(blog à finir et à corriger)
Triste, mes chers cinq lecteurs, mais, la guerre civile en France a commencé. Evidemment, du fait des extrémistes djihadistes revenus de Syrie. Vous savez, ces gens qui ont appris à massacrer, à violer et qui sont revenus les doigts dans le nez sans même être arrêtés, libres !
D'ailleurs, formés avant d'aller massacrer des chrétiens entre autre par des instructeurs occidentaux des forces spéciales dont des militaires français.
Qu'importe, qu'ils soient des fanatiques religieux, n'est-ce pas monsieur le président de la République française, du moment qu'ils servent votre objectif, démolir Assad, même, si, à terme, c'était sûr, ils poseraient problème en France même.
Bravo, vous avez joué votre petit sarkozy, vous récoltez la même merde. Les morts de Charlie Hebdo sont de votre responsabilité et malheureusement ce ne sont pas les derniers.
Que leur sang vous retombe sur la tête.
Quand à vos ministre des affaires étrangères, il en a l'habitude, même, si, il a été innocenté lors de l'affaire du sang contaminé en France, il en porte la responsabilité ce qui ne l'a jamais gêné dans sa carrière politique. Peut-être, freiné, mais, pas plus.
Mais, oui, monsieur le président, vous avez et allez avoir du sang sur les mains du fait de votre irresponsabilité en politique étrangère et d'ailleurs irresponsabilité en tout, et le Président syrien doit bien rigoler à l'heure actuelle.
En tout cas, je renouvelle mon conseil aux français, "Armez-vous !"
Et, je me pose une question, "Qu'ont fait les services de renseignements français, ils se sont tournés les pouces ?"
(source : 20 minutes)
(source : idem)
Mais, la vie continue avec la Grèce par exemple où la prochaine élection législative donne lieu à toutes les spéculations médiatiques.
Ce qui est bien puisque, Merkel suppute la sortie de la zone euro, les médias, eux supputent une renégociation de la dette avec abandon d'une partie.
Donc, si, tout le monde s'y mets, je m'y met aussi en privilégiant une annulation des taux d'intérêts en plus et comme, tout le monde se sera préparé avant le résultat des élections, donc, moindres bobos.
Evidemment, comme toujours, ce seront les contribuables qui paieront les pots cassés en espérant que les oligarques grecs ne s'en sortent pas sans dommages.
Vous savez ces oligarques grecs qui s'enrichissent avec la crise et qui continuent à ne pas payer d'impôts dans leur pays.
Espérant aussi que cela changera avec Syriza et qu'elle les fera cracher au bassinet comme n'importe quel citoyen et si, ils menacent de partir, qu'ils partent, car, ils coûtent plus à la société qu'ils ne lui rapportent puisqu'ils ne lui versent pas leurs oboles.
(source : Le Point)
Triste, mes chers cinq lecteurs, mais, la guerre civile en France a commencé. Evidemment, du fait des extrémistes djihadistes revenus de Syrie. Vous savez, ces gens qui ont appris à massacrer, à violer et qui sont revenus les doigts dans le nez sans même être arrêtés, libres !
D'ailleurs, formés avant d'aller massacrer des chrétiens entre autre par des instructeurs occidentaux des forces spéciales dont des militaires français.
Qu'importe, qu'ils soient des fanatiques religieux, n'est-ce pas monsieur le président de la République française, du moment qu'ils servent votre objectif, démolir Assad, même, si, à terme, c'était sûr, ils poseraient problème en France même.
Bravo, vous avez joué votre petit sarkozy, vous récoltez la même merde. Les morts de Charlie Hebdo sont de votre responsabilité et malheureusement ce ne sont pas les derniers.
Que leur sang vous retombe sur la tête.
Quand à vos ministre des affaires étrangères, il en a l'habitude, même, si, il a été innocenté lors de l'affaire du sang contaminé en France, il en porte la responsabilité ce qui ne l'a jamais gêné dans sa carrière politique. Peut-être, freiné, mais, pas plus.
Mais, oui, monsieur le président, vous avez et allez avoir du sang sur les mains du fait de votre irresponsabilité en politique étrangère et d'ailleurs irresponsabilité en tout, et le Président syrien doit bien rigoler à l'heure actuelle.
En tout cas, je renouvelle mon conseil aux français, "Armez-vous !"
Et, je me pose une question, "Qu'ont fait les services de renseignements français, ils se sont tournés les pouces ?"
(source : 20 minutes)
Charlie Hebdo: La police recherche les frères Kouachi,
issus de la filière irakienne du 19e arrondissement
Les suspects ont un nom. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la police a lancé avis de recherche national contre trois hommes soupçonnés d'avoir participé à l'attaque contre Charlie Hebdo à Paris: Saïd et Chérif Kouachi, deux frères de 32 et 34 ans originaires de Paris, et Hamyd Mourad, un jeune de 18 ans de la banlieue de Reims qui s'est, lui, rendu vers 23h00. Les deux frères sont potentiellement «armés et dangereux».
>> Numéro vert de la police pour fournir tout renseignement: 0.805.02.17.17
Les frères Kouachi sont bien connus des autorités: en 2008, l'aîné, Chérif, avait été condamné à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour sa participation à la filière irakienne du 19e arrondissement, une cellule de recrutement et d'envoi de djihadistes en Irak.
Radicalisation en prison
Décrits à l'époque comme «des voyous», les deux frères fréquentaient une mosquée de la rue Stalingrad, près du parc des Buttes-Chaumont, et la cellule était dirigée par le prédicateur Farid Benyettou, condamné à six ans de prison.
Chérif Kouachi avait été interpellé la veille de son départ pour la Syrie, qui devait servir d'étape avant de rejoindre l'Irak. «Mon client a été manipulé. Plus l'échéance de son départ approchait, plus il avait peur. Il ne savait plus comment sortir de cette situation», avait déclaré son avocat de l'époque, Vincent Ollivier. «Il fume, il boit. Ce qui l'intéresse, c'est le foot. C'est une cible idéale pour les prêcheurs islamistes», précisait-il.
Selon des sources de BFM TV, l'aîné se serait radicalisé lors de son séjour dans la prison de Fresnes, et des proches l'auraient trouvé «changé» à sa sortie. En 2010, son nom est cité dans le projet d'évasion raté de Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien membre du Groupe islamique armé algérien, mais Kouachi bénéficie d'un non-lieu. Les deux frères ont ensuite fait profil bas mais seraient revenus de Syrie cet été, affirme Le Point.
(source : idem)
TERRORISME Un agent d'entretien, deux policiers, huit journalistes et un invité ont été assassinés...
Attentat à «Charlie Hebdo»: Qui sont les douze victimes ?
A 11h25 mercredi matin, deux hommes au moins ont fait irruption dans les locaux deCharlie Hebdo et ouvert le feu avec des armes de guerre. Douze personnes en tout sont mortes au cours de l'attaque."
Mais, la vie continue avec la Grèce par exemple où la prochaine élection législative donne lieu à toutes les spéculations médiatiques.
Ce qui est bien puisque, Merkel suppute la sortie de la zone euro, les médias, eux supputent une renégociation de la dette avec abandon d'une partie.
Donc, si, tout le monde s'y mets, je m'y met aussi en privilégiant une annulation des taux d'intérêts en plus et comme, tout le monde se sera préparé avant le résultat des élections, donc, moindres bobos.
Evidemment, comme toujours, ce seront les contribuables qui paieront les pots cassés en espérant que les oligarques grecs ne s'en sortent pas sans dommages.
Vous savez ces oligarques grecs qui s'enrichissent avec la crise et qui continuent à ne pas payer d'impôts dans leur pays.
Espérant aussi que cela changera avec Syriza et qu'elle les fera cracher au bassinet comme n'importe quel citoyen et si, ils menacent de partir, qu'ils partent, car, ils coûtent plus à la société qu'ils ne lui rapportent puisqu'ils ne lui versent pas leurs oboles.
(source : Le Point)
Retour de la crise grecque : la France risque plus de 40 milliards
Le Point - Publié le - Modifié le
En position de gagner les législatives, Syriza réclame une annulation d'une partie de la dette grecque désormais essentiellement détenue par les Européens.
