lundi 30 mars 2009

"Aucune fleur ne fleurit dix jours, aucun pouvoir ne dure dix ans". Proverbe Coréen. A mon avis, c'était avant la Coréee du Nord.

Salut aux peuples du monde. Il nous reste la vie !

Eh, bien, eh, bien, il y a des jours où ils nous laissent pour des cons. Pourquoi dis-je ça ?
Parce que les primes de Nataxis, 70 millions d'euros pour les traders pour l'année 2008, sans compter les autres, tout cela fait un peu tâche dans le paysage.
En fait, qui est le plus à plaindre ?
C'est Sarko, je vous le dis, car ses amis richards ne font rien pour que le peuple puisse croire qu'il se bat effectivement pour lui. Il ne manquerait plus qu'il fasse comme eux en s'accordant une augmentation de salaire.
Mais, non, mais, non, cela n'arrivera pas. Tout simplement parce qu'il ressent de la commisération pour le peuple de France.
Ce qui le pousse d'ailleurs à aller chercher à l'étranger les succès qu'il ne connaît pas sur le territoire national.
Et, en parlant de succès, je dois rendre à Caesar ce qui lui appartient car j'ai critiqué sa politique de la main tendue à la Syrie. Et, actuellement, je dois dire qu'il avait (peut-être) raison.
Donc, mea culpa, c'est ma grande faute, ma faute à moi, vais-je crier sur les toits en me frappant la poitrine.
Par contre, ce n'est pas vraiment la peine de faire encore une tartine sur les entrepreneurs qui profitent de la crise pour licencier. Ça, tout le monde l'a compris, les entreprises cotées en bourse continuent à distribuer des dividendes.
Et, tant pis pour les gogos qui perdent leurs emplois, ne peuvent plus payer les mensualités de leurs maisons et vont un jour bientôt se retrouver à la rue et les enfants à la DASS.
Alors, la colère monte.
Seulement, il faudrait aussi ne pas tout attendre du gouvernement. Qu'il parie sur une relance par l'investissement, cela peut être une erreur si les industriels ne jouent pas le jeu. Dans, cette perspective, nous serons tous perdants. Mais, comme, il ne veut pas envisager d'autres solutions, alors, c'est à nous aussi à nous prendre en main.
Nous avons en face de nous un système financier qui continue à parier sur les profits à tout va quitte à sacrifier la majorité de la population. Ces gens sont des prédateurs.
La moralisation du monde des produits financiers prônée par le gouvernement risque d'accoucher d'une souris vu le manque de perspective et le manque d'ambition.
A mon avis, il faut légiférer. Sauf, que le gouvernement a peur de faire fuir les investisseurs. Si, c'est des investisseurs comme les fonds de pension qui ont disséqué les entreprises et licencié les salariés, à mon avis, on peut se passer de leur participation à la reconstruction du tissu industriel.
Et, d'ailleurs, le bouclier fiscal n'a pas fait revenir grand monde. Même Johny Halliday, le copain de Sarko est resté en Suisse.
Donc, je disais que nous devions nous prendre en main.
En effet, la question est comment sauver les centaines de milliers de travailleurs qui vont se retrouver sans ressources.
A mon avis, il faut faire pression sur le réseau bancaire. Il faut l'obliger à renégocier les mensualités à la baisse, même si la durée du prêt est rallongée.
L'important étant de maintenir tous ceux qui ont achetés, chez eux. Ou les banques cèdent ou l'état les oblige à céder.
Ensuite, une fois, ce cas résolu, il faut déterminer les conditions dans lesquelles ils peuvent vivre en évitant la misère.
Un an de salaire en plus de leur indemnité de licenciement me semble être à même, sans couler les entreprises qui délocalisent, à permettre aux salariés licenciés de voir venir.
Pour celles qui ne délocalisent pas, et qui sont en cessation de paiement, soit l'état les aident à reprendre l'activité, soit l'état envisage de les resituer sur des activités respectant l'environnement.
Dans les bassins d'emplois en perdition où l'activité industrielle périclite, il faut aider les populations à créer de nouvelles activités économiques qui leur permettent de compenser la perte salariale par une meilleure qualité de vie.
Il faut retisser dans ces régions une nouvelle activité porteuse de revenus ou industrielle au choix.
Il faut que l'angoisse née à travers la perte de l'emploi sur le maintien dans les lieux (maison), sur le revenu à court terme, sur l'avenir des enfants soit assumé par l'état afin de permettre à ces personnes de dégager du temps et de l'énergie afin de remodeler leurs régions....et s'y maintenir. Parce qu'il me semble qu'une réindustralisation des bassins d'emplois en faillite doit partir de la réflexion de tous les concernés et pas seulement de ceux qui ont du fric à investir.
Et, il faudrait peut-être aussi réinvestir les campagnes qui se désertifient avec l'abandon par les services publics de ces espaces. En arrêtant,entre-parenthèse de soutenir les grands céréaliers.
Bon, à part ça, j'arrête la réflexion et je laisse le parti socialiste réfléchir. Il serait temps qu'il nous sorte des idées originales parce qu'entre nous, le capitalisme n'est pas mort. Il est simplement moribond. Mais, comptez bien qu'il lui reste assez de ressources pour renaître comme le phénix.
Et, encore à part ça, que se passe-t-il dans le monde ?
Eh, bien, dans le monde Cuba continue à placer ses médecins. Ils arrivent dans une île du Pacifique. Donc, un article des fameuses Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

"Sept médecins cubains arrivent à Honiara
C’est un accueil chaleureux qu’ont trouvé les sept médecins cubains à leur récente arrivée à l’aéroport international d’Honiara, la capitale salomonaise. Reçus par le ministre de la Santé, Johnson Koli, et des représentants des ministères des Affaires étrangères et de la santé, ces médecins cubains sont venus rejoindre deux autres collègues et compatriotes déjà en poste dans l’archipel. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération signé en 2007 entre les deux gouvernements pour répondre à la pénurie de professionnels de la santé dont souffre l’archipel. Quarante spécialistes de la santé viendront exercer aux Salomon et plusieurs bourses d’étude de médecine seront offertes à de jeunes Salomonais pour aller étudier à Cuba".

Et, après, les mauvaises langues impérialistes diront que tout va mal à Cuba. Au moins, le secteur médical se porte bien. Et, il se porterait d'autant mieux si Obama décidait d'annuler le boycott économique qui est à l'heure actuel une vielle résurgence de la guerre froide.
Allez, Monsieur le Président des Etats Unis, un peu de courage politique, vous qui démontrez que vous en avez.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse à vos songes d'un monde meilleur.
A bientôt.
René.

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