(blog à finir et à corriger)
Plus de vingt morts dans l'équipée sauvage de trois djihadistes français de al quaïda yemen. Ce sont les ricains qui tuent les islamistes au Yemen, c'est la France qui trinque.
D'où une nécessaire alliance contre l'extrêmisme musulman comme le proclame Washington et Moscou. Alliés de circonstance et ennemi par nécessité.
Il y aurait en France, un peu plus de 1200 individus prêts à rejoindre Allah au paradis en tuant autour d'eux au petit bonheur la chance.
Le premier ministre anglais a déclaré que l'Angleterre allait mettre en place les procédures juridiques pour les empêcher de revenir au pays.
C'est ce que je dis, il faut faire de ces gens-là des apatrides et comme ils possèdent en général la double nationalité, ils pourront toujours retourner dans leur pays d'origine où l'accueil risque d'être plutôt frais.
Quant-au français les déchoir de leur nationalité pour crime contre l'humanité devrait être possible. Leur sort, une fois l'état islamique défait sera réglé par les populations locales où en tant qu'étranger, ils ne pourront pas être comme des poissons dans l'eau.
Mais, il faut craindre, une émulation perverse entre al quaïda et l'état islamique. A celui qui frappera le plus par des actions qui marque l'imagination.
On en peut agir préventivement contre un individu qui a décidé de tuer gratuitement. Le cas des élèves américains qui défourailllent à tout va dans leur lycée en est un bon exemple.
Pour autant, faut-il paniquer ?
Non, parce que ce scénario de cauchemar reste néanmoins à la marge. Par contre, ce qui se dessine, est une Europe sera de moins en moins terre d'accueil pour l'Islam, si, ce type d'évènement venait à se reproduire. Et, elle le sera d'autant moins que en pays musulmans les chrétiens sont soit assassinés, soit, chassés.
L'intégrisme musulman réveille l'intégrisme chrétien qui réveille un nationalisme teinté de racisme. Comportement qui en situation de crise économique tend à devenir norme.
Le peuple grec rame dans la misère et des dizaines de milliers de réfugiés musulmans arrivent chez eux chaque année. Il n'y a même pas de pain à partager et ces gens-là viennent en demander leur part, c'est l'image que l'on pourrait avoir de la situation.
Ou alors, ils prennent d'assaut la forteresse Europe, qu'allons-nous devenir, maintenant qu'ils viennent par cargos entiers.
Bon, la réponse peut-être est que si nos acteurs économiques arrêtaient de piller leur pays, ils resteraient sûrement chez eux et en seraient plus heureux.
Mais, cela est une réflexion personnelle, en tout cas l'amalgame, musulmans, réfugiés, danger pour le peuple d'origine se fait et ce n'est ni al quaïda, ni, l'état islamique qui en est la cause.
La cause, c'est la misère sociale née d'une crise qui ne profite qu'aux plus riches !
L'Islamophobie arrange ceux qui n'ont pas intérêt à ce que l'attention se porte sur eux. Pendant, ce temps, ils peuvent tranquillement mettre l'Europe en coupe réglé.
Ne nous trompons pas d'adversaire, combattons l'un, mais, prémunissons-nous contre l'autre !
Mais, passons.
Et, une nouvelle qui ne faudra pas à la France un cocorico !
(source : Le Contrarien matin)
Pauvre France, avec sarko, elle était tombée à la 6ème place, avec hollande, elle descend à la 5ème. Je vous disais bien que ces deux là pratiquaient la même politique.
Mais, vous me direz, que du côté de nos cousin américain, c'est pas la joie non plus.
(source : idem)
Par contre, ce qui pourrait être une bonne nouvelle pour la Grèce est une sortie de la zone euro.
(source : les Echos bourse)
Et, cet appel-rappel, "STOP TAFTA !"
(source : Médiapart)
Et, lorsqu'on reparle du cannabis.
