(blog à finir et à corriger)
Bon, mes chers lecteurs, un mot sur la situation en Ukraine.
(source : Le Saker franchophone)
Et, dans la rubrique, "Ce ne sont pas 25.000 personnes qui manifestent à Berlin qui vont
faire peur aux "salauds" qui nous gouvernent, ce sont les urnes".
Car, reparlons en des ogm, mes chers lecteurs, puisque mosanto et les autres font de plus en plus fort, désormais, au lieu d'un poison, ils vont nous en faire ingurgiter plusieurs en même temps.
(source : Reporterre)
- Evolution des espèces résistantes aux herbicides © International Survey of Herbicide Resistant Weeds, 2015 -
Et, une explication sur la directive européenne concernant les ogm. Il font croire que, mais, dans la réalité, ils font le contraire. Les gros malin corrompus, c'est bien pour cela qu'il faut sortir de ce merdier d'Union Européenne !
(source : Nexus)
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Bon, mes chers lecteurs, un mot sur la situation en Ukraine.
(source : Le Saker franchophone)
Si l’armée russe envahissait vraiment l’Ukraine.
ça se verrait: scénario
Le 25 janvier 2015 – Source fortruss
Nous ne nommerons pas l’auteur de ce document, car il s’agit d’un officier d’active des forces armées russes, mais il décrit parfaitement la situation.
Qu’arriverait-il si l’armée ukrainienne faisait face à l’armée russe?
Les noms de certaines armes complexes ont été maquillés sous
des sigles anodins X, Y, ou Z, car mentionner certains d’entre eux
n’est pas souhaitable pour l’auteur. Cependant, je pense que les militaires avertis vont comprendre
quels sont les systèmes en question:
« Selon nos partenaires ukrainiens, qui commentaient les dernières nouvelles des ATO [Opérations Anti Terroristes], et faisaient référence à l’interception de données des rapports de l’armée russe« : aujourd’hui une autre division de l’armée russe aurait été détruite près de Lugansk …
Je veux expliquer brièvement à mes collègues militaires ukrainiens, ce qu’est l’armée russe moderne, et ce qu’il se passerait si elle venait à leur rendre visite dans la réalité, et non dans leurs rêves glauques.
Tout d’abord, aujourd’hui, nous utilisons des communications radio numériques avec chiffrement local. Vous pouvez intercepter, mais vous ne pouvez pas déchiffrer. Les codes sont modifiés avec une périodicité aléatoire allant de 50 minutes à une heure vingt-deux minutes. Les forces armées ukrainiennes en Novorussie utilisent un vieux modèle analogique, que l’on peut écouter. L’armée russe a maintenant des communications sur des lignes sécurisées – vous n’entendez qu’un crépitement et un murmure caractéristique.
Ensuite, si l’armée russe apparaît en face de l’UAF, cela se manifestera immédiatement par les signes suivants.
Le premier signe: l’échec de tous les moyens de communication, la décharge totale des batteries des véhicules, des chars et d’autres équipements, en même temps que les batteries des téléphones mobiles et des stations de radio. Ensuite, il y aura un miracle dans les circuits électriques de tous les équipement, tous. Cela se nomme EMP [pulsion électro-magnétique]. Toutes les installations tombent en panne, aucun moyen de redémarrer. C’est ainsi que le système «X» fonctionne (afin de protéger l’auteur nous n’en indiquons pas le nom), avec une portée maximale de 20 km.
[Commentaire à propos de ces systèmes d’armes: Qu’est-ce qui a tant effrayé l’USS Donald Cook en Mer Noire ? Le Saker Francophone]
Le second signe: l’arrêt complet de tous les systèmes utilisant des moniteurs LCD, l’arrêt de tous les dispositifs de localisation des cibles du système de défense aérienne. C’est ainsi que fonctionne « Altair » (c’est un système connu dans le monde, nous pouvons le nommer).
Le troisième signe: l’impossibilité de déployer toutes sortes d’armes et de missiles guidés -– de MANPADS à PTURS [missile antichar réactif guidé]. Au lancement, la poudre des munitions se liquéfie. C’est un système complexe « Y » transporté sur un MTLB [transporteur blindé multi-cible]. Portée 15 km.
