la théorie, à travers les statistiques. Peu importe donc que le raisonnement de Keynes prenne autant de liberté avec la loi de Say. Nous sommes dans une approche mathématique : un travail à partir d’une hypothèse. C’est la confrontation avec la réalité qui doit valider l’hypothèse.
Même la majorité des non-keynésiens reprend l’approche macroéconomique. Il en est ainsi par exemple du monétarisme, dont un des chefs de file est le célèbre Milton Friedman. Ce courant reprend la théorie quantitative de la monnaie, selon laquelle la création monétaire est un facteur inflationniste, en la développant. Il est donc à l’opposé du keynésianisme. Mais l’approche est la même : la macroéconomie, validée par la réalité, et l’individu pris en compte à travers les anticipations. Les anticipations sont juste différentes. En cas de hausse de la dépense publique, c’est ici une hausse de l’inflation qui est anticipée.
La théorie économique a donc profondément changé depuis Adam Smith, cette évolution étant parachevée par le triomphe de la macroéconomie. Auparavant, le raisonnement était littéraire. Aujourd’hui, il est mathématique et statistique. Avec toujours les deux pôles, l’un considérant que la dépense permet de relancer l’économie, l’autre non. Et avec toutes les variantes entre ces deux pôles. Ainsi, face aux échecs des politiques de dépenses publiques durant la crise des années 1970-80, on a pu dire que certaines crises sont des crises de la demande, nécessitant un soutien à la demande, et d’autres des crises de l’offre, nécessitant de soutenir le processus de l’offre.
Il n’y a plus de référence à la loi de Say, et à la notion d’échange. C’est une conséquence de la disparition du raisonnement littéraire. La loi de Say n’est évoquée que dans son interprétation keynésienne, même pour ceux qui la soutiennent. C’est-à-dire que les dépenses d’investissement des entrepreneurs sont diffusées dans l’économie, à travers les achats, et la distribution de salaires, et qu’elles soutiennent ainsi l’économie.
Le vocabulaire keynésien s’impose
On remarquera à quel point le vocabulaire keynésien s’est imposé. Ainsi on distingue théorie de l’offre et de la demande, sans plus aucune mention de l’échange volontaire source de richesse. De même, les statistiques sont keynésiennes. Par exemple, les médias s’en font largement l’écho, on surveille les composantes de la demande : la consommation, les exportations.
L’idée d’anticipation positive s’est imposée également. Quand la croissance faiblit, on l’attribue à la morosité. Et on considère qu’il faut envoyer des signaux positifs pour relancer l’économie.
Enfin, quand on parle de relancer l’économie, ou d’une politique de croissance, c’est à la théorie keynésienne qu’il est fait référence : une relance de l’économie par la dépense publique. A contrario, une politique de l’offre, ou basée sur l’échange, qui impose des réforme structurelles, est appelée politique d’austérité. Ce qui est absurde : la politique de l’offre (si on reprend les termes keynésiens) est aussi une politique de relance. Les mots que nous entendons, que nous employons, qui nous sont assénés comme des vérités, sont ainsi connotés. Il faut s’en souvenir à chaque fois qu’il est question d’économie.
En conclusion, on soulignera que l’économie est passée définitivement à la mathématisation, abandonnant les raisonnements littéraires des « classiques ». Le but est d’asseoir son caractère scientifique. Cependant, le débat reste entier : est-il préférable de soutenir l’économie par la dépense ou de libérer l’offre ?
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Sur le web.
Sur le web.
- Steven Kates, Say’s law and the keynesian revolution, Edward Elgar Publishing Ltd, 2009.
Bon, à part cela une réflexion sur le souffle du bruit de bottes qui parcourt le monde occidental ces derniers temps concernant l'Ukraine.
Tout est dit, tout et n'importe quoi !
D'un sondage amateur aux States qui dit que les américains sont pour une frappe nucléaire préventive sur la Russie à des déclaration en faveur de changement de régime à Moscou jusqu'à des lituaniens déclarant que l'Otan va envahir l'oblast de Kaliningrad, territoire russe entre la Pologne et la Lituanie.
A cela ajouter les manoeuvres militaires à la Frontière russe de l'Otan, en mer de Baltique et des navires en mer Noir, tout sent le bouillon de cultures.
Alors, guerre nucléaire ou pas ?
Et, bien pas, mes chers lecteurs, à votre grande déception, car, dès que les missiles machin truc américain décolleront, ceux des russes feront de même et sûrement les chinois aussi, pour ne pas être la prochaine cible.
En effet, les américains ou plutôt le Pentagone avec ses généraux psychopathes ne peuvent attaquer l'un sans attaquer l'autre. Donc, la côte est vitrifié, la côte ouest pareil et le gaz de schiste a pratiquement achevé le centre.
Pour une guerre classique, le seul endroit où les russes et l'Otan peuvent s'affronter, c'est l'Ukraine par population interposé en envoyant des armes, des hommes, des instructeurs et en finissant par expérimenter de nouvelles armes sur ce terrain propice au massacre des innocents.