Par MARC VIGNAUD
Le cas grec revient sur le devant de la scène. La perspective d'une victoire aux élections législatives du parti de gauche radicale Syriza relance les spéculations sur le maintien du pays dans la zone euro. Si son leader, Alexis Tsipras, ne souhaite plus revenir à la drachme, il réclame tout de même l'annulation d'une partie de la dette grecque accompagnée d'un relâchement des mesures d'austérité exigées en contrepartie par la troïka (FMI, Banque centrale européenne, Commission). Un deal apparemment inacceptable pour la chancelière allemande Angela Merkel alors que la dette grecque est détenue à 72 % par les pays de la zone euro et le FMI depuis l'annulation de la moitié de la dette privée du pays en 2012. D'autant que le reste de la dette publique, échangeable sur les marchés, a été achetée à hauteur de 40 % par la Banque centrale européenne (BCE) !
Selon des propos rapportés par l'hebdomadaire Der Spiegel, le gouvernement allemand pourrait donc bien assumer une sortie de la Grèce de la zone euro si la population ne parvient plus à supporter la cure de rigueur qui lui a été imposée. Dans les deux cas, annulation de dette ou sortie de la zone euro, ce sont les contribuables européens qui devront régler la facture. Dans le second scénario, un défaut de la Grèce paraît en effet fort probable. Or, depuis le premier plan d'assistance lancé en 2010, les autres États membres ont déjà prêté plus de 194 milliards d'euros à Athènes à des conditions sans cesse plus généreuses : le taux d'intérêt moyen sur la dette détenue par les créanciers publics est désormais inférieur à 2 %, selon l'agence de notation Standard & Poor's.
Une facture qui pourrait atteindre 42 milliards d'euros pour la France
Deuxième économie de la zone euro, la France est particulièrement exposée à la Grèce. Dans le cadre du premier plan d'aide, elle a déboursé 11,38 milliards des 52,9 milliards prêtés par les Européens sous la forme de prêts bilatéraux, rappelle Éric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management. Soit plus de 21 % contre près de 29 % pour l'Allemagne (15,1 milliards). De l'argent que les deux pays ont eux-mêmes emprunté sur les marchés, ce qui a aggravé leur taux d'endettement.
À ces 11,38 milliards de facture potentielle, il faut ajouter la part française dans le deuxième plan d'aide à la Grèce destiné à faciliter la restructuration de la dette détenue par les investisseurs privés, à recapitaliser les banques grecques en difficulté et à continuer à financer le pays. Cette contribution passe par des garanties apportées sur les emprunts du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Cette institution de sauvetage provisoire de la zone euro a déjà prêté 141,8 milliards à la Grèce sur plus de 30 ans avec une période de 10 ans sans versement d'intérêts. Le montant des engagements hexagonaux se monte à 31 milliards d'euros. L'Allemagne, elle, est exposée à hauteur de 41,3 milliards.
Au total, si la Grèce faisait défaut sur la totalité de sa dette européenne - ce qui reste toutefois assez improbable -, la facture pour la France pourrait ainsi atteindre 42 milliards, soit l'équivalent du coût du pacte de responsabilité de François Hollande d'ici à 2017 !
Des risques indirects
À tout cela, il faudrait encore ajouter les pertes des banques nationales de la zone euro ("eurosystème"). Au 31 décembre 2013, celles-ci possédaient encore 22,7 milliards de dette grecque. "Selon les estimations, ce montant serait encore d'une vingtaine de milliards en 2014", explique Éric Dor. En raison de sa part dans le capital de la BCE, la Banque de France est ainsi exposée à hauteur de quelque 2,6 milliards, a calculé l'économiste.
La Grèce était enfin endettée vis-à-vis de l'Eurosystème à hauteur de 41,7 milliards d'euros en novembre 2014 dans le cadre du système de paiement interbancaire Target 2. En cas de sortie de la zone euro, la Banque de Grèce resterait endettée de ce montant vis-à-vis de la BCE sans pouvoir le convertir en nouvelle drachme. Il y a alors fort à parier qu'elle ne pourra pas honorer cet engagement. La perte pour la BCE serait donc répartie sur les banques nationales restant dans la zone euro, dont 8,5 milliards pour la Banque de France. À leur tour, les banques nationales devraient alors théoriquement être recapitalisées par leurs États respectifs. À tout le moins, elles seraient contraintes de réduire les dividendes qu'elles leur versent habituellement grâce aux gains réalisés sur les opérations de politique monétaire.
Un secteur bancaire moins exposé
En revanche, les banques françaises privées ont considérablement réduit leur exposition au secteur public grec, tout comme les banques allemandes. Leur engagement s'est effondré depuis 2010 de plus de 14 milliards de dollars, à 120 millions, a calculé Éric Dor.
Ce désengagement est similaire sur le secteur privé grec. Les banques françaises ne sont plus exposées qu'à hauteur de 1,646 milliard, une somme à laquelle il faut tout de même ajouter 471 millions de dollars d'expositions vis-à-vis des banques grecques.
C'est peut-être un des éléments qui explique pourquoi le gouvernement allemand se dit prêt à assumer une sortie de la Grèce de la zone euro, plutôt que de devoir lui accorder une nouvelle remise de dette sans pouvoir s'assurer que l'État poursuivra les réformes nécessaires pour vivre avec la monnaie unique."
Bon, Mosanto et Bill Gates, une vieille histoire de l'un qui veut dominer le marché des céréales et être celui qui nourrira le monde à ses conditions et l'autre qui sert d'un couverture humanitaire pour servir les intérêts de l'autre dont il est l'un des gros actionnaires.
Nous connaissons les stratégies pourries de mosanto pour s'imposer et c'est d'ailleurs ce qui l'a poussé à acheter l'agence privé de mercenaires anciennement black water.
Donc, le scénario que propose l'article me semble fortement envisageable.
(source : Les Brindherbes engagés)
Rififi au Nigéria : Bill Gates et Hugh Grant en guest stars
Si c’est vrai, c’est écœurant, ça aussi…
L’organisation terroriste Boko Haram serait-elle financée par Bill Gates et Hugh Grant, (PDG de Monsanto) comme l’affirme Global Alliance Profile ?
Décidément, on entend beaucoup parler de Bill gates , qui faisait partie de ceux qui ont financé le laboratoire de recherche US (qui a fermé récemment, une fois que l’épidémie s’était bien développée ) d’où pourrait bien être partie l’épidémie d’EBOLA :
Ce qui m’a amené à penser que cette épidémie de ÉBOLA était « un test grandeur nature » de pandémie, ou « guerre biologique »
Que s’est il passé après ? On a vu l’armée américaine débarquer dans la région …
Et qui ont retrouve mêlé au financement du groupe terroriste Boko Haram ?
Encore Bill Gates (et Blackwater..) , et Hugh Grant, le PDG de … Monsanto .
Vous avez dit pas clair ?
Rappelez vous aussi :
Comme l’annonce le FIGARO :
La fondation Bill & Melinda Gates s’est engagée mercredi à verser 50 millions de dollars (39 millions d’euros) pour soutenir la lutte contre l’épidémie de fièvre Ebola qui sévit en Afrique de l’ouest et qui a déjà tué près de 2.300 personnes.
La fondation, créée par le cofondateur de Microsoft et son épouse, a précisé que les fonds promis seraient alloués immédiatement à des agences de l’Onu et des organisations internationales afin de les aider à acheter du matériel.
Elle entend également travailler avec des partenaires du privé et du public pour accélérer le développement de traitements, de vaccins et de moyens de dépistage susceptibles d’éviter la propagation du virus qui provoque des fièvres hémorragiques.
« Nous travaillons avec nos partenaires afin d’identifier les moyens les plus efficaces pour sauver des vies maintenant et pour stopper la transmission de cette maladie mortelle », a déclaré Sue Desmond-Hellmann, directrice générale de la fondation.
Selon les derniers chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, 4.300 personnes ont été contaminées par le virus et plus de la moitié d’entre elles sont mortes.
Alors, Théorie du complot ? . Z .
Bien que les médias mainstream n’abordent pas le sujet, la polémique prend de plus en plus d’ampleur sur Internet et commence à atteindre quelques journaux africains. Le Global Alliance Profile (GPA) aurait identifié deux grosses fortunes américaines en tant que sponsors étrangers de l’insurrection nigériane de Boko Haram : Bill Gates et Hugh Grant, PDG de la Monsanto Company.
Selon GPA, les mercenaires seraient embauchés par « Blackwater » ou « Xe-Service », appelé aujourd’hui « Academi« , une armée privée propriété de Bill Gates et Monsanto Company. GPA affirme qu’en 2009, après la mort du fondateur de Boko Haram, Mohamed Yusuf, « Blackwater » aurait débuté le recrutement d’enfants soldats en Sierra Leone et au Liberia afin qu’ils soient formés à Ouagadougou, au Burkina Faso, rapporte Afrique Media, et ce, malgré l’éviction de « Blackwater » du Liberia par la Présidente Ellen Johnson Sirleaf. Ces enfants auraient par la suite été emmenés au Nigeria et présentés comme des employés de l’ECOMOG (The Economic Community of West African States Monitoring Group ou Groupe de Surveillance de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour, officiellement, combattre la secte islamiste Boko Haram.
Manipulation agricole ?
En réalité, ces mercenaires auraient été introduits au Nigeria pour déplacer les agriculteurs locaux du nord-est du pays, où opèrent Boko Haram afin de créer une chute de la production agricole et d’obliger le gouvernement fédéral à faire appel à deux géants américains spécialisés dans l’agrobusiness utilisant des semences génétiquement modifiées pour nourrir la population.
Dans cette logique, les aliments de base tels que le riz, le sorgho, le millet ou encore le manioc seraient donc remplacés par des variantes génétiquement modifiées « à cause » de Bill Gates et Monsanto qui assurent donc la sécurité alimentaire de plus de 170 millions de Nigérians.
Selon le GPA, « le volume de production des ces OGMs serait alors vendu à des prix inférieurs à celui de la nourriture cultivée biologiquement ou naturellement partout ailleurs au Nigeria, détruirait le marché des aliments biologiques traditionnels, faisant des cultures des industries agroalimentaires Gates/Monsanto dominants de l’alimentation au Nigeria ».
Des images satellitaires utilisées contre le Nigeria ?
Le Président de GPA, Dr Philip Njemanze, a par ailleurs attiré l’attention de la société civile sur les moyens de hautes technologies utilisées par Bill Gates dans l’exécution du « plan terrorisme ». Il estime que la récente entrevue du maniaque de la micro-informatique dans le quotidien Daily Trust dans laquelle il a déclaré que « sa fondation effectuait de la télédétection dans les États du Nord-Est du Nigeria, fief de Boko Haram, pour étudier les schémas de migration des personnes » signifiait donc que des images satellitaires ont été utilisées à des fins d’espionnage, en dépit de la loi nigériane. Les installations militaires nigérianes auraient donc été identifiées. Serait-ce l’une des raisons pour laquelle Boko Haram parvient à déjouer ces installations et à les attaquer en pleine période d’état d’urgence ?
Le Dr Njemanza a aussi pointé du doigt la distribution de téléphones portables aux agriculteurs locaux par Bill Gates, via le ministère nigérian de l’agriculture, dans le but de leur accorder des agro-crédits pour les engrais et les cultures OGM.
Enfin, toujours selon le Dr Njemanze, « grâce aux GPS des téléphones cellulaires distribués aux populations rurales du nord du Nigeria, la position de chaque agriculteur serait connue des terroristes à la solde des multinationales agro-alimentaires américaines qui utilisent des images satellitaires pour connaître l’emplacement de la JTF ( Joint Task Force) et les téléphones portables pour traquer les agriculteurs nigérians ».
Conspiration ou faits avérés ? Dans ce type d’affaire, la vérité est rarement connue du grand public. Difficile de faire la part du fantasme… Mais le trouble lui est bien réel, qui naît du constat de l’ampleur des moyens matériels humains et militaires dont dispose ce mouvement terroriste. D’où tire-t-il ses ressources ? Qui le finance ? Et dans quels buts ?
En tout cas, soyez en sûr, mes chers lecteurs, bill et mélinda gates ne sont pas des gens sympathiques.
Rien que leur utilisation de la couverture humanitaire pour promouvoir les semences mosanto à travers le monde en détruisant les graines traditionnelles, les mieux adaptées au terrain, et utiliser la santé publique pour balancer des vaccins en pagaille sans vérifier leur innocuité, à croire qu'ils sont actionnaires également de ces mêmes laboratoires pharmaceutiques, les rend graves suspects.
Blog contre le racisme, le (néo)colonialisme et l'impérialisme
BILL GATES, UN PHILANTHROPE QUI VEUT AUSSI CONTRÔLER LE MARCHÉ DES SEMENCES
BILL GATES, UN PHILANTHROPE QUI VEUT AUSSI CONTRÔLER LE MARCHÉ DES SEMENCES
BILL GATES, UN PHILANTHROPE QUI VEUT AUSSI CONTRÔLER
LE MARCHÉ DES SEMENCES
29 mai 2014 par François Polet Pambazuka
Le second cheval de bataille de Bill Gates, c’est l’alimentation, un
autre besoin fondamental pour l’humanité. La Fondation y consacre
un tiers de ses fonds, principalement en finançant l’Alliance pour
une révolution verte en Afrique (Agra), qu’elle a fondée en 2006
en partenariat avec la Fondation Rockefeller, et dans laquelle elle
a déjà investi 264 millions de dollars. Implantée à Nairobi, au Kenya,
l’Agra affiche des intentions louables. Elle appuie la lutte des petits
paysans pour la reconnaissance de leurs droits coutumiers sur l
eurs terres et leur adaptation aux changements climatiques.
Ses investissements visent essentiellement des régions pauvres
d’Afrique et particulièrement les groupes de femmes qui représentent
la grande majorité des agriculteurs.
autre besoin fondamental pour l’humanité. La Fondation y consacre
un tiers de ses fonds, principalement en finançant l’Alliance pour
une révolution verte en Afrique (Agra), qu’elle a fondée en 2006
en partenariat avec la Fondation Rockefeller, et dans laquelle elle
a déjà investi 264 millions de dollars. Implantée à Nairobi, au Kenya,
l’Agra affiche des intentions louables. Elle appuie la lutte des petits
paysans pour la reconnaissance de leurs droits coutumiers sur l
eurs terres et leur adaptation aux changements climatiques.
Ses investissements visent essentiellement des régions pauvres
d’Afrique et particulièrement les groupes de femmes qui représentent
la grande majorité des agriculteurs.
L’Alliance ne cache pas ses ambitions : bouleverser l’agriculture
africaine à l’image de la « révolution verte » qui avait transformé
l’agriculture asiatique dans les années 50. Cette révolution, plus
technologique que verte d’ailleurs, reposait sur l’introduction de
variétés de blé et de riz à haut rendement. L’opération a effectivement
rendu l’agriculture beaucoup plus productive, mais également
totalement dépendante des engrais et des pesticides, devenus
nécessaires afin de répondre aux exigences de ces nouvelles
variétés.
africaine à l’image de la « révolution verte » qui avait transformé
l’agriculture asiatique dans les années 50. Cette révolution, plus
technologique que verte d’ailleurs, reposait sur l’introduction de
variétés de blé et de riz à haut rendement. L’opération a effectivement
rendu l’agriculture beaucoup plus productive, mais également
totalement dépendante des engrais et des pesticides, devenus
nécessaires afin de répondre aux exigences de ces nouvelles
variétés.
L’Agra prétend cependant avoir tiré toutes les conclusions de l
a révolution précédente. Sa révolution à elle sera « soft », basée
sur une centaine de produits de base tels que le maïs, le manioc,
le sorgho ou le millet, avec une recherche confiée aux pays
africains eux-mêmes et pilotée par une personnalité reconnue,
Kofi Annan, l’ex-secrétaire général de l’ONU qui a pris la
présidence de l’Agra en 2007.
a révolution précédente. Sa révolution à elle sera « soft », basée
sur une centaine de produits de base tels que le maïs, le manioc,
le sorgho ou le millet, avec une recherche confiée aux pays
africains eux-mêmes et pilotée par une personnalité reconnue,
Kofi Annan, l’ex-secrétaire général de l’ONU qui a pris la
présidence de l’Agra en 2007.
DES VARIÉTÉS DE SEMENCES NON TESTÉES
« Soft » ou pas, cette révolution financée en partie par Bill Gates
soulève cependant de nombreuses questions. Un an après
le lancement de l’Alliance, l’association de défense des droits
des paysans Grain, qui s’est fait connaître en dénonçant les
accaparements de terre, sortait un rapport effarant sur le
modèle agricole défendu par l’Agra [Une nouvelle révolution
verte pour l’Afrique ?, novembre 2007, Grain. - ]
http://www.grain.org/article/entrie...]
soulève cependant de nombreuses questions. Un an après
le lancement de l’Alliance, l’association de défense des droits
des paysans Grain, qui s’est fait connaître en dénonçant les
accaparements de terre, sortait un rapport effarant sur le
modèle agricole défendu par l’Agra [Une nouvelle révolution
verte pour l’Afrique ?, novembre 2007, Grain. - ]
http://www.grain.org/article/entrie...]
Selon cette analyse, le modèle d’action de l’Agra revient
à segmenter la filière agricole en trois acteurs distincts :
les institutions publiques qui développent les nouvelles
variétés, les entreprise privées qui les commercialisent,
et les agriculteurs qui s’endettent pour acheter ces semences,
en prenant au passage tous les risques, car les nouvelles
variétés proposées n’ont pas toujours été testées sur le
terrain avant leur mise en circulation. « Une logique ahurissante »,
conclut le rapport du Grain.
à segmenter la filière agricole en trois acteurs distincts :
les institutions publiques qui développent les nouvelles
variétés, les entreprise privées qui les commercialisent,
et les agriculteurs qui s’endettent pour acheter ces semences,
en prenant au passage tous les risques, car les nouvelles
variétés proposées n’ont pas toujours été testées sur le
terrain avant leur mise en circulation. « Une logique ahurissante »,
conclut le rapport du Grain.
Pour mieux comprendre ces dérives, il faut se pencher sur
la particularité de l’agriculture africaine, laquelle repose
essentiellement sur une petite paysannerie qui représente
encore près de 70 % de la population. Pour ces paysans,
les semences bénéficient d’un statut singulier, d’une valeur
quasi sacrée. Leur survie en dépend. Et ces semences ne
peuvent pas être vendues, mais seulement échangées contre
d’autres semences. Selon cette même philosophie, si un voisin
est en difficulté, elles pourront lui être données pour autant que
ce même paysan réalise l’ampleur du service qui lui est rendu.
Dans ces conditions, un marché de la semence a peu de chance
d’émerger sur le continent africain.
la particularité de l’agriculture africaine, laquelle repose
essentiellement sur une petite paysannerie qui représente
encore près de 70 % de la population. Pour ces paysans,
les semences bénéficient d’un statut singulier, d’une valeur
quasi sacrée. Leur survie en dépend. Et ces semences ne
peuvent pas être vendues, mais seulement échangées contre
d’autres semences. Selon cette même philosophie, si un voisin
est en difficulté, elles pourront lui être données pour autant que
ce même paysan réalise l’ampleur du service qui lui est rendu.
Dans ces conditions, un marché de la semence a peu de chance
d’émerger sur le continent africain.
L’association Grain s’interroge : la volonté de l’Alliance pour une
révolution verte en Afrique n’est-elle pas de casser cette logique
solidaire et de favoriser la création d’une filière des semences,
dont les petits paysans seraient par la suite dépendants ? L’Agra
pouvant dès lors orienter leur travail à sa guise, voire leur dicter sa loi.
révolution verte en Afrique n’est-elle pas de casser cette logique
solidaire et de favoriser la création d’une filière des semences,
dont les petits paysans seraient par la suite dépendants ? L’Agra
pouvant dès lors orienter leur travail à sa guise, voire leur dicter sa loi.
IMPLANTER DES OGM EN AFRIQUE
La question se pose d’autant plus que l’Afrique, toujours
soucieuse de préserver le caractère « sacré » de ses
semences, refuse de cultiver des organismes génétiquement
modifiés (Ogm). En 2002, le Malawi, le Mozambique et
le Zimbabwe, alors en proie à une disette, avaient ainsi
reçu comme aide alimentaire du maïs américain.
Soupçonnant que celui-ci puisse être génétiquement modifié,
ces trois pays avaient exigé que le maïs soit moulu afin
qu’il ne puisse pas être replanté par les paysans locaux.
soucieuse de préserver le caractère « sacré » de ses
semences, refuse de cultiver des organismes génétiquement
modifiés (Ogm). En 2002, le Malawi, le Mozambique et
le Zimbabwe, alors en proie à une disette, avaient ainsi
reçu comme aide alimentaire du maïs américain.
Soupçonnant que celui-ci puisse être génétiquement modifié,
ces trois pays avaient exigé que le maïs soit moulu afin
qu’il ne puisse pas être replanté par les paysans locaux.
La Zambie, quant à elle, avait catégoriquement refusé qu’il
entre sur son territoire, même réduit en poudre. Ce pays
très agricole a d’ailleurs gagné une solide réputation de
producteur de maïs blanc non modifié. Il revend ses surplus
à l’agence des Nations unies chargée de l’aide alimentaire
(Pam), et les pays bénéficiaires réclament ce maïs zambien.
entre sur son territoire, même réduit en poudre. Ce pays
très agricole a d’ailleurs gagné une solide réputation de
producteur de maïs blanc non modifié. Il revend ses surplus
à l’agence des Nations unies chargée de l’aide alimentaire
(Pam), et les pays bénéficiaires réclament ce maïs zambien.
Au Mali, les organisations paysannes s’opposent au coton
génétiquement modifié depuis le lancement de différents
essais en 2009. Ces mêmes cultures OGM qui demeurent
interdites dans toute l’Afrique subsaharienne, sauf en
Afrique du Sud et au Burkina Faso. Mais pour combien
de temps encore ?
génétiquement modifié depuis le lancement de différents
essais en 2009. Ces mêmes cultures OGM qui demeurent
interdites dans toute l’Afrique subsaharienne, sauf en
Afrique du Sud et au Burkina Faso. Mais pour combien
de temps encore ?
En effet, l’Alliance, sous couvert de distribution de semences
sélectionnées, pourrait encourager les cultures Ogm sur
tout le continent. Une crainte qui s’est précisée en août 2010
lorsque la Fondation Bill et Melinda Gates a déclaré avoir
acheté pour 23 millions de dollars (16,7 millions d’euros) d’actions
de Monsanto, le géant américain spécialisé dans les biotechnologies
agricoles… Avec une proximité évidente entre sa propre raison
sociale (distribuer des variétés à haut rendement) et celle de
Monsanto (vendre des semences Ogm). « Bill Gates est un
technophile convaincu, analyse Arnaud Apoteker, spécialiste
des organismes génétiquement modifiés pour le groupe des
Verts européens. Il pense que la science apportera des
réponses à toutes les questions, qu’elles touchent à la santé
ou à l’alimentation. Pour lui, les Ogm sont une bonne chose
pour le bien des personnes. »
sélectionnées, pourrait encourager les cultures Ogm sur
tout le continent. Une crainte qui s’est précisée en août 2010
lorsque la Fondation Bill et Melinda Gates a déclaré avoir
acheté pour 23 millions de dollars (16,7 millions d’euros) d’actions
de Monsanto, le géant américain spécialisé dans les biotechnologies
agricoles… Avec une proximité évidente entre sa propre raison
sociale (distribuer des variétés à haut rendement) et celle de
Monsanto (vendre des semences Ogm). « Bill Gates est un
technophile convaincu, analyse Arnaud Apoteker, spécialiste
des organismes génétiquement modifiés pour le groupe des
Verts européens. Il pense que la science apportera des
réponses à toutes les questions, qu’elles touchent à la santé
ou à l’alimentation. Pour lui, les Ogm sont une bonne chose
pour le bien des personnes. »
La Via Campesina, ce mouvement international pour le droit
des paysans, dont le plus connu des représentants fut
José Bové, fait un constat plus tranchant [1]. Au Kenya, où se trouve
le siège de l’Agra, « environ 70 % de ses bénéficiaires travaillent
directement avec Monsanto, près de 80 % des financements
de la Fondation Gates dans le pays ont trait à la biotechnique
et plus de 100 millions de dollars de subventions ont été accordés
aux organisations du Kenya ayant des liens avec Monsanto »,
dénonce la Via Campesina.
des paysans, dont le plus connu des représentants fut
José Bové, fait un constat plus tranchant [1]. Au Kenya, où se trouve
le siège de l’Agra, « environ 70 % de ses bénéficiaires travaillent
directement avec Monsanto, près de 80 % des financements
de la Fondation Gates dans le pays ont trait à la biotechnique
et plus de 100 millions de dollars de subventions ont été accordés
aux organisations du Kenya ayant des liens avec Monsanto »,
dénonce la Via Campesina.
