samedi 17 janvier 2015

(blog à finir et à corriger)

Bon, et, si, nous faisions comme eux, les grecs, pour signifier à notre gouvernement que les taxes, cela suffit.

(source : Les Brindherbes engagés)


PANIQUE EN GRÈCE


Une panique bancaire a débuté, et les citoyens ne payent plus leurs impôts


Le journal grec Kathimerini rapporte que les recettes de l’Etat grec se sont écroulées sur les derniers jours, en raison de l’incertitude liées aux élections qui doivent se tenir dans le pays le 25 janvier prochain. La plupart des Grecs choisissent de différer le paiement de leurs impôts en attendant d’être fixés sur la situation de leur pays.
Le parti donné gagnant dans les sondages, SYRIZA, a en effet promis d’annuler la taxe sur les propriétés immobilières (ENFIA), et d’annuler les dettes en souffrance.
Selon Kathimerini, l’état grec s’attend à collecter 4,5 milliards d’euros d’impôts pour le mois de janvier, mais les paiements reçus au cours des 10 premiers jours du mois étaient en baisse de 70 à 80% par rapport aux montants qui avaient été collectés à la même époque il y a un an.
Au mois de décembre de l’année dernière, les recettes des impôts avaient déjà accusé un manque à gagner de près de 620 millions d’euros, et pour l’ensemble de l’année 2014, cet écart s’était monté à 1,3 milliard d’euros.
Pire, dans ce qui semble être une répétition de la crise de 2011, ces derniers jours, deux banques grecques auraient sollicité l’ELA (Emergency Liquidity Assistance).
L’ELA consiste en un prêt d’urgence que les banques centrales nationales de la zone euro peuvent attribuer à des banques connaissant des pénuries de liquidités ponctuelles de nature à perturber gravement le système, avec l’aval de la BCE. Ces pénuries de liquidités peuvent notamment survenir lorsqu’un grand nombre d’épargnants se présentent simultanément pour récupérer leurs économies, ce que l’on appelle une panique bancaire, ou ‘bank run’.
En décembre, les retraits sur les comptes d’entreprises et de particuliers des banques grecques se sont montés à 3 milliards d’euros, en nette accélération, et ce mouvement s’est poursuivi depuis le début du mois de janvier.
Audrey Duperron pour :
Bon, cela ne va toujours pas mieux dans le meilleur des mondes et notamment en France pour les collectivités locales qui ont emprunté en Franc suisse.
(source : le Contrarien Matin)


Franc suisse : des collectivités françaises en faillite ?


C’est un article de La Tribune qui revient sur les emprunts toxiques dont sont bardés nos collectivités locales qui ont eu la bonne idée de faire des emprunts avec vos impôts indexés sur des monnaies comme le franc suisse, histoire de pouvoir payer moins cher tant que tout se passe bien.
Le petit problème c’est qu’en une toute petite journée, ces crédits vont coûter 20 % plus cher à nos collectivités qui iront se plaindre qu’elles ont été flouées… Pourtant, aucun maire n’a souscrit ce genre d’emprunt pour acheter sa maison… Comme quoi, on nous prend vraiment pour des jambons…
« Cela ne pouvait pas tomber au plus mauvais moment pour les collectivités locales françaises. La hausse du franc suisse ce jeudi, qui s’est stabilisé au moment de la rédaction de cet article à 1,04 franc suisse l’euro, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour celles qui ont souscrit des emprunts – très répandus durant les années 2000 – dont le taux d’intérêt est indexé sur l’évolution de la parité euro/franc suisse.
En effet, à chaque fois que le franc suisse s’envole, les collectivités concernées voient le taux d’intérêt annuel qu’elles paient sur leur emprunt croître, voire bondir comme cela risque d’être le cas dans les prochains mois. La faute à une vieille croyance de banquiers d’avant crise de 2008 qui disait que rien ne pourrait atteindre la stabilité de la sacro-sainte parité euro/franc suisse. Ils n’avaient en rien anticipé que les marchés financiers considéraient le franc suisse comme valeur refuge par excellence à chaque période d’incertitude, le faisant s’apprécier.

