(blog à finir et à corriger)
On n'en veut pas ! On n'en veut pas !
Mais, ils s'en foutent, mes chers cinq lecteurs, ils vont le faire.
(source : Bastamag)
On n'en veut pas ! On n'en veut pas !
Mais, ils s'en foutent, mes chers cinq lecteurs, ils vont le faire.
(source : Bastamag)
En Grande-Bretagne, les citoyens lancent l’offensive contre le grand marché transatlantique
À l’approche du prochain cycle de négociations entre l’Union européenne et les États-Unis, les syndicats et organisations militantes britanniques organisent du 8 au 12 juillet une campagne nationale sur les dangers que représente le grand marché transatlantique (Tafta/TTIP). Services publics, environnement, droit du travail, service national de la santé... Autant de domaines mis en péril par cet accord de libre-échange, qui suscite une opposition croissante des citoyens britanniques. « Le mouvement anti-TTIP ne manque pas d’énergie ni d’engagement », prévient John Hilary, directeur de War on Want, organisation de lutte contre la pauvreté. « Nous sommes prêts pour la bataille. »
Construire un mouvement d’opposition aux accords de libre-échange n’est pas toujours facile en Grande-Bretagne. En tant que petite nation insulaire, le commerce a dominé notre histoire. Pendant longtemps, la Grande-Bretagne a été en mesure de faire en sorte que le commerce « libre » serve ses propres intérêts, à travers l’exploitation massive de ses colonies durant l’époque impériale. Du fait de la prospérité héritée de cette exploitation de plusieurs siècles, il y a moins de résistance instinctive au libre-échange au Royaume Uni que dans d’autres pays européens.
Le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (connu sous son acronyme anglais TTIP, ou Tafta, ndlr) change la donne. Aujourd’hui, une partie croissante de la population britannique est consciente que ces négociations secrètes entre l’Union Européenne (UE) et les États-Unis vont au-delà du champ et de l’ambition des accords de libre-échange traditionnels. Et nous sommes de plus en nombreux aussi à nous rendre compte que le TTIP, si l’on permettait qu’il soit ratifié, représenterait le plus considérable transfert de pouvoir au bénéfice du capital transnational de notre époque.
« Attaque frontale contre la démocratie »
Auparavant, les accords de libre-échange cherchaient principalement à réduire les tarifs de douane pour encourager le commerce de marchandises entre pays. A contrario, le TTIP cherche explicitement à aller au-delà des frontières pour s’attaquer à l’espace politique souverain des États, en visant les barrières « non douanières » qui empêchent les entreprises multinationales d’engranger autant de profits qu’elles le pourraient à travers le commerce et l’investissement. Les responsables des États-Unis et de l’UE ont confirmé à maintes reprises que leur priorité, à travers le TTIP, est de supprimer ces « barrières » que sont les lois et les régulations. Un exercice censé libérer des millions de dollars de profits pour leurs amis dans les milieux économiques.
En réalité, ces « barrières » incluent certaines des normes sociales et environnementales qui nous sont les plus chères. Parmi les lois et régulations que les lobbyistes du monde des affaires aimeraient voir supprimées ou allégées par le TTIP, on trouve les celles sur la sécurité alimentaire, le droit du travail, les garde-fous financiers, le contrôle des substances chimiques toxiques ou encore les interdictions européennes relatives aux organismes génétiquement modifiés. Si l’on y ajoute le désir des négociateurs d’octroyer des pouvoirs sans précédent aux entreprises multinationales en matière de poursuite des États souverains devant des tribunaux d’arbitrage privés, le décor est en place pour une attaque frontale contre la démocratie de part et d’autre de l’Atlantique.
Une large alliance de mouvements
Grâce à cette prise de conscience croissante de la menace que représente le TTIP, des militants de toute la Grande-Bretagne regroupent à présent leurs forces au sein d’un vaste mouvement d’opposition à cet accord. À War on Want, nous sommes sollicités tous les jours pour fournir des intervenants et de la documentation à des groupes locaux de tout le pays, qui veulent en savoir plus sur le TTIP et ses dangers. La brochure sur le TTIP que nous avons produite avec la Fondation Rosa Luxemburg (désormais disponible en sept langues européennes [1]) s’est trouvée si rapidement épuisée que nous avons déjà été obligés de la faire réimprimer. Malgré le peu d’intérêt affiché par les médias dominants, c’est une question qui monte rapidement à l’ordre du jour politique national.
