(blog à finir et à corriger)
Tiens, donc, les Etats-Unis organiseraient un chantage à l'encontre de la France ?
Cela, c'est l'opinion du président russe.
Par contre en France, le gouvernement pense que les States veulent mettre en difficulté les grandes banques européennes pour faire le lit des américaines après la signature de l'accord transatlantique.
(source : 7sur7)
Par contre, une opinion trouvée sur les Brindherbes engagés au sujet de la manipulation dont la croissance fait l'objet sur nos petits cerveaux.
Tiens, donc, les Etats-Unis organiseraient un chantage à l'encontre de la France ?
Cela, c'est l'opinion du président russe.
Par contre en France, le gouvernement pense que les States veulent mettre en difficulté les grandes banques européennes pour faire le lit des américaines après la signature de l'accord transatlantique.
(source : 7sur7)
"Nous sommes au courant du chantage américain sur la France"
Le président russe Vladimir Poutine a estimé mardi que les problèmes des banques françaises aux Etats-Unis résultaient d'un "chantage" exercé pour que Paris renonce à livrer des navires de guerre Mistral à la Russie.
"Nous sommes au courant de la pression que nos partenaires américains exercent sur la France pour qu'elle renonce à la livraison des Mistral en Russie", et qu'on lui a fait comprendre que si elle y renonçait "les sanctions sur les banques seraient levées ou réduites". "Comment peut-on qualifier cela autrement que de chantage ? ", a-t-il demandé dans un discours de politique étrangère.
"Ce qu'on fait en ce moment aux banques françaises, cela ne provoque que de l'indignation en Europe et chez nous aussi", a-t-il insisté.
La livraison, prévue à l'automne, de deux navires de guerre de type Mistral, suscite des tensions entre Paris et ses alliés. Le président américain Barack Obama avait encore exprimé début juin son "inquiétude" sur le maintien de tels contrats au moment où la Russie "a violé la loi internationale" en rattachant à son territoire la péninsule ukrainienne de Crimée.
Début juin, Vladimir Poutine avait mis la France en garde contre une annulation du contrat en soulignant que si la France décidait de l'annuler, Moscou exigerait des dédommagements, et que cela pourrait mettre en danger l'ensemble de la coopération militaire entre la France et la Russie.
Depuis, la France a assuré qu'elle remplirait le contrat et 400 marins russes sont arrivés lundi Saint-Nazaire, port français où sont fabriqués ces navires pour se familiariser avec leur fonctionnement.
La banque française BNP Paribas a reconnu lundi avoir réalisé des opérations en dollars avec des pays sous embargo économique des Etats-Unis, Cuba, l'Iran et le Soudan, et accepté de régler une amende record de 8,9 milliards de dollars pour échapper à des poursuites pénales.
Outre BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole risquent également d'être mises à l'amende par les autorités américaines."
"Ce qu'on fait en ce moment aux banques françaises, cela ne provoque que de l'indignation en Europe et chez nous aussi", a-t-il insisté.
La livraison, prévue à l'automne, de deux navires de guerre de type Mistral, suscite des tensions entre Paris et ses alliés. Le président américain Barack Obama avait encore exprimé début juin son "inquiétude" sur le maintien de tels contrats au moment où la Russie "a violé la loi internationale" en rattachant à son territoire la péninsule ukrainienne de Crimée.
Début juin, Vladimir Poutine avait mis la France en garde contre une annulation du contrat en soulignant que si la France décidait de l'annuler, Moscou exigerait des dédommagements, et que cela pourrait mettre en danger l'ensemble de la coopération militaire entre la France et la Russie.
Depuis, la France a assuré qu'elle remplirait le contrat et 400 marins russes sont arrivés lundi Saint-Nazaire, port français où sont fabriqués ces navires pour se familiariser avec leur fonctionnement.
La banque française BNP Paribas a reconnu lundi avoir réalisé des opérations en dollars avec des pays sous embargo économique des Etats-Unis, Cuba, l'Iran et le Soudan, et accepté de régler une amende record de 8,9 milliards de dollars pour échapper à des poursuites pénales.