L’ardoise risque d’être salée pour les collectivités

Ce cas de figure est donc à nouveau en train de se produire et les collectivités risquent, encore une fois, d’en payer les frais. Mais ce coup-ci, l’ardoise risque d’être très (trop ?) salée pour certaines d’entre elles. En effet, dans les pires des cas, c’est-à-dire pour celles qui ont été contraintes de souscrire ces prêts dits « toxiques » entre 2007 et 2009 à l’époque où l’euro était au plus haut par rapport au franc suisse – la devise helvétique est montée à cette époque jusqu’à 1,66 franc suisse l’euro –, les taux d’intérêt des emprunts pourraient s’élever à… un quart du capital restant dû. »
Charles Sannat
Sacrées collectivités locales. Elles plongent une main propre dans les subprimes et ne peuvent même pas porter plainte contre les banques qui les y ont incité, en effet, l'état est intervenu pour protéger les banques et non les citoyens. Et, maintenant, elles se retrouvent encore plus dans la mouise. A se demander, quelle part de leur budget est réservé au service de la dette ?
Mais, passons à une mauvaise nouvelle pour les canadiens. "Ils" veulent réduire le droit à manifester comme en Espagne. En fait, ils veulent qu'on ferme notre "gueule".
Aussi, je conseille aux canadiens de se manifester.........dans la rue.

(source : Moins de biens, Plus de liens)

 Le Canada sur le point de criminaliser les manifestants
Photo : Amru Salahuddien / Anadolu Agency / Getty Images

Avec le Parti conservateur à sa tête, le Canada est visiblement, de plus en plus, sur le chemin de la dictature.
C’est que Wai Young, membre du caucus de Stephen Harper, a déposé le projet de loi C-639, qui veut criminaliser l’atteinte à « une infrastructure essentielle »; donc de punir – avec possiblement une peine d’emprisonnement maximale de 10 ans – quiconque « empêche, interrompt ou gêne l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’une partie d’une infrastructure essentielle », dont fait justement partie le réseau routier, qui sert « au transport ».
Il est toutefois noté qu’il faut que cela « cause un danger réel pour la vie des gens », mais la subjectivité judiciaire étant ce qu’elle est, ne pas pouvoir atteindre un point B alors qu’on est au point A peut être considéré comme un réel danger. De toute façon, ce projet de loi vise tellement large qu’il n’y aurait pas que les personnes avec de mauvaises intentions, comme les vandales, qui pourront possiblement être visés.

Criminaliser les manifestants

Il faut bien comprendre que si cette loi C-639 est adoptée, elle aura tout ce qu’il faut pour mettre des bâtons dans les roues des citoyens qui veulent manifester dans les rues et s’ajoutera à l’arsenal juridique déjà en place pour les y décourager et les criminaliser. On défendra le projet de loi en pointant la largeur de ses applications, mais on vise large seulement en apparence. En vérité, c’est que le temps des soulèvements populaires est révolu pour les autorités fédérales (provinciales et municipales aussi, d’ailleurs) et il faut que la législation gruge de plus en plus les libertés pour s’y ajuster.
Ce que cela signifie, c’est que les participants à des manifestations improvisées, comme on en a vu beaucoup durant le Printemps érable, seront maintenant passibles de lourdes peines de prison, alors qu’il y a déjà des contraventions assez salées. Et dans l’optique où même les manifestations organisées tournent toujours rapidement à l’attroupement illégal pour les policiers, ça sera du pareil au même, les manifestants seront des criminels potentiels.

Dictature juridique

Veut-on d’une société où la dissidence politique et l’action dans ce sens sont interdites au point d’emprisonner ceux qui osent occuper l’espace public? Veut-on vivre dans une société où la liberté de manifester se résume à la complaisance envers les autorités? Veut-on vivre dans une dictature juridique qui contrevient directement aux Chartes des droits et libertés, autant canadienne que québécoise, via leur protection de « la liberté d’expression, mais aussi [de] la liberté de réunion pacifique »?
La dictature est l’exercice d’un pouvoir tyrannique et le projet de loi C-639 s’inscrit tout à fait dans la logique du pouvoir absolu, qui criminalise toujours plus ce qui peut participer à déstabiliser son pouvoir. En décourageant ainsi les gens de manifester, le but est d’estomper ce phénomène, question de pouvoir montrer à la face du monde que tout va bien, même si dans la réalité ce n’est pas vraiment le cas.
Harper peut bien ne pas vouloir mettre de pression sur les Chinois à propos des droits de la personne, il loge presque à la même enseigne, en tout cas, il y travaille. Entre ce projet de loi et interdire carrément les manifestations, il n’y a qu’un pas.