(source : Esprit Science Métaphysiques)
1
(source : extrait de Cannabis en Médicine, trouvé sur le net, p32)
(...) Vers la fin du XIXe siècle, la reconnaissance des produits à
base de cannabis comme médicaments étaient répandue en
Europe et en Amérique. L’entreprise pharmaceutique allemande
Merck de Darmstadt était le premier producteur de préparations
cannabiques en Europe, dont le cannabinum tannicum, commercialisé
en 1882, le cannabinon en 1884 et le cannabin en
1889. On administra ces médicaments comme somnifères,
analgésiques, aphrodisiaques, antinévralgiques, antirhumatismaux,
antidépresseurs mais également comme traitements
contre l’hystérie, le delirium tremens et les psychoses.
En Grande-Bretagne apparurent les préparations prêtes à
l’emploi de Bourroughs, Wellcome & Co. ; aux États-Unis
celles de Squibb (New York), Parke, Davis & Co (Detroit) et
Eli Lilly & Co. Parmi tous ces médicaments à base de cannabis,
disponibles sur le marché à la fin du siècle, la majorité était
administrée par voie orale, environ un tiers constituait des
préparations à usage externe et quelques unes devaient être
inhalées (comme des cigarettes contre l’asthme). (...)
cc
Plus de vingt morts dans l'équipée sauvage de trois djihadistes français de al quaïda yemen. Ce sont les ricains qui tuent les islamistes au Yemen, c'est la France qui trinque.
D'où une nécessaire alliance contre l'extrêmisme musulman comme le proclame Washington et Moscou. Alliés de circonstance et ennemi par nécessité.
Il y aurait en France, un peu plus de 1200 individus prêts à rejoindre Allah au paradis en tuant autour d'eux au petit bonheur la chance.
Le premier ministre anglais a déclaré que l'Angleterre allait mettre en place les procédures juridiques pour les empêcher de revenir au pays.
C'est ce que je dis, il faut faire de ces gens-là des apatrides et comme ils possèdent en général la double nationalité, ils pourront toujours retourner dans leur pays d'origine où l'accueil risque d'être plutôt frais.
Quant-au français les déchoir de leur nationalité pour crime contre l'humanité devrait être possible. Leur sort, une fois l'état islamique défait sera réglé par les populations locales où en tant qu'étranger, ils ne pourront pas être comme des poissons dans l'eau.
Mais, il faut craindre, une émulation perverse entre al quaïda et l'état islamique. A celui qui frappera le plus par des actions qui marque l'imagination.
On en peut agir préventivement contre un individu qui a décidé de tuer gratuitement. Le cas des élèves américains qui défourailllent à tout va dans leur lycée en est un bon exemple.
Pour autant, faut-il paniquer ?
Non, parce que ce scénario de cauchemar reste néanmoins à la marge. Par contre, ce qui se dessine, est une Europe sera de moins en moins terre d'accueil pour l'Islam, si, ce type d'évènement venait à se reproduire. Et, elle le sera d'autant moins que en pays musulmans les chrétiens sont soit assassinés, soit, chassés.
L'intégrisme musulman réveille l'intégrisme chrétien qui réveille un nationalisme teinté de racisme. Comportement qui en situation de crise économique tend à devenir norme.
Le peuple grec rame dans la misère et des dizaines de milliers de réfugiés musulmans arrivent chez eux chaque année. Il n'y a même pas de pain à partager et ces gens-là viennent en demander leur part, c'est l'image que l'on pourrait avoir de la situation.
Ou alors, ils prennent d'assaut la forteresse Europe, qu'allons-nous devenir, maintenant qu'ils viennent par cargos entiers.
Bon, la réponse peut-être est que si nos acteurs économiques arrêtaient de piller leur pays, ils resteraient sûrement chez eux et en seraient plus heureux.
Mais, cela est une réflexion personnelle, en tout cas l'amalgame, musulmans, réfugiés, danger pour le peuple d'origine se fait et ce n'est ni al quaïda, ni, l'état islamique qui en est la cause.