Ce mouvement regroupe des militants de tous horizons. Des groupes de plaidoyer anti-capitaliste comme War on Want, qui luttent depuis longtemps contre les dangers des accords de libre-échange, ont uni leurs forces avec le World Development Movement, les Amis de la terre et d’autres organisations de la société civile pour alerter l’opinion publique sur la menace que représente le TTIP. Des collectifs anti-gaz de schiste, des activistes du mouvement Occupy, des militants de la souveraineté alimentaire et des membres de l’Assemblée populaire contre l’austéritése sont tous joints à la résistance. Les mouvements locaux qui se battent pour défendre le précieux Service national de santé de la Grande Bretagne (National Health Service, NHS) sont particulièrement mobilisés, car ils voient dans le TTIP, à juste titre, un risque de privatisation irréversible de ce service.
Des syndicats engagés
Le mouvement syndical britannique est également très mobilisé. UNISON, le syndicat du secteur public qui représente 1,3 million de travailleurs, est un des leaders de la campagne contre le TTIP, et a publié sa propre brochure détaillant les raisons de son opposition. Les syndicats d’enseignants contribuent eux aussi à la résistance - aussi bien l’Union nationale des enseignants (National Union of Teachers, NUT) que le Syndicat des universités et des facultés (University and College Union, UCU) lequel a adopté une motion condamnant le TTIP lors de sa conférence annuelle en mai dernier. Le Syndicat des services publics et commerciaux (Public and Commercial Services Union, PCS), qui représente les fonctionnaires, s’est lui aussi joint au mouvement.
Ce ne sont pas uniquement les syndicats des travailleurs du secteur public qui ont pris publiquement position contre le TTIP. Le troisième plus grand syndicat du Royaume-Uni, le GMB, représente plus de 600 000 travailleurs, la plupart dans l’industrie. Le GMB a également rejoint la campagne contre le TTIP, et son secrétaire général a co-signé une lettre avec d’autres leaders syndicaux demandant la suspension du TTIP. Des appels parallèles à cesser les négociations sur le TTIP ont émané de fédérations syndicales dans des pays tels que l’Allemagne, la France et l’Espagne, représentant des millions de travailleurs européens au total.
« Nous sommes prêts pour la bataille »
La menace du TTIP touche tous les secteurs de la société. C’est précisément pourquoi nous finirons par vaincre. Lorsque les pays de l’OCDE ont tenté de donner les mêmes pouvoirs aux entreprises multinationales à travers l’Accord multilatéral sur les investissements, un mouvement international a pris son essor pour combattre cet accord, et a obtenu son abandon. L’UE a ensuite essayé d’atteindre le même objectif en élargissant le mandat des négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour y inclure les investissements, les achats publics et les politiques de concurrence, dans le cadre du cycle de Doha de négociations commerciales internationales, lancé en 2001. À nouveau, ces thèmes ont été abandonnés, et l’OMC n’a jamais réussi à restaurer sa crédibilité perdue suite à cet échec humiliant.
Notre victoire contre le TTIP sera le fruit d’une riposte concertée et unitaire. Cette riposte est en train de se construire en Grande-Bretagne, comme dans les autres pays européens et aux États-Unis. Avec la Fondation Rosa Luxemburg, UNISON, le World Development Movement et d’autres, War on Want organise des conférences à travers tout le pays dans le cadre de la campagne « No TTIP » du 8 au 10 juillet, qui culminera dans une première journée nationale d’action le 12 juillet. Suite au succès de nos interpellations des candidats aux élections européennes sur le TTIP, nous nous préparons à contacter tous les nouveaux députés européens du Royaume-Uni et à leur demander de se joindre au mouvement contre le TTIP. Nous préparons également les élections nationales de 2015 en Grande Bretagne ; nous espérons faire du TTIP un sujet clé pour tous les candidats qui rechercheraient nos votes.
Nous avons beaucoup de travail à accomplir si nous voulons transformer cet accord de libre-échange Europe-États-Unis en une bataille politique clé. Mais le mouvement anti-TTIP, ici en Grande Bretagne, ne manque pas d’énergie ni d’engagement, et nous sommes prêts pour la bataille.