La solution est simple, un statut juridique pour les régions à l'image des länders allemands ou de très large autonomie comme les territoires français de Nouvelle Calédonie ou de Tahiti.
Les "rebelles" russes viennent de faire des propositions sur ce type de fédéralisme, mais, un tel statut ne permettra pas aux multinationales de découper le pays en morceaux et les vendre à l'encan.
Mais, pourquoi, les russophones se battent ?
Parce que les néo-nazis ukrainiens ont commencé à les massacrer et veulent procéder à une épuration ethnique en les terrorisant pour les pousser à gagner la Russie. C'est pour cela qu'ils se sont révoltés puisque le gouvernement de Kiev comprend de nombreux néo-nazis en son sein.
Néo-nazis qui ont glorifié, il y a peu les milices nazis ukrainienne qui pendant la seconde guerre mondiale ont massacré plus de 100.000 milles polonais sur les territoires du nord.
Quant-à la Russie, non seulement, elle ne peut accepter une extension militaire de l'Otan à ses frontières alors que promesse lui avait été faite que cela ne serait pas et elle ne peut accepter qu'on massacre des populations russes à ses frontières. Et, là, on parle de huit millions de russophones.
Alors, pourquoi, l'Europe continue à faire sienne la position belliqueuse américaine au lieu d'adopter une position plus réfléchie qu'envoyer soldats instructeurs et armes létales ?
Tout simplement, parce que les politiques sont contrôlés par les intérêts privés qui font en Ukraine ce qu'ils voudraient bien faire ou vont faire en Europe.
Comme la Grèce, l'Ukraine est un champ d'expérimentation de prise de pouvoir du secteur privé sur l'état et les agitations et rumeurs ne sont que l'arbre qui cachent la forêt.
Pendant que les gens se concentrent sur une menace nucléaire ou les risques d'un conflit avec la Russie, ils ne font pas attention sur l'art et la manière qu'utilisent les intérêts privés pour découper l'Ukraine et rendre sa population corvéable à merci.
Donc, l'agitation à laquelle participe les gouvernements européens soutenus par des médias à la botte, n'est là que pour obscurcir une prise de consciences des citoyens européens concernant les enjeux réels de la crise ukrainienne.
Réveillez-vous, citoyens européens, regardez la Grèce, regardez à quels crimes, ils sont capables d'aller en Ukraine et vous comprendrez ce qui va vous arriver !
Mais, passons !
En attendant, la Chine poursuit :
(source : Les Moutons Enragés)
La Chine teste avec succès un missile hypersonique
Dites-moi, mes chers lecteurs, est-ce que vous vous êtes demandés si votre gouvernement vous protégeait ?
(source : Agence Info Libre)
Wikileaks révèle de nouvelles informations accablantes sur des accords commerciaux secrets
WASHINGTON – La récente divulgation de documents secrets publiés par Wikileaks offre, aux adversaires des accords commerciaux globaux actuellement rédigés par l’administration Obama, encore plus d’arguments pour démontrer que de tels accords pourraient avoir un impact sur les lois et la législation des États-Unis.
La dernière fuite inclut prétendument 17 documents de négociations sur le Trade in Services Agreement (TISA), un accord commercial mal nommé qui couvrirait les États-Unis, l’Union Européenne et plus de 20 autres pays. Plus de 80% de l’économie américaine se situant dans le secteur des services.
Selon le communiqué de Wikileaks, le TISA, comme on l’appelle familièrement, serait un grand pas vers la déréglementation des industries financières, et pourrait affecter tous les secteurs : des règles du trafic maritime et aérien aux réglementations nationales à partir du moment où cela implique un service de commerce international.
Le TISA serait l’un des trois accords géants pour lesquels le passage au dessus du Congrès pourrait être facilité avec la mise en place du Commerce Promotion Authority, aussi connu comme « fast-track » , la procédure accélérée. Le Sénat a adopté le fast-track, et il pourrait l’être aussi à la Chambre ce mois-ci.
Le TISA serait l’un des trois accords géants pour lesquels le passage au dessus du Congrès pourrait être facilité avec la mise en place du Commerce Promotion Authority, aussi connu comme « fast-track » , la procédure accélérée. Le Sénat a adopté le fast-track, et il pourrait l’être aussi à la Chambre ce mois-ci.
Les autres pactes géants sont le Partenariat Trans-Pacifique, couvrant une douzaine de nations du Pacifique et le Traité Transatlantique ( Transatlantic Trade and Investment Partnership ) ciblant l’Europe.
Parmi les plus fervents opposants de ces accords, il y a les syndicats, dont les membres dénoncent les pertes d’emplois provoquées par les accords de libre-échange précédents ainsi que l’excès de confidentialité entourant les procédures.
« Une fois de plus Wikileaks révèle ce que nous ne pouvons pas apprendre de notre propre gouvernement, un gouvernement qui garde les secrets des accords commerciaux géants qui touchent des générations d’Américains jusqu’à ce qu’ils soient pratiquement adoptés », a déclaré le président du Communications Workers of America, Larry Cohen.
« Le texte TISA qui fuite aujourd’hui révèle une fois de plus à quel point le Fast Track Authority est dangereux en matière de protection des droits des citoyens par rapport aux droits sociaux », a-t-il ajouté. « Ce texte TISA favorise de plus belle la privatisation des services publics, limite l’action gouvernementale sur des questions allant de la sécurité à l’environnement en utilisant le commerce comme un écran de fumée pour limiter les droits des citoyens ».
Le Bureau du Représentant au Commerce des États-Unis et de hauts responsables européens ont niés à plusieurs reprises que les accords TISA et TTIP auraient un impact sur les lois locales, diffusant une déclaration commune à cet effet en mars dernier.
Pourtant, les documents de Wikileaks suggèrent que les compétences des tribunaux du style Organisation Mondiale du Commerce seraient élargies pour le TISA, et que ces tribunaux se réuniront pour régler les différends commerciaux pouvant influer sur les lois locales. Un des ces tribunaux de l’OMC a statué le mois dernier que les États-Unis devaient abroger leurs lois, exigeant que la viande soit étiquetée avec son pays d’origine, ou qu’ils soient confrontés à des tarifs punitifs sur les exportations.
L’USTR a refusé de confirmer, si oui ou non les documents de Wikileaks étaient authentiques, les qualifiant de « fuites présumées d’informations commerciales », mais a insisté sur le fait que l’accord était particulièrement important pour les États-Unis et son secteur de services expansifs.
« Il est important de souligner que les exportations de services américains sont au plus haut point historique, s’élevant à 710,6 milliards de dollars, et que ces exportations engagent 4,6 millions d’emplois bien rémunérés dans tout le pays », a déclaré le porte-parole de l’USTR, Andrew Bates dans un communiqué. « Voilà pourquoi le président Obama a fait de l’ouverture des marchés pour les services exportateurs américains une priorité majeure de son agenda sur l’économie des classes moyennes. La législation sur la TPA (Trade Promotion Economy) qu’a adopté le Sénat la semaine dernière avec le soutien des deux partis, contient des dispositions uniques en leur genre pour renforcer l’initiative du Président en matière d’élargissement de l’accès au marché pour les exportateurs de services américains, y compris par le PTP, le TTIP, et le TISA ».
De même, Brendan Buck, porte-parole de Paul Ryan, le président de la Commission des Voies et Moyens de la Chambre, a présenté le projet de loi dit« fast-track » comme un moyen de s’assurer que les gens puissent voir le contenu des accords avant de les faire passer, en notant qu’en vertu de cette procédure accélérée, le président aurait à dévoiler chaque proposition et à attendre deux mois avant que le Congrès puisse voter.
« Si la confidentialité est une préoccupation, le TPA est la solution », a déclaré Buck. « Pour la première fois, il sera assuré qu’un accord commercial soit public et mis en ligne pendant 60 jours avant d’être envoyé au Congrès ».
Cependant, la procédure accélérée supprime aussi la capacité du Congrès à modifier les accords commerciaux de quelque manière que ce soit en leur interdisant tous les amendements. Elle interdit également l’obstruction ou l’emploi d’obstacles procéduraux que les législateurs en minorité peuvent généralement utiliser pour ralentir la législation, et exige qu’un simple vote pour-ou-contre soit tenu sur les offres.
Les adversaires du fast-track comme Cohen avertissent que pour un Congrès bienveillant – en particulier un Congrès dirigé par le Parti Républicain qui est déjà hostile à des réglementations – il serait extrêmement improbable de bloquer l’un des accords commerciaux qui se profilent, quels que soient les détails publiés mercredi.
« Ceux qui, dans le Congrès américain, prennent en considération le fast-trackdoivent prendre garde », a déclaré Cohen. « Le TISA est un coup porté à nos droits et à nos libertés aussi grand que le Partenariat Trans-Pacifique, et dans les deux cas, la confidentialité de notre gouvernement sera un facteur clé ».
Wikileaks a également publié plusieurs parties du PTP, et a annoncé mardi qu’il offrait une récompense de 100,000 dollars à tous ceux qui peuvent débusquer les chapitres encore secrets.
Au cours de son exposé de mercredi, l’attaché de presse de la Maison Blanche, Josh Earnest a rejeté l’idée que la révélation de ces documents coûterait beaucoup, disant que l’accord commercial n’avait pas encore été finalisé.
« Notre réaction est tout simplement qu’il n’y a pas d’accord PTP pour le moment. Quand nous en aurons un, il sera rendu public », a déclaré Earnest. « Le président reste confiant car si nous sommes en mesure de parvenir à un accord, il sera compatible avec la législation TPA qui a déjà été adoptée par le Sénat et qui, nous espérons, sera bientôt adoptée par la Chambre. »
Article de Michael McAuliff publié sur le Huffington Post le 3 juin 2015 et traduit par Rochelle Cohen.
Pour aller plus loin sur le sujet :
Le Marché Transatlantique, un pas de plus vers la gouvernance mondiale (P. Hillard / B. Poncelet)
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