mercredi 16 juillet 2014

(blog à finir et à corriger)

Tiens, donc, les banques ont commencé à piller les........coffres forts.
Est-ce un hold-up ?
Pas du tout, c'est l'état bulgare qui donne son accord.

Banques européennes en faillites: le pillage des coffres bulgares + le crédit agricole en feu

Tout cela est hallucinant, nous nous dirigeons sur vers un mur en béton armé et la finance va exploser!!! Cette news est tirée de la dernière Revue de presse de Pierre Jovanovic dont je vous conseille vivement la lecture, elle vaut réellement la lecture!!!
geluck_krach
Pendant que le Néron qu’on a l’Elysée gesticule dans son fauteuil, le système bancaire européen brûle également, il n’y a pas d’autres mots. Deux banques bulgares, une italienne, deux autrichiennes et une portugaise ont fait techniquement faillite (voir plus bas), mais tout va bien. Le vampire BCE leur a injecté juste assez de sang pour qu’elles puissent faire semblant de tenir debout, mais la réalité est que tous ces prêts sont pompés du dos du peuple européen, et bien sûr les plus riches, dont évidemment la France.
« The European Banking Authority is proposing giving national authorities the clout to require certain banks to hold a specific amount of bail-in-able assets to ensure institutions can be resolved without using taxpayer money. ». Traduisez: le régulateur demande un autre régulateur juste pour gérer les faillites… lire ici Reuters pour le croire, merci à Mr Stanczyk qui ajoute: « Global bank meltdown: Germany approves bank bail-in plans ». En effet, les Allemands, vous le savez, ont déjà calculé la chute des dominos, et du coup ils ont préparé les textes comme vous le savez: « Global bank meltdown September 2015? Germany approves bank bail-in plans. Germany’s cabinet Wednesday approved plans to force creditors into propping up struggling banks beginning in 2015, one year earlier than required under European-wide plans that set rules for failing financial institutions. The new bail-in rules are part of a package of German legislation on the European banking union–an ambitious project to centralize bank supervision in the euro zone and, when banks fail, to organize their rescue or winding-up at a European level. », lire ici True news.
A Sofia, la grande escroquerie continue: non seulement il manque 1,5 milliard d’euros dans les comptes, mais en plus, resez assis, les coffres forts des clients ont été ouverts!!! « Millions of euros go missing from vaults. Fears of Bulgarian bank crisis ease Bulgaria’s leaders hold talks on banks. Second Bulgarian bank under threat Bulgaria raises 1.5bn in eurobond issue ». Il va de soi que la BCE leur a envoyé 2 milliards pour sauvegarder les apparences vis à vis des médias occidentaux, lire ici le FT pour le croire: « One of Bulgaria’s biggest banks faces bankruptcy proceedings after the country’s central bank reported that documentation covering the bulk of its loan portfolio was missing, while sacks of cash containing millions of lev had been removed from its vaults. » Quand je vous dis que les banquiers braquent leur banque!
La chute des banques bulgares a entraîné le transfert des responsabilités sur l’ancienne filiale du Crédit Agricole que celle-ci a vendu en catastrophe quelques semaines seulement avant l’effondrement… »On June 12th, 2014, Corporate Commercial Bank AD acquired 100% of the voting shares of Crédit Agricole Bulgaria EAD. CCB Executive Directors Georgi Hristov and Ilian Zafirov signed the transfer papers on behalf of the bank, together with outgoing proprietors Crédit Agricole represented by Marc Oppenheim »… Quelqu’un au CA (lien) a vu venir la chute, n’est-ce pas: « La 4e banque bulgare, Corporate Commercial Bank (CCB), va être fermée et ses actifs vont être transférés vers sa filiale Crédit Agricole Bulgaria, qui sera elle-même nationalisée, a annoncé le gouverneur de la Banque centrale bulgare Ivan Iskrov … Les dossiers d’un portefeuille de 3,5 milliards de leva (1,8 milliard d’euros) de crédits accordés par la CCB manquent. Ils ont probablement été détruits, ce qui fait penser à des abus prémédités, a-t-il expliqué », lire ici Romandie. Prémédités ? Vous avez dit prémédité ? comme par exemple un crime prémédité ??? Nooooooon, on n’y croit pas. On a des gens très intelligents au Crédit Agricole… Mais cela leur explosera à la figure quand même.
Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014


Or, nous voilà rassuré, la France n'est pas la Grèce.......jusqu'à quand ?