Ce n’est pas un hasard si ces investissements se font au Kenya,
un pays à la fois moderne, doté notamment de multiples laboratoires
à la pointe de la recherche agronomique, et entretenant une
image « écolo » (il accueille le siège du Programme des Nations
unies pour l’environnement). Si demain le Kenya se décidait à
autoriser la culture des Ogm sur son territoire, ce serait évidemment
un signal fort pour tout le continent africain.
un pays à la fois moderne, doté notamment de multiples laboratoires
à la pointe de la recherche agronomique, et entretenant une
image « écolo » (il accueille le siège du Programme des Nations
unies pour l’environnement). Si demain le Kenya se décidait à
autoriser la culture des Ogm sur son territoire, ce serait évidemment
un signal fort pour tout le continent africain.
En janvier 2012, la parlementaire française Catherine Grèze
(Europe Ecologie) profitait du passage de Bill Gates dans l’hémicycle
européen pour lui demander s’il cherchait à ouvrir le marché
kényan aux Ogm. Ce à quoi le milliardaire a répondu : « Monsanto
travaille à un projet de développement de variétés de maïs
résistant à la sécheresse. Le moment est peut-être venu de s’ouvrir
à nouvelles solutions. »
(Europe Ecologie) profitait du passage de Bill Gates dans l’hémicycle
européen pour lui demander s’il cherchait à ouvrir le marché
kényan aux Ogm. Ce à quoi le milliardaire a répondu : « Monsanto
travaille à un projet de développement de variétés de maïs
résistant à la sécheresse. Le moment est peut-être venu de s’ouvrir
à nouvelles solutions. »
En effet, si le Kenya interdit toujours les cultures commerciales,
il autorise toutefois depuis trois ans des tests sur champ d’un
maïs OGM résistant aux insectes. Une première porte est donc
ouverte. D’où l’inquiétude légitime de la Via Campesina, pour
qui le couple Gates-Monsanto, « c’est l’association de deux
monopoles parmi les plus cyniques et agressifs : 90 % du
marché de l’informatique et 90 % de celui des Ogm ».
il autorise toutefois depuis trois ans des tests sur champ d’un
maïs OGM résistant aux insectes. Une première porte est donc
ouverte. D’où l’inquiétude légitime de la Via Campesina, pour
qui le couple Gates-Monsanto, « c’est l’association de deux
monopoles parmi les plus cyniques et agressifs : 90 % du
marché de l’informatique et 90 % de celui des Ogm ».
« LE DÉVELOPPEMENT PASSE D’ABORD PAR LE
CHANGEMENT SOCIAL ET DÉMOCRATIQUE »
CHANGEMENT SOCIAL ET DÉMOCRATIQUE »
FRANÇOIS POLET, vous êtes chercheur au Centre
Tricontinental (Cetri). Les projets très ciblés et largement
financés par la Fondation Gates peuvent-ils induire un
développement rapide ?
Tricontinental (Cetri). Les projets très ciblés et largement
financés par la Fondation Gates peuvent-ils induire un
développement rapide ?
Cette manière de travailler ne change pas fondamentalement
les sociétés du Sud, dont le « maldéveloppement » est surtout
le fait d’obstacles sociaux et politiques. Les populations du Sud
sont avant tout victimes de relations clientélistes et autoritaires
chez elles et de relations asymétriques avec le reste du monde.
Le développement dépend donc essentiellement d’un changement
social et démocratique.
les sociétés du Sud, dont le « maldéveloppement » est surtout
le fait d’obstacles sociaux et politiques. Les populations du Sud
sont avant tout victimes de relations clientélistes et autoritaires
chez elles et de relations asymétriques avec le reste du monde.
Le développement dépend donc essentiellement d’un changement
social et démocratique.
LA RECHERCHE SUR DE NOUVELLES VARIETES à haut
rendement ne rendrait donc pas l’agriculture plus efficace.
rendement ne rendrait donc pas l’agriculture plus efficace.
En tout cas, elle ne changera pas grand-chose à la pauvreté
des paysans. Ceux-ci devront encore affronter la concurrence
d’autres agriculteurs qui bénéficient parfois de facilités, comme
des subventions. Les paysans du Sud verront leur situation
s’améliorer dans la durée en modifiant le rapport de force en
leur faveur. En Amérique latine, des pays comme le Brésil,
l’Équateur ou la Bolivie s’attachent à soutenir les petits producteurs.
Sans idéaliser la situation, ces politiques les tirent vers le haut.
De plus, elles sont durables et ne dépendent pas de décisions
venues de l’extérieur.
des paysans. Ceux-ci devront encore affronter la concurrence
d’autres agriculteurs qui bénéficient parfois de facilités, comme
des subventions. Les paysans du Sud verront leur situation
s’améliorer dans la durée en modifiant le rapport de force en
leur faveur. En Amérique latine, des pays comme le Brésil,
l’Équateur ou la Bolivie s’attachent à soutenir les petits producteurs.
Sans idéaliser la situation, ces politiques les tirent vers le haut.
De plus, elles sont durables et ne dépendent pas de décisions
venues de l’extérieur.
LES FONDATIONS SEMBLENT PREFERER CREER des structures
ad hoc, plutôt que de s’appuyer sur les administrations
publiques du Sud.
ad hoc, plutôt que de s’appuyer sur les administrations
publiques du Sud.
Les pays du Sud sont devenus dépendants de l’aide après
que les ajustements eurent très sérieusement affaibli leur
administration, dans les années 80. Malgré ces faiblesses,
il faudra bien que l’aide au développement passe par les
administrations locales, à moins d’accepter que les projets
ne soient gérés éternellement par les agences d’aide.
que les ajustements eurent très sérieusement affaibli leur
administration, dans les années 80. Malgré ces faiblesses,
il faudra bien que l’aide au développement passe par les
administrations locales, à moins d’accepter que les projets
ne soient gérés éternellement par les agences d’aide.
Recueilli par J.-F.P.
François Polet est sociologue, Université de Louvain-La-Neuve (Belgique).
Chargé de rédaction, recherche et formation au Centre
Tricontinental (Source : article publié dans le magazine Imagine,
janvier-février 2014 : info@imagine-magazine.com)
Chargé de rédaction, recherche et formation au Centre
Tricontinental (Source : article publié dans le magazine Imagine,
janvier-février 2014 : info@imagine-magazine.com)
NOTES
[1] La Via Campesina s’exprimait sur la base des données
disponibles en 2010 lors de l’achat des actions Monsanto.
Les exemples récents de partenariats entre la fondation
et l’industrie ou la recherche sur les OGM sont légion,
comme ce financement de 25 millions de dollars, accordé
cette année, en partenariat avec le ministère britannique
pour le Développement international, afin de mettre au
point un manioc à haut rendement en utilisant
les « dernières découvertes technologiques », euphémisme
pour qualifier les Ogm. (www.infogm.org)
disponibles en 2010 lors de l’achat des actions Monsanto.