La cause, c'est la misère sociale née d'une crise qui ne profite qu'aux plus riches !
L'Islamophobie arrange ceux qui n'ont pas intérêt à ce que l'attention se porte sur eux. Pendant, ce temps, ils peuvent tranquillement mettre l'Europe en coupe réglé.
Ne nous trompons pas d'adversaire, combattons l'un, mais, prémunissons-nous contre l'autre !
Mais, passons.
Et, une nouvelle qui ne faudra pas à la France un cocorico !
(source : Le Contrarien matin)
La France perd sa place de 5e puissance mondiale au profit de la Grande-Bretagne
PARIS, 7 janvier (Xinhua) – La France ne fait plus partie des 5 premières puissances mondiales, selon des chiffres publiés par la Commission européenne cités mardi par le journal français, Le Figaro.
C’est la Grande-Bretagne qui figure désormais aux côtés de la Chine, des États-Unis, du Japon et de l’Allemagne, selon la Commission européenne.
En effet, en 2014, le PIB britannique est de 2 232 milliards d’euros contre 2 134 milliards pour la France, soit 98 milliards d’euros de différence. Bien que le montant exact soit à ce jour encore une estimation puisque les bilans définitifs seront publiés dans quelques semaines, l’écart entre les deux pays est certain.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation inédite entre les deux pays depuis 1973. Tout d’abord, l’inflation britannique en 2014 est plus importante : 1,5 % contre 0,4 % en France.
La Grande-Bretagne a également connu une croissance rapide de 3 %, alors que la France a atteint 0,4 % en 2014, soit environ 40 milliards d’euros en plus pour l’économie britannique.
Enfin, l’évaluation de la livre sterling a augmenté de 5,4 % par rapport à l’euro, rapportant 126 milliards d’euros supplémentaires au PIB britannique.
Le gouvernement français n’a pour le moment pas réagit à cette annonce."
Pauvre France, avec sarko, elle était tombée à la 6ème place, avec hollande, elle descend à la 5ème. Je vous disais bien que ces deux là pratiquaient la même politique.
Mais, vous me direz, que du côté de nos cousin américain, c'est pas la joie non plus.
(source : idem)
La FED est assise sur une bombe à retardement
Ce papier écrit par Phoenix Capital vous explique en quelques mots, et de façon très synthétique, la raison pour laquelle il est fort peu probable que la FED soit en mesure comme elle l’annonce d’augmenter significativement ses taux d’intérêt sans précipiter l’économie américaine et la finance mondiale dans une crise sans précédent.
C’est exactement ce que je pense et je partage en tout point cette analyse que les experts de la FED ne peuvent pas ignorer. Cela veut dire que si la FED augmente ses taux, elle veut tout simplement créer un effondrement économique.
Charles SANNAT
« Si les actions ont rebondi ces derniers jours, c’est en raison de la réunion mensuelle du Comité de politique monétaire de la FED. Les actions ont augmenté suite aux réunions de la FED ces trois dernières années, et les traders ont désormais pour habitude d’acheter à leur approche.
Pour les marchés, la question première est de savoir si la FED annoncera encore une fois qu’elle augmentera les taux d’intérêt « dans un futur plus ou moins lointain ». Le fait est que la FED ne puisse pas augmenter et n’augmentera pas les taux d’intérêt, parce que le faire reviendrait à faire s’effondrer le système monétaire.
Laissez-moi vous expliquer pourquoi.
La dette des États-Unis s’élève aujourd’hui à plus de 17 trillions de dollars. Les États-Unis ne pourront jamais la rembourser. Ils ont émis plus d’un trillion de dollars de nouvelle dette au cours de ces huit dernières semaines, simplement parce qu’ils ne disposent pas de l’argent nécessaire au remboursement de leur dette passée qui doit aujourd’hui être remboursée.
