Désolé, j'avais écris un texte et je l'ai perdu. Alors, une fable de mon écriture comme toujours en échange car je ne me sens pas d'en recommencer un autre.
Mister Renard tacle la loi.
La nuit dernière en passant par la clairière
j'ai vu mister renard en plein dans le poulailler
choisissant un poulet fumé.
Drôle d'idée, me dis-je, un poulet fumé dans un poulailler.
Pourquoi pas un frais, un bien emplumé pour garantir
la qualité et la traçabilité ?
Mister renard ne devait pas être sobre.
Il sentait la mûre, à mon avis un peu trop mûre
qui avait dû lui monter à la tête
pour lui faire croire qu'il était le roi de la fête.
Mais, le garde champêtre est loin d'être bête
en entendant caqueter les poulettes
il comprit qu'il y avait le casse du siècle.
Sur son vélo, il se lança
"La, la, lalère, le danger est mon devoir",
bégaya-t-il, "mais, j'y vais de ce pas".
Le renard est malin pour un bon à rien.
Il n'a pas peur du garde champêtre.
Mais, derrière le garde champêtre, il y a des larrons
qui vous mettent en prison.
Une idée, une seule le sauvera.
Il faut qu'elle soit bonne comme la sauce
dont il compte arroser son plat.
Alors, dans un grand élan, il se précipite
en criant, "Cousin, mon cousin !"
Le garde champêtre étonné, hésite
au moment de lui passer les menottes.
Le malin s'en saisit et lui met aussitôt.
Voici, notre garde champêtre bien humilié.
"Pitié, maître renard, je risque le chômage !"
Le coquin eut pitié, mais ne le relâcha
qu'après qu'il eut partagé son repas.
"N'oublie pas", lui rappela dit-il,
"tu as mangé le fruit du délit. L'as-tu au moins trouvé à ton goût ?"
"Oui", avoua plein de confusion notre garde champêtre.
Morale :
C'est ainsi que la loi se laisse pervertir
en goûtant à la saveur du pêché partagé.
29/04/2008
PS : Je suis en vacance et je ne parviens pas à identifier le boulot qui fera que je m'y épanouisse, lui et moi d'ailleurs. Si, vous avez une idée, écrivez-moi, j'aimerais bien changer de taf.
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