Les exemples récents de partenariats entre la fondation
et l’industrie ou la recherche sur les OGM sont légion,
comme ce financement de 25 millions de dollars, accordé
cette année, en partenariat avec le ministère britannique
pour le Développement international, afin de mettre au
point un manioc à haut rendement en utilisant
les « dernières découvertes technologiques », euphémisme
pour qualifier les Ogm. (www.infogm.org)
Source : http://www.pambazuka.org
Rappel !
Bon, les palestiniens veulent être membre du Tribunal Pénal International de la Haye, et alors ?
Cela ne plaît pas à Israël, et alors ?
Israël vole les terres des palestiniens, vole l'eau, vole le pétrole, empêche les palestiniens d'accéder à la mer morte sur le territoire qu'il leur reste, exploite la mer morte en les empêchant d'en faire de même et tue et tue et tue et tue !
Et, le gouvernement israélien n'est pas content, mais, qu'est-ce qu'on a à en foutre . Chaque citoyen israélien a du sang palestinien sur les mains, ils veulent quoi ou ils souhaiteraient quoi, pouvoir les exterminer sans que personne n'en parle, avoir le droit de commettre un génocide dans l'empathie et le silence complice de l'occident ?
Y'en a marre de ce pays, à se demander pourquoi l'Europe ne lui impose pas un boycott économique, cela serait la seule manière de faire comprendre au peuple israélien qu'il faut arrêter avant que l'impunité ne l'amène à basculer dans le crime contre l'humanité systématique !
(source : Les brindherbes engagés)
Bon, mis à part cela, mes chers lecteurs, j'affirme qu'il serait temps d'arrêter la production de sucre de betterave, le sucre blanc qui est l'aboutissement d'un processus chimique, pas forcément bénéfique pour la santé. I
Il serait temps d'en finir avec l'époque impériale où Napoléon a ordonné à ses savants de trouver un substitut au sucre de canne qui ne parvenait plus en France suite au blocus maritime imposé par la méchante Albion.
Maintenant, il n'y a plus de raison de maintenir ce type de production qui coûte cher à l'Europe en subvention et en pollution.
Vous voulez un substitut : la Stévia (voir la vidéo) ou le sucre de canne plus naturel que le blanc.
Mais, passons à l'opinion de Jacques Sapir sur la possibilité de sortie de la zone euro de la Grèce évoquée par la chancelière allemande, angela merkel.
A part cela, Obama devrait dire au FBI de raconter de la "merde" concernant la Corée du Nord et l'attaque informatique et à la CIA de dire la vérité au sujet du 11 septembre.
Mentir sans ciller est une habitude des services américains et de leurs collègues dans le monde. Finalement dans la jungle des mensonges institutionnalisés à travers le monde, tenter de préserver ou sauver ce qu'il reste des démocraties ou carrément les restaurer est un véritable apostolat.
(source : Numerama)
Et, toujours sur ce même site :
vvv
Cela ne plaît pas à Israël, et alors ?
Israël vole les terres des palestiniens, vole l'eau, vole le pétrole, empêche les palestiniens d'accéder à la mer morte sur le territoire qu'il leur reste, exploite la mer morte en les empêchant d'en faire de même et tue et tue et tue et tue !
Et, le gouvernement israélien n'est pas content, mais, qu'est-ce qu'on a à en foutre . Chaque citoyen israélien a du sang palestinien sur les mains, ils veulent quoi ou ils souhaiteraient quoi, pouvoir les exterminer sans que personne n'en parle, avoir le droit de commettre un génocide dans l'empathie et le silence complice de l'occident ?
Y'en a marre de ce pays, à se demander pourquoi l'Europe ne lui impose pas un boycott économique, cela serait la seule manière de faire comprendre au peuple israélien qu'il faut arrêter avant que l'impunité ne l'amène à basculer dans le crime contre l'humanité systématique !
(source : Les brindherbes engagés)
Israël : Mais quand ça va s’arrêter ?
Lisez bien l’article qui suit : Une telle haine, un tel orgueil, un tel mépris, une telle paranoïa, alors qu’il suffirait peut-être de mains tendues et de discussions autour d’une table entre personnes raisonnablement humaines pour que les solutions apparaissent… Que cherche Natanayahu ? A faire d’Israël le pays le plus haï de la planète ? A mettre le monde à feu et à sang ? A ce degré-là, pour moi, même si il y a des tas d’explications « techniques » que ne manqueront pas de nous donner des spécialistes, ça devient incompréhensible… Non seulement, les Palestiniens subissent une occupation illégale et dégradante, mais en plus, il n’ont même pas le droit de se défendre par les moyens légaux ! On est où, là ?
(NB : Ce commentaire n’engage que moi et je l’assume.)
Galadriel
Israël menace les Palestiniens de nouvelles sanctions
Israël a assuré dimanche qu’il ne permettrait aucune poursuite contre ses soldats après la demande des Palestiniens d’adhérer à la Cour pénale internationale (CPI). Il les a menacés de nouvelles sanctions, après le gel de 500 millions de shekels (127 millions de francs).
« Israël est sur le point de passer de la défense à l’attaque », a prévenu Nissim Ben Sheetrit, haut responsable des Affaires étrangères. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu prépare cette fois une réponse « plus dure et globale » que le seul gel du versement des taxes. Elle ne comprendra pas de constructions dans les colonies, a-t-il toutefois assuré.
Dans le passé, l’Etat hébreu a également utilisé l’arme du retrait des permis VIP, qui permettent aux responsables palestiniens de se déplacer notamment de la Cisjordanie à la bande de Gaza.
« Si les Palestiniens ne reviennent pas en arrière, nous devrons prendre des mesures encore plus dures jusqu’à une dissolution progressive, une neutralisation progressive de l’Autorité palestinienne », a déclaré le ministre des Renseignements Youval Steinitz, considéré comme un proche de M. Netanyahu.
Officiellement, l’Autorité palestinienne ne peut être dissoute que par les Palestiniens. La dissolution constitue, selon les observateurs, la dernière carte que le président Mahmoud Abbas peut abattre dans son bras de fer diplomatique avec les Israéliens.
Tribunal de La Haye
« Nous ne permettrons pas que les soldats et officiers de Tsahal soient traînés devant le tribunal de La Haye », a déclaré plus tôt dans la journée Benjamin Netanyahu. En rétorsion à cette demande d’adhésion à la CPI, Israël avait gelé dès samedi le versement de 106 millions d’euros (127 millions de francs) de taxes collectées pour le compte de l’Autorité palestinienne.
« Nous ne permettrons pas que les soldats et officiers de Tsahal soient traînés devant le tribunal de La Haye », a déclaré plus tôt dans la journée Benjamin Netanyahu. En rétorsion à cette demande d’adhésion à la CPI, Israël avait gelé dès samedi le versement de 106 millions d’euros (127 millions de francs) de taxes collectées pour le compte de l’Autorité palestinienne.
« Ceux qui doivent être poursuivis sont les dirigeants de l’Autorité palestinienne qui ont fait une alliance avec les criminels de guerre du Hamas », a ajouté le Premier ministre israélien.
« Courage et détermination »
Il accuse le mouvement islamiste d’avoir notamment utilisé les Gazaouis comme bouclier humain lors du conflit de l’été dernier. Celui-ci avait fait près de 2200 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 73 côté israélien, dont 67 soldats.
Il accuse le mouvement islamiste d’avoir notamment utilisé les Gazaouis comme bouclier humain lors du conflit de l’été dernier. Celui-ci avait fait près de 2200 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 73 côté israélien, dont 67 soldats.
« Les soldats de Tsahal continueront de défendre d’Etat d’Israël avec courage et détermination. De la même façon qu’ils nous protègent, nous les protégerons avec courage et détermination « , a-t-il aussi dit. « L’Autorité palestinienne a décidé de confronter l’Etat d’Israël et nous ne resterons pas les bras croisés », a encore prévenu le chef du gouvernement israélien.
« Nouveau crime de guerre »
Le gel des versements à l’Autorité palestinienne avait promptement été qualifié samedi de « nouveau crime de guerre » par les Palestiniens. Il faut « annoncer officiellement la fin des négociations et de la coopération sécuritaire avec l’occupant israélien », a dit le Hamas.
