(blog à finir et à corriger)
Bon, alors, si, nos gouvernants européens n'ont pas compris que le gouvernement ukrainiens cherche à les engager dans une guerre plus élargie, qu'il demande à celui-ci pourquoi, il envoie des troupes sur sa frontière avec la Transnistrie.
(source : Russie sujet geopolitique)
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Bon, alors, si, nos gouvernants européens n'ont pas compris que le gouvernement ukrainiens cherche à les engager dans une guerre plus élargie, qu'il demande à celui-ci pourquoi, il envoie des troupes sur sa frontière avec la Transnistrie.
(source : Russie sujet geopolitique)
En Russie, la République moldave de Transnistrie est souvent considérée comme faisant partie du Monde russe. Intégrée à la Moldavie (dont elle est séparée par le fleuve Dniestr, duquel elle tire son nom), et voisine de l’Ukraine, son sort et particulièrement celui des populations russophones qui y vivent nous est peu connu, nos médias le passant sous silence. Voici la traduction d’un article publié le 02 mars 2015 sur le site du portail d’information russe I.A. Regnum.
Les autorités d’Ukraine ont installé à la frontière de la République moldave de Transnistrie une batterie de mortier et continuent à amener ses troupes armées vers ladite frontière. Cette information vient d’être communiquée par M. Evgueni Chevtchouk, Président de la République de Transnistrie à la Première Chaîne télévisée de Transnistrie. « Nous savons à quel endroit la batterie se trouve, ainsi que la quantité de troupe amassées. Selon notre manière de voir les choses, un mouvement de troupes armées vers une frontière est rarement une démarche amicale ».
D’après M. Chevtchouk ces éléments ont été examinés au cours de la rencontre qui s’est déroulée la semaine dernière avec Andrei Vesselovski délégué spécial de l’Ukraine pour les questions portant sur le règlement de la situation moldavo-transnistrienne. « Nous avons fait part de notre inquiétude et avons indiqué avoir toujours eu recours à une politique pacifiste. Nous ne nous préparons pas à combattre l’Ukraine comme l’ont crié certains représentants des médias ukrainiens, et cela tout particulièrement voici cinq ou six mois. Nous ne comptons combattre personne, mais nous n’admettrons pas non plus que surgissent sur notre territoire des ultranationalistes promouvant une forme d’intolérance nationale ou toute position idéologique ou politique agressive», a ajouté le Président.
Il a rappelé que vivent en Transnistrie, «selon différentes estimations, entre soixante et quatre vingt milles citoyens ukrainiens».«L’Ukraine, en tant que pays voisin, et en tant que pays-garant, dispose d’un sérieux potentiel qui pourrait contribuer à débloquer l’économie transnistrienne. Nous avons examiné une série de documents, signés directement par l’Ukraine en sa qualité de pays-garant, et dans lesquels sont une série d’obligations : ne pas dégrader la situation des population transnistriennes, ni l’économie de la Transnistrie. Nous avons attiré l’attention sur le fait que, malheureusement, on continue à imposer une série de limitations aux citoyens de Transnistrie disposant d’un passeport russe. Cela se poursuit depuis une longue période et suscite nos préoccupations. Concrètement, il est interdit à de nombreuses personnes de se déplacer, et nombreux sont également ceux ayant reçu des documents leur interdisant de se rendre en Ukraine », expliqua M. Chevtchouk.
Nous avons toujours dit, et nous disons et proposons à nos partenaires, et en premier lieu à Chisinau, que tous les problèmes existant entre la Transnistrie et la Moldavie doivent être résolus au moyens d’actions positives. Il n’est pas convenable de se rendre à Kiev pour se concerter sur la manière de bloquer Tirasol, etc… Cela nous affecte de façon négative et ne produira pas les résultats qu’ils escomptent. A Chisinau, certains continuent à suivre l’idéologie selon laquelle : «Il suffit qu’on frappe un peu et la Transnistrie nous tombera dans la main comme une pomme mûre». Cela fait plusieurs législatures que cette idéologie a cours, et elle n’a pas porté ses fruits, elle a surtout apporté des souffrances aux citoyens qui se sont retrouvés sans emploi et ont dû quitter la Transnistrie. Alors qu’ils n’avaient rien à voir avec la politique. C’est pourquoi nous proposons d’adopter une idéologie basée sur l’obtention de résultats positifs. Nous espérons renforcer nos liens avec nos partenaires à Kiev, Chisinau, Bruxelles et Washington. Nous avons rencontré l’ambassadeur américain il y a peu. Et j’ai soulevé les mêmes questions ».