Le quatrième signe: l’impossibilité d’utiliser un drone et des avions volant à basse altitude. Leur électronique embarquée sera inactivée. Appelons-le « Z ». Enfin, il y a un autre dispositif « Avtobaza« , qui peut poser un drone
de force.
Qu’est-ce qu’il va se passer ensuite? Des dizaines (des centaines, si nécessaire) d’hélicoptères de combat dernier modèle, volant au-dessus de toutes les routes, commenceront la chasse aux véhicules blindés, aux trains, aux voitures. Les chemins de fer seront paralysés, les ponts bombardés. Les lumières s’éteindront car les stations électriques seront hors service. Les états-majors civils et militaires sur la ligne de front seront liquidés par les groupes de reconnaissance subversive.
C’est à peu près la façon dont l’armée russe mènerait des opérations militaires aujourd’hui. Et vous ne pourrez pas ne pas vous en rendre compte rapidement.
Par conséquent, les rêves glauques sur les «héros-cyborgs», crachant des flammes sur des centaines de chars russes, doivent être laissés aux écrivains de science-fiction.
Traduit du russe vers l’anglais par Kristina Rus
Traduit de l’anglais vers le français par jj relu par Diane pour le Saker Francophone
(source : Novorossia today)
HOME NOVOROSSIA FLASH-INFO : LA VILLE DE POPASNAÏA EST PRISE. LE CHAUDRON DE DEBALTSEVO ENFERME DÉSORMAIS 8 000 SOLDATS UKRAINIENS
HOME NOVOROSSIA FLASH-INFO : LA VILLE DE POPASNAÏA EST PRISE. LE CHAUDRON DE DEBALTSEVO ENFERME DÉSORMAIS 8 000 SOLDATS UKRAINIENS
FLASH-INFO : La ville de Popasnaïa est prise. Le chaudron de Debaltsevo enferme désormais 8 000 soldats ukrainiens
on:
Aujourd’hui les forces armées de la RPD ont pris Popasnaïa ayant pratiquement bloqué de ce fait les 8 000 soldats ukrainiens se trouvant à Debaltsevo. La route Debaltsevo-Artëmovsk n’est pas encore fermée, mais dès à présent elle est balayée de tirs de l’artillerie des deux côtés ce qui rend la possibilité de la suivre quasi nulle. Tous ceux qui sont dotés d’un minimum d’intelligence comprenaient qu’il y aura un chaudron à cet endroit. Mais les FAU n’ont même pas tenté de sortir leur troupes à moitié encerclées, même lorsque l’axe des frappes des FAN ne laissaient plus aucun doute.
faire peur aux "salauds" qui nous gouvernent, ce sont les urnes".
Berlin : des milliers de manifestants défilent contre les « usines à animaux » et les OGM
PAR SOPHIE CHAPELLE
25 000 personnes selon la police – deux fois plus selon les organisateurs – ont défilé à Berlin le 17 janvier contre les « usines à animaux », la nourriture génétiquement modifiée et le projet de traité de libre échange entre les Etats-Unis et l’Europe (Tafta). Plus de 120 organisations ont participé à la cinquième édition de la manifestation « Wir haben es satt ! » (Nous en avons assez !), qui se tient chaque année à l’occasion du salon agricole européen [1].
Les multinationales qui minent la diversité des semences et promeuvent les OGM étaient dans le viseur des organisateurs. Sur le passage des manifestants, un immense pulvérisateur de Round Up, herbicide produit par la compagnie Monsanto, a décimé symboliquement les abeilles et insectes, tandis que les personnes déguisées en maïs génétiquement modifié sont restées debout. « Manger est politique, a déclaré Jochen Fritz, un des organisateurs de la marche. La moindre décision prise au moment d’acheter doit être déterminée par la façon dont les animaux sont élevés ou par ce qui est cultivé dans les champs ».
Les panneaux du cortège relayaient aussi les craintes relatives au projet d’accord commercial Tafta. Le mandat donné à la Commission européenne pour négocier cet accord inclut une possible réduction des tarifs douaniers, ce qui fait redouter une exportation massive de viande bovine américaine vers les marchés européens. De quoi créer une situation de concurrence déloyale insoutenable pour les petites fermes. Les normes sanitaires, environnementales et de bien-être animal pourraient aussi être harmonisées vers le bas. « Les agriculteurs qui traitent respectueusement leurs animaux et l’environnement doivent pouvoir bien vivre de leur métier », ont déclaré les organisateurs. « Les politiques doivent soutenir ces pratiques-là, plutôt que les intérêts de quelques multinationales. »
(source : Reporterre)
Aux Etats-Unis, les nouvelles variétés d’OGM sont tolérantes à plusieurs pesticides
BENJAMIN SOURICE
lundi 26 janvier 2015
Les firmes de biotechnologie agricoles commercialisent aux Etats-Unis de nouvelles variétés d’OGM capables de tolérer plusieurs pesticides à la fois.