Le gel des versements à l’Autorité palestinienne avait promptement été qualifié samedi de « nouveau crime de guerre » par les Palestiniens. Il faut « annoncer officiellement la fin des négociations et de la coopération sécuritaire avec l’occupant israélien », a dit le Hamas.
Le mouvement islamiste a dénoncé « le vol de l’argent palestinien ». Il a appelé une nouvelle fois l’Autorité palestinienne à répliquer vite et fermement.
Ces paiements sont vitaux pour l’Autorité, car ils représentent plus des deux tiers de ses recettes budgétaires propres et contribuent au paiement de plus de 150’000 fonctionnaires. L’Etat hébreu a déjà utilisé ce moyen de pression, notamment en avril lors de la réconciliation entre le Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas.
Offensive diplomatique
L’objectif de la démarche d’adhésion palestinienne, entamée vendredi aux Nations unies, est de pouvoir demander des comptes aux dirigeants israéliens pour les trois offensives lancées sur Gaza depuis 2008 ou encore pour l’occupation. La CPI est compétente en matière de génocide, crime contre l’humanité et crime de guerre.
L’objectif de la démarche d’adhésion palestinienne, entamée vendredi aux Nations unies, est de pouvoir demander des comptes aux dirigeants israéliens pour les trois offensives lancées sur Gaza depuis 2008 ou encore pour l’occupation. La CPI est compétente en matière de génocide, crime contre l’humanité et crime de guerre.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une offensive diplomatique menée à l’ONU par les Palestiniens, qui entendent de nouveau y soumettre leur projet de résolution, rejeté la semaine dernière.
Il serait temps d'en finir avec l'époque impériale où Napoléon a ordonné à ses savants de trouver un substitut au sucre de canne qui ne parvenait plus en France suite au blocus maritime imposé par la méchante Albion.
Maintenant, il n'y a plus de raison de maintenir ce type de production qui coûte cher à l'Europe en subvention et en pollution.
Vous voulez un substitut : la Stévia (voir la vidéo) ou le sucre de canne plus naturel que le blanc.
Mais, passons à l'opinion de Jacques Sapir sur la possibilité de sortie de la zone euro de la Grèce évoquée par la chancelière allemande, angela merkel.
La Chancelière et les aveugles
Ainsi donc, la Chancelière Angela Merkel a lâché le morceau. Une sortie de l’Euro par la Grèce, à la suite de l’élection à venir du 25 janvier, n’est plus inenvisageable. Cette déclaration est rapportée par le site de l’hebdomadaire « Der Spiegel » le samedi 3 janvier. C’est une déclaration importante, que l’on peut analyser de deux manières différentes, mais qui ne sont nullement opposée.
La première est que Madame Merkel, dans une subtilité toute germanique, a décidé de faire pression sur l’électeur grec. Oui, si vous « votez mal », une sortie de l’Euro de votre pays est envisageable. Donc, tenez-vous à carreau ! A défaut de subtilité, c’est certainement plus efficace que l’appel de (Ser)Pierre Moscovici, ci-devant commissaire européen, aux électeurs de voter pour la poursuite des réformes. Il est des gens qui n’ont aucune honte. Comme si les Grecs avaient encore le moindre doute sur ce que signifient ces réformes qui ont mis leur pays à genoux et qui ont provoqué une forte hausse de la mortalité. En réalité, ces réformes n’ont pas eu le résultat escompté, ce qui est tout à fait normal au regard des réalités de l’économie. La faible croissance enregistrée par la Grèce (+0,7% après une chute vertigineuse les années précédentes) ne s’explique que par une bonne saison touristique[1]. Les exportations ont continué de décliner en 2014, un processus accéléré par l’embargo décrété par la Russie sur les produits agricoles à la suite des sanctions décidées par l’Union européenne. Mais, Madame Merkel pourrait aussi commettre une « gröss » erreur en supposant que la population grecque est toujours attachée à l’Euro. En fait, un sondage réalisé par Gallup International et datant de décembre 2014 donne des résultats intéressants, et nullement surprenant :
Table 1
Résultats du sondage (décembre 2014)
De l’Union européenne
|
Par rapport à l’Euro
| ||
Vous sentez vous plus proches |
10%
|
Souhaitez vous conserver l’Euro
|
32%
|
Vous sentez vous plus éloignés |
52%
|
Souhaitez vous retrouver la monnaie nationale
|
52%
|
Pas de changement |
35%
|
Aucune opinion
|
11%
|
Pas de réponse |
3%
|
Pas de réponse
|
5%
|
Fieldwork conducted by WIN/Gallup International - www.Gallup-international.com"
Il n’est donc absolument pas prouvé que la « menace » agité par Mme Merkel, qui incidemment démontre sa « haute » conception de la démocratie, ait l’effet espéré sur l’électeur grec.
Une seconde manière d’analyser cette déclaration consiste à y voir la rupture d’un tabou absolu : on ne sort pas de la zone Euro ! Que n’a-t-on pas dit à ce sujet et quelles imbécillités n’ont été proférées en diverses occasions. A défaut d’un florilège exhaustif nous avons eu droit à « une sortie de l’Euro doublerait le poids de la dette française » (Nicolas Sakozy qui visiblement, tout avocat qu’il est, ignore le droit international et le fait qu’un titre émis en France est remboursable dans la monnaie de la France) ou encore « une dévaluation du Franc de 20% signifierait une hausse de 20% du prix du carburant à la pompe » (le prix mondial du pétrole à baissé de 50%, avez vous remarqué une baisse équivalente lors de vos arrêts à une station service ?) et enfin « une sortie de l’Euro provoquerait une hausse du chômage de 1,5 millions » (Institut Montaigne) alors que tout les calculs économiques montrent au contraire une forte amélioration de l’emploi dans les trois ans après une dissolution de la zone Euro et une dépréciation de 20% du Franc retrouvé[2]. La rupture de ce tabou par Mme Merkel elle-même a dû constituer un véritable choc pour les eurolâtres de tout poil, que ce soit à droite (Fillon) ou à « gauche ». On imagine les mines déconfites, les airs catastrophés, la panique rampante. On entend déjà les commentaires lumineux d’intelligence, comme ceux que produisaient l’inessorable Pierre Moscovici : « mais cela va donner raison au Front National »…Horresco referens. Bien sûr, il ne viendra à aucun de ces « grands esprits » l’idée que, justement, en dissolvant l’Euro dès aujourd’hui, à froid, on retirerait au Front National l’un de ses meilleurs arguments. Il est vrai que Jupiter, que les Grecs appellent Zeus, rend fou ceux qu’il veut perdre…Et Pierre Moscovici pourra revenir à sa cuvette (à 25 000 euros par mois néanmoins, elle est plaquée or) pour s’allonger sous le balai de Mme Merkel.
Il n’en reste pas moins qu’il faut comprendre les raisons qui ont pu conduire la Chancelière (qui contrairement à ce que l’on croit n’est pas la femme du Bougeoir) à rompre ce tabou. Est-ce parce qu’elle a compris que la zone Euro est morte en réalité ? Il n’y a plus d’intégration bancaire, contrairement à ce que l’on affirme, comme le démontrent deux auteurs, Anne-Laure Delatte et Vincent Bouvatier dans un papier installé sur le site VOX du CEPR[3]. Ou bien Mme Merkel sait-elle que derrière la Grèce se profile une crise d’une autre importance en Italie, qui pourrait être rapidement suivie de l’Espagne et de la France ? En bref, cette déclaration est-elle le produit d’une « fatigue » de l’assistance, et l’on sait que le problème grec est condamné à ressurgir de manière régulière au menu des Conseils Européens, ou d’une prise de conscience de l’accumulation des problèmes tant économiques que politiques qui vont rendre rapidement la zone Euro ingérable ? Il n’est pas impossible, en ce cas, que Mme Merkel, qui voudra éviter que le poids politique d’une rupture de la zone Euro ne retombe sur les épaules de l’Allemagne cherche dans une crise préparéel’occasion de procéder à une dissolution qu’elle pressent inévitable.