Chevtchouk a également déclaré attendre du nouveau gouvernement Moldave un changement dans la manière d’apporter des solutions aux problèmes entre Chisinau et Tirasol. « J’espère que le nouveau gouvernement de Moldavie s’occupera en premier lieu non des problèmes politiques mais des problèmes économiques existants entre la Transnistrie et la Moldavie. Nous sommes en mesure de formuler certaines suggestions à nos partenaires moldaves. Et nous sommes prêts à le faire afin de avancer dans la dignité et par la voie de la collaboration mutuelle constructive sur le chemin qui traverse la crise économique en ces temps d’épreuves».
I.A. Regnum rappelle qu’en mars 2006, la République moldave de Transnistrie s’est retrouvée sous un blocus économique instauré par l’Ukraine et la Moldavie. En 2014 le blocus a pris une dimension massive. En particulier, Kiev a réintroduit la pratique consistant à interdire la traversée de l’Ukraine aux camions à destination de la République moldave de Transnistrie, et en mars 2014 la frontière ukrainienne a été fermée aux 200 000 citoyens de Russie qui vivent en Transnistrie. En 2014, à plusieurs reprises, Kiev s’est livré à des provocations à la frontière transnistrienne, dénonçant une soi-disant menace d’agression militaire de la part de la République moldave de Transnistrie. Malgré les affirmations répétées des autorités transnistriennes selon lesquelles « la Transnistrie ne se prépare à attaquer absolument personne », le blocus et les provocations se poursuivent encore à ce jour. Pas plus tard que le 31 janvier, on apprit que des détachements de la Garde Nationale ukrainienne avaient franchi la frontière de la Transnistrie, dans le cadre du régime d’opérations « contre-terroristes » menées afin de placer sous contrôle renforcé la frontière avec la Transnistrie. A l’heure actuelle l’unique voie de liaison avec la Russie et le reste du monde doit s’effectuer via la Moldavie. Et en Moldavie, les citoyen ayant un passeport russe se heurtent à des obstacles empêchant leurs déplacements, obstacles allant jusqu’au harcèlement et à la déportation.
D’après M. Chevtchouk ces éléments ont été examinés au cours de la rencontre qui s’est déroulée la semaine dernière avec Andrei Vesselovski délégué spécial de l’Ukraine pour les questions portant sur le règlement de la situation moldavo-transnistrienne. « Nous avons fait part de notre inquiétude et avons indiqué avoir toujours eu recours à une politique pacifiste. Nous ne nous préparons pas à combattre l’Ukraine comme l’ont crié certains représentants des médias ukrainiens, et cela tout particulièrement voici cinq ou six mois. Nous ne comptons combattre personne, mais nous n’admettrons pas non plus que surgissent sur notre territoire des ultranationalistes promouvant une forme d’intolérance nationale ou toute position idéologique ou politique agressive», a ajouté le Président.
Il a rappelé que vivent en Transnistrie, «selon différentes estimations, entre soixante et quatre vingt milles citoyens ukrainiens».«L’Ukraine, en tant que pays voisin, et en tant que pays-garant, dispose d’un sérieux potentiel qui pourrait contribuer à débloquer l’économie transnistrienne. Nous avons examiné une série de documents, signés directement par l’Ukraine en sa qualité de pays-garant, et dans lesquels sont une série d’obligations : ne pas dégrader la situation des population transnistriennes, ni l’économie de la Transnistrie. Nous avons attiré l’attention sur le fait que, malheureusement, on continue à imposer une série de limitations aux citoyens de Transnistrie disposant d’un passeport russe. Cela se poursuit depuis une longue période et suscite nos préoccupations. Concrètement, il est interdit à de nombreuses personnes de se déplacer, et nombreux sont également ceux ayant reçu des documents leur interdisant de se rendre en Ukraine », expliqua M. Chevtchouk.
Nous avons toujours dit, et nous disons et proposons à nos partenaires, et en premier lieu à Chisinau, que tous les problèmes existant entre la Transnistrie et la Moldavie doivent être résolus au moyens d’actions positives. Il n’est pas convenable de se rendre à Kiev pour se concerter sur la manière de bloquer Tirasol, etc… Cela nous affecte de façon négative et ne produira pas les résultats qu’ils escomptent. A Chisinau, certains continuent à suivre l’idéologie selon laquelle : «Il suffit qu’on frappe un peu et la Transnistrie nous tombera dans la main comme une pomme mûre». Cela fait plusieurs législatures que cette idéologie a cours, et elle n’a pas porté ses fruits, elle a surtout apporté des souffrances aux citoyens qui se sont retrouvés sans emploi et ont dû quitter la Transnistrie. Alors qu’ils n’avaient rien à voir avec la politique. C’est pourquoi nous proposons d’adopter une idéologie basée sur l’obtention de résultats positifs. Nous espérons renforcer nos liens avec nos partenaires à Kiev, Chisinau, Bruxelles et Washington. Nous avons rencontré l’ambassadeur américain il y a peu. Et j’ai soulevé les mêmes questions ».
