Salut à ceux qui y croient encore.
Bon, mes chers trois lecteurs, aujourd'hui, j'ai pas trop le temps étant donné que j'ai été mangé au restau. En fait, cela fait depuis la semaine dernière que je vais manger à midi. Du coup, moi, qui ne mange pas le matin et ni à midi et seulement le soir, je commence à prendre de la brioche.
Je suis sûr que vous vous demandez pourquoi, je fais ça. Ben, tout simplement parce que j'avais prévu la crise alimentaire et que je m'y suis préparé physiquement. Du coup, je souffrirais moins que la plupart de nos compatriotes.
Vous avez vu, je suis malin tout plein.
Parce qu'entre nous, si l'on considère tout ceux qui ne mangent que des féculents pour les repas et de la viande que le dimanche, vis-à-vis d'eux, j'ai une longueur d'avance.
J'avouerais qu'il m'arrive d'être atteint d'anémie comme peuvent l'être les vieux, les mères de famille ou leurs enfants. Sauf que moi, je ne vais plus à l'école et je n'ai pas à être attentif aux discours de profs me narrant l'égalité et la fraternité.
Bref, je navigue seul tout. Comme ça, à part m'aider moi, les autres peuvent crever.
Bon, je sens que vous allez me dire que mon discours est égoïste, que je ferais bien de penser aux malheurs du monde. Mais, moi, les malheurs du monde, j'en ai rien à cirer et les salauds de pauvres n'ont qu'à crever en silence. C'est vrai, quoi, j'ai déjà assez à me préoccuper de ma pomme pour ne avoir à me préoccuper des autres !
Et, je le redis, "Salauds de Pauvres !"
Quoi ? Quoi ? J'entends que vous me parlez de Sarko, le pourfendeur !
Eh, bien, je confirme, il pourfend ceux qui n'ont que peu de ressources, mais, assurément, il pourfend.
De toute façon, vous avez voté pour lui. Lui qui va faire un discours ce soir pour vous prendre pour des nèfles dans un studio modelé spécialement pour lui. Et, d'après BFM, la radio des financiers, son petit cinoche a coûté 260.000 euros.
260.000 euros, de quoi mettre du beurre dans les épinards à un certain nombre de retraités, de mères isolées et caetera.
A part ça, je me porte bien, merci.
Et, vous ?
Ah, vous avez spéculé sur les céréales......bien, vous allez faire des tunes.
Ah, vous travaillez pour les pauvres. Misère de ma mère, vous allez faire des dettes.
Ah, vous cherchez du fric pour envoyer des aliments au Zimbabwe, dommage, l'ex président va vous le piquer.
Et caetera et caetera, ainsi va la vie.
Et, sur ce, je vous salue et n'oubliez pas si votre femme vous trompe, quittez la. Au moins, elle sera plus heureuse qu'avec vous
Ciao.
René.
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