Puisqu’ils n’ont pas l’argent nécessaire, ils émettent de la nouvelle dette afin de pouvoir rembourser leur dette la plus ancienne.
Voilà pourquoi la FED a besoin de taux d’intérêt aussi bas que possible. Une légère hausse des taux d’intérêt pourrait signifier une descente soutenue vers la banqueroute. Chaque pourcent de hausse des taux d’intérêt signifie entre 150 et 170 milliards de dollars de paiements d’intérêts supplémentaires par an.
Les taux d’intérêt doivent rester très bas parce qu’ils permettent de réduire le poids de la dette. C’est pourquoi la FED nous dit qu’elle fera augmenter les taux d’intérêt « dans le futur », malgré le fait qu’ils devraient selon la règle de Taylor déjà être bien plus élevés qu’ils le sont aujourd’hui – tout cela n’est qu’une ruse qui ne vise qu’à prétendre que la FED a encore la possibilité de faire ce qu’elle veut.
Mais la réalité est plus stupéfiante encore.
Les banques américaines se reposent actuellement sur plus de 236 trillions de dollars d’instruments dérivés.
Dont 81 % sont basés sur les taux d’intérêt.
Pour dire les choses autrement, les banques américaines ont parié plus de 1 100 % du PIB sur les taux d’intérêt.
Devinez lesquelles.
JPMorgan, Citigroup, Goldman Sachs et Bank of America.
Les « too big to fail »… Les banques qui ont été refinancées par la FED.
Quelles sont les chances de voir la FED gonfler les taux d’intérêt au risque de faire s’effondrer ces firmes ? Elles sont de zéro.
Oubliez l’issue de la réunion du FOMC. Ce sur quoi nous devons nous pencher est la bulle de 100 trillions de dollars sur les obligations. Lorsqu’elle explosera, ce que la FED décidera de faire n’aura plus d’importance. »
Phoenix Capital
(source : les Echos bourse)
Pour le patron de l’Ifo, la Grèce doit quitter la zone euro pour éviter le défaut
Après Angela Merkel, c’est au tour de Hans-Werner Sinn, patron de l’Ifo, d’évoquer sans tabou l’hypothèse du Grexit.
C’est ce que l’on appelle « jeter de l’huile sur le feu ». Après la chancelière allemande Angela Markel, qui a fait savoir qu'une sortie de la Grèce de la zone euron'est plus un problème, le patron de l’institut Ifo, Hans-Werner Sinn, scelle le destin de la Grèce. Ces propos sont rapportés par l'agence Handelsblatt. Pour Hans-Werner Sinn, la Grèce peut éviter un défaut en sortant temporairement de lazone euro. « Avec une forte coupe de la dette, évidente ou dissimulée, il y aurait une autre banqueroute. S’ensuivraient de nouveaux prêts et de nouvelles coupes de la dette, encore et encore lors des prochaines années, si on ne rétablit pas la compétitivité du pays via une sortie de lazone euro et une dévaluation de la monnaie », renchérit-il. Ce n’est pas la première fois que l’homme évoque le « Grexit », un scénario qui coûterait 77 milliards d’euros à l’Allemagne, selon les calculs de l’Ifo. Et 66 milliards à la France. « La situation grecque est insupportable pour la population et les prêts continus ne sont pas soutenables pour la communauté », a-t-il déclaré, rappelant que la Grèce a subi une chute de 30 % de sa production industrielle par rapport aux niveaux d’avant la crise.
Pour Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, le « Grexit » n’est pas pour « aujourd’hui ni demain mais la question pourrait se poser à plus long termecar le pays n’a toujours pas renoué avec la compétitivité et son endettement s’est considérablement alourdi à cause des errements de l’austérité aveugle. » Les tribulations allemandes pour faire pression sur Athènes sont vaines, renchérit l’économiste, et ne traduisent très certainement pas un changement réel de ligne politique à Berlin.