Chevtchouk a également déclaré attendre du nouveau gouvernement Moldave un changement dans la manière d’apporter des solutions aux problèmes entre Chisinau et Tirasol. « J’espère que le nouveau gouvernement de Moldavie s’occupera en premier lieu non des problèmes politiques mais des problèmes économiques existants entre la Transnistrie et la Moldavie. Nous sommes en mesure de formuler certaines suggestions à nos partenaires moldaves. Et nous sommes prêts à le faire afin de avancer dans la dignité et par la voie de la collaboration mutuelle constructive sur le chemin qui traverse la crise économique en ces temps d’épreuves».
I.A. Regnum rappelle qu’en mars 2006, la République moldave de Transnistrie s’est retrouvée sous un blocus économique instauré par l’Ukraine et la Moldavie. En 2014 le blocus a pris une dimension massive. En particulier, Kiev a réintroduit la pratique consistant à interdire la traversée de l’Ukraine aux camions à destination de la République moldave de Transnistrie, et en mars 2014 la frontière ukrainienne a été fermée aux 200 000 citoyens de Russie qui vivent en Transnistrie. En 2014, à plusieurs reprises, Kiev s’est livré à des provocations à la frontière transnistrienne, dénonçant une soi-disant menace d’agression militaire de la part de la République moldave de Transnistrie. Malgré les affirmations répétées des autorités transnistriennes selon lesquelles « la Transnistrie ne se prépare à attaquer absolument personne », le blocus et les provocations se poursuivent encore à ce jour. Pas plus tard que le 31 janvier, on apprit que des détachements de la Garde Nationale ukrainienne avaient franchi la frontière de la Transnistrie, dans le cadre du régime d’opérations « contre-terroristes » menées afin de placer sous contrôle renforcé la frontière avec la Transnistrie. A l’heure actuelle l’unique voie de liaison avec la Russie et le reste du monde doit s’effectuer via la Moldavie. Et en Moldavie, les citoyen ayant un passeport russe se heurtent à des obstacles empêchant leurs déplacements, obstacles allant jusqu’au harcèlement et à la déportation.
Naturellement, le gouvernement de Kiev organisera une fausse attaque contre ses troupes auquel il s'est senti obligé de répliquer. Dans son idée, il perd le Donbass et récupère la Transnistrie, sauf que c'est une région russophones.
Donc, des salauds à massacrer sans que la Russie ne puisse s'en mêler vu que il n'y a pas de frontière commune.
En attendant, l'Allemagne joue la modération.
(source : RT en français)
Merkel a persuadé Obama de renoncer aux livraisons d’armes à l’Ukraine
© Anton Denissov Source: RIA NOVOSTI
Angela Merkel et Barack Obama
Après une rencontre avec Angela Merkel le 9 mars à la Maison Blanche, Barack Obama a décidé de ne pas envoyer d’armes à l’Ukraine pour «laisser place aux efforts diplomatiques», selon l’ambassadeur de l’Allemagne aux Etats-Unis Peter Wittig.
«Les deux leaders ont échangé leurs points de vue sur ce problème et se sont mis d’accord pour ne pas promouvoir pour le moment la question de livraisons d’armes létales [à l’Ukraine]», a dit Wittig dans une interview à Associated Press.
Le diplomate allemand a rappelé que le président américain avait déjà accepté de reporter cette prise de décision après une précédente rencontre avec Angela Merkel en février, après le déplacement de celle-ci en compagnie de François Hollande à Kiev et à Moscou pour négocier le cessez-le-feu.
L’administration Obama a néanmoins ajouté que les débats se poursuivaient sur la question de livraisons de missiles antichar et d’autres armes défensives à Kiev. En s’adressant aux journalistes après la rencontre de février, Obama avait déclaré que «la possibilité de livraisons d’armes défensives létales est toujours en discussion» même si «la décision n’a pas encore été prise».
La semaine dernière, une douzaine de législateurs républicains et démocrates ont rejoint le président de la Chambre des représentants John Boehner pour appeler Obama à livrer des armes au plus vite. De telles livraisons pourraient «accélérer la résolution de la crise par les négociations», a estimé Bernadette Meehan, représentante de la Maison blanche, selon le New York Times.
