Salut messieurs de l'autre monde, celui qui brille tellement, tellement loin de nous.
Bon, je me suis tapé deux jours sans écrire et je vais me taper toute la semaine prochaine à ne pas écrire, histoire de réfléchir plus posément.
Mais, à part ça, je vous disais la dernière fois qu'il fallait faire le deuil d'une société de plein emploi si on continue à aller dans le sens de la mondialisation.
Car, même si il y aura des réflexes de repli nationaux, ils ne remettront pas en cause fondamentalement la suppression des barrières douanières.
Alors, puisque nos braves entreprises profitent de la crise pour licencier à tour de bras, que va faire cette population hors emploi ?
Bon, pour les plus jeunes les plus proches de l'emploi, formation, formation.....peut-être formations bidons qui n'aboutiront à rien.
Pour les plus vieux d'entre eux qui arrivent en masse sur le marché du chômage.....il n'y aura rien !
Aussi, je me demandais, si nous ne pouvions développer un secteur d'activité plus lié aux loisirs et plus lié à tout ce qui va porter sur la lutte contre le changement climatique et le maintien des paysages.
En fait, nous avons peut-être l'opportunité grâce à la crise économique de fermer toutes les usines les plus polluantes et techniquement obsolètes.
Pourquoi n'irions nous pas vaillament vers la construction d'une société productiviste tournée vers la protection de l'environnement en réinventant de nouvelles activités adaptées.
Oui, réinventons un monde différent avec des activités de loisirs qui peuvent être environnementales générant une ressource monétaire cumulable avec le RSA.
Ceci, de façon à ce notre masse de chômeurs puisse se reconstruire à travers l'édification d'un monde nouveau plus solidaires à travers des réseaux d'entre aide mutuelle.
Voilà, ce que je voulais dire la dernière fois. Mais, je vous laisse réfléchir car ce n'est pas à moi à vous dire comment il faudrait inventer cette nouvelle société.
A vos crayons mes chers trois lecteurs. J'attends vos suggestions.
A bientôt.
René.
PS: Pour votre gouverne. Article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.
Des millions d'animaux prisonniers des flammes
Alors que le bilan définitif des incendies pourrait s’élever à 300 morts, des millions d’animaux ont également péri dans les flammes.
Sam, le koala, était à la une des quotidiens australiens et néo-zélandais hier. Et la vidéo du pompier qui lui donne à boire, mise en ligne sur le site internet « You tube », fait le tour du monde.
Depuis samedi, les médias rendent compte d’actes de courage, d’héroïsme, de survies miraculeuses, mais surtout, hélas, de décès tragiques, de familles entières carbonisées, d’un bilan humain qui ne cesse de s’alourdir. Mais parmi ces drames et ces tragédies, l’histoire de Sam le koala brûlé aux pattes, secouru par les pompiers australiens luttant contre les incendies, a transformé le petit marsupial en célébrité, dans un pays sous le choc d’un bilan humain extrêmement lourd, qui pourrait atteindre 300 morts.
« C’était invraisemblable, il s’est retourné, s’est assis, et il m’a regardé avec un regard qui appelait à l’aide », raconte le pompier David Tree, qui a découvert le petit marsupial à environ 150 km à l’est de Melbourne.
Rapidement baptisé Sam, le koala femelle, qui avait les pattes brûlées, s’est précipitée, assoiffé, sur la bouteille d’eau que lui tendait son sauveur. Puis l’animal été pris en charge et soigné au Mountain Ash Wildlife Shelter.
Le sauvetage de Sam s’est répété à l’envi ces derniers jours, des particuliers ayant aussi secouru des koalas.
Les koalas, qui descendent rarement des arbres et se déplacent difficilement au sol, sont particulièrement vulnérables aux feux de forêt.
Les incendies qui ont ravagé des hectares de forêt ont également provoqué la fuite ou la mort d’innombrables animaux sauvages, wombats, kangourous, lézards, oiseaux, et tué d’importantes quantités de bétail, vaches et moutons. Un décompte macabre impossible à effectuer.
Wombats, kangourous, lézards, oiseaux, mais aussi vaches et moutons... Un décompte macabre impossible à effectuer
De nombreux cadavres de kangourous ont été retrouvés sur les routes, et selon Jon Rowdon, président de l’organisation de protection de la nature Wildlife Victoria, des millions d’animaux risquent d’avoir péri dans les flammes.
Des kangourous survivants sont en outre revenus sur leur territoire dévasté, s’y brûlant les pattes, expliquent les organisations de défense des animaux.
Les refuges pour animaux sont débordés. « Nous avons un petit wallaby qui a les oreilles grillées parce qu’il a sorti la tête de la poche de sa mère, il a le nez et les moustaches brûlées », ajoute Rowdon.
Autres exemples, cette tortue, encore vivante, dont la carapace avait fondu, ou ces 2 300 chauves-souris grises qui ont succombé à la chaleur extrême, malgré les efforts pour les réhydrater.
David Tree, le pompier bénévole, est allé rendre visite à sa petite protégée, mercredi. Sam est bien soignée et se remet de brûlures du troisième degré aux pattes.
Jérôme Gavelle
Repères
Le vent n’arrange rien
Des milliers de pompiers combattent toujours 23 incendies dans l’Etat du Victoria. Des incendies situés à côté des communes rurales de Bunyip et Kinglake, qui pourraient converger et menacer d’autres villes, alors que de forts vents attendus samedi pourraient les attiser, a expliqué Steve Warrington, l’un des responsables des Services nationaux de lutte contre les incendies (CFA). « Nous suivons de près les prévisions météo et la direction du vent », a-t-il précisé.
Les survivants ont été autorisés à se rendre sur les lieux de leurs anciennes habitations. « Les gens sont dans un état de désarroi total », a expliqué James Dullard, un responsable du CFA.
Une usine à gaz menacée
L’usine à gaz Longford, située près de Melbourne, serait menacée par les incendies. Selon l’office des incendies, tout a été prévu pour empêcher que les feux ne s’approchent de l’usine, à Longford. En 1998, une explosion survenue dans cette usine avait tué deux ouvriers et sérieusement réduit l’alimentation en gaz pendant deux semaines. Le réservoir Thompson, situé dans la haute vallée de Yarra, importante réserve d’eau pour la ville de Melbourne, pourrait également être menacé par les flammes.
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