Outre BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole risquent également d'être mises à l'amende par les autorités américaines."
Par contre, une opinion trouvée sur les Brindherbes engagés au sujet de la manipulation dont la croissance fait l'objet sur nos petits cerveaux.
Croissance : Comment nous sommes entrain de nous faire gravement manipuler…
« Relancer la croissance », « sauver l’euro » deux leitmotiv martelés par un pouvoir faussement consterné pour nous faire avaler tous les reculs sociaux et démocratiques que l’on veut nous imposer.
Cet article vous démontre que c’est complètement bidon, que l’austérité ne produit pas de croissance, au contraire, et que l’euro n’a en rien bénéficié aux membres de l’Europe. (Chiffres officiels)
Le but de cet article est de vous ouvrir les yeux :
NON ! Nous n’avons pas à avoir peur, ce qu’on nous impose est bidon, on peut faire autrement. Ne vous laissez pas démonter par tous les perroquets du 20H qui vous traitent d’utopistes ou d’irréalistes. Vous avez raison !
OUI, nous avons raison de lutter pour protéger nos lois sociales,
OUI, il s’agit bien d’un projet volontaire de démolition des états par une Europe ultra-libérale et anti-démocratique.
Nota : Vous ne trouverez que des extraits ici car la démonstration est longue et assez technique. En voici l’essence…
1/ L’euro nous condamne-t-il à l’austérité ?
L’euro n’est pas simplement incarné par des billets et des pièces en circulation. C’est aussi un mode de gouvernance particulier mis en place par les dirigeants européens au fil des années.
Ainsi, un cadre réglementaire précis, spécifique et supra-national (qui s’impose donc aux normes françaises) existe dans le but de « sauver » la monnaie unique. Or, l’essentiel de ce cadre s’articule autour d’un noyau austéritaire composé de deux grands corpus : le Six-pack et le Two-pack.
- Le premier est composé de 4 règlements européens (textes auto-exécutoires) et de 2 directives.
Il prévoit notamment une procédure de déficit excessif (c’est-à-dire supérieur à 3% du PIB), si un pays ne respecte pas les « recommandations du conseil » (en réalité de la Commission Européenne). En ce cas, la Commission pourra in fine imposer des sanctions financières aux Etats, sauf si le Conseil de l’UE (les ministres compétents des Etats membres de l’UE) s’y oppose (à la majorité qualifiée inversée). Les sanctions peuvent se monter à 0,2% du PIB du pays.
Les recommandations de la Commission ne sont pas des conseils d’amis. Elles s’inscrivent dans ce que l’on appelle le « semestre européen » et doivent leur existence juridique à l’article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’UE (TFUE) à travers la dénomination de « grandes orientations de politique économique » (GOPE).
A ce titre, pour 2013, on trouve pêle-mêle dans les recommandations :
- la nécessité du retour à l’équilibre budgétaire, c’est-à-dire, consacrer toutes les recettes imprévues à la réduction des déficits, et réexaminer tous les postes dans les sous-secteurs de l’administration publiques
- Retraites : la désindexation, augmenter l’âge légal de départ à la retraite, la durée de cotisation, suppression des régimes spéciaux. Mais : « éviter une augmentation des cotisations sociales patronales »
- La réduction du « coût du travail » (réduction des cotisations sociales patronales, révision du SMIC
- La simplification de l’autorisation des ouvertures de commerces, fin des tarifs réglementés du gaz et de l’électricité pour les clients autres que les ménages
- La diminution des taux d’impôt sur le revenu et sur les sociétés, le rapprochement des taux réduits de TVA du taux normal, TVA sociale…
- La flexibilisation du marché du travail…
On retrouve étrangement ici des thèmes repris par le gouvernement Ayrault puis Valls…
Pour 2014, la Commission nous conseille de manière pusillanimement de revoir le niveau de notre SMIC pour les actifs les moins qualifiés (les jeunes notamment…), de poursuivre l’effort de baisse des « charges » et toute une panoplie de libéralisations…
- Le second corpus, le Two-pack, comprend deux règlements. Il organise le « Semestre Européen » où les gouvernements doivent remettre, avec les programmes de réforme, un plan budgétaire à moyen terme (avant le 30 avril). Ce dernier, défini dans le cadre du Six-Pack, vise à ce que les Etats atteignent un déficit structurel inférieur à 1% du PIB. La France s’est cependant engagée à atteindre 0%.