(source : 24h Gold)

La crise en France ne sera pas drastique, mais lente et durable
Publié le 15 juillet 2014
1359 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Mots clés associés :   Allemagne | Chômage | Chypre | Crise De La Dette | Dette | Dette Publique |Etats-unis | Eurozone | Faillite | France | Grèce | Groupe | Japon | Roc | Zone Euro |
L’économie française poursuit actuellement une tendance morose de suppressions de postes et de fermetures d’entreprises. En 2012, la croissance économique était d’exactement 0%, contre un imperceptible 0,3% en 2013. Les dépenses du gouvernement, qui s’élèvent à 56% de l’économie, ont augmenté de 2,1% depuis le second trimestre de l’année 2012. Le secteur privé a quant à lui perdu 0,2% sur la période, et demeure 3,2% en-dessous de son pic d’avant-crise.
Contrairement à ses voisins, la France a aussi une population qui croît, avec une augmentation de 0,42% enregistrée en 2013. L’absence de croissance économique est donc décidément négative d’un point de vue de croissance par tête. Voilà l’expérience que vivent les Français aujourd’hui.
Et pourtant, les marchés financiers du pays se sont envolés
Après un record à la baisse de 2.519 enregistré en mai 2009, le CAC 40 a commencé à grimper bien qu’il ait été ralenti en 2011 par la crise de la dette en zone euro. Mais en 2012, les investisseurs ont commencé à ignorer l’économie du pays, la mauvaise posture de ses grosses banques et l’effondrement manqué de son secteur automobile aujourd’hui refinancé, ses banqueroutes, son taux de chômage, sa croissance trimestrielle négative et les politiques fiscales du nouveau gouvernement, et fermé les yeux pour plonger la tête la première dans son marché boursier. Le CAC 40 a atteint 4.313, son niveau le plus élevé depuis août 2008.
Compte tenu des problèmes économiques de la France, nous pourrions penser que la dette de son gouvernement devrait présenter des signes de stress.  Or les obligations sur dix ans rapportent 2,13%, contre 2,69% pour les obligations américaines. L’écart de rendements entre les obligations françaises et allemandes, après la forte hausse enregistrée pendant la crise de la dette, s’est stabilisé entre 50 et 60 points de base. La dette française est tout simplement solide comme le roc, et permet au gouvernement d’emprunter à bas prix. Les étrangers l’adorent : 63,2% de la dette gouvernementale transférable de la France se trouve entre les mains de non-résidents. 
« Elle ne réagit pas aux annonces et aux chocs », a confirmé le plus récent rapport de Natixis, succursale de gestion d’actifs et d’investissements bancaires de l’une des plus grosses banques de France, Groupe BPCE, avec plus d'un trillion d’euros d’actifs et 20% du secteur de la banque de détail [Natixis a publié une étude l’année dernière, que j’ai discutée dans mon article French Megabank: “Germany ShouldLeave the Eurozone.”]
Natixis pense savoir pourquoi les marchés financiers de la France se portent si bien malgré l’état de l’économie, et pourquoi le pays n’a pas subi le même destin que la Grèce ou Chypre, qui ont subi une rébellion des marchés quand ils ont proposé le refinancement de banques et annoncé leurs déficits. Natixis ne mentionne pas les politiques d’impression monétaires qui à l’échelle de la planète ont fait gonfler les actifs, y compris en France. Il explique en revanche que les investisseurs étrangers s’intéressent aux actifs français « parce que la France ne risque pas de traverser une crise drastique ».
Oh, ne parlons surtout pas les grosses banques en difficulté
Notez que Natixis est la succursale d’une grosse banque et n’est pas prêt de remettre en question la stabilité des grosses banques du pays, dont le refinancement excèderait de loin les moyens du gouvernement. D'où ce lourd silence qui pèse au-dessus de ce qui pourrait causer une « crise drastique ».
Le risque auquel fait face la France est différent : il est question d’une faible croissance sur une très longue période. Tout mène à cette conclusion : les taxes et la baisse des rendements du capital, le manque de compétitivité, les problèmes liés aux savoir-faire de la force de travail, le manque de sophistication du capital des entreprises, la structure sectorielle de l’économie, tout cela fera que le pessimisme quant à la situation de la France s’installera graduellement et lentement.
