mardi 1 avril 2008

"La paix est à l'ombre des sabres". Proverbe arable applicable pour le Darfour.

Salut à tous ceux qui pensent comme moi. Aujourd'hui, j'ai été mangé avec un collègue, aussi pas d'écrit, mais, un article des Nouvelles Calédoniennes, ce quotidien qui mériterait de devenir national.

"Des débris bizarres tombent chez un éleveur
Un éleveur du nord de l'Australie a assuré, vendredi, avoir découvert une énorme boule de métal, qui serait, selon lui, un débris d'un lanceur utilisé pour placer en orbite des satellites de télécommunication.L’éleveur a fait cette découverte dans un enclos de sa propriété de 40 000 hectares, à 800 kilomètres à l'ouest de Brisbane, la capitale du Queensland. La découverte remonte à l'année dernière. Mais l’éleveur n’a décidé de déterminer de quoi il s'agissait exactement que ces derniers jours. Et c’est seulement vendredi dernier qu’il a parlé de sa découverte à la presse.L'objet, cabossé ou tordu, est creux, et recouvert de fibre de carbone. L'éleveur a contacté des entreprises américaines du secteur de l'aérospatiale pour tenter de déterminer exactement l’origine et la nature de cet objet insolite.Selon le musée Power House de Sydney, il n'est pas rare que des gens signalent la découverte de débris de l'espace dans des zones reculées d'Australie. En 1979, des composantes de la station spatiale Skylab étaient retombées sur terre, près d'une petite ville de l'intérieur de l'ouest de l'Australie. Le président américain d'alors, Jimmy Carter, avait personnellement téléphoné pour présenter ses excuses au gérant d’un motel du secteur touché par les débris.
L’éleveur a découvert l’objet dans sa propriété du Queensland, l’an passé".

Jérôme Gavelle

Un autre article d'un journal sénégalais cette fois-ci.


WalFadjri : Lundi 31 Mar 2008

Emeutes de la faim : La Banque mondiale l'avait prédit
Après les émeutes des commerçants ambulants du 22 novembre 2007 qui protestaient violemment contre leur déguerpissement des artères de Dakar, les manifestations de ce dimanche 30 mars 2008, peuvent être considérées comme étant ‘les émeutes de la faim’ dont la Banque mondiale faisait état, il y a quelques mois, dans une de ses études portant sur certains pays africains dont le Sénégal et que Walf quotidien avait relayée dans un de ses numéros. De fait, le Sénégal est le énième pays de l’Afrique où l’on enregistré ces derniers mois de violentes émeutes des populations pour protester contre la flambée des prix de certains produits, notamment les hydrocarbures et les céréales. A titre d’exemple, avant le Sénégal, il y a eu le Burkina Faso, le Cameroun et le Zimbabwe pour ne citer que ceux-là.
S’agissant du Sénégal, tout le monde savait que la production vivrière était déficitaire. Lorsque les autorités ont voulu nier la réalité, c’est d’abord, le Cilss qui a soutenu le contraire, avant d’être confirmé par le président de la Commission de l’Uemoa, le Malien Soumaïla Cissé à Dakar au mois de janvier dernier, lors de la réunion des parlementaires africains. C’est récemment que le ministre de l’Agriculture et, plus tard, le président de la République ont reconnu l’existence d’un déficit vivrier, après que les populations du monde rural eurent crié famine sur tous les toits. Quant aux populations urbaines, tenaillées entre le marteau de la pauvreté et l’enclume de cherté de la vie, elle ont bu le calice jusqu’à la lie. C’est elles qui sont sorties hier, pour réclamer comme jadis au Prince : ‘Du pain, du pain..’.

Et sur ce, bonjour chez vous.
René.

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