Il impose en outre de communiquer à la Commission leur projet de loi de finances (« plan budgétaire ») avant le 15 octobre. La Commission adopte un avis avant la fin novembre. Si la Commission estime que ce plan présente un « manquement particulièrement grave », elle pourra (après avoir consulté l’Etat concerné) en demander la révision.
Un État placé sur surveillance renforcée devra adopter, en concertation avec la Commission et la BCE, des mesures visant à remédier aux causes de ses difficultés, et remettre un rapport trimestriel.
(UMP, PS, Modem ont voté pour au parlement européen)
Une disposition davantage cosmétique vient chapeauter le tout : le TSCG qui impose une règle d’or dans le droit national. En France, oblige l’État à retrouver l’équilibre structurel de ses comptes publics, soit un déficit structurel limité à 0%.
Bref, tout cet arsenal concourt à penser que l’austérité est juridiquement organisée, ce qui laisse peu de place aux « relances » revendiquées par certains égarés du PS, qui approuvent et votent le contraire de ce qu’ils clament, en se passant ainsi des menottes en plastiques.
Quels ont été les effets des politiques d’austérité ?
Effets :
France : Impact de l’austérité sur la croissance (en point de PIB). OFCE[2]
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | TOTAL |
-0.7 | -1.5 | -2 | -2.2 | -1.3 | -7.7 |
Selon la direction EcFi de la Commission[3] pour la période 2011/2013
France | Allemagne | Italie | Espagne | Grèce |
-4.8 | -3.9 | -4.8 | -5.4 | -8 |
Encadré 2 : Bilan économique et social :
Grèce : 2008-2013 : PIB : -25%, population : -10%, chômage : multiplié par 240%, SMIC : -25%, suicides : +50%, 45% des Grecs sous le seuil de pauvreté de 2009.
Espagne : chômage : +170% (10 à 27%). Chômage des jeunes : 55%. Dette : + 25% en 3 ans. (68% du PIB en 2011, 85% en 2012 et 90% en 2013). (Budget 2013 : baisse de 6,3% des allocations chômage, baisse de 31% des fonds pour payer les salaires dans les entreprises déclarées insolvables, baisse de 14,5% du budget de du Ministère de l’éducation, baisse de 14% du budget des services sociaux (personnes âgées et handicapées…)."
Et, une opinion concernant l'Ukraine pour bien comprendre que l'Europe n'aide pas ce pays au nom de la liberté, mais, pour le dépouiller au profit des multinationales.
cccc
Il faut que soit clair où veut aller l’Union européenne, a demandé le Premier ministre italien Renzi. En enfonçant une porte ouverte : la direction à suivre a déjà été décidée, avant Bruxelles, à Washington. Les accords d’association et libre échange avec l’Ue, signés hier par Ukraine, Georgie et Moldavie, ont non seulement une valeur économique, mais politique et stratégique.
L’abolition des droits et autres mesures de « libéralisation », prévues par les accords, mettront ces économies –surtout l’ukrainienne, de très loin la plus importante- dans les mains des multinationales non seulement européennes mais étasuniennes. L’Ukraine cèdera 49% de la propriété des gazoducs et des dépôts souterrains de gaz à des compagnies étasuniennes (surtout ExxonMobil et Chevron) et européennes, qui de fait en auront le plein contrôle.