Et, sur le front des vaccins, du Gardasil que le gouvernement français veut imposer à toutes les lycéennes de France sans s'interroger sur ses effets collatéraux certains, le cas de la Colombie.

(source : Initiative Citoyenne)

COLOMBIE
 La controverse vaccinale du Gardasil continue

Par Norma Erickson, 12 janvier 2015
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La ville de Carmen de Bolivar en Colombie semble être devenue le « Ground Zéro » dans le débat international sur l’utilité, l’efficacité et la sécurité des vaccins contre le HPV. Après avoir reçu leur seconde dose de Gardasil dans les écoles locales au début mars 2014, des centaines de jeunes-filles ont dû être admises à l’hôpital étant donné qu’elles présentaient de mystérieux états de santé.

Selon des sources locales, les médecins qui examinaient les jeunes-filles et rapportaient les symptômes comme étant des effets indésirables possibles de la vaccination contre le HPV voyaient souvent les représentants des firmes se pointer le lendemain dans leur bureau pour tenter de les convaincre du contraire.

Initialement, le Ministère de la Sanré (Minsalud) a mis en avant plusieurs théories pour expliquer les symptômes que présentaient plus de 700 filles. On parlait d’hystérie de masse,  d’utilisation de drogues illicites et même d’un usage excessif du Ouija. Ils sont même allés jusqu’à engager les services d’une candidate au Prix Nobel,  le Dr Nubia Münoz Calero, pour aider à soulager la tension. Son message voulait dire essentiellement  que ce serait une erreur d’arrêter les programmes actuels de vaccination contre le HPV en milieu scolaire colombien.

Apparemment, les parents des jeunes-filles touchées, de nombreux médecins qui avaient personnellement examiné les filles, ainsi que l’Inspecteur Général Alejandro Ordonez, n’ont pas nécessairement marqué leur accord avec cette façon de voir les choses.

L’Inspecteur Général Alejandro Ordonez donne son avis sur la controverse

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Alejandro Ordonez (Photo Telesur)

Selon un rapport du 5 décembre 2014, diffusé sur Radio Caracol, l’inspecteur Général Alejandro Ordonez  a publié une circulaire adressée au Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, à l’Institut National de Santé, ainsi qu’à plusieurs autres organisations pour demander que la priorité soit accordée au droit à la santé de ceux et celles qui avaient connu des problèmes avec le Gardasil. Il a également demandé une surveillance accrue, un traitement complet et en temps opportun à ces jeunes-filles qui auraient apparemment été touchées par le vaccin contre le HPV.

En outre, il a demandé à l’Institut National de Santé et autres parties responsables de divulguer les études techniques et scientifiques ayant trait à l’innocuité des vaccins HPV, comme à leur approbation pour une utilisation en Colombie, ainsi que tous les détails concernant les lignes directrices pour la gestion des doses de Gardasil depuis la fabrication jusqu’à l’administration des vaccins.

Il a également demandé que l’on élabore des plans pour mettre en œuvre et renforcer le rapport d’effets indésirables présumés, ainsi que des plans pour analyser et améliorer les règles garantissant la rigueur dans le processus d’approbation des vaccins. Il a également demandé que des stratégies de communications soient mises au point pour permettre le développement et l‘application de certaines politiques de santé en Colombie de manière à garantir le droit à la santé, la lutte contre les maladies évitables, ainsi que le bien-être de toute la population.

Le système judiciaire protège les personnes qui ont connu de nouveaux troubles après le Gardasil

Le 15 décembre 2014, la procureur, Monica Leon Del Rio qui représentait plusieurs filles colombiennes qui avaient connu des problèmes de santé après avoir reçu le Gardasil, a indiqué que l’honorable magistrat, le Dr Hirina Meza avait publié un décret provisoire en faveur de dix jeunes-filles de Carmen de Bolivar.

Ce décret ordonnait  aux mutuelles EPP-S, au Secrétaire à la Santé de Carmen de Bolivar, au Secrétaire à la Santé du Département de Bolivar, ainsi qu’au Ministère de la Santé d’organiser immédiatement les actions nécessaires et coordonnées pour pouvoir distribuer aux demandeurs et aux personnes handicapées les traitements complets et adéquats, les médicaments, les procédures et les services, y compris tous les traitements nécessaires, que ceux-ci soient ou non couverts par les assurances-santé des patients ou par le Plan de Santé Publique (POS).

L’honorable magistrat a également ordonné au Dr Juan Manuel Anaya, immunologue et directeur du Centre pour l’Etude des Maladies Auto-Immunes, d’examiner  les demandeurs et de faire un rapport sur les aspects suivants de leur cas :

-Toute relation entre l’incapacité actuelle des demandeurs et l’administration du vaccin contre le papillomavirus, en montrant si oui ou non la preuve d’un lien de causalité existe ;
-Tous les médicaments qui présentent des conséquences similaires qui pourraient avoir été administrés aux demandeurs ;
-Les autres causes possibles des handicaps actuellement présentés par les plaignants ;
-Obligation d’informer la Cour de tout ce qui pourrait avoir rapport aux cas précités et/ou ayant rapport avec la nécessité de protection demandée par la Cour.

Cette décision en faveur des 10 jeunes-filles colombiennes souffrant de problèmes mystérieux de santé après l’administration du Gardasil, tombe quelques semaines après qu’une décision historique semblable ait été promulguée en faveur d’une survivante du Gardasil et sa petite fille à peine née.Cette personne avait aussi été représentée par la Procurueur Monica Leon Del Rio le 14 novembre 2014.

L’Institut National de Santé ajoute l’insulte aux dommages de santé

Selon un rapport paru le 6 janvier 2015 surEldorado.co, les parents des filles dont la santé avait été endommagée à Carmen de Bolivar ont été outrés lorsque l’Institut National Colombien de la Santé (INS) a laissé « fuiter » le rapport final de leurs «  recherches scientifiques » sur l’épidémie des nouvelles conditions médicales survenues après la seconde dose du Gardasil.

Selon ce document « fuité », aucun des symptômes ressentis par les jeunes-filles seraient liés à l’administration du Gardasil. Ce rapport  spécifie que, comme les enfants ne souffraient pas de « troubles organiques », neurologiques ou autres conditions que l’on aurait pu diagnostiquer, ils ne souffraient donc d’aucune maladie physique.

L’Institut a déclaré que toutes les doses de vaccin qui ont été utilisées à Carmen de Bolivar provenaient du même fabricant, du même lot, que les exigences de la chaîne du froid avaient été respectées au cours des transports afin que rien ne puisse influencer la composition du vaccin.

Après plusieurs longues explications, le rapport en arrive à la conclusion que les cas devaient être dus à des « épisodes de cause psychogène »,dus à la peur d’un mineur de devenir malade, ceci aggravé par l’importance que les médias avaient portée à ces événements qui manquaient de cause objectivable.

Selon la Procureur Monica Leon Del rio, cette « conclusion » ne tient pas compte des preuves présentées lors de la réunion du 11 décembre présidée par le Ministre de la Santé Alejandro Gaviria au cours de laquelle l’immunologue, le Dr Anaya  a présenté les preuves d’un lien de causalité entre les symptômes des trois filles et l’administration du Gardasil. Elle se demande pourquoi le Ministre de la Santé Gaviria n’a pas ordonné aux Instituts nationaux de la Santé d’effectuer des tests similaires à ceux qui avaient été effectués par le Dr Anaya quand la possibilité fut établie que de troubles démyélinisants pouvant être liés à l’administration du Gardasil.

Pourquoi le Ministre Gaviria a-t-il permis à l’INS de simplement examiner les documents, chercher d’autres causes, tout en ignorant que le Gardasil pouvait être un lien possible et pour finalement émettre la conclusion  d’une « hystérie psychogénique de masse » ?

Les parents des survivants du HPV sont révoltés et outrés

Plus de 700 jeunes filles ont souffert de problèmes de santé à Carmen de Bolivar après avoir reçu le Gardasil. Leurs parents sont indignés et révoltés par le rapport  publié par le NIN.

Le Professeur Hector Miranda, chef de l’une des associations de parents créées pour défendre le droit fondamental de leurs enfants à la vie et à la santé, a déclaré :

«Tout cela n’a rien à voir avec la planche à ouija, la sorcellerie, le pot de pouding ou l’eau polluée, tout à avoir avec le vaccin, la chose a été prouvée avec d’autres filles de toutes les parties du monde qui ont aussi souffert de la même pathologie».

Monica Leon Del Rio n’est pas étrangère à la controverse qui entoure ce vaccin contre le HPV. Elle est la maman d’une jeune femme qui a fait des paralysies et connu divers dysfonctionnements après qu’on lui ait administré le vaccin HPV en janvier 2013. Elle représente aujourd’hui au moins 50 autres filles de Carmen de Bolivar qui présentent de nouvelles conditions médicales après avoir reçu les vaccins contre le HPV. Sa mission est d’assurer que les survivants des vaccinations contre le HPV reçoivent un diagnostic médical correct et des traitements appropriés.

Selon un rapport publié dans Colombia Reports, l’inspecteur Général Alejandro Ordonez est devenu une figure célèbre en Colombie. Il a gravi les échelons de la politique colombienne jusqu’à obtenir une position de grande importance, essentiellement guidé par un idéal moral inébranlable. Pour certains, il est devenu le croisé honnête, et pour beaucoup d’autres un dangereux fanatique. Peut-être que ces deux personnalités: l’Inspecteur général Alejandro Ordonez et la Procureur Monica Leon Del Rio sont précisément celles que les parents de Carmen de Bolivar attendent pour pouvoir obtenir justice pour leurs enfants.

Source : SaneVax

Et, sur le front mosanto, une pétition à signer.

Fin 2014, les citoyens de l’île de Maui à Hawaï ont voté un moratorium sur les cultures OGM. Dès le lendemain, Monsanto a dit qu’il poursuivrait cette région en justice pour annuler cette loi.
Maui est une île qui regorge d’une grande diversité biologique, mais c’est en train de devenir un terrain d’expérimentation des OGMs et des pesticides à ciel ouvert.
Monsanto et ses alliés ont dépensé plus de 8 millions de dollars pour convaincre les citoyens de voter contre le moratoire des OGMs, sans succès
Maintenant, Monsanto a envoyé une armée d’avocats pour annuler cette décision démocratique. Monsanto n’a pas compris le message: nous ne voulons pas d’une entreprise qui prend le contrôle d’une des régions agricoles aussi fertile et riche en biodiversité pour s’en mettre plein les poches.
Monsanto vient d'obtenir une injonction temporaire à Hawaï, nous devons agir vite! Cette multinationale et ses compères Dow Chemicals, BASF, et d’autres énormes entreprises agrochimiques se sont ruées sur Hawaï car son climat permet de planter et de faire pousser les graines qu’elles peuvent vendre dans le monde entier. Aujourd’hui, près de 10% des terres agricoles d’Hawaï appartiennent à seulement 5 entreprises agrochimiques, dont Monsanto.
C'est pourquoi les citoyens de Maui ont demandé à leurs élus d’agir contre les OGMs et les dangereux pesticides qui vont avec. Alors, en 2014, les citoyens se sont mobilisés et ont récolté des milliers de signatures pour pousser les élus à organiser un référendum. Et les habitants de Maui ont clairement dit: non aux OGM tant qu'il n'y a pas d'études sérieuses sur leur impact.
Quoique vous pensiez des OGM, il est simplement inacceptable qu’une entreprise utilise des poursuites en justice pour annuler une décision prise par le peuple.
Merci pour tout ce que vous faites,
Anne, Camille, Eoin, et l'équipe de SumOfUs

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Plus d'information:


vvv

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