Par ailleurs, l’Europe n’a pas prévu de procédure pour sortir de la zone euro et n’est pas arméepour faire face à un défaut souverain, malgré les garde-fous que sontleMES et le programme OMT mis en place par la Banque centrale européenne. « Les précédents historiques et les travaux de Graber et Spencer en 1994 sur le sujet montrent qu’il est quasiment impossible de maintenir en l’état une union monétaire lorsque le processus de décomposition a commencé », analyse Christopher Dembik.
En attendant l’issue du scrutin, qui se déroulera le 25 janvier, les opérateurs jouent la prudence. Le rendement du Bund allemand à 10 ans, valeur refuge par excellence, a touché un nouveau plus bas historique à 0,47 % ce matin, et celui des échéances plus courtes reste négatif. A 1,961 %, le rendement du T-Bond américain bascule sous les 2 % pour la première fois depuis le 15 octobre, lors du mini-krach boursier.
Pour Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, le « Grexit » n’est pas pour « aujourd’hui ni demain mais la question pourrait se poser à plus long termecar le pays n’a toujours pas renoué avec la compétitivité et son endettement s’est considérablement alourdi à cause des errements de l’austérité aveugle. » Les tribulations allemandes pour faire pression sur Athènes sont vaines, renchérit l’économiste, et ne traduisent très certainement pas un changement réel de ligne politique à Berlin.
Par ailleurs, l’Europe n’a pas prévu de procédure pour sortir de la zone euro et n’est pas arméepour faire face à un défaut souverain, malgré les garde-fous que sontleMES et le programme OMT mis en place par la Banque centrale européenne. « Les précédents historiques et les travaux de Graber et Spencer en 1994 sur le sujet montrent qu’il est quasiment impossible de maintenir en l’état une union monétaire lorsque le processus de décomposition a commencé », analyse Christopher Dembik.
En attendant l’issue du scrutin, qui se déroulera le 25 janvier, les opérateurs jouent la prudence. Le rendement du Bund allemand à 10 ans, valeur refuge par excellence, a touché un nouveau plus bas historique à 0,47 % ce matin, et celui des échéances plus courtes reste négatif. A 1,961 %, le rendement du T-Bond américain bascule sous les 2 % pour la première fois depuis le 15 octobre, lors du mini-krach boursier.
CP
Et, cet appel-rappel, "STOP TAFTA !"
(source : Médiapart)
Urgence: écraser le Tafta en signant l’initiative citoyenne auto-organisée
Par Susan George
Les citoyen.ne.s européen.ne.s ont une occasion historique de refuser le traité scélérat, dit TAFTA, négocié en ce moment entre les États-Unis et l’Union européenne. Il ne s’agit pas de « libre échange » mais de mainmise sur nos valeurs. Votre participation à cette campagne et votre signature, ajoutée à des centaines de milliers d’autres, peut mettre la Commission européenne au pied du mur. Voici pourquoi et comment.
Ce traité, que les entreprises multinationales américaines et européennes préparent depuis vingt ans, est la pièce maîtresse de leur assaut en règle contre la démocratie. Les multinationales veulent d'abord privatiser la justice en s’arrogeant le droit de porter plainte contre un État devant un tribunal d’arbitrage privé chaque fois qu'elles estimeront que leurs profits, actuels ou mêmes futurs, risquent d'être entamés par une décision quelconque de cet État. Les procès auront lieu à huis-clos, arbitrés par des avocats privés issus de prestigieuses firmes internationales, habitués à conseiller les multinationales. Dans ces procès, il n'y a pas de procédure d’appel.