John Hilary (War on Want) [2]
Traduction : Lora Verheecke
La version originale de cette tribune est à retrouver en anglais ici.
Et, en France, on continue à se mobiliser.
(source : le Parisien.fr)
Par contre, une question, la banque français BNP Paribas, après son arrangement avec la justice américaine, pour payer 9 milliards de dollars, deviendrait-elle le méchant petit canard ?
(source : le Quotidien du Peuple)
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(source : le Parisien.fr)
Rocard, Alevêque, Charb... 100 personnalités disent «non» au traité Transatlantique
Bérangère Lepetit | Publié le 09.07.2014, 18h54 | Mise à jour : 10.07.2014, 11h45
Devinette : quel sujet peut réunir à la fois la comédienne Mathilda May, le politique Michel Rocard, le dessinateur de Charlie Hebdo Charb ou encore l'humoriste Christophe Alevêque? Le traité dit «de libre-échange» négocié actuellement très discrètement entre Bruxelles et les Américains et ce, depuis l'été 2013.
Dans un appel commun à l'initiative du collectif «Stop Tafta», 100 personnalités du monde du spectacle, de la politique, de l'université et des médias se prononcent ce jeudi «contre le traité de libre-échange» dit Tafta (pour Trans-Atlantic Free Trade Agreement ).
Parmi eux, de nombreux politiques comme le leader du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon, les députés (EELV) Yannick Jadot et Karima Delli, le fondateur du parti Nouvelle donne Pierre Larrouturou, mais aussi les actrices Marianne Denicourt, Marina Vlady, l'écrivain Gérard Mordillat, l'architecte Roland Castro ou les sociologues Dominique Méda, Monique Pinçon-Charlot et Pierre Pinçon.
«Ces négociations opaques se déroulent dans le dos des peuples d'Europe et d'Amérique du Nord», dénoncent notamment les signataires de l'appel. «Cet accord de libre-échange menace de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables. C'est la raison pour laquelle nous appelons les parlementaires français et européens nouvellement élus à faire pression sur les Etats-membres et la Commission européenne afin d'interrompre les négociations du TAFTA.»
Le texte suscite de nombreuses inquiétudes
Ce traité vise à mettre sur pied un gigantesque marché transatlantique représentant 40% du PIB mondial et plus de 800 millions de consommateurs. Bruxelles met de son côté en avant le coup de pouce à la croissance économique que pourrait représenter ce traité pour les Etats membres de l'Union européenne.
Mais le texte suscite de nombreuses inquiétudes, notamment concernant les produits de grande consommation fabriqués outre-Atlantique, comme le boeuf aux hormones, le «poulet au chlore» et le maïs Mon 810 (élaboré par l'Américain Monsanto) qui pourraient arriver plus facilement sur le marché européen avec les nouvelles normes mises en place et les abaissements de droits de douane.
«Aujourd'hui, un mouvement d'opinion est en train de naître contre le traité mais iI faut aujourd'hui amplifier le mouvement de contestation, assure Thomas Coutrot, porte-parole d'Attac. De plus en plus de collectivités territoriales, des villes mais aussi des conseils généraux se déclarent actuellement hors-Tafta. Nous souhaitons aussi cet été que des festivals, comme celui d 'Avignon, se déclarent hors-Tafta», poursuit-il.
Alevêque : «Tout ça se fait sur notre dos»
Parmi les signataires, l'humoriste français Christophe Alevêque, que nous avons joint, joue ce mois de juillet un spectacle «Little boy» au festival d'Avignon. Il prendra la parole sur le Tafta. «Tout ça se fait sur notre dos, dans notre dos, sans aucun débat démocratique. On va être mis devant le fait accompli, ce n'était pas dans le programme de François Hollande», dénonce l'humoriste engagé. «On a l'impression que le marché tout-puissant est évangélique. Tout ça pour une croissance qui n'arrivera jamais!».
«Le problème, c'est que l'humain, l'environnement, la culture, la protection sociale passent derrière le marché tout-puissant, fulmine aussi Christophe Alevêque qui a monté au printemps un spectacle intitulé «la dette». Ce sont les marchands à qui on a donné les clés de la maison. On rajoute des clés au trousseau. Nous, on n'en a plus du tout. Il faut des gardes-barrières. Un peu de contrôle. Que l'être humain soit davantage au centre des préoccupations. Pour l'instant, on lui dit juste de passer à la caisse et fermer sa gueule».
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Dans un appel commun à l'initiative du collectif «Stop Tafta», 100 personnalités du monde du spectacle, de la politique, de l'université et des médias se prononcent ce jeudi «contre le traité de libre-échange» dit Tafta (pour Trans-Atlantic Free Trade Agreement ).
Parmi eux, de nombreux politiques comme le leader du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon, les députés (EELV) Yannick Jadot et Karima Delli, le fondateur du parti Nouvelle donne Pierre Larrouturou, mais aussi les actrices Marianne Denicourt, Marina Vlady, l'écrivain Gérard Mordillat, l'architecte Roland Castro ou les sociologues Dominique Méda, Monique Pinçon-Charlot et Pierre Pinçon.
«Ces négociations opaques se déroulent dans le dos des peuples d'Europe et d'Amérique du Nord», dénoncent notamment les signataires de l'appel. «Cet accord de libre-échange menace de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables. C'est la raison pour laquelle nous appelons les parlementaires français et européens nouvellement élus à faire pression sur les Etats-membres et la Commission européenne afin d'interrompre les négociations du TAFTA.»
Le texte suscite de nombreuses inquiétudes
Ce traité vise à mettre sur pied un gigantesque marché transatlantique représentant 40% du PIB mondial et plus de 800 millions de consommateurs. Bruxelles met de son côté en avant le coup de pouce à la croissance économique que pourrait représenter ce traité pour les Etats membres de l'Union européenne.
Mais le texte suscite de nombreuses inquiétudes, notamment concernant les produits de grande consommation fabriqués outre-Atlantique, comme le boeuf aux hormones, le «poulet au chlore» et le maïs Mon 810 (élaboré par l'Américain Monsanto) qui pourraient arriver plus facilement sur le marché européen avec les nouvelles normes mises en place et les abaissements de droits de douane.
«Aujourd'hui, un mouvement d'opinion est en train de naître contre le traité mais iI faut aujourd'hui amplifier le mouvement de contestation, assure Thomas Coutrot, porte-parole d'Attac. De plus en plus de collectivités territoriales, des villes mais aussi des conseils généraux se déclarent actuellement hors-Tafta. Nous souhaitons aussi cet été que des festivals, comme celui d 'Avignon, se déclarent hors-Tafta», poursuit-il.
Alevêque : «Tout ça se fait sur notre dos»
Parmi les signataires, l'humoriste français Christophe Alevêque, que nous avons joint, joue ce mois de juillet un spectacle «Little boy» au festival d'Avignon. Il prendra la parole sur le Tafta. «Tout ça se fait sur notre dos, dans notre dos, sans aucun débat démocratique. On va être mis devant le fait accompli, ce n'était pas dans le programme de François Hollande», dénonce l'humoriste engagé. «On a l'impression que le marché tout-puissant est évangélique. Tout ça pour une croissance qui n'arrivera jamais!».
«Le problème, c'est que l'humain, l'environnement, la culture, la protection sociale passent derrière le marché tout-puissant, fulmine aussi Christophe Alevêque qui a monté au printemps un spectacle intitulé «la dette». Ce sont les marchands à qui on a donné les clés de la maison. On rajoute des clés au trousseau. Nous, on n'en a plus du tout. Il faut des gardes-barrières. Un peu de contrôle. Que l'être humain soit davantage au centre des préoccupations. Pour l'instant, on lui dit juste de passer à la caisse et fermer sa gueule».
La liste des 100 premiers signataires
Christophe Alévêque, humoriste; Geneviève Ancel, Dialogues en humanité; Mariano Andor, collectif Rosia Montana; Isabelle Attard, co-présidente Nouvelle Donne; Clémentine Autain, Ensemble; Geneviève Azam, porte-parole Attac; Etienne Balibar, philosophe; Alexandra Baudelot, Laboratoires d'Aubervilliers; René Becker, président Terre de Liens ; Eric Beynel, Union syndicale Solidaires; Martine Billard, co-présidente PG; Pascal Blanchard, historien; Nicolas Bouchaud, acteur; Mona Bras, porte-parole UDB; Dominique Cabrera, cinéaste; Matthieu Calame, ingénieur agronome FPH; Amélie Canonne, Aitec-Ipam; Jean-Michel Carré, réalisateur/producteur Films Grain de Sable; Bernard Cassen, Mémoire des luttes; Roland Castro, architecte; Charb, dessinateur Charlie hebdo; Laura Chatel, secrétaire fédérale Jeunes Écologistes; Eve Chiapello, sociologue; Patricia Coler, déléguée générale UFISC; Florent Compain, président Amis de la Terre; Nathalie Coutinet, économiste les économistes atterrés; Céline Curt, avocate; Fanny Darbus, sociologue; Jean-Marc De Boni, président du directoire La Nef ; Christian De Montlibert, sociologue; ?Karima Delli, députée européenne EELV; Marianne Denicourt, actrice; Florence Denier-Pasquier, vice-présidente FNE; Jean-Pierre Dubois, président d'honneur de la LDH; Marc Dufumier, ingénieur agronome; Eric Fassin, sociologue; Gérard Filoche, ex inspecteur du travail; Bruno Gaccio, scénariste et producteur; Marcel Gauchet, historien, philosophe EHESS; Susan George, écrivain; François Gèze, éditeur; Gaël Giraud, économiste, jésuite; Pierre-William Glenn, réalisateur; Vincent Glenn, réalisateur; Cécile Gondard-Lalanne, Union syndicale Solidaires; Roland Gori, psychanaliste appel des appels; Bernadette Groison, secrétaire générale FSU; Claude Gruffat, président Biocoop; Jeannette Habel, co-présidente Copernic; Kadour Haddadi, chanteur de HK et Les Saltimbanks; Yannick Jadot, député européen EELV; Béatrice et Jean-Paul Jaud, réalisateurs; Esther Jeffers, économiste les économistes atterrés; Raoul-Marc Jennar, essayiste; Paul Jorion, anthropologue; Pierre Khalfa, co-président Copernic; Denez L’Hostis, président FNE; Thomas Lacoste, cinéaste et éditeur La Bande Passante; Laetitia Lafforgue, présidente Fédération nationale des arts de la rue; Bernard Lahire, sociologue; Bruno Lamour, président Collectif Roosevelt; Pierre Larrouturou, co-président Nouvelle Donne; Pierre Laurent, secrétaire national PCF; Patrick Le Hyaric, député européen PCF; Renée Le Mignot, MRAP; Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris; Annick Manteaux, Collectif stop-petrole-de-schiste-sud-77; Myriam Martin, Ensemble; Françoise Martres, présidente Syndicat de la magistrature; Margaret Maruani, sociologue; Gustave Massiah, Aitec-Ipam; Mathilda May, actrice; Dominique Méda, philosophe et sociologue; Jean-Luc Mélenchon, député européen, co-président PG; Annie-Thebaud Mony, directrice de recherche Inserm; Gérard Mordillat, réalisateur; Antonio Negri, philosophe; Frédéric Neyrat, philosophe; Julien Noé, Enercoop; Birthe Pedersen, vice-présidente Peuples Solidaires; Henri Pena-Ruiz, philosophe; Laurent Pinatel, porte-parole Confédération paysanne; Michel Pinçon, sociologue; Monique Pinçon-Charlot, sociologue; Christine Poupin, NPA; Philippe Poutou, NPA; Ignacio Ramonet, journaliste Mémoire des luttes; Frédérique Rigal, Collectif Roosevelt; Marie-Monique Robin, réalisatrice; Michel Rocard, ancien premier ministre; Christian Salmon, écrivain; Chloé Sécher, coordinatrice réseau culturel Actes if; Laura Slimani, présidente MJS; Bernard Stiegler, philosophe Ars Industrialis; Jean-Pierre Thorn, cinéaste; Louis-Georges Tin, maître de conférences; Philippe Torreton, acteur; Aurélie Trouvé, Attac; François Veillerette, porte-parole Générations Futures; Marie-Christine Vergiat, députée européenne; Patrick Viveret, philosophe; Marina Vlady, actrice; Sophie Wahnich, historienne CNRS.
Christophe Alévêque, humoriste; Geneviève Ancel, Dialogues en humanité; Mariano Andor, collectif Rosia Montana; Isabelle Attard, co-présidente Nouvelle Donne; Clémentine Autain, Ensemble; Geneviève Azam, porte-parole Attac; Etienne Balibar, philosophe; Alexandra Baudelot, Laboratoires d'Aubervilliers; René Becker, président Terre de Liens ; Eric Beynel, Union syndicale Solidaires; Martine Billard, co-présidente PG; Pascal Blanchard, historien; Nicolas Bouchaud, acteur; Mona Bras, porte-parole UDB; Dominique Cabrera, cinéaste; Matthieu Calame, ingénieur agronome FPH; Amélie Canonne, Aitec-Ipam; Jean-Michel Carré, réalisateur/producteur Films Grain de Sable; Bernard Cassen, Mémoire des luttes; Roland Castro, architecte; Charb, dessinateur Charlie hebdo; Laura Chatel, secrétaire fédérale Jeunes Écologistes; Eve Chiapello, sociologue; Patricia Coler, déléguée générale UFISC; Florent Compain, président Amis de la Terre; Nathalie Coutinet, économiste les économistes atterrés; Céline Curt, avocate; Fanny Darbus, sociologue; Jean-Marc De Boni, président du directoire La Nef ; Christian De Montlibert, sociologue; ?Karima Delli, députée européenne EELV; Marianne Denicourt, actrice; Florence Denier-Pasquier, vice-présidente FNE; Jean-Pierre Dubois, président d'honneur de la LDH; Marc Dufumier, ingénieur agronome; Eric Fassin, sociologue; Gérard Filoche, ex inspecteur du travail; Bruno Gaccio, scénariste et producteur; Marcel Gauchet, historien, philosophe EHESS; Susan George, écrivain; François Gèze, éditeur; Gaël Giraud, économiste, jésuite; Pierre-William Glenn, réalisateur; Vincent Glenn, réalisateur; Cécile Gondard-Lalanne, Union syndicale Solidaires; Roland Gori, psychanaliste appel des appels; Bernadette Groison, secrétaire générale FSU; Claude Gruffat, président Biocoop; Jeannette Habel, co-présidente Copernic; Kadour Haddadi, chanteur de HK et Les Saltimbanks; Yannick Jadot, député européen EELV; Béatrice et Jean-Paul Jaud, réalisateurs; Esther Jeffers, économiste les économistes atterrés; Raoul-Marc Jennar, essayiste; Paul Jorion, anthropologue; Pierre Khalfa, co-président Copernic; Denez L’Hostis, président FNE; Thomas Lacoste, cinéaste et éditeur La Bande Passante; Laetitia Lafforgue, présidente Fédération nationale des arts de la rue; Bernard Lahire, sociologue; Bruno Lamour, président Collectif Roosevelt; Pierre Larrouturou, co-président Nouvelle Donne; Pierre Laurent, secrétaire national PCF; Patrick Le Hyaric, député européen PCF; Renée Le Mignot, MRAP; Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris; Annick Manteaux, Collectif stop-petrole-de-schiste-sud-77; Myriam Martin, Ensemble; Françoise Martres, présidente Syndicat de la magistrature; Margaret Maruani, sociologue; Gustave Massiah, Aitec-Ipam; Mathilda May, actrice; Dominique Méda, philosophe et sociologue; Jean-Luc Mélenchon, député européen, co-président PG; Annie-Thebaud Mony, directrice de recherche Inserm; Gérard Mordillat, réalisateur; Antonio Negri, philosophe; Frédéric Neyrat, philosophe; Julien Noé, Enercoop; Birthe Pedersen, vice-présidente Peuples Solidaires; Henri Pena-Ruiz, philosophe; Laurent Pinatel, porte-parole Confédération paysanne; Michel Pinçon, sociologue; Monique Pinçon-Charlot, sociologue; Christine Poupin, NPA; Philippe Poutou, NPA; Ignacio Ramonet, journaliste Mémoire des luttes; Frédérique Rigal, Collectif Roosevelt; Marie-Monique Robin, réalisatrice; Michel Rocard, ancien premier ministre; Christian Salmon, écrivain; Chloé Sécher, coordinatrice réseau culturel Actes if; Laura Slimani, présidente MJS; Bernard Stiegler, philosophe Ars Industrialis; Jean-Pierre Thorn, cinéaste; Louis-Georges Tin, maître de conférences; Philippe Torreton, acteur; Aurélie Trouvé, Attac; François Veillerette, porte-parole Générations Futures; Marie-Christine Vergiat, députée européenne; Patrick Viveret, philosophe; Marina Vlady, actrice; Sophie Wahnich, historienne CNRS.
Et, un article de Le Vif.be (belge) sur l'Ukraine.
Ukraine : reconquête de l'est sur fond de torture et d'enlèvements
Alors que l’armée ukrainienne se prépare à reprendre la ville de Donetsk, toujours aux mains des séparatistes pro-russes, Amnesty International dénonce ce vendredi la multiplication des cas de tortures et d'enlèvements de militants pro-Kiev dans l'Est.
Les forces ukrainiennes ont déclenché jeudi une attaque près du village de Karlivka, à 30 km à l'ouest de Donetsk, chef-lieu de la région du même nom dans l'est de l'Ukraine en proie à une insurrection armée pro-russe, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Un reporter de l'AFP sur place a vu avancer plusieurs convois de blindés et de camions transportant des troupes et a entendu des tirs nourris d'artillerie.
"Les unités du ministère de la Défense, de la Garde nationale et des bataillons de la défense territoriale ont lancé une offensive vigoureuse près du village de Karlivka" appuyée par des blindés, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Les séparatistes ont confirmé les combats dans cette zone. "Il y a eu des combats à Karlivka aujourd'hui. Nous avons détruit deux tanks" des forces ukrainiennes, a déclaré le "ministre de la Défense" des séparatistes Igor Strelkov au cours d'une conférence de presse à Donetsk. "L'ennemi a subi des pertes, nous avons aussi eu des pertes malheureusement", a-t-il ajouté sans plus de précisions. "Des échanges d'artillerie se poursuivent", a-t-il dit en début d'après-midi.
Les forces loyalistes cherchent actuellement à encercler les deux places fortes des insurgés dans l'Est, Donetsk et Lougansk.
Les forces loyalistes cherchent actuellement à encercler les deux places fortes des insurgés dans l'Est, Donetsk et Lougansk.
Porochenko prêt pour un cessez-le-feu "bilatéral"
Le président ukrainien Petro Porochenko s'est dit prêt à un "cessez-le-feu bilatéral" dans l'est séparatiste du pays à condition que soit assuré le contrôle de la frontière avec la Russie, dans un entretien téléphonique mené jeudi soir avec la chancelière allemande Angela Merkel. Petro Porochenko "a souligné qu'il était nécessaire d'assurer le contrôle sur la frontière afin d'arrêter le transfert d'armes et de combattants depuis la Russie ainsi que la libération de tous les otages et le lancement des négociations inconditionnelles", selon un communiqué de la présidence ukrainienne publié à l'issue de l'entretien.
Selon Kiev, Mme Merkel a souligné au cours de cette conversation que les représentants d'une mission de l'OSCE présente dans l'est de l'Ukraine n'avaient "pas accès aux postes-frontière à cause des agissements des combattants".
M. Porochenko s'est également entretenu au téléphone jeudi soir tard avec le vice-président américain Joe Biden, discutant du rétablissement des infrastructures dans les localités libérées des séparatistes dans l'est de l'Ukraine, selon la présidence ukrainienne. M. Biden a promis une assistance américaine dans de tels projets, selon la même source.
La présidence ukrainienne a par ailleurs indiqué avoir repris le contrôle de Siversk, une ville de 12.000 habitants à 100 km au nord de Donetsk où un drapeau ukrainien flotte désormais sur la mairie ainsi que du poste-frontière Tchervonopartisansk dans la région de Lougansk. Les troupes ukrainiennes, qui ont repris cette dernière semaine le contrôle de plusieurs localités, dont l'ex-bastion séparatiste de Slaviansk, avancent vers Donetsk et Lougansk, deux capitales régionales qui se préparent à résister.
Selon Kiev, Mme Merkel a souligné au cours de cette conversation que les représentants d'une mission de l'OSCE présente dans l'est de l'Ukraine n'avaient "pas accès aux postes-frontière à cause des agissements des combattants".
M. Porochenko s'est également entretenu au téléphone jeudi soir tard avec le vice-président américain Joe Biden, discutant du rétablissement des infrastructures dans les localités libérées des séparatistes dans l'est de l'Ukraine, selon la présidence ukrainienne. M. Biden a promis une assistance américaine dans de tels projets, selon la même source.
La présidence ukrainienne a par ailleurs indiqué avoir repris le contrôle de Siversk, une ville de 12.000 habitants à 100 km au nord de Donetsk où un drapeau ukrainien flotte désormais sur la mairie ainsi que du poste-frontière Tchervonopartisansk dans la région de Lougansk. Les troupes ukrainiennes, qui ont repris cette dernière semaine le contrôle de plusieurs localités, dont l'ex-bastion séparatiste de Slaviansk, avancent vers Donetsk et Lougansk, deux capitales régionales qui se préparent à résister.
Tortures et enlèvements
Par ailleurs, l'ONG Amnesty International a dénoncé ce vendredi la multiplication des cas de tortures et d'enlèvements dans l'est de l'Ukraine, actes dont sont principalement victimes les militants pro-Kiev. "Des centaines de personnes ont été enlevées ces trois derniers mois", précise Denis Krivocheïev, directeur d'Amnesty chargé de l'Europe et d'Asie centrale. "La plupart des enlèvements sont commis par des séparatistes armés (pro-russe) et les victimes subissent souvent des tortures", a-t-il souligné dans un communiqué.
Selon le ministère ukrainien de l'Intérieur, près de 500 personnes ont été enlevées dans l'est du pays entre avril et juin. L'ONU a de son côté répertorié 222 cas d'enlèvements, souligne Amnesty. Il s'agit de militants, hommes politiques, journalistes, entrepreneurs, membres des commissions électorales locales ainsi que des militaires et policiers.
"Au fur et à mesure que les troupes pro-Kiev reprennent le contrôle de Slaviansk, Kramatorsk (bastions des séparatistes pro-russes, ndlr) et autres localités dans l'est de l'Ukraine, de nouveaux captifs sont libérés et de nouveaux cas inquiétants se révèlent", indique Amnesty. Anna, une militante pro-ukrainienne a été retenue en otage pendant six jours au cours desquels elle a été frappée et blessée à coups de couteau par ses ravisseurs qui l'ont contrainte à écrire avec son sang un slogan séparatiste.
Un autre militant pro-ukrainien, Sacha, 19 ans, s'est enfui à Kiev après avoir été retenu en otage et torturé par des séparatistes à Lougansk. Il a été libéré après que son père a payé une rançon de 60.000 dollars.
Amnesty rapporte également des exemples de tortures infligées par des troupes loyalistes à Marioupol, port du sud-est de l'Ukraine notamment à l'encontre d'un jeune homme de 16 ans qui a publié sur l'internet des images d'une opération militaire ukrainienne."
Par contre, une question, la banque français BNP Paribas, après son arrangement avec la justice américaine, pour payer 9 milliards de dollars, deviendrait-elle le méchant petit canard ?
(source : le Quotidien du Peuple)
Belgique : le gouvernement invité à vendre ses actions de BNP Paribas
( Source: Xinhua )
10.07.2014 08h36
Des hommes politiques pensent que le gouvernement belge devrait vendre ses parts du géant de la banque, BNP Paribas, a rapporté mercredi le journal local Flanders Today.
En juin dernier, la banque a dû payer une amende de 9 milliards de dollars pour son rôle dans le procédé visant à couvrir les transactions financières violant les sanctions américaines contre Cuba, l'Iran et le Soudan.
Le gouvernement belge possède 10,3% de BNP Paribas.
Certains hommes politiques pensent que le gouvernement belge devrait abandonner ses parts de la banque.
Le secrétaire d'Etat belge chargé de la lutte contre les Fraudes sociales et fiscales, John Crombez, a déclaré au journal belge De Morgen ce week-end que le pays devrait se débarrasser de ses actions ou bien jouer un rôle plus actif dans sa gestion.
D'après Flanders Today, il est soutenu par la plupart des partis politiques du parlement.
Mais le ministre belge des Finances, Koen Geens, se montre plus prudent.
Dans un communiqué publié mardi, il a demandé aux officiels de se montrer plus prudents dans leurs déclarations au sujet de cette affaire. Le gouvernement doit obtenir "une compréhension précise des leçons que le management et toutes les parties responsables tireront de ce qui s'est passé, y compris des dossiers concernant la transparence des actionnaires".
M. Geens a également appelé à rencontrer le PDG de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafe, pour déterminer l'avenir de la banque.
vvv
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