Il faut aussi évaluer l’impact d’une telle déclaration sur le gouvernement français. Comprend-il seulement qu’il a entre ses mains la dernière, la toute dernière, chance de reprendre la main ? Si dans notre gouvernement il y avait la lucidité et le courage qu’imposent les événements, il prendrait les devants et, au lieu de se condamner à une posture réactive il saisirait au bond l’opportunité que lui offre Mme Merkel et il proposerait une dissolution concertée de l’Euro. On doit craindre qu’enfermé dans un autisme tant politique qu’économique il n’en soit rien et que nous continuions à nous diriger vers la crise tels des aveugles dans un monde en plein tumulte.
[1] J. Bastian, « Is there (sustainable) growth in Greece? », publié le 19 novembre sur le Blog Macropolis, 14 novembre 2014, http://www.macropolis.gr/?i=portal.en.the-agora.1720
[2] On renvoie le lecteur à la brochure rédigée par Sapir J., Murer P. et Durand C., Les Scénarii d’une dissolution de l’Euro, Fondation ResPublica, Paris, septembre 2013.
[3] Vincent Bouvatier, Anne-Laure Delatte, Eurozone bank integration: EU versus non-EU banks, 14 décembre 2014, http://www.voxeu.org/article/eurozone-bank-integration-eu-versus-non-eu-banks
A part cela, Obama devrait dire au FBI de raconter de la "merde" concernant la Corée du Nord et l'attaque informatique et à la CIA de dire la vérité au sujet du 11 septembre.
Mentir sans ciller est une habitude des services américains et de leurs collègues dans le monde. Finalement dans la jungle des mensonges institutionnalisés à travers le monde, tenter de préserver ou sauver ce qu'il reste des démocraties ou carrément les restaurer est un véritable apostolat.
(source : Numerama)
Sony Pictures : le FBI persiste à dénoncer la Corée du Nord
Face aux très forts doutes exprimés par la presse spécialisée et par les experts, le directeur du FBI a ré-affirmé mercredi qu'il croyait dur comme fer aux preuves de l'implication de la Corée du Nord dans le piratage de Sony Pictures.
Il y a tellement de raisons techniques ou politiques de douter des accusations contre la Corée du Nord dans le piratage de Sony Pictures, que le directeur du FBI James Comey s'est senti obligé de revenir à la charge pour tenter de convaincre les sceptiques, au moment où les Etats-Unis ont décidé d'infliger de nouvelles sanctions à Pyongyang. Il l'a fait mercredi lors d'une conférence sur la cybersécurité organisée à la Fordham Law School. "Il n'y a pas beaucoup de choses dans la vie sur lesquelles j'ai une grande confiance. J'ai une très grande confiance dans cette attribution (à la Corée du Nord), tout comme l'ensemble de la communauté du renseignement", a-t-il affirmé selon les propos rapportés par Wired.
Sans fournir la moindre preuve supplémentaire, mais en affirmant que les sceptiques "ne voient pas ce que je vois" et n'ont pas accès à des éléments qui relèvent de la sécurité nationale (ce qui serait le cas de preuves interceptées par la NSA, par exemple), James Comey a remis au centre de ses accusations l'utilisation par les hackers d'adresses IP nord-coréennes. "Ils ont été négligeant", assure-t-il.
Le directeur du FBI raconte que "dans presque tous les cas", les hackers qui se font appeler Guardians Of Peace ont utilisé des serveurs proxys pour masquer leur origine, notamment lorsqu'ils envoyaient des e-mails à Sony ou lorsqu'ils publiaient des communiqués. Mais "à plusieurs reprises ils ont été négligeant", affirme Comey, qui n'a pas accepté que la presse pose des questions. "Plusieurs fois, soit parce qu'ils ont oublié soit à cause d'un problème technique, ils se sont connectés directement et nous pouvions voir que les adresses IP qu'ils utilisaient étaient exclusivement utilisées par des Coréens du Nord".
DES PREUVES SECRÈTES
"Ils l'ont très vite coupé quand ils ont vu l'erreur. Mais pas avant que nous ayons vu d'où ça venait".
Faute d'éléments supplémentaires, l'argument ne convainc pas davantage. La méthode paraît même à l'opposée de ce que devrait être une enquête de police. C'est comme si le FBI avait instruit à charge en cherchant uniquement ce qui pouvait incriminer la Corée du Nord, et crié "eurêka" en découvrant quelques adresses IP nord-coréennes au milieu de beaucoup d'autres adresses IP de bien d'autres origines. Or rien ne dit que ces IP nord-coréennes ne sont pas elles-mêmes des proxys piratés par les hackers, dont les méthodes ont été unanimement jugées comme très sophistiquées par les experts.
Conscient que l'histoire des adresses IP ne suffirait pas, le directeur du FBI ajoute qu'une "unité d'analyse comportementale" s'est également penchée sur le piratage, en se basant sur l'étude du mode opératoire des hackers et sur leurs écrits, et qu'elles confortaient l'accusation. Cependant le cabinet de cybersécurité Taia Global a lui-même conduit une analyse linguistique pour découvrir les indices sur la langue maternelle des hackers dans l'anglais approximatif utilisé, et découvert qu'il s'agissait plus probablement du Russe que du Coréen.
A ce stade, il faut donc avoir confiance dans les preuves invisibles du FBI. Sachant que même en matière de "preuves" visibles, l'historique américain ne plaide pas en faveur de la fiabilité des dénonciations rapides..."
Et, toujours sur ce même site :
Le Wi-Fi dans l'avion exploité pour espionner les passagers ?
Si vous avez pris l'avion dans une compagnie américaine ou canadienne et utilisé le service Wi-Fi proposé à bord, vos communications ont pu être observées, analysées et stockées, grâce à une attaque de type "man-in-the-middle" réalisée par l'opérateur lui-même.
Ce ne serait pas très discret, mais il est impossible de ne pas rapprocher les deux informations. En avril dernier, Wired avait révélé que la société Gogo qui fournit un accès à internet en Wi-Fi dans les avions en Amérique du Nord allait encore plus loin que ce qu'exige la loi américaine, dans sa collaboration avec les services de renseignement et les autorités de police. Or en ce début d'année, une ingénieure de Google révèle que GoGo Inflight Internet usurpe les certificats SSL des sites internet visités par une technique de type "man in the middle", ce qui lui permet d'empêcher le chiffrement sécurisé des communications, et de lire les échanges en clair :
Dans une lettre envoyée en 2012 à la Commission Fédérale des Communications (FCC), GoGo avait expliqué au régulateur qu'il avait "travaillé étroitement avec les autorités judiciaires pour incorporer des fonctionnalités et des protections qui serviraient les intérêts de la sécurité publique et de la sécurité nationale", sans préciser la nature exacte des mesures prises. L'opérateur avait simplement reconnu qu'il allait plus loin que ce que la loi CALEA (Communications Assistance for Law Enforcement Act) sur les interceptions de communications exigeait des opérateurs télécoms aux Etats-Unis, et qu'il avait "travaillé avec des agences fédérales pour parvenir à un accord sur un ensemble de capacités additionnelles".
Interrogé par Wired, GoGo avait nié à l'époque avoir effectivement mis en place des mesures supplémentaires pour plaire à la NSA ou au FBI, reconnaissant uniquement l'ajout d'un CAPTCHA au moment de la connexion, ce qui n'a aucun intérêt pour la surveillance.
Dans son contrat d'utilisation, GoGo prévient qu'il peut "divulguer (...) vos communications à travers les Services, si c'est exigé par la loi, ou si nous estimons de bonne foi qu'une telle divulgation est nécessaire pour (a) se conformer aux lois applicables ou pour répondre à des mises en demeure ou réquisitions qui nous sont faites, ou (b) pour protéger ou défendre les droits, propriétés ou sécurités de GoGo, de vous, ou d'autres utilisateurs, ou de tiers (en particulier en cas d'urgence)".
Les services GoGo Inflight Internet sont proposés dans les avions de Air Canada, AirTran, Alaska Airlines, America Airlines, Delta Airlines, Japan Airlines, United Airlines, US Airways, et Virgin America.
vvv
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