La situation vire dans la mauvaise direction… lentement : la dette publique de 93% du PIB ne flambe pas, mais augmente de 2 points de pourcentage par an. Le commerce international se détériore et le déficit commercial pour les biens consommables a atteint 4%, mais il y a un surplus de services, et le déficit de compte-courant au sens large n’est que de 2% du PIB. Le taux de chômage, aujourd’hui de 11%, continue de grimper mais est bien inférieur à celui de la Grèce ou de l’Espagne, avec 25%.
"L'économie de la France n’est pas très cyclique, et un déclin d’activité drastique est très peu probable », explique le rapport. Il y a deux raisons à cela : les dépenses du gouvernement représentent 56% du PIB (20 points de pourcentage de plus qu’aux Etats-Unis), et le marché du travail rigide et peu compétitif rend les licenciements difficiles, limite la création d’emplois et empêche les « salaires réels de chuter en cas de récession, comme c’est le cas dans d’autres pays ».
Croissance ou non, le gouvernement et les travailleurs continuent de dépenser. Le problème qui se pose à la France est une « croissance très lente qui pourrait durer pendant un certain temps pour des raisons structurelles persistantes ». Le gouvernement, lorsqu’il prédit une croissance d’1,6% par an, se montre optimiste. Compte tenu des réalités structurelles, ses prévisions sont irréalistes. SelonNatixis, la croissance pourrait au mieux s’élever à 1%. Avec une croissance de la population de 0,4%, Le PIB par tête pourrait au mieux augmenter de 0,6% par an sur le long terme.
Les réalités structurelles à la source de ces stagnations
Les rendements du capital physique ne sont que de 6%, contre 10% en 2007 (et près de 16% aux Etats-Unis). « L’investissement s’en trouve découragé en France, notamment dans le domaine de l’industrie, et ces faibles rendements sont principalement dus aux taxes imposées aux sociétés ».
La compétitivité des coûts est peu élevée en raison de la « faible sophistication de la production » et du coût très élevé de production par unité. C’est pourquoi nous avons assisté à un effondrement des marges sur le secteur de la manufacture, qui empêche désormais l’industrie d’investir et de se lancer dans la production de produits haut de gamme. Les ressources se dirigent donc vers des services protégés où la productivité est peu élevée et n’augmente pas (vente au détail, construction…)
Les sociétés ont souffert de faibles gains de productivité suite à un manque d’investissement sur les nouvelles technologies. En 1998, la France a investi 1,8% de son PIB sur les nouvelles technologies, contre 2% pour les Etats-Unis. Après cette date, l’écart s’est creusé. En 2013, la France investissait toujours 1,8% de son PIB sur les nouvelles technologies, contre 3,3% pour les Etats-Unis. Les sociétés françaises ont acheté 2.900 robots industriels en 2013, contre 16.500 en Allemagne, 24.300 aux Etats-Unis et 27.200 au Japon.
Cette faible sophistication du capital et l’incapacité des sociétés à se lancer dans la production de biens haut de gamme ont engendré un « cercle vicieux de chute des prix et de la profitabilité », ainsi qu’un « manque d’amélioration de la sophistication de produits, notamment pour le secteur industriel ». 
Contrairement à Chypre, la France n’est « pas menacée par une crise drastique »…
Voilà qui explique les glorieuses performances des marchés financiers, et l’absence d’inquiétude chez les investisseurs. La France est menacée par son incapacité de faire face à une faiblesse persistante de la croissance.
… Ce qui pourrait la faire couler. Son système d’aide sociale (santé, pensions et allocations chômage) est en déficit depuis dix ans. En 2013, son déficit était de 15 milliards d’euros. Natixis offre donc cette conclusion réjouissante : « Parce que la réduction des dépenses gouvernementales nécessaire à la correction des déficits sera difficile à achever, les finances publiques continueront de se détériorer. L’inquiétude des investisseurs se fera plus prononcée au fil du temps ».
Et les grosses banques qui s’étouffent sur des actifs en décomposition ? Ne les mentionnons pas.
Pendant que le secteur dominant de l’économie française, le gouvernement, continue de croître, les entreprises font faillite les unes après les autres. Je vous conseille de lire No CrisisFrance’s Private Sector In Deeper Trouble Than In 2009


bb

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