Bienvenue dans la nouvelle ère des OGM ! Le ministère états-unien de l’Agriculture (USDA) et l’Agence pour la protection de l’Environnement (EPA) des Etats-Unis sont en passe de donner leur accord pour la commercialisation et la mise en culture d’une « nouvelle génération » d’OGM destinés aux agriculteurs. Semences miracles ou plantes à haut rendement capables de pousser sans eau, penserez-vous ? Rien de cela !
La première génération de plantes génétiquement modifiées commercialisées pour l’agriculture, depuis bientôt vingt ans, consistait surtout en deux types de transgènes intégrés à la majorité des cultures GM (maïs, soja, coton, colza...) : un transgène de production d’un insecticide par la plante ou un transgène de tolérance à un herbicide, le plus souvent le Roundup de Monsanto (70 % des cultures américaines).
La seconde génération consiste, elle, à combiner ces modifications dans une même plante, en « empilant les traits », jusqu’à obtenir un OGM capable de produire jusqu’à six insecticides et tolérer au moins deux herbicides différents (technologie Smartstax).
Mises sur le marché
Jeudi 15 janvier 2015, Monsanto obtenait ainsi le feu vert du Ministère de l’Agriculture (USDA) pour la commercialisation de semences OGM nomméesRoundup Ready Extend destinées à tolérer un mélange de deux herbicides combinés : le Roundup et le Dicamba. Si la combinaison de deux herbicides dans une formule unique est une nouveauté, le Dicamba est une molécule ancienne, de la classe des herbicides provoquant des perturbations hormonales chez la plante, et commercialisée depuis 1967.
Il semblerait bien que la mode soit à faire du neuf avec de l’ancien dans le secteur des biotechnologies : Dow AgroSciences cherche également à mettre sur le marché des OGM tolérants le 2,4-D, un des ingrédients de l’Agent orange, un défoliant militaire utilisé pendant la guerre du Vietnam.
Pour Robin Mesnage, chercheur au King’s College de Londres :
« Le Dicamba est connu pour son fort potentiel de dispersion, or malgré son ancienneté, les scientifiques savent relativement peu de chose des effets de ces pesticides sur l’homme aux doses retrouvées dans l’environnement. Cette classe de pesticides agit comme des hormones, mais ces molécules ne sont jamais testées comme des perturbateurs endocriniens potentiels. Par ailleurs, ces pesticides sont toujours testés séparément alors que leur usage en mélange devient la norme. »
Quant à l’empilement des traits de production d’insecticide, la revue de référence Nature Biotechnology publiait le 19 janvier 2015 une étude indiquant que les différentes toxines produites par les OGM de seconde génération n’étaient pas assez différentes pour que la stratégie de combinaison soit réellement efficace. En réalité, les « différences » minimes qui existent servent surtout aux entreprises pour déposer des brevets et payer moins de royalties à la concurrence.
Les « super mauvaises herbes » envahissent les champs
Ces nouveaux OGM doivent répondre au fléau que subissent les cultivateurs américains : le développement, chez les parasites ciblés, de résistances aux pesticides, insecticide ou herbicide, associés aux OGM.
Ainsi, en Inde ou aux États-Unis, « la bataille contre les insectes ravageurs est en train d’être perdue » suite aux mutations leur permettant de résister à l’insecticide Bt des plants de coton OGM. Même phénomène avec le développement de l’amarante résistante au glyphosate, molécule dite« active » du Roundup, dans les champs de soja et maïs GM américains.
Des chercheurs répertorient aujourd’hui plus de trente espèces de « super mauvaises herbes » résistantes au glyphosate sur le territoire national. Selon lecabinet Stratus, spécialisé dans l’audit de l’agrobusiness, depuis 2012 le phénomène est hors de contrôle, et touche plus de 50 % des agriculteurs américains, et jusqu’à 92 % dans l’État céréalier de Georgie pour le seul glyphosate. De nombreuses autres molécules sont aussi affaiblies par l’expansion galopante des résistances naturelles.
- Evolution des espèces résistantes aux herbicides © International Survey of Herbicide Resistant Weeds, 2015 -
Ces « super weeds » sont le résultat direct et prévisible d’une surexposition des adventices aux différents herbicides. Depuis 1995, l’Agence de protection de l’environnement compilait des données sur l’usage et les quantités de pesticides, cet effort statistique a été opportunément stoppé en 2007…
Il est pourtant certain que le premier réflexe agricole face aux résistances a étéd’augmenter les doses épandues dans les champs d’OGM, contrairement aux promesses des producteurs d’OGM d’en réduire l’usage.
Il faut dire que les semenciers OGM, tel Monsanto, Dupont, Dow et Pioneer Hi-Bred, sont aussi les leaders mondiaux de la production de pesticides.
Vers un cartel des producteurs d’OGM et de pesticides ?
Longtemps concurrentes, s’affrontant dans une course aux brevets sur les semences ou devant les tribunaux pour des querelles de propriété intellectuelle, ces entreprises font désormais front commun pour résoudre le problème des« super weeds » ! Leur solution : des « OGM de seconde génération »combinant différentes modifications génétiques de tolérance aux herbicides.
Dupont signait ainsi en mars 2013 un accord de 1,3 milliard de dollars avec Monsanto pour utiliser ses sojas transgéniques tolérants aux herbicides à base de glyphosate et/ou de Dicamba. De nombreux accords similaires permettent désormais aux semenciers de puiser, contre royalties, dans une véritable banque de gènes mutualisés afin de créer des plantes transgéniques à partir de brevets détenus par différentes compagnies.
Après deux décennies de stratégie de monopolisation du marché, en partie gagnée par Monsanto, les entreprises du secteur semblent désormais opter pour la coopération, si ce n’est une stratégie d’entente pouvant déboucher sur un véritable cartel dans le secteur des biotechnologies au profit des sociétés américaines.
Pour Bill Freeze, du Center for Food Safety, la mise sur le marché prochaine des OGM résistants au Dicamba associé au Roundup serait « le fruit d’une stratégie de l’industrie des pesticides pour augmenter les ventes de leurs herbicides toxiques » ; il ajoute que l’évolution actuelle des biotechnologies« rend l’agriculture américaine plus dépendante que jamais de la chimie. »
Pour le Dr Marcia Ishii-Eiteman du Pesticide Action Network USA, la décision de l’USDA « n’est que la dernière manifestation du mépris du ministère de l’Agriculture face aux préoccupations des exploitants et de leur allégeance aux multinationales des pesticides. »
La France n’est pas à l’abri de voir arriver ces « nouveaux » OGM. En pleine négociation du projet de Traité transatlantique Europe-Etats-Unis (TAFTA ouTTIP), le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll déclarait en avril 2014 être« favorable à un débat démocratique » sur les « OGM de seconde génération ».
Appuyant son idée sur un OGM pseudo miraculeux, le « Riz doré », peut-être notre ministre n’avait-il pas en tête la réalité de ces éponges à pesticides que l’industrie voudrait mettre dans nos champs et nos assiettes ?
Source : Courriel à Reporterre de Benjamin Sourice
Benjamin Sourice est l’auteur de Plaidoyer pour un contre-lobbying citoyen (Ed. Charles Léopold Mayer).
Photos :
. Chapô : Free stock (CC/Rosana Prada)
. Avion épandage : Flickr (CC BY-NC-ND 2.0/Roger Smith)
. Chapô : Free stock (CC/Rosana Prada)
. Avion épandage : Flickr (CC BY-NC-ND 2.0/Roger Smith)
Et, une explication sur la directive européenne concernant les ogm. Il font croire que, mais, dans la réalité, ils font le contraire. Les gros malin corrompus, c'est bien pour cela qu'il faut sortir de ce merdier d'Union Européenne !
(source : Nexus)
PLANÈTE
Une nouvelle directive favorable aux OGM
Par Magazine Nexus, le - Partager :
La nouvelle législation adoptée le 13 janvier 2015 va accélérer la mise en culture de semences transgéniques sur le sol européen.
Le 13 janvier 2015, le parlement européen a adopté une nouvelle directive à une très large majorité (480 voix contre 159) : les cultures transgéniques ne seront plus décidées au niveau communautaire, mais par chaque Etat. Et les entreprises semencières pourront remettre en cause les interdictions.
Avec l’autorisation des entreprises de biotechnologie
En apparence plus sévère que la directive 2001/18 qui a présidé pendant quatorze ans à l’autorisation de tout nouvel organisme génétiquement modifié (OGM), il est à craindre que cette nouvelle directive soit au contraire plus favorable aux OGM. Auparavant, quand un pays souhaitait interdire sur son sol la culture d’OGM validés par l’Europe, il s’agissait qu’il démontre par « de nouvelles preuves scientifiques » que ces plantes présentaient un risque pour la santé humaine ou animale. A la suite de quoi était décrété un moratoire. Dorénavant, à partir du printemps 2015, les pays pourront faire valoir de nouvelles raisons comme « des objectifs de politiques agricoles, environnementales, publiques » ou simplement « des impacts socio-économiques ». Or, ces raisons devront avoir été négociées au préalable entre l’Etat qui veut interdire l’OGM sur son territoire et l’entreprise de biotechnologie qui fait la demande d’autorisation ! Une porte grande ouverte pour les entreprises de biotechnologies. Et un nouveau déni de la démocratie des Etats !
Un flou juridique sur les raisons de l’interdiction
« Pour la première fois en Europe, quelque soit le domaine concerné, des Etats devront demander une autorisation à des entreprises pour pouvoir interdire un de leur produit sur leur territoire. C’est inacceptable ! », se révolte José Bové, député Verts-ALE. « Ce n’est plus l’EFSA (Autorité européenne de santé des aliments), la Commission ou le Conseil qui décidera de la culture d’un OGM ou d’un groupe d’OGM sur un territoire donné, mais les entreprises semencières elles-mêmes », dénonce l’eurodéputé.
De plus, la présence d’un flou juridique dans le texte autorise des interprétations favorables aux entreprises semencières qui pourront débouter les interdictions nationales sous prétexte de distorsion de concurrence dans le marché intérieur ou d’atteinte aux règles de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Avec la possibilité de pousser les Etats concernés devant des tribunaux arbitraux comme le prévoit le traité TTIP (en cours de négociation) ou le CETA (accord de commerce entre le Canada et l’Union européenne). « Quel sera le poids juridique des raisons autres que ’’scientifiques’’ mises en avant par un Etat pour interdire un OGM sur son territoire ? », s’interroge José Bové.
22 maladies corrélées à la croissance des cultures OGM
Les semenciers peuvent se réjouir. Dès que le résultat du vote a été connu, la Grande-Bretagne s’est déclarée en faveur d’une mise en culture rapide d’OGM dans son pays.« La nouvelle directive devrait permettre aussi le développement de nouvelles semences innovantes beaucoup plus rapidement que par le passé », s’est félicitée Sarah Cundy, la directrice de la politique britannique en matière d’OGM.
Si l’on prend en compte les délais d’application de la nouvelle législation, les premières mises en culture devraient intervenir en 2016. Une perspective qui ne vas pas rassurer les Français qui, à 79 %, se disent inquiets de la présence éventuelle d’OGM dans leur alimentation, révèle le sondage IFOP/Ouest-France du 23 septembre 2012*.
Et cette inquiétude semble fondée. Il suffit de lire l’étude américaine publiée en septembre 2014 dans Journal of Organic Systems** : elle révèle de très fortes corrélations entre la croissance des cultures OGM et l’augmentation de 22 maladies.
* Sondage IFOP/Ouest-France du 23 septembre 2012. Face aux OGM, les Français sont 79 % à se dire « très inquiets » ou « plutôt inquiets » (11 % de plus que lors du dernier sondage du 3 septembre 2011 et 6 % de plus qu’en 2000). Les moins de 35 ans sont inquiets (71 %), mais moins que les plus de 35 ans (83 %). Le sondage n’indique pas spécialement de différence entre les femmes et les hommes. Source Ouest-France.
** « Genetically engineered crops, glyphosate and the deterioration of health in the United States of America », de Nancy L. Swanson, Andre Leu, Jon Abrahamson et Bradley Wallet, dans Journal of Organic Systems (septembre 2014).
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