En même temps, la « modernisation » prévue de l’agriculture ukrainienne permettra surtout aux étasuniennes Cargill et Monsanto, qui avaient déjà depuis longtemps pénétré dans le pays, de s’approprier de ce qui autrefois était appelé, du fait de la fertilité de ses terres, « le grenier de l’URSS ». C’est un secteur de première importance : l’agriculture ukrainienne, dont la production a augmenté en valeur d’environ 14% en 2013, fournit 10% du pil et 25% de l’export.
Le contrôle du réseau de gazoducs et de l’agriculture ukrainiens fournira, surtout aux Etats-Unis et à l’Allemagne, un puissant instrument de pression sur la Russie. Celle-ci dépend en grande partie des corridors énergétiques ukrainiens pour exporter du gaz en Ue et absorbe plus d’un quart des exportations ukrainiennes, surtout agricoles.
L’instrument économique est fonctionnel à la stratégie annoncée par le G7 qui, déroulé à Bruxelles avant le Conseil européen, a fait sienne la ligne de Washington. Après avoir annoncé un programme du FMI de 17 milliards de dollars pour l’Ukraine, plus 18 autres investissements par les Sept pour s’emparer de son entière économie, le G7 « condamne la Fédération Russe pour sa violation continue de la souveraineté de l’Ukraine ». Formule faite sienne par le Conseil Ue le 23 juin.
Tout ceci aplanit la voie à l’extension ultérieure de l’OTAN jusqu’à l’intérieur du territoire de l’ex URSS. On n’oubliera pas qu’Ukraine, Géorgie et Moldavie étaient des républiques soviétiques et que l’attaque de l’armée géorgienne contre l’Ossétie du sud, en 2008, entrait sûrement dans la stratégie USA/OTAN. On n’oubliera pas que déjà 23 des 28 pays de l’Ue sont aujourd’hui, en même temps, membres de l’OTAN : en conséquence les décisions prises dans l’Alliance, sous leadership étasunien indiscuté, déterminent les intentions de l’Union européenne.
Dans cette situation, l’Italie joue le rôle du pot de terre. Parce que, d’une part, l’association de l’Ukraine à l’aire Ue de libre échange permettra aux multinationales étasuniennes et européennes de contrôler –nous sommes au paradoxe du « libéralisme »- à travers l’introduction des produits ukrainiens, le marché agricole italien, déjà en grave difficulté économique et sociale. Et pendant que de fait les Etats-Unis mettent en acte un rigoureux protectionnisme national sur leur production agricole.
Mais surtout par la question centrale des sources d’énergie. Il suffit de penser que sous pression des Etats-Unis, la Bulgarie a bloqué depuis quelques semaines le gazoduc South Stream, le pipeline stratégique qui devrait transporter le gaz russe dans l’Union européenne sans passer par l’Ukraine. Cette tentative étasunienne (soutenue par le président de la Commission européenne) risque de faire perdre à l’Italie des contrats de milliards d’euros, parmi lesquels celui de 2 milliards dont la Saipem (Eni) vient à peine d’avoir l’adjudication.
Dans la presse internationale des voix insistantes (démenties par Palazzo Chigi [siège du gouvernement italien]) disent que l’Italie veut « geler » le projet, né d’un accord italo-russe (signé en 2007 par Pierluigi Bersani, alors ministre pour le développement économique). Dans le projet, le terminal du South Stream est prévu à Tarvisio (Udine), qui fonctionnerait comme hub de triage du gaz partant vers d’autres pays aussi. A présent cependant le russe Gazprom et l’autrichienne Omv ont signé un accord qui prévoit le prolongement du gazoduc jusqu’en Autriche, qui pourrait remplacer l’Italie comme hub.
Sur ce fond, que le premier ministre Renzi, avant de clarifier où veut aller l’union européenne, clarifie où veut aller l’Italie. En d’autres termes, si elle veut rester ou non dans le sillage de la stratégie USA/OTAN qui est en train d’amener l’Europe à une autre dangereuse et coûteuse confrontation Ouest-Est.
Manlio Dinucci
Tommaso Di Francesco
Edition de samedi 28 juin 2014 de il manifesto
cccc
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire