(blog à finir et à corriger)
Et, (toujours ce silence du gouvernement qui laisse le gouvernement américain nous empoisonner.
Croit-il, vraiment, le baratin que les "'scientifiques" américains ont susurré au gouvernement américain.
Moi, je me demande quels sont les liens qui les unissent aux industries qui sont concernés par ces chemtrails.
(source : Spread the light)
Pour des raisons que vous comprendrez en lisant, je ne puis divulguer mon identité.
Je suis mécanicien d’aviation pour une importante compagnie aérienne.
Je travaille sur l’une de nos bases de maintenance située dans un grand aéroport.
Je pense avoir découvert des informations que vous trouverez importantes.
D’abord je devrais vous parler au sujet de la « hiérarchie » chez les mécaniciens.
C’est important pour mon histoire et pour la cause pour laquelle vous vous êtes consacré.
La mécanique exige de travailler sur trois choses : l’avionique, les moteurs, ou les commandes de vol.
Les mécaniciens qui travaillent sur ces systèmes sont considérés en haut de la « hiérarchie ».
Viennent ensuite les mécaniciens travaillant sur l’hydraulique et les systèmes de climatisation.
Puis viennent ceux travaillant sur le service et les autres systèmes non essentiels.
Mais en bas même de la liste viennent les mécaniciens des systèmes de traitement des déchets... aucun mécanicien ne veut travailler sur les pompes, les réservoirs, et les canalisations servant à stocker les détritus des toilettes... mais dans chaque aéroport où j’ai travaillé il y avait toujours 2 ou 3 mécaniciens se proposant de travailler sur les systèmes des toilettes.
Les autres mécaniciens les laissent faire de bon cœur.. .pour cette raison vous n’avez que 2 ou 3 mécaniciens travaillant sur ces systèmes dans chaque aéroport.
Personne ne prête beaucoup d’attention à ces types et aucun mécanicien n’en fréquente un qui travaille seulement sur les systèmes des détritus... en fait, je n’avais jamais beaucoup pensé à cette situation jusqu’au mois dernier.
Comme la plupart des compagnies aériennes nous avons des accords réciproques avec les autres compagnies qui utilisent cet aéroport... si elles ont un problème avec un avion, l’un de nos mécaniciens saura se débrouiller avec lui... de même si l’un de nos avions a un problème sur un aéroport où une autre compagnie aérienne a une base de maintenance, elle retapera notre avion... un jour le mois dernier, j’ai été appelé de notre base pour travailler sur un avion pour une autre compagnie aérienne.
Quand j’ai reçu l’appel l’agent technique d’exploitation ne savait pas quel était le problème.
Quand j’ai rejoint l’avion j’ai découvert que le problème était dans le système de traitement des détritus... je n’avais rien d’autre à faire que ramper dedans et arranger le problème.
Quand je suis entré dans le compartiment je me suis rendu compte que quelque chose ne collait pas... il y avait là-dedans plus de réservoirs, de pompes, et de canalisations qu’il en fallait... j’ai d’abord supposé que le système avait été modifié... il y avait 10 ans que j’avais travaillé sur l’un d’eux.
Pendant que j’essayais de trouver le problème j’ai rapidement réalisé que la tuyauterie et les réservoirs supplémentaires n’étaient pas reliés au système de traitement des ordures.
Je venais juste de découvrir ça quand un autre mécanicien de ma compagnie est venu.
C’était l’un des mécaniciens qui travaillaient d’habitude sur ces systèmes.
J’ai été heureux de lui rendre son job. Pendant que je partais je l’ai interrogé sur l’équipement supplémentaire... il m’a dit de « me préoccuper de ma partie d’avion et de le laisser se décarcasser avec la sienne ! ».
Le jour suivant j’étais sur l’ordinateur de la compagnie pour rechercher un schéma de câblage.
Pendant que j’y étais j’ai décidé de rechercher l’équipement supplémentaire que j’avais trouvé.
À ma stupéfaction les manuels ne montraient aucun des équipements supplémentaires que j’avais vu de mes propres yeux le jour précédant.
Je me suis même connecté aux dossiers du fabricant et n’ai toujours rien trouvé.
À ce moment-là, j’étais vraiment déterminé à découvrir ce que faisait cet équipement.
La semaine suivante nous avons eu trois de nos avions dans notre hangar principal pour l’inspection périodique... il y avait des mécaniciens rampant partout dans l’avion durant ces inspections... ayant juste fini mon poste, j’ai décidé d’aller voir le système des détritus sur l’un de nos avions.
Avec tous les mécaniciens autour j’estimais que personne ne remarquerait quelqu’un de plus sur l’avion... l’avion que j’ai choisi avait bien l’équipement supplémentaire !
J’ai commencé à suivre le tracé du système de canalisations, des pompes, et des réservoirs.
J’ai trouvé ce qui semblait être l’unité de contrôle du système.
C’était une boîte de commande d’avionique semblant standard sauf qu’elle n’avait aucune sorte d’inscription... je pouvais retrouver les fils de commande de la boîte vers les pompes et les valves mais il n’y avait pas de circuit de commande entrant dans l’unité.
Les seuls fils entrant dans l’unité étaient l’alimentation raccordée au principal bus de distribution de courant de l’avion.
Le système avait un grand réservoir et deux plus petits.
C’était difficile à dire dans le compartiment exigu, mais il semblait que le grand réservoir pouvait contenir 50 gallons (190 litres)... Les réservoirs étaient reliés à un dispositif de remplissage et à une valve de purge qui traversait le fuselage juste derrière la valve de purge du système de détritus... Quand j’ai eu l’occasion de rechercher ce raccordement sous l’avion je l’ai trouvé ingénieusement caché derrière un panneau, sous le panneau servant à accéder à la vidange des déchets.
J’ai commencé à suivre la tuyauterie des pompes.
Ces tubes mènent à un réseau de petites tubulures qui se terminent sur les rebords arrière des ailes et des stabilisateurs horizontaux.
Si vous regardez de près les ailes d’un gros avion vous verrez un ensemble de fils, d’environ la grosseur de votre doigt, s’étendant du rebord arrière de la surface des ailes.
Ce sont les mèches de décharge statique.
Elles servent à dissiper [dans l'air] la charge d’électricité statique qui s’accumule sur l’avion en vol.
J’ai découvert que les tubulures de ce mystérieux système mènent à une mèche de décharge statique sur trois.
Ces mèches « avaient été évidées » afin de pouvoir être traversées par ce qui doit être déversé par les tubulures.
C’était pendant que j’étais sur l’aile que l’un des cadres m’a repéré.
Il m’a ordonné de sortir du hangar, me disant que mon poste était fini et que je n’avais été autorisé à aucune heure supplémentaire.
Les deux jours suivants étaient très occupés et je n’avais pas le temps de continuer mes recherches.
En fin d’après-midi, deux jours après ma découverte, j’ai été appelé pour remplacer une sonde de température de moteur sur un avion devant décoller dans deux heures.
J’ai fini le travail et suis retourné à la paperasserie.
Environ 30 minutes plus tard le haut-parleur m’a appelé pour que j’aille voir le directeur général. Quand je suis entré dans son bureau j’ai constaté que notre représentant syndical et deux autres que je ne connaissais pas m’attendaient.
Il m’a dit qu’un problème sérieux avait été découvert.
Il a dit que j’avais fait l’objet d’un procès-verbal et que j’étais suspendu pour avoir fait de fausses écritures.
Il m’a remis un formulaire disciplinaire déclarant que j’avais fait de fausses écritures sur la sonde de température de moteur que j’avais installée quelques heures avant.
J’étais sidéré et je commençais à protester.
Je leur ai dit que c’était ridicule et que j’avais effectué ce travail.
Le syndicaliste a alors pris la parole, recommandant d’aller jeter un coup d’œil sur l’avion et voir si nous pouvions tout arranger.
C’est à ce moment que j’ai demandé qui étaient les deux autres hommes. Le directeur général m’a dit qu’ils étaient inspecteurs de la sécurité de la ligne aérienne sans me donner leur nom.
Nous sommes allés à l’avion, qui au lieu d’être en l’air était garé sur notre rampe de maintenance.
Nous avons ouvert le capot du moteur et le syndicaliste a retiré la sonde.
Il a vérifié le numéro de série et dit à tout le monde que c’était l’ancien instrument.
Ensuite, nous sommes allés à la baie des casiers où reviennent les pièces.
Le syndicaliste a vérifié mon rapport et a tiré du casier une boîte scellée.
Il a ouvert la boîte et a retiré la sonde de température de moteur avec le numéro de série de celle que j’avais installée.
Il m’a été dit que j’étais suspendu pendant une semaine sans salaire et de partir immédiatement.
Le premier jour de ma suspension, j’étais assis chez moi me demandant que diable m’était-il arrivé... Ce soir-là j’ai reçu un coup de téléphone... La voix m’a dit :
« Maintenant vous savez ce qui arrive aux mécaniciens qui fourrent le nez là où ils ne le devraient pas... La prochaine fois que vous commencerez à travailler sur des systèmes qui ne vous concernent pas vous perdrez votre travail.
Comme il se trouve que je me sens chevaleresque, je pensent que vous pourrez retourner au travail bientôt » CLIC.
De nouveau je me suis relevé.
J’ai déduit que ce qui était arrivé était directement lié à mon relevé de la mystérieuse tuyauterie.
Le matin suivant le directeur général m’a appelé.
Il a dit qu’en raison de mon excellent dossier pour mon travail passé, la suspension avait été réduite à un jour et que je devais me présenter immédiatement au travail.
La seule chose à laquelle je pouvais penser était qu’est-ce qu’ils essayaient de cacher et qui sont-ils !
Ce jour de travail s’est passé comme si rien n’était arrivé... Aucun autre mécanicien n’a mentionné ma suspension et mon syndicaliste m’a dit de ne pas en parler.
Cette nuit-là je me suis connecté sur internet pour essayer de trouver quelques réponses. Je ne me rappelle pas maintenant comment j’y suis arrivé, mais j’ai trouvé votre site.
C’est alors que tout est venu ensemble.
Mais le matin suivant au travail j’ai trouvé une note à l’intérieur de mon casier verrouillé.
Elle disait, « La curiosité a tué le chat. Ne regardez pas les sites internet qui ne vous concernent pas. »... Eh bien c’est ça... ILS me surveillent.
Eh bien vous savez déjà ce qu’ils font.
Je ne sais pas ce qu’ils pulvérisent mais je peux vous dire qu’ils le font.
Je me dis qu’ils utilisent les « camions de douceurs ».
Ce sont les camions qui vident les réservoirs de détritus des toilettes.
Les aéroports sous-traitent habituellement ce travail et personne ne s’approche de ces camions... Qui voudrait se tenir à côté d’un camion plein de merdes.
Pendant que ces types vident les réservoirs de détritus ils remplissent les réservoirs du système de pulvérisation... Ils connaissent le chemin de vol des avions, ainsi ils programment probablement l’unité de commande pour commencer à vaporiser au bout d’un certain temps après que l’avion ait atteint une certaine altitude.
Les becs de pulvérisation dans les fausses mèches de décharges statiques sont si petits que personne dans l’avion ne verra le truc. Que Dieu nous vienne en aide. Un citoyen !
http://journal100limites.blogspot.ca
Posté par rusty james à 01:59 - chemtrails - Permalien [#]
Bon, j'ai fait une fausse manoeuvre, je suis dégoutté !
Mais, je recommence.
(source : Confédération Paysanne)
14.11.2013 Le 20 novembre, les sénateurs discuteront et voteront en séance publique une proposition de loi « tendant à renforcer la lutte contre la contrefaçon », un sommet dans la recherche de profit absolu. Il n'est plus ici question de vendre et d'acheter. Il s'agit, pour les firmes, de s'approprier le savoir acquis au quotidien par les paysans d'aujourd'hui et d'hier.
En 10 000 ans d'agriculture, on ne s'était jamais posé la question. Les paysans ont semé et choisit, saison après saison, les graines qu'ils allaient replanter. De la même manière, les éleveurs ont sélectionné leurs reproducteurs. C'est leur métier. C'est ce qui fait aujourd'hui de l'agriculture un domaine riche de savoirs, ce qui nous a permis de conserver la diversité du vivant. C'est un patrimoine universel qui n'a pas de prix.
On le croyait en tout cas, jusqu'à ce que certains décident de se désigner comme propriétaires de ce patrimoine. C'est donc au nom de la « propriété intellectuelle » que quelques industriels feront payer, de façon systématique, les paysans qui ne faisaient alors que leur métier.
Cette proposition de loi, et l'arsenal juridique déjà existant, piègent de fait les paysans. Ressemer des semences, donc les reproduire, sera une contrefaçon. Le paysan pourra alors voir sa récolte simplement saisie par les services de l'État. Pour éviter tout problème, il devrait donc, chaque année racheter ses semences ou payer des royalties. Le fonctionnement sera le même en élevage pour les mâles reproducteurs. Et il n'y a pas d'échappatoire ! Tout paysan qui ne pourra présenter les factures de ses semences, de ses animaux ou de ses préparations naturelles sera considéré, a priori, comme étant dans l'illégalité. L'industrie se retrouve donc seule à avoir le droit de poursuivre le travail engagé par les paysans depuis des millénaires !
Cette loi, en criminalisant le métier même de paysan, nie leur savoir, et bafoue leur liberté. Elle porte aussi l'appauvrissement irrémédiable de la biodiversité. C'est cette responsabilité que nos élus portent en ce moment. Et il est de notre devoir de le leur rappeler.
Le collectif "Semons la biodiversité" et l'Association Terre et Humanisme
Et, oui, c'est un triste monde qu'ils nous construisent sur notre silence et nos lâchetés.
(source : Inform'Action)
vvv
Et, (toujours ce silence du gouvernement qui laisse le gouvernement américain nous empoisonner.
Croit-il, vraiment, le baratin que les "'scientifiques" américains ont susurré au gouvernement américain.
Moi, je me demande quels sont les liens qui les unissent aux industries qui sont concernés par ces chemtrails.
(source : Spread the light)
Révélation d'un mécanicien avion sur l'équipement pour pulvériser les chemtrails
Pour des raisons que vous comprendrez en lisant, je ne puis divulguer mon identité.
Je suis mécanicien d’aviation pour une importante compagnie aérienne.
Je travaille sur l’une de nos bases de maintenance située dans un grand aéroport.
Je pense avoir découvert des informations que vous trouverez importantes.
D’abord je devrais vous parler au sujet de la « hiérarchie » chez les mécaniciens.
C’est important pour mon histoire et pour la cause pour laquelle vous vous êtes consacré.
La mécanique exige de travailler sur trois choses : l’avionique, les moteurs, ou les commandes de vol.
Les mécaniciens qui travaillent sur ces systèmes sont considérés en haut de la « hiérarchie ».
Viennent ensuite les mécaniciens travaillant sur l’hydraulique et les systèmes de climatisation.
Puis viennent ceux travaillant sur le service et les autres systèmes non essentiels.
Mais en bas même de la liste viennent les mécaniciens des systèmes de traitement des déchets... aucun mécanicien ne veut travailler sur les pompes, les réservoirs, et les canalisations servant à stocker les détritus des toilettes... mais dans chaque aéroport où j’ai travaillé il y avait toujours 2 ou 3 mécaniciens se proposant de travailler sur les systèmes des toilettes.
Les autres mécaniciens les laissent faire de bon cœur.. .pour cette raison vous n’avez que 2 ou 3 mécaniciens travaillant sur ces systèmes dans chaque aéroport.
Personne ne prête beaucoup d’attention à ces types et aucun mécanicien n’en fréquente un qui travaille seulement sur les systèmes des détritus... en fait, je n’avais jamais beaucoup pensé à cette situation jusqu’au mois dernier.
Comme la plupart des compagnies aériennes nous avons des accords réciproques avec les autres compagnies qui utilisent cet aéroport... si elles ont un problème avec un avion, l’un de nos mécaniciens saura se débrouiller avec lui... de même si l’un de nos avions a un problème sur un aéroport où une autre compagnie aérienne a une base de maintenance, elle retapera notre avion... un jour le mois dernier, j’ai été appelé de notre base pour travailler sur un avion pour une autre compagnie aérienne.
Quand j’ai reçu l’appel l’agent technique d’exploitation ne savait pas quel était le problème.
Quand j’ai rejoint l’avion j’ai découvert que le problème était dans le système de traitement des détritus... je n’avais rien d’autre à faire que ramper dedans et arranger le problème.
Quand je suis entré dans le compartiment je me suis rendu compte que quelque chose ne collait pas... il y avait là-dedans plus de réservoirs, de pompes, et de canalisations qu’il en fallait... j’ai d’abord supposé que le système avait été modifié... il y avait 10 ans que j’avais travaillé sur l’un d’eux.
Pendant que j’essayais de trouver le problème j’ai rapidement réalisé que la tuyauterie et les réservoirs supplémentaires n’étaient pas reliés au système de traitement des ordures.
Je venais juste de découvrir ça quand un autre mécanicien de ma compagnie est venu.
C’était l’un des mécaniciens qui travaillaient d’habitude sur ces systèmes.
J’ai été heureux de lui rendre son job. Pendant que je partais je l’ai interrogé sur l’équipement supplémentaire... il m’a dit de « me préoccuper de ma partie d’avion et de le laisser se décarcasser avec la sienne ! ».
Le jour suivant j’étais sur l’ordinateur de la compagnie pour rechercher un schéma de câblage.
Pendant que j’y étais j’ai décidé de rechercher l’équipement supplémentaire que j’avais trouvé.
À ma stupéfaction les manuels ne montraient aucun des équipements supplémentaires que j’avais vu de mes propres yeux le jour précédant.
Je me suis même connecté aux dossiers du fabricant et n’ai toujours rien trouvé.
À ce moment-là, j’étais vraiment déterminé à découvrir ce que faisait cet équipement.
La semaine suivante nous avons eu trois de nos avions dans notre hangar principal pour l’inspection périodique... il y avait des mécaniciens rampant partout dans l’avion durant ces inspections... ayant juste fini mon poste, j’ai décidé d’aller voir le système des détritus sur l’un de nos avions.
Avec tous les mécaniciens autour j’estimais que personne ne remarquerait quelqu’un de plus sur l’avion... l’avion que j’ai choisi avait bien l’équipement supplémentaire !
J’ai commencé à suivre le tracé du système de canalisations, des pompes, et des réservoirs.
J’ai trouvé ce qui semblait être l’unité de contrôle du système.
C’était une boîte de commande d’avionique semblant standard sauf qu’elle n’avait aucune sorte d’inscription... je pouvais retrouver les fils de commande de la boîte vers les pompes et les valves mais il n’y avait pas de circuit de commande entrant dans l’unité.
Les seuls fils entrant dans l’unité étaient l’alimentation raccordée au principal bus de distribution de courant de l’avion.
Le système avait un grand réservoir et deux plus petits.
C’était difficile à dire dans le compartiment exigu, mais il semblait que le grand réservoir pouvait contenir 50 gallons (190 litres)... Les réservoirs étaient reliés à un dispositif de remplissage et à une valve de purge qui traversait le fuselage juste derrière la valve de purge du système de détritus... Quand j’ai eu l’occasion de rechercher ce raccordement sous l’avion je l’ai trouvé ingénieusement caché derrière un panneau, sous le panneau servant à accéder à la vidange des déchets.
J’ai commencé à suivre la tuyauterie des pompes.
Ces tubes mènent à un réseau de petites tubulures qui se terminent sur les rebords arrière des ailes et des stabilisateurs horizontaux.
Si vous regardez de près les ailes d’un gros avion vous verrez un ensemble de fils, d’environ la grosseur de votre doigt, s’étendant du rebord arrière de la surface des ailes.
Ce sont les mèches de décharge statique.
Elles servent à dissiper [dans l'air] la charge d’électricité statique qui s’accumule sur l’avion en vol.
J’ai découvert que les tubulures de ce mystérieux système mènent à une mèche de décharge statique sur trois.
Ces mèches « avaient été évidées » afin de pouvoir être traversées par ce qui doit être déversé par les tubulures.
C’était pendant que j’étais sur l’aile que l’un des cadres m’a repéré.
Il m’a ordonné de sortir du hangar, me disant que mon poste était fini et que je n’avais été autorisé à aucune heure supplémentaire.
Les deux jours suivants étaient très occupés et je n’avais pas le temps de continuer mes recherches.
En fin d’après-midi, deux jours après ma découverte, j’ai été appelé pour remplacer une sonde de température de moteur sur un avion devant décoller dans deux heures.
J’ai fini le travail et suis retourné à la paperasserie.
Environ 30 minutes plus tard le haut-parleur m’a appelé pour que j’aille voir le directeur général. Quand je suis entré dans son bureau j’ai constaté que notre représentant syndical et deux autres que je ne connaissais pas m’attendaient.
Il m’a dit qu’un problème sérieux avait été découvert.
Il a dit que j’avais fait l’objet d’un procès-verbal et que j’étais suspendu pour avoir fait de fausses écritures.
Il m’a remis un formulaire disciplinaire déclarant que j’avais fait de fausses écritures sur la sonde de température de moteur que j’avais installée quelques heures avant.
J’étais sidéré et je commençais à protester.
Je leur ai dit que c’était ridicule et que j’avais effectué ce travail.
Le syndicaliste a alors pris la parole, recommandant d’aller jeter un coup d’œil sur l’avion et voir si nous pouvions tout arranger.
C’est à ce moment que j’ai demandé qui étaient les deux autres hommes. Le directeur général m’a dit qu’ils étaient inspecteurs de la sécurité de la ligne aérienne sans me donner leur nom.
Nous sommes allés à l’avion, qui au lieu d’être en l’air était garé sur notre rampe de maintenance.
Nous avons ouvert le capot du moteur et le syndicaliste a retiré la sonde.
Il a vérifié le numéro de série et dit à tout le monde que c’était l’ancien instrument.
Ensuite, nous sommes allés à la baie des casiers où reviennent les pièces.
Le syndicaliste a vérifié mon rapport et a tiré du casier une boîte scellée.
Il a ouvert la boîte et a retiré la sonde de température de moteur avec le numéro de série de celle que j’avais installée.
Il m’a été dit que j’étais suspendu pendant une semaine sans salaire et de partir immédiatement.
Le premier jour de ma suspension, j’étais assis chez moi me demandant que diable m’était-il arrivé... Ce soir-là j’ai reçu un coup de téléphone... La voix m’a dit :
« Maintenant vous savez ce qui arrive aux mécaniciens qui fourrent le nez là où ils ne le devraient pas... La prochaine fois que vous commencerez à travailler sur des systèmes qui ne vous concernent pas vous perdrez votre travail.
Comme il se trouve que je me sens chevaleresque, je pensent que vous pourrez retourner au travail bientôt » CLIC.
De nouveau je me suis relevé.
J’ai déduit que ce qui était arrivé était directement lié à mon relevé de la mystérieuse tuyauterie.
Le matin suivant le directeur général m’a appelé.
Il a dit qu’en raison de mon excellent dossier pour mon travail passé, la suspension avait été réduite à un jour et que je devais me présenter immédiatement au travail.
La seule chose à laquelle je pouvais penser était qu’est-ce qu’ils essayaient de cacher et qui sont-ils !
Ce jour de travail s’est passé comme si rien n’était arrivé... Aucun autre mécanicien n’a mentionné ma suspension et mon syndicaliste m’a dit de ne pas en parler.
Cette nuit-là je me suis connecté sur internet pour essayer de trouver quelques réponses. Je ne me rappelle pas maintenant comment j’y suis arrivé, mais j’ai trouvé votre site.
C’est alors que tout est venu ensemble.
Mais le matin suivant au travail j’ai trouvé une note à l’intérieur de mon casier verrouillé.
Elle disait, « La curiosité a tué le chat. Ne regardez pas les sites internet qui ne vous concernent pas. »... Eh bien c’est ça... ILS me surveillent.
Eh bien vous savez déjà ce qu’ils font.
Je ne sais pas ce qu’ils pulvérisent mais je peux vous dire qu’ils le font.
Je me dis qu’ils utilisent les « camions de douceurs ».
Ce sont les camions qui vident les réservoirs de détritus des toilettes.
Les aéroports sous-traitent habituellement ce travail et personne ne s’approche de ces camions... Qui voudrait se tenir à côté d’un camion plein de merdes.
Pendant que ces types vident les réservoirs de détritus ils remplissent les réservoirs du système de pulvérisation... Ils connaissent le chemin de vol des avions, ainsi ils programment probablement l’unité de commande pour commencer à vaporiser au bout d’un certain temps après que l’avion ait atteint une certaine altitude.
Les becs de pulvérisation dans les fausses mèches de décharges statiques sont si petits que personne dans l’avion ne verra le truc. Que Dieu nous vienne en aide. Un citoyen !
http://journal100limites.blogspot.ca
Bon, j'ai fait une fausse manoeuvre, je suis dégoutté !
Mais, je recommence.
(source : Confédération Paysanne)
SEMENCES
Loi contrefaçon : La lutte contre la contrefaçon va t-elle nier les droits des agriculteurs ?
14.11.2013 Le 20 novembre, les sénateurs discuteront et voteront en séance publique une proposition de loi « tendant à renforcer la lutte contre la contrefaçon », un sommet dans la recherche de profit absolu. Il n'est plus ici question de vendre et d'acheter. Il s'agit, pour les firmes, de s'approprier le savoir acquis au quotidien par les paysans d'aujourd'hui et d'hier.
En 10 000 ans d'agriculture, on ne s'était jamais posé la question. Les paysans ont semé et choisit, saison après saison, les graines qu'ils allaient replanter. De la même manière, les éleveurs ont sélectionné leurs reproducteurs. C'est leur métier. C'est ce qui fait aujourd'hui de l'agriculture un domaine riche de savoirs, ce qui nous a permis de conserver la diversité du vivant. C'est un patrimoine universel qui n'a pas de prix.
On le croyait en tout cas, jusqu'à ce que certains décident de se désigner comme propriétaires de ce patrimoine. C'est donc au nom de la « propriété intellectuelle » que quelques industriels feront payer, de façon systématique, les paysans qui ne faisaient alors que leur métier.
Cette proposition de loi, et l'arsenal juridique déjà existant, piègent de fait les paysans. Ressemer des semences, donc les reproduire, sera une contrefaçon. Le paysan pourra alors voir sa récolte simplement saisie par les services de l'État. Pour éviter tout problème, il devrait donc, chaque année racheter ses semences ou payer des royalties. Le fonctionnement sera le même en élevage pour les mâles reproducteurs. Et il n'y a pas d'échappatoire ! Tout paysan qui ne pourra présenter les factures de ses semences, de ses animaux ou de ses préparations naturelles sera considéré, a priori, comme étant dans l'illégalité. L'industrie se retrouve donc seule à avoir le droit de poursuivre le travail engagé par les paysans depuis des millénaires !
Cette loi, en criminalisant le métier même de paysan, nie leur savoir, et bafoue leur liberté. Elle porte aussi l'appauvrissement irrémédiable de la biodiversité. C'est cette responsabilité que nos élus portent en ce moment. Et il est de notre devoir de le leur rappeler.
Le collectif "Semons la biodiversité" et l'Association Terre et Humanisme
http://www.semonslabiodiversite.com/
Et, oui, c'est un triste monde qu'ils nous construisent sur notre silence et nos lâchetés.
(source : Inform'Action)
En Bretagne, un pesticide éradique toute vie aquatique
Soumis par Renaud Schira le mer, 2013-11-13 09:37
Lien d'origine:
Un
champ de salades, un pesticide ultra puissant, un agriculteur
imprudent, des pluies un peu fortes. Il n’en fallait pas plus, ce 23
octobre dernier, pour éradiquer toute vie aquatique sur 12 kilomètres
d’un cours d’eau du Finistère, près de Roscoff. Une affaire qui remet en
lumière le rôle néfaste des pesticides : en France, 96% des rivières
contiennent ces produits chimiques.
Cela pourrait entrer dans le livre des records : 130 tonnes de truites décimées en un petit quart d’heure, dans une pisciculture bretonne. L’hécatombe a permis de détecter une nouvelle catastrophe écologique, le 23 octobre dernier. Le cours d’eau Le Guillec, dans le Finistère, près de Roscoff, a été pollué sur plus de 12 kilomètres. Tous les poissons d’eau douce sont morts, jusqu’à l’estuaire. En cause : le traitement d’une parcelle agricole, où poussent des salades, par un produit chimique, le Trimaton extra (il porte bien son nom...), à proximité de cette rivière du Haut-Léon. Que s’est-il passé ? A priori pas de surdosage dans l’utilisation du pesticide par l’agriculteur. Mais les fortes pluies qui ont suivi l’épandage du produit phytosanitaire semblent avoir aggravé la situation. L’association Eau & Rivières de Bretagne et trois communes voisines ont décidé de porter plainte pour éviter que cette affaire ne soit classée sans suite.
« Cette pollution n’est pas une fatalité. Elle est le résultat de pratiques imprudentes dans l’utilisation de produits chimiques extrêmement dangereux pour l’eau, pour les sols, et pour tous les organismes vivants », s’indigne Eau et rivières. « Au-delà de la négligence de l’agriculteur qui n’a pas pris garde à la météo, ce n’est pas possible qu’on puisse homologuer un produit, si la moindre pluie provoque ce genre de situation », ajoute Arnaud Clugery, délégué départemental de l’association. L’utilisation du pesticide demande d’inonder auparavant le terrain sur une profondeur de 10 cm, avec un système de drains qui a, dans ce cas, été installé dans le sens de la pente. « On ajoute un facteur de danger : le sol est en condition d’érosion maximum avant l’épandage du pesticide. »
Un pesticide reconnu comme cancérigène
Le collectif « Les amis du Guillec et de la baie de Sieck » a lancé une pétition : « Au delà de la pollution du Guillec, arrêtons la stérilisation des sols !!! ». Objectif : relancer le débat sur l’interdiction des pesticides. Pour le collectif, les finalités du traitement de cette parcelle agricole sont inquiétantes, puisqu’il s’agit de stériliser totalement le sol sur une épaisseur de quelques dizaines de centimètres, « afin qu’il n’y ait plus aucune mauvaise herbe, plus aucun insecte, plus aucun champignon, plus aucun ver de terre qui vienne nuire à la production ». Et cela avant semer de la mâche. Le collectif s’insurge contre ce type de méthode, de plus en plus utilisée, où l’on détruit toute vie du sol, « ce dernier ne servant plus que de substrat inerte. »
Le pesticide en cause, le Trimaton extra, est commercialisé par la société Cerexagri, vendue en 2007 par Arkema - ancienne filiale de Total - à l’entreprise indienne United Phosphorus Limited (UPL), un des plus gros producteurs indiens de produits phytosanitaires. Fongicides, insecticides, herbicides sont notamment produits sur quatre sites français [1]. Le Trimaton extra contient du dimethyl dithiocarbamate de sodium (ou Metam sodium). C’est l’un des pesticides les plus utilisés aux États-Unis (25.000 tonnes par an). Pourtant la substance active fait partie de la liste des cancérigènes « probables » recensés par l’Agence de protection de l’environnement (EPA) états-unienne.
Un produit néfaste pour l’environnement aquatique
L’État de Californie va plus loin et considère le metam sodium comme toxique d’un point de vue du développement. Le produit est également inscrit sur la liste des cancérigènes avérés, « California Prop 65 Known Carcinogens », et sur celle des « perturbateurs de la reproduction ». L’inscription sur cette liste par l’Agence de protection environnementale de Californie est « basée sur une identification formelle par les autorités publiques que la substance chimique entraîne une toxicité reproductive ».
Côté français, les choses sont moins claires : le site Agritox de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) fait état d’un « effet cancérigène suspecté » et de « preuves insuffisantes chez l’homme ».
Le produit est cependant considéré comme « dangereux pour l’environnement », « très toxique pour les organismes aquatiques », et pouvant « entrainer des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique »…
Des cancers au bout d’un mois d’exposition
Les études de toxicité sont inquiétantes. Sur le développement des lapins par exemple : à forte dose, la substance chimique provoque des malformations congénitales - méningocèle (malformation congénitale avec absence de fermeture de la colonne vertébrale) et anophtalmie (absence d’un ou des deux yeux à la naissance) - et une ossification incomplète. De quoi décourager toute envie de pêcher des poissons à proximité des zones d’épandage du pesticide ou de manger les productions végétales qui ont subi ce traitement.
L’agence de protection de l’environnement états-unienne précise qu’en raison de la volatilité du metam sodium dans l’air, « aucun résidu n’est attendu dans l’alimentation » ou dans l’eau. Dans les usages agricoles, le metam sodium devient un gaz volatile (le methyl isothycyanate, ou MITC) peu après son application. Ce gaz est considéré par l’EPA comme « extrêmement toxique pour les mammifères, les oiseaux, les invertébrés aquatiques et les poissons ». Un rapport du Bureau du programme des pesticides de l’EPA décrit le gaz MITC comme pouvant « migrer des champs vers des lieux où le public vit, travaille, joue ». Or une « métaplasie des tissus de l’appareil respiratoire, une lésion souvent associée au cancer, a été observée après seulement 28 jours d’exposition de rats au MITC ».
Des pesticides dans l’eau de pluie
D’après l’Institut français de l’environnement (IFEN), 96% des eaux de surface (rivières, étangs...) et 61% des eaux souterraines analysées en France contiennent des résidus de pesticides. Même les eaux de pluie sont touchées : des stations de mesure installées par l’INRA de Rennes ont révélé que presque tous les échantillons contenaient des pesticides. 60% d’entre eux dépassent même les 0,1µg/l, la Concentration maximale admissible (CMA) pour l’eau de distribution.
Ces mesures montrent une dispersion importante des pesticides dans les milieux aquatiques. Le désastre écologique du 23 octobre sur les bords du Guillec a permis de mesurer l’ampleur de la toxicité du pesticide concerné. Combien d’accidents de ce type ont lieu chaque année en France ? Et combien de pollutions invisibles mais tout aussi dangereuses sont provoquées par les pesticides ?
Agnès Rousseaux
Notes :
[1] Bassens (Gironde), Le Canet (Bouches-du-Rhône), Mourenx (Pyrénées-Atlantiques) et Vaas (Sarthe)
Cela pourrait entrer dans le livre des records : 130 tonnes de truites décimées en un petit quart d’heure, dans une pisciculture bretonne. L’hécatombe a permis de détecter une nouvelle catastrophe écologique, le 23 octobre dernier. Le cours d’eau Le Guillec, dans le Finistère, près de Roscoff, a été pollué sur plus de 12 kilomètres. Tous les poissons d’eau douce sont morts, jusqu’à l’estuaire. En cause : le traitement d’une parcelle agricole, où poussent des salades, par un produit chimique, le Trimaton extra (il porte bien son nom...), à proximité de cette rivière du Haut-Léon. Que s’est-il passé ? A priori pas de surdosage dans l’utilisation du pesticide par l’agriculteur. Mais les fortes pluies qui ont suivi l’épandage du produit phytosanitaire semblent avoir aggravé la situation. L’association Eau & Rivières de Bretagne et trois communes voisines ont décidé de porter plainte pour éviter que cette affaire ne soit classée sans suite.
« Cette pollution n’est pas une fatalité. Elle est le résultat de pratiques imprudentes dans l’utilisation de produits chimiques extrêmement dangereux pour l’eau, pour les sols, et pour tous les organismes vivants », s’indigne Eau et rivières. « Au-delà de la négligence de l’agriculteur qui n’a pas pris garde à la météo, ce n’est pas possible qu’on puisse homologuer un produit, si la moindre pluie provoque ce genre de situation », ajoute Arnaud Clugery, délégué départemental de l’association. L’utilisation du pesticide demande d’inonder auparavant le terrain sur une profondeur de 10 cm, avec un système de drains qui a, dans ce cas, été installé dans le sens de la pente. « On ajoute un facteur de danger : le sol est en condition d’érosion maximum avant l’épandage du pesticide. »
Un pesticide reconnu comme cancérigène
Le collectif « Les amis du Guillec et de la baie de Sieck » a lancé une pétition : « Au delà de la pollution du Guillec, arrêtons la stérilisation des sols !!! ». Objectif : relancer le débat sur l’interdiction des pesticides. Pour le collectif, les finalités du traitement de cette parcelle agricole sont inquiétantes, puisqu’il s’agit de stériliser totalement le sol sur une épaisseur de quelques dizaines de centimètres, « afin qu’il n’y ait plus aucune mauvaise herbe, plus aucun insecte, plus aucun champignon, plus aucun ver de terre qui vienne nuire à la production ». Et cela avant semer de la mâche. Le collectif s’insurge contre ce type de méthode, de plus en plus utilisée, où l’on détruit toute vie du sol, « ce dernier ne servant plus que de substrat inerte. »
Le pesticide en cause, le Trimaton extra, est commercialisé par la société Cerexagri, vendue en 2007 par Arkema - ancienne filiale de Total - à l’entreprise indienne United Phosphorus Limited (UPL), un des plus gros producteurs indiens de produits phytosanitaires. Fongicides, insecticides, herbicides sont notamment produits sur quatre sites français [1]. Le Trimaton extra contient du dimethyl dithiocarbamate de sodium (ou Metam sodium). C’est l’un des pesticides les plus utilisés aux États-Unis (25.000 tonnes par an). Pourtant la substance active fait partie de la liste des cancérigènes « probables » recensés par l’Agence de protection de l’environnement (EPA) états-unienne.
Un produit néfaste pour l’environnement aquatique
L’État de Californie va plus loin et considère le metam sodium comme toxique d’un point de vue du développement. Le produit est également inscrit sur la liste des cancérigènes avérés, « California Prop 65 Known Carcinogens », et sur celle des « perturbateurs de la reproduction ». L’inscription sur cette liste par l’Agence de protection environnementale de Californie est « basée sur une identification formelle par les autorités publiques que la substance chimique entraîne une toxicité reproductive ».
Côté français, les choses sont moins claires : le site Agritox de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) fait état d’un « effet cancérigène suspecté » et de « preuves insuffisantes chez l’homme ».
Le produit est cependant considéré comme « dangereux pour l’environnement », « très toxique pour les organismes aquatiques », et pouvant « entrainer des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique »…
Des cancers au bout d’un mois d’exposition
Les études de toxicité sont inquiétantes. Sur le développement des lapins par exemple : à forte dose, la substance chimique provoque des malformations congénitales - méningocèle (malformation congénitale avec absence de fermeture de la colonne vertébrale) et anophtalmie (absence d’un ou des deux yeux à la naissance) - et une ossification incomplète. De quoi décourager toute envie de pêcher des poissons à proximité des zones d’épandage du pesticide ou de manger les productions végétales qui ont subi ce traitement.
L’agence de protection de l’environnement états-unienne précise qu’en raison de la volatilité du metam sodium dans l’air, « aucun résidu n’est attendu dans l’alimentation » ou dans l’eau. Dans les usages agricoles, le metam sodium devient un gaz volatile (le methyl isothycyanate, ou MITC) peu après son application. Ce gaz est considéré par l’EPA comme « extrêmement toxique pour les mammifères, les oiseaux, les invertébrés aquatiques et les poissons ». Un rapport du Bureau du programme des pesticides de l’EPA décrit le gaz MITC comme pouvant « migrer des champs vers des lieux où le public vit, travaille, joue ». Or une « métaplasie des tissus de l’appareil respiratoire, une lésion souvent associée au cancer, a été observée après seulement 28 jours d’exposition de rats au MITC ».
Des pesticides dans l’eau de pluie
D’après l’Institut français de l’environnement (IFEN), 96% des eaux de surface (rivières, étangs...) et 61% des eaux souterraines analysées en France contiennent des résidus de pesticides. Même les eaux de pluie sont touchées : des stations de mesure installées par l’INRA de Rennes ont révélé que presque tous les échantillons contenaient des pesticides. 60% d’entre eux dépassent même les 0,1µg/l, la Concentration maximale admissible (CMA) pour l’eau de distribution.
Ces mesures montrent une dispersion importante des pesticides dans les milieux aquatiques. Le désastre écologique du 23 octobre sur les bords du Guillec a permis de mesurer l’ampleur de la toxicité du pesticide concerné. Combien d’accidents de ce type ont lieu chaque année en France ? Et combien de pollutions invisibles mais tout aussi dangereuses sont provoquées par les pesticides ?
Agnès Rousseaux
Notes :
[1] Bassens (Gironde), Le Canet (Bouches-du-Rhône), Mourenx (Pyrénées-Atlantiques) et Vaas (Sarthe)
Source:
Basta Mavvv
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