Cependant, les alliés européens des Etats-Unis ne sont pas tous d’accord ; à leur avis cette mesure ne ferait qu’alimenter le conflit militaire et susciter une réaction négative de la part de la Russie.
«Je pense que nous devons mesurer avec précaution à ce que cela n’ajoute pas un élément supplémentaire qui déclencherait une contre-réaction de la part des responsables russes», a encore dit Peter Wittig.
Au début du mois de mars, les Etats-Unis ont néanmoins envoyé en Ukraine 300 formateurs militaires chargés de l’entraînement de leur armée.
Et, sur le front gaz de schiste ?
(source : Goofplanet.info)
Algérie: les femmes fer de lance du mouvement anti gaz de schiste
Publié le :Last updated:
In-Salah (Algérie) (AFP) – Drapées de leurs tenues aux couleurs vives, elles campent par centaines place Somoud à In-Salah, dans le Sahara algérien, pour protester contre l’extraction du gaz de schiste. Depuis deux mois, les femmes sont devenues le fer de lance de ce mouvement inédit dans cette région.
Jeunes ou mères de familles avec des enfants sur les genoux, instruites ou pas, elles sont là tous les jours sur cette place qui veut dire « résistance » en arabe.
« Nous ne voulons pas de gaz de schiste », tonne d’une voix énergique Baba Ben-Abdesselam, interrogée par l’AFP. « Allah a rempli le sous-sol de l’Algérie de pétrole et de gaz conventionnel: pourquoi extraire du gaz de schiste qui va nuire à notre santé », explique cette femme.
Dans ce désert, le sous-sol ne recèle pas que des hydrocarbures qui procurent à l’Algérie plus de 95% de ses recettes extérieures. Il renferme aussi une immense nappe phréatique et ici l’eau, vitale comme dans toutes les oasis, est une affaire de femmes.
Or ces femmes, comme l’ensemble des habitants, craignent ainsi notamment que la fracturation hydraulique, qui consiste à créer des fissures souterraines et y infiltrer un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques, pour permettre l’extraction de gaz capturé dans la roche, ne pollue les eaux du sous-sol.
En 2012, la loi sur l’extraction du gaz de schiste avait été votée dans une relative indifférence et les premiers travaux de forage avaient commencé à Ahnet, à une trentaine de km d’In-Salah, sans soulever la moindre protestation.
Mais il en a été tout autre fin décembre, après que les habitants d’In-Salah eurent entendu à la télévision le ministre de l’Energie Youssef Yousfi annonçant la réussite du premier forage test réalisé par la compagnie publique des hydrocarbures Sonatrach, tout près d’In-Salah (1.500 km au sud d’Alger), avec la société américaine Haliburton.
L’annonce a provoqué une réaction inattendue dans cette ville qui a rang de sous-préfecture, rattachée à Tamanrasset, la « capitale » des Touaregs d’Algérie, carrefour africain où se côtoient des hommes et des femmes de nombreuses nationalités.
© AFP
Des femmes effectuent un sit-in le 4 mars 2015 à In-Salah dans le Sahara algérien, contre l’extraction du gaz de schiste
© AFP Farouk Batiche
Les femmes se sont vite jointes à la mobilisation qui a surpris le gouvernement par sa durée, poussant le président Abdelaziz Bouteflika, qui recueille à chaque élection des scores record dans les provinces sahariennes, à envoyer sur place délégation après délégation.
Des femmes effectuent un sit-in le 4 mars 2015 à In-Salah dans le Sahara algérien, contre l’extraction du gaz de schiste
© AFP Farouk Batiche
Les femmes se sont vite jointes à la mobilisation qui a surpris le gouvernement par sa durée, poussant le président Abdelaziz Bouteflika, qui recueille à chaque élection des scores record dans les provinces sahariennes, à envoyer sur place délégation après délégation.
Les plus jeunes rallient les cortèges des manifestants. Les autres campent sous les tentes pour assurer la logistique.
Baba dit prier pour la santé du président, affaibli depuis deux ans par la maladie, mais l’appelle à répondre aux craintes de la population.
« Nous avons voté pour lui, nous lui demandons de nous écouter et répondre à nos demandes, nous ne sommes pas dans une épreuve de force contre les autorités », explique-t-elle.
« N’est-ce pas au Sahara que vous avez récolté vos plus gros scores, M. Bouteflika ? », rappelle une autre femme dans une vidéo visionnée des milliers de fois sur les réseaux sociaux, principal vecteur de mobilisation.
« Vous avez agressé In-Salah, trahi ses habitants, blessé notre fierté, douté de notre patriotisme, manœuvré contre nous avec des compagnies étrangères », crie-t-elle en s’adressant aux « décideurs ».
© AFP
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