Des traités bilatéraux similaires ont déjà permis des centaines de plaintes. Un gouvernement décide d’augmenter le salaire minimum ? Cela donne Véolia contre l’Egypte. Un autre refuse un forage pétrolier ou une fracturation hydraulique dans une zone protégée ? Ce sont les cas d’Occidental Petroleum contre l’Équateur ; et Lone Pine contre le Canada. L’Allemagne veut supprimer progressivement le nucléaire ? L'entreprise Suédoise Vattenfall exige plus de quatre milliards d’euros de compensation. Ratifier le TAFTA mènerait à une explosion de ces litiges et à des sommes mirifiques accordées aux multinationales, à la charge du contribuable.
Le but du TAFTA est aussi de réduire les normes et la régulation en matière de sécurité alimentaire, santé, environnement, travail, ... à leur plus simple expression, d’éliminer le principe de précaution, d'autoriser les OGM et la fracturation hydraulique partout, d'encadrer la législation sur le travail et la préservation de la nature. Un « Conseil de Coopération en matière de régulation » est même prévu pour que les entreprises puissent s’en occuper directement. Le législateur ne serait plus nécessaire pour cela. Bonjour le bœuf aux hormones, le poulet au chlore, les produits pharmaceutiques plus chers, les marchés publics où les PME n’auront guère leur part.
Enfin, le TAFTA c’est aussi la guerre déclarée contre les États, dont le rôle se réduirait peu à peu à n’exécuter que les volontés des multinationales, tout en se gardant de voter de nouvelles lois pouvant donner lieu à des procès ruineux.
Pour parer à cette menace, des collectifs STOP TAFTA se sont organisés dans de nombreux pays européens, dont la France. En juillet dernier une requête a été déposée auprès de la Commission pour qu’elle accepte une Initiative citoyenne européenne (ICE). Cette demande, examinée auparavant par des juristes, demandait l’arrêt des négociations du TAFTA et le rejet du CETA (Accord UE-Canada), mais en septembre la Commission l’a rejetée. Qu’à cela ne tienne ! 320 organisations de la société civile européenne se sont immédiatement engagées dans une« ICE auto-organisée ». Objectif : collecter un million de signatures en appliquant les mêmes règles que celles de la Commission. Le quota officiel pour la France est de 55.000 signatures. Nous en avons 46 000 ce vendredi, il nous en manque 9 000. Les Autrichiens, les Slovènes, les Finlandais et les Britanniques ont rempli leur quota ; nos amis allemands en sont à huit fois le leur ! Mais il faut qu’au moins sept pays y parviennent et la France doit absolument être de ceux-ci.
Nous ne nous arrêterons pas au million car cette campagne doit continuer et se renforcer tant que dureront les négociations. Il ne s’agit pas d’ajouter une ou deux exclusions de tel ou tel secteur ni d’améliorer à la marge ce traité inacceptable. Il faut le tuer comme on tue les vampires, en l’exposant à la lumière de jour. Et une belle occasion pour que tous les citoyens puissent prendre part à cette « Stratégie Dracula » se présente. Le nouveau Président de la Commission Jean-Claude Juncker aura soixante ans le 9 décembre prochain. Une célébration sera organisée ce jour-là devant le siège de la Commission, avec trompettes, serpentins et une immense carte de vœux signée par plus d'un million de citoyen.e.s européen.ne.s qui refusent la domination des multinationales sur nos vies et sur nos démocraties. Si vous ne pouvez être à Bruxelles, participez à la fête dès aujourd’hui sur : https://www.collectifstoptafta.org/agir/article/signez-l-ice-auto-organisee
Signez et faites signer vos proches, vos amis, dans vos réseaux.... Il faut dire haut et fort aux multinationales qu’elles ne feront pas la loi.
Susan George, présidente d’honneur d’Attac et auteur de « Les Usurpateurs : Comment les entreprises transnationales prennent le pouvoir » [Le Seuil, 2014]
(source : Esprit Science Métaphysiques)
Le cannabis rapporte 34 millions de dollars au Colorado en un mois
Le cannabis rapporte 34 millions de dollars au Colorado en un mois, 3,4 millions vont aux écoles, et le taux de criminalité baisse de 15%
Inspiré d’un article écrit par Christina Sarich sur Société naturelle . Tous ceux qui pensaient que la légalisation du cannabis serait dangereuse pour la société sont bouche bée devant les chiffres. La vente de cannabis continue d’augmenter, et le taux de criminalité continue de baisser. Sans compter les ventes de cannabis médical, qui ont rapporté plus de 34 millions de dollars au Colorado avec le marché de cannabis récréatif au mois d’août UNIQUEMENT à des fins récréatives. 3,4 millions de dollars de ces ventes (soit 10%) vont directement dans les caisses de l’État et seront utilisés pour construire des écoles. A ce rythme, selon PolicyMic , le Colorado fera au moins 30 millions de dollars cette année avec le cannabis en taxes.
La vente pour le cannabis rapporte d’importantes recettes fiscales qui servent à renforcer la communauté et à permettre un enseignement gratuit. Comment peut-on s’opposer à cela ?
Tout cela est prometteur car les chiffres devraient continuer d’augmenter, et on s’attend à ce que les ventes augmentent (note de Washington ). Beaucoup disent qu’on pourrait atteindre un chiffre proche des 60 millions de dollars de recettes fiscales. Pourquoi n’est-ce pas encore légal dans tous les États ? Voici un graphique qui montre l’augmentation constante des ventes :
Total des ventes de cannabis récréatif et médical au Colorado, en millions de dollars, Janvier-août 2014 Récréatif et Médical
Le plus intéressant est que le taux de criminalité est également en baisse dans le Colorado, il a baissé de 15%! On peut s’attendre à ce que le gouvernement envisage de dépenser davantage d’argent pour améliorer l’infrastructure et d’autres opportunités économiques pour les citoyens du Colorado avec toutes ces nouvelles recettes fiscales, et le taux de chômage s’effondre.
Et n’oublions pas les avantages économiques indirects que peuvent avoir d’autres entreprises grâce à la légalisation du cannabis. Les boulangeries, les épiceries, les pizzerias, et les restaurants verront une augmentation de leur chiffre d’affaire. Le cannabis est connu pour stimuler l’appétit, donc sa légalisation sera un point positif pour l’économie de différentes façons.
Avec plus de 100 dispensaires légaux disponibles dans le Colorado en ce moment, nous devons nous interroger. Quelle activité conduira à plus de destruction, de violence, de malheur, de criminalité et de chaos dans une société. Sortir et boire de l’alcool dans les bars ? Ou fumer du cannabis dans les cafés ? Avec des statistiques qui prouvent désormais que la légalisation du cannabis était la bonne décision, nous devons être plus ouverts à l’idée de légaliser le cannabis.
Non seulement pour préserver les droits fondamentaux de l’homme, mais aussi pour le bien de la société et de l’économie."
(...) Vers la fin du XIXe siècle, la reconnaissance des produits à
base de cannabis comme médicaments étaient répandue en
Europe et en Amérique. L’entreprise pharmaceutique allemande
Merck de Darmstadt était le premier producteur de préparations
cannabiques en Europe, dont le cannabinum tannicum, commercialisé
en 1882, le cannabinon en 1884 et le cannabin en
1889. On administra ces médicaments comme somnifères,
analgésiques, aphrodisiaques, antinévralgiques, antirhumatismaux,
antidépresseurs mais également comme traitements
contre l’hystérie, le delirium tremens et les psychoses.
En Grande-Bretagne apparurent les préparations prêtes à
l’emploi de Bourroughs, Wellcome & Co. ; aux États-Unis
celles de Squibb (New York), Parke, Davis & Co (Detroit) et
Eli Lilly & Co. Parmi tous ces médicaments à base de cannabis,
disponibles sur le marché à la fin du siècle, la majorité était
administrée par voie orale, environ un tiers constituait des
préparations à usage externe et quelques unes devaient être
inhalées (comme des cigarettes contre l’asthme). (...)
cc
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire