jeudi 5 mars 2015

(blog à finir et à corriger)

Bon, on commence direct par le front mosanto, mes chers cinq lecteurs.

(source : Mexlaw)



Monsanto perd face aux apiculteurs yucatèques


Ruche et abeilles
Les apiculteurs de la péninsule du Yucatán ont remporté un procès contre le géant Monsanto, après deux ans de procédures. Ils s’opposaient à la décision du Ministère de l’Agriculture d’autoriser la plantation d’OGM. Le juge a révoqué l’autorisation et demandé que, conformément à la constitution mexicaine, des référendums soient tenus dans les communautés autochtones Santa Elena, Ticul, Oxkutzcab, Tekax, Tzucacab, Peto et Tizimin avant tout changement en la matière.
(En ces temps où la finance semble dicter tous nos faits et gestes, il faut avouer qu’un juge qui rappelle le droit à l’autodétermination des peuples, ça fait plaisir!)
Le Mexique est un des plus grands exportateurs de miel, le 3e au monde, et 40% de cette production a lieu au Yucatán. 25 000 familles en vivent. Avec les difficultés qu’ont les apiculteurs et les incertitudes liées au syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles, phénomène complexe et multifactoriel, on comprend aisément leur inquiétude. De plus, le miel est principalement exporté en Europe, où il perd la certification bio lorsque les abeilles sont sur un territoire où se cultivent des OGM.
La victoire est encore loin d’être définitive, Monsanto, soutenu par les autorités fédérales, a déjà lancé 74 appels contre le jugement. On se rappellera qu’il y a peu ils avaient carrément demandé la destitution du juge qui les avait déboutés! Cependant, c’est un espoir pour les états voisins du Quintana Roo et du Chiapas, où la même question se pose."
Et, sur le front gaz de schiste.

(source : France 24)



Grande manifestation à Alger contre le gaz de schiste

© Farouk Batiche, AFP | Un manifestant opposé à l'exploration du gaz de schiste, le 24 février dans les rues d'Alger
Texte par FRANCE 24 
Dernière modification : 24/02/2015

Une importante manifestation a eu lieu, mardi, à Alger contre le gaz de schiste, en solidarité avec les populations des provinces sahariennes où des forages expérimentaux sont réalisés. La population s'inquiète des conséquences sur l'environnement.

À l'appel de plusieurs formations de l'opposition, les Algérois ont défilé en masse, mardi 24 février, pour protester contre le gaz de schiste, en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes où des forages expérimentaux sont réalisés par la compagnie publique Sonatrach avec des partenaires étrangers.
Un important dispositif policier était mis en place tôt mardi matin autour de l'esplanade de la Grande poste au cœur d'Alger où les manifestations restent interdites. Des policiers des brigades anti-émeute se sont déployés avant la levée du jour. La date de cette mobilisation a coincidé avec le 44e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures en Algérie.
Les manifestants, qui brandissaient des pancartes disant "non à l'exploitation du gaz de schiste" ou "nous sommes tous des In Salah" (premier site d'exploration dans le Sahara algérien), se sont heurtés au dispositif policier qui leur barrait l'accès à l'esplanade de la Grande Poste.
Sonatrach "ne va pas interrompre" les forages d'exploration de gaz de schiste à Ain-Salah, a martelé son PDG Saïd Sahnoule le 8 février devant la presse à Alger. Et ce, bien que fin janvier, le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait affirmé que les forages pilotes seraient "achevés à brève échéance" et que l'exploitation proprement dite n'était "pas encore à l'ordre du jour".
Quatrième réserve mondiale de gaz de schiste
Le ministre de l'Energie Youcef Yousfi a annoncé, le 23 février, la création prochaine d'un observatoire national de prospection du gaz de schiste qui aura pour mission le suivi et le contrôle des opérations de prospection. Cet observatoire "autonome" regroupera "toutes les parties y compris des représentants de la société civile", avait précisé le ministre à la radio.
À Ain-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage, des manifestations se poursuivent sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l'arrêt des explorations.
L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers mais se heurte à l'hostilité des populations vivant près des gisements, inquiètes des conséquences de ces forages sur l'environnement.
Selon des études internationales, l'Algérie possède la quatrième réserve mondiale récupérable de gaz de schiste, après les États-Unis, la Chine et l'Argentine.

Avec AFP
Et, de Algérie focus.


01/03/2015 à 09h12

La lutte du Sud algérien contre les gaz de schiste tourne à la confrontation

Algérie Focus"
Djamila Ould Khettab, Algérie Focus



Manifestations anti-gaz de schiste à Tamanrasset, dans le sud de l’Algérie, le 28 février 2015 (Via Twitter)
(D’Alger) Le mouvement anti-gaz de schiste d’In Salah, dans le sud de l’Algérie, jusque-là pacifique, a plongé dans la violence samedi.
De violents affrontements entre les activistes anti-gaz de schiste et les gendarmes ont éclaté samedi après-midi, près du site gazier de la compagnie pétrolière américaine Halliburton, situé à 10 km au nord d’In Salah. D’autres incidents ont eu lieu à Tamanrasset.
Il s’agit du deuxième site de forage et d’exploration du gaz de schiste dans la région.
Les manifestants, contactés par la rédaction d’Algérie-Focus, parlent de « plusieurs blessés et arrestations ». Une source hospitalière à In Salah a confirmé à Algérie-Focus qu’au moins trois gendarmes grièvement blessés ont été hospitalisés en urgence à l’hôpital d’In Salah.
 Nos sources confirment également que plusieurs manifestants ont été interpellés et embarqués par les gendarmes. En réponse, les habitants d’In Salah se sont rassemblés devant le poste de gendarmerie de la ville où ils exigent la libération de leurs camarades, selon des témoins oculaires.
Ainsi, après 62 jours de contestation pacifique, In Salah est en état d’alerte maximale.

Fracturation hydraulique imminente

Tout a commencé samedi matin, lorsque des centaines d’hommes ont marché en direction de la base vie de l’Américain Halliburton, convaincus que la compagnie étrangère, avec la complicité de la Sonatrach, qui avait annoncé ne pas vouloir « interrompre l’activité de forages » des puits-pilotes, allait incessamment sous peu passer à la phase suivante : la fracturation hydrauliquepour extraire le gaz de schiste. Une méthode controversée notamment en raison du risque de pollution de la nappe phréatique.
Une manifestante confiait :
« Une personne de l’entreprise, sur le deuxième lieu de forage, nous a dit que les opérations de fracturation hydraulique allaient commencer la semaine prochaine. Nous sommes les objets d’une expérimentation, on a marre ! »
Les manifestants sont convaincus que le Français Total et l’AméricainHalliburton utilisent les puits-pilotes d’In Salah pour tester de nouveaux produits chimiques.
Les manifestants d’In Salah en veulent pour preuve le récent renforcement du dispositif dans la ville et sur le lieu des forages :
« Depuis hier [vendredi], encore s’avantage de gendarmes ont été déployés, notamment au niveau des sites de forage. Ils servent à protéger les sites dans la perspective du commencement de la fracturation hydraulique. »

« Passage en force »

Le millier de manifestants anti-gaz de schiste, mobilisés sur la place Soumouddepuis le 1er janvier dernier, a le sentiment de vivre un moment charnière de la contestation. D’après eux, les autorités étatiques sont en train de tenter un « passage en force », en ayant recours à la fracturation hydraulique, au moment même où les militants d’In Salah ont tenté de renouer le dialogue avec les autorités.

Sur les lieux des affrontements entre manifestants anti-gaz de schistes et policiers à In Salah, le 28 février 2015 (Algérie Focus)
La société civile d’In Salah a effectivement adressé la semaine passée une demande de moratoire sur le gaz de schiste, cosignée par des experts algériens en énergie, au chef de l’Etat. Dans ce document, les signataires mettent en exergue, expertise à l’appui, les risques environnementaux encourus – pollution de l’eau, de l’air, les séismes, les répercussions sur la santé – pour une ressource, dont l’exploitation n’est pas rentable, d’après plusieurs spécialistes algériens en énergie.
Plus d’une semaine après l’envoi, le gouvernement algérien n’a toujours pas répondu, indiquent les manifestants joints ce samedi par téléphone.
Pire, le jour de la marche anti-gaz de schiste du 24 février, date anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, le président Bouteflika a parlé de cette ressource non-conventionnelle, via un communiqué, de « don de Dieu ».

Jalons d’une pensée écologique en Algérie

Les activistes anti-gaz de schiste continuent donc la résistance. Ils ont formé des ateliers de réflexion pour faire émerger des solutions alternatives. Une militante d’In Salah confie :
« Il y a différentes cellules de réflexion sur l’environnement, le développement durable. On est en train de poser les jalons d’une pensée écologique en Algérie. »
Le mouvement ne s’essouffle donc pas, bien qu’il s’agisse d’une épreuve éprouvante physiquement et nerveusement, reconnaissent les militants-campeurs :
« Le mouvement a connu en 62 jours ses hauts et ses bas mais le campement tient bon. Mais les conditions sont difficiles. La semaine dernière, trois personnes ont été hospitalisées pour fragilité nerveuse ou pour une gastrite. On est malgré tout toujours aussi nombreux, on sert toujours 1 000 repas par jour.
Hier soir, on a fait une réunion où on a discuté notamment d’un possible roulement pour que nous ne fassions que des demi-journées pour nous ménager. La majorité a refusé ce système et veut continuer à être présente toute la journée au campement. »
Bon, mis à part cela, je propose une journée mondiale permanente anti-NSA américaine. Elle s'appuie sur les mots clés qui permettent à la NSA de repérer une conversation sur des centaines de milliers. Ne connaissant pas ces mots clés, identifiables par le site wikileaks, à part el quaïda, je propose que chacun d'entre-nous commence sa conversation téléphonique par les termes al quaïda ou d'autres items, ce qui noiera les services de la NSA sous une masse de données ingérables.
Puisque l'état français ne nous défend pas, défendons-nous.
Et, cela noiera également les services français qui copient la NSA en espionnant l'ensemble des citoyens français avec la permission du président français hollande, encore une promesse non tenue, encore une !
Bon, à part ça, pour ceux qui se préoccupe de ma santé, je soigne ma grippe tout seul sans médicament aucun. J'ai beaucoup sué pendant trois jours, bu du thé vert, citron, miel, sucre de canne, manger des lentilles, oranges, kiwis, bannanes, chocolat noir pour la cuisine et biscottes bio, naturellement, beaucoup d'eau, j'ai bu.
Je suis resté dans ma chambre pour ne pas dire quatre jours sous les couvertures et dans ma chambre, il faisait 20°. J'y mangeais et j'ai évité surtout les courants d'air
Et, la grippe s'en va en quatre ou cinq jours, pareil que quand on prend des médocs. Là, j'ai pu le faire, car, je suis au chômage, autrement, il aurait fallu passer par un médecin pour un arrêt maladie et par des médocs ou pas.
L'important est de beaucoup suer pour éliminer les saloperies qui vous minent votre corps et le rendent douloureux. Après, un bon bain et frottez tout le corps à la brosse pour finir.

Aucun commentaire: