(blog à finir et à corriger)
Une idée intéressant pour ceux qui ont des voitures qui tourne au diesel, mes chers cinq lecteurs ?
(source : Bulletins-électroniques.com)
Et, quand boko haram part à la conquête de l'Afrique.
(source : El Watan)
L'affaiblissement de l'économie russe aurait des conséquences négatives pour les USA, estime le président américain Barack Obama.
"C'est néfaste pour la Russie et, avec le temps, cela nuirait également aux USA, parce que si les affaires allaient mal en Russie, il est à craindre que Moscou revienne aux anciennes idées expansionnistes, qui en réalité ne doivent en aucun cas être appliquées au XXIe siècle", indique Obama.
Les relations entre la Russie et l'Occident se sont dégradées à cause de la situation en Ukraine. Fin juillet 2014, l'UE et les USA sont passés des sanctions ponctuelles contre certains individus et compagnies russes à des restrictions visant des secteurs économiques entiers en Russie. Cette dernière a réagi en interdisant l'importation de produits alimentaires en provenance des pays ayant décrété des sanctions contre elle: les USA, l'UE, le Canada, l'Australie et la Norvège.
Lire lsuite: http://fr.sputniknews.com/actualite/20150211/1014569870.html#ixzz3Rs9AiiQK
Et, quand, boko haram part à la conquête de l'Afrique.
(source : El Watan)
Proposé par le SIG
Une idée intéressant pour ceux qui ont des voitures qui tourne au diesel, mes chers cinq lecteurs ?
(source : Bulletins-électroniques.com)
BE Royaume-Uni 53 >> 3/02/2005 | |||||
Sciences de l'ingénieurStagecoach Group se met au vert avec le nouvel additif EnviroxTM
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/26140.htm
La nouvelle génération d'additif pour carburant diesel Envirox, développé par des chercheurs d'Oxford et commercialisé par la start-up spécialisée en nanotechnologie Oxonica, va être utilisée par l'ensemble des 7000 autobus de la compagnie Stagecoach Group qui opère des Highlands en Ecosse jusque le sud ouest de l'Angleterre. En 2004, Stagecoach a signé un contrat avec Cerulean International Ltd, filiale d'Oxonica, pour tester le produit sur plus de mille véhicules en Angleterre. Le groupe de transport international a conduit une évaluation commerciale sur 12 mois à Londres et au Nord Ouest de l'Angleterre. Celle-ci a montré une diminution de plus de 5% de la consommation de carburant et une réduction des émissions nocives pour l'environnement.
Cet additif utilise une technique de catalyse à base d'oxyde de cérium. La consommation de carburant est diminuée pour deux raisons : d'une part, l'oxyde de cérium modifie le profile de combustion donnant un cycle thermodynamique délivrant plus de travail pour une quantité de fuel équivalente ; d'autre part, l'oxyde de cérium abaisse la température de combustion des carburants fossiles, de ce fait il y a une diminution des dépôts de carbone sur les parois du moteur qui par opérer au maximum de sa capacité.
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Et, quand boko haram part à la conquête de l'Afrique.
(source : El Watan)
L'affaiblissement de l'économie russe aurait des conséquences négatives pour les USA, estime le président américain Barack Obama.
Obama reste d'avis qu'à terme, "la Russie proposera une solution diplomatique à ce qu'elle a fait en Ukraine". "Je pense qu'à leur honneur, ils ont réussi à tirer un trait et à poursuivre avec nous le travail sur les thèmes comme le programme nucléaire iranien", note le président américain
Lire lsuite: http://fr.sputniknews.com/actualite/20150211/1014569870.html#ixzz3Rs9AiiQK
Et, quand, boko haram part à la conquête de l'Afrique.
(source : El Watan)
Le groupe terroriste s’est attaqué hier au Tchad : Boko Haram élargit son champ d’action
le 14.02.15 | 10h00 Réagissez
Des éléments du groupe terroriste de Boko Haram, utilisant des bateaux pour traverser le lac Tchad à partir du Nigeria, ont attaqué hier, pour la première fois, le Tchad, faisant 5 morts à Ngouboua, sur la rive tchadienne au nord du lac.
Les terroristes sont arrivés à bord de grandes pirogues à moteur depuis la localité nigériane de Baga sur le lac et ont attaqué vers 3h du matin (2h GMT) le village et un camp militaire. Quatre civils — dont le chef de canton de Ngouboua — et un militaire ont été tués pendant l’assaut qui a été repoussé. Les deux tiers du village ont été incendiés. L’aviation tchadienne, a appris l’AFP de source sécuritaire, est ensuite entrée «en action» et a détruit toutes les embarcations des assaillants.
Le village de Ngouboua, situé sur une presqu’île à 18 km de la frontière, fait face à Baga. Il accueille plus de 7000 réfugiés nigérians qui avaient pour la plupart fui les attaques de Boko Haram au Nigeria depuis début janvier, notamment celle meurtrière contre Baga. Traversant le lac en pirogue, des milliers de civils se sont ainsi éparpillés sur des dizaines d’îlots tchadiens. «Nous n’avons pas encore beaucoup de détails, les autorités (tchadiennes) sont en train d’arriver sur place», a déclaré à la presse le représentant adjoint du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), Mamadou Dian Balde, joint au téléphone.
Stop djihadisme : quels moyens d'action de l'Etat ?
Comprendre l'action de l'Etat face au terrorisme et connaitre les mesures prises par le gouvernement. Stop-djihadisme.gouv.fr
Voir le site
Il s’agit de la première attaque du groupe terroriste nigérian sur le sol tchadien, depuis que le Tchad a commencé à déployer, le 16 janvier, des troupes au Cameroun et au Niger, aux frontières avec le Nigeria. Le 3 février, l’armée tchadienne a lancé une grande offensive terrestre au Nigeria à partir de Fotokol au Cameroun voisin, reprenant aux islamistes après de durs combats la localité nigériane frontalière de Gamboru.
Mais dès le lendemain, Boko Haram menait une contre-attaque meurtrière à Fotokol, tuant treize militaires tchadiens, six soldats camerounais et 81 civils, selon Yaoundé. Les terroristes de Boko Haram ont également lancé, la semaine dernière, de premières attaques meurtrières au Niger, où 109 de leurs éléments, quatre militaires et un civil ont été tués dans le Sud, près de la frontière avec le Nigeria.
Ce bilan officiel pourrait être en fait plus lourd, selon des observateurs. Les pays du bassin du lac Tchad (Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun et Bénin) se sont mis d’accord pour mobiliser 8700 hommes dans la force multinationale de lutte contre le groupe islamiste.
Aniss Z.
Et, dans la rubrique, "Au secours, les banques sont à plaindre !"
(source : L'Obs économie)
Et, au Vénézuela, comment ça va avec la chute des cours du pétrole ?
(source : La Tribune de Genève)
Et, au cas, ou vous voudriez faire passer de l'information.
(source : Numerama)
nnnnnn
(source : L'Obs économie)
Lobbying, consanguinité, complaisance... "Le Livre noir des banques"
Sept ans après la crise des "subprimes", les grandes promesses de régulation ont-elles été tenues ? L'association Attac et le site Basta ! dressent un bilan inquiétant. Bonnes feuilles.
Le siège de la Société générale à la Défense, le 30 janvier 2008. (François Guillot/AFP PHOTO)
Depuis la crise financière de 2008, quel bilan peut-on tirer des initiatives prises par les Etats pour mieux encadrer la finance ? Vivons-nous dans un monde plus sûr, mieux régulé, plus transparent ? Pouvons-nous être certains que le contribuable français ne sera plus jamais sollicité pour renflouer une grande banque ?
Pour répondre à ces questions, Dominique Plihon, pour l'association Attac, et Agnès Rousseau, pour Basta ! (le site d'information qui édite Bastamag), avec une douzaine de chercheurs et de journalistes, ont passé au peigne fin les rapports des ONG (spécialisées dans l'environnement, la finance, la lutte contre la corruption ou les paradis fiscaux…), les travaux d'universitaires, d'analystes,d'anciens banquiers et de la Cour des Comptes. "Le Livre noir des banques" (1) donne des sueurs froides.
Oui, les risques restent très élevés, en particulier parce que s'est développée, à côté des banques, une "finance de l'ombre" que personne ne contrôle vraiment. Les BNP Paribas, Société générale ou Crédit agricole sont toujours aussi gros et interdépendants qu'avant la crise.
(Crédit : Georges Gobet/AFP PHOTO)
"Too big to fail", "trop gros pour faire faillite", comme on dit dans le jargon des économistes, ou encore "systémiques" (susceptibles de menacer tout le système). Leurs activités de marché restent "hypertrophiées". Si la société civile, en l'occurrence les ONG, ne les surveille pas de très près, les banques financent encore des projets dangereux pour l'environnement.
Enfin, la Commission européenne de Jean-Claude Juncker inquiète : est-elle vraiment décidée à réglementer la finance, alors que ce rôle a été confié à Jonathan Hill, un ancien lobbyiste du secteur. "L'Obs" publie en exclusivité quelques morceaux choisis.
Sophie Fay
# Les banques écrasées par le fisc ? Allons donc !
En plein débat sur la réforme bancaire, le Conseil des Prélèvements obligatoires [associé à la Cour des Comptes] publie, le 24 janvier 2013, son rapport sur la fiscalité du secteur financier. "A l'horizon 2015, le secteur financier devrait s'acquitter de 8 milliards d'impôts supplémentaires par rapport à 2010." Cette information déclenche illico les lamentations des patrons du secteur […].
Singulière coïncidence : au moment où le gouvernement devait se défendre de trop ménager la finance avec sa proposition de loi bancaire plutôt légère et indolore, le rapport du CPO donnait à voir un secteur financier non pas impuni et arrogant mais accablé par le poids de l'impôt… Quel heureux hasard ! La finance française matraquée par le fisc, vraiment ? Le rapport du CPO ne va pourtant pas jusque-là. La réalité est que les banques… ne paient pas assez d'impôts !
A y regarder de plus près, on se rend compte qu'il faut en réalité distinguer le rapport principal des rapports "particuliers", et notamment des rapports n°3 et n°4 dont il n'a pas été beaucoup question dans le débat public. Et pour cause : leurs conclusions vont à l'encontre de celles du rapport officiel !
Non seulement les banques françaises ne sont pas lourdement taxées, mais leur taux d'imposition implicite (impôt rapporté au résultat avant impôt) moyen a nettement diminué en vingt ans : de 35% pour la période 1988-1994 à 26% pour la période 1995-2001, puis à 13% sur la période 2002-2009. La baisse est encore plus marquée pour les grandes banques commerciales qui, pour la période 2002-2009, affichent en moyenne un taux d'imposition de 8% [le taux de l'impôt sur les sociétés est de 33,5%, NDLR]. Cette tendance à la baisse du taux d'imposition n'est pourtant pas propre à la France et s'observe dans la plupart des pays de l'OCDE, mais dans des proportions nettement moindres […]. Seule l'Autriche, qui taxe ses banques à 10%, a fait pire que la France. Bilan : en vingt ans, le taux d'imposition des banques françaises a été divisé par 2,7.
Ce rapport du CPO est donc bien complaisant à l'égard des banques. Quant au rapporteur général, Eric Dussoubs, conseiller référendaire à la Cour des Comptes de 2009 à avril 2013 après sa sortie de l'ENA, il est depuis mai 2013 directeur de groupe chez HSBC à la Banque de particuliers et de gestion de patrimoine (en remerciement ?).
# Quand les banquiers rédigent les lois
A l'échelon européen, le lobby du secteur bancaire est un énorme rouleau compresseur, qui agit à tous les niveaux de l'élaboration des règlements et directives. D'après les statistiques analysées sur cinq années par l'ONG Corporate Europe Observatory (CEO), spécialiste des lobbys européens, le secteur financier européen emploie au moins 1.700 lobbyistes.
Un chiffre à comparer à celui des fonctionnaires traitant de la régulation des marchés financiers, au sein de la Commission européenne : ils sont 400, soit quatre lobbyistes pour un fonctionnaire ! Résultat, en 2010, sur 1.700 amendements déposés concernant une directive sur les hedge funds, 900 ont été rédigés par des lobbyistes de l'industrie financière.
Le secteur bancaire européen dépense chaque année plus de 120 millions d'euros pour des activités de lobbying, selon CEO. Soit 30 fois plus que les organisations non gouvernementales. […]
(Le siège de la Commission européenne, situé à Bruxelles. Crédit : Cha gia José/Flickr CC)
Lassé de toutes ces pressions, en décembre 2013, le commissaire européen Michel Barnier a interdit à ses équipes de recevoir les banquiers et leurs émissaires, pour pouvoir avancer plus sereinement sur des projets de réforme assez sensibles.
Il a fermé la porte, mais les banques sont rentrées par les fenêtres, via les Etats, analyse Thierry Philipponnat [ancien président de l'ONG, Finance Watch]. Chaque Etat va, à tour de rôle, bloquer l'avancée des dossiers ou les édulcorer."
On assiste à un phénomène de "capture" (2) idéologique des responsables politiques par les lobbys bancaires, exacerbé par une gouvernance européenne déficiente.
En France, cette influence trouve ses racines dans un entre-soi qui permet de se comprendre à demi-mot. A la direction du Trésor, au ministère des Finances, comme à la tête des banques ou de la Fédération bancaire française, on trouve énarques et inspecteurs des Finances, souvent passés sans complexe d'un univers à l'autre.
# Collusion, pantouflage et consanguinité
Le projet de réforme bancaire de 2013 "a été rédigé sous la dictée des grands banquiers français, analyse l'économiste Gaël Giraud. Il y a une collusion d'intérêts évidente entre le Trésor, Bercy et les banques". Une collusion qui s'explique notamment par une porosité sociologique :
Quand vous êtes haut fonctionnaire à Bercy, vous savez qu'à 45 ans, vous allez plafonner dans votre carrière. Si vous ne voulez pas moisir dans votre bureau, vous irez pantoufler dans une banque, avec un salaire multiplié par 10 ou 50."
Il est difficile dans ces conditions de résister à l'appel de la finance ! On ne mord pas la main qui nous donnera à manger demain : tel pourrait être le précepte de la haute administration de Bercy.
Pour les inspecteurs des Finances, le départ vers le privé se fait de plus en plus tôt : à 35 ans, ils sont nombreux à avoir bouclé leurs valises. Certains quittent même le secteur public au bout de quatre années. Travailler encore à Bercy à 40 ans, sans bonus ni stock-options, devient le signe d'un échec professionnel !
# "Revolving doors" : le capitalisme de connivence
Les allers-retours se multiplient aussi entre politique et finance. Nombreux sont les responsables politiques qui se reconvertissent dans le secteur bancaire. "Socialistes" convertis à la finance, certains passent d'une Internationale à une autre.
C'est ainsi que l'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder est devenu conseiller de la banque Rothschild, en 2006, et que l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a été embauché comme conseiller de l'assureur suisse Zurich Financial Services et de la banque états-unienne JP Morgan.
(Tony Blair, ancien Premier ministre britannique et conseiller de la banque JP Morgan, communique devant un panel sur l'impact social du Fonds d'investissement dans la santé mondiale, le GHIF, dont la banque est partenaire. Crédit : capture d'écran/JP Morgan Chase & Co)
La solution à nos problèmes n'est pas de pendre vingt banquiers", affirme Blair.
Certes, mais de là à travailler pour eux ! L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a lui aussi rejoint le comité international de JP Morgan Chase. Il conseille par ailleurs le fonds d'investissement Investcorp (Bahreïn), où il siège aux côtés de l'ex-chancelier autrichien Wolfgang Schüssel et de l'ancien Premier ministre italien Giuliano Amato.
Peter Mandelson, ancien ministre britannique et commissaire européen au Commerce, a été nommé président de la branche internationale de la banque Lazard.
La liste ne s'arrête pas là ! Luc Frieden, ministre des Finances du Luxembourg jusqu'à décembre 2013, est nommé en 2014 vice-président de la Deutsche Bank, la première banque allemande. Il est chargé de conseiller le comité de direction sur les affaires européennes et internationales et sur les réglementations.
Pour changer le système, sans doute faut-il pourtant commencer par changer les acteurs, séparer le monde de la finance de celui de la haute administration ou des cabinets ministériels. Pourquoi ne pas créer un poste de "commissaire aux Conflits d'intérêts", comme il en existe au Canada depuis 2007 ?"
(1) "Le Livre noir des banques" paraît le 11 février, aux Editions Les Liens qui libèrent.
(2) "La Capture", de Christian Chavagneux et Thierry Philipponnat, aux éditions La Découverte.
Et, au Vénézuela, comment ça va avec la chute des cours du pétrole ?
(source : La Tribune de Genève)
Les Vénézuéliens font la queue devant les magasins
Amérique du SudPour se dédouaner de la pénurie, le régime bolivarien accuse les propriétaires de commerce de conspiration.
On dirait un immense serpent qui s’étire aux premiers rayons du soleil. Des milliers de personnes attendent tranquillement l’ouverture du Bicentenario Plaza Venezuela, un supermarché d’Etat du centre de la capitale, Caracas. Les premiers clients sont arrivés à 3 h du matin et commencent à sortir les bras chargés de précieuses denrées. Poulet, huile, farine et café: Jesus Angel a trouvé l’essentiel. «Il n’y avait pas de viande ni de riz, mais au moins je reviens avec quelque chose à la maison», philosophe ce vieux vigile en souriant à travers ses yeux encore pochés de fatigue. En partant, Jesus Angel achète quelques sacs noirs à un marchand ambulant pour cacher ses achats, effrayé par les rumeurs d’attaques à main armée pour un paquet de lessive ou quelques kilos de sucre.
La pénurie qui touche le Venezuela depuis deux ans empire de mois en mois et les files de clients qui envahissent les trottoirs s’allongent et se multiplient. Alors que l’opposition critique l’effondrement de la production nationale depuis l’arrivée des révolutionnaires au pouvoir il y a quinze ans, le gouvernement socialiste dénonce une «guerre économique» et pointe du doigt les mafias de «capitalistes spéculateurs». Selon un récent rapport, le gouvernement aurait récupéré l’année passée 28 millions de tonnes d’aliments destinées à la contrebande. Habitué aux coups de force médiatiques, le président Nicolas Maduro a annoncé au début de février la confiscation par l’Etat de plusieurs supermarchés ainsi que de la plus grande chaîne de pharmacies du pays. Leurs dirigeants sont accusés de «conspiration» pour avoir «accaparé leurs produits dans le but de créer un sentiment de manque».
L’Etat vénézuélien cherche aussi à lutter contre les dizaines de milliers de petits revendeurs de rue qui survivent en spéculant sur les prix et la pénurie. Une liste d’aliments et de produits d’hygiène interdits à la revente a été publiée à l’automne, tandis qu’un numéro a été mis à la disposition du public pour dénoncer les tricheurs. Soucieux de leur image, la plupart des magasins ont désormais interdit de prendre en photo les rayons vides et les files de désespérés. Les policiers et militaires, en faction depuis un mois devant toutes les supérettes pour empêcher les débordements, sont également sur les dents et interdisent généralement aux journalistes d’interviewer les clients.
Les poches déjà asséchées par deux ans d’hyperinflation que les augmentations répétitives du salaire minimum peinent à compenser, les Vénézuéliens doivent dorénavant affronter de fortes hausses d’impôts. Acculé par l’effondrement du prix du baril ces derniers mois, alors que le pétrole représente 95% des entrées en devises du Venezuela, le révolutionnaire Nicolas Maduro a fait voter de forts accroissements de la TVA et des taxes sur l’alcool et les cigarettes. Alors que l’opposition est divisée par les querelles internes, le président vénézuélien ne s’inquiète guère, un an après les troubles qui avaient fait 43 morts en 2014. Optimiste, Nicolas Maduro vient d’assurer que si le pétrole ne suffit pas au Venezuela, «Dieu apportera le reste». (TDG)
Et, au cas, ou vous voudriez faire passer de l'information.
(source : Numerama)
So
Source Sûre : une
plateforme
francophone pour les
lanceurs d’alerte
Quatre médias francophones lancent Source Sûre, une plateforme sécurisée pour recevoir des informations transmises par des lanceurs d'alerte. Les données reçues, si elles sont intéressantes, pourront déboucher sur une enquête. Un effort particulier a été fait au niveau de la sécurité de Source Sûre.
En début de semaine, le journal Le Monde a publié de nouvelles révélations fracassantes sur l'existence d'un système international de fraude fiscale et de blanchiment d'argent. Baptisée Swissleaks parce qu'elle a directement impliqué la banque britannique HSBC du fait de ses activités Suisse, cette affaire a également mis en lumière une certaine insuffisance des médias francophones pour recueillir dans de bonnes conditions des informations sensibles que possèdent les lanceurs d'alerte.
Dans leur enquête, Fabrice Lhomme et Gérard Davet racontent en effet que leur source n'a jamais souhaité transmettre ses documents via Internet. À la place, elle a préféré se déplacer directement au siège du quotidien pour remettre une clé USB aux deux journalistes. Il faut dire que les données stockées dedans ne sont pas anodines. Dans un monde post-Snowden, il n'est plus du tout possible d'utiliser un simple compte e-mail pour fournir des éléments à la presse.
UNE PLATEFORME POUR LANCEURS D'ALERTE
Sauf que tout les lanceurs d'alerte ne sont pas forcément en situation de pouvoir se déplacer jusqu'à une rédaction. Dès lors, il peut être intéressant d'utiliser le réseau des réseaux pour envoyer des documents, à condition de prendre des précautions extrêmes pour assurer un très haut niveau d'anonymat afin que le lanceur d'alerte ne se retrouve pas en difficulté. C'est pourquoi quatre médias francophones (Le Monde, La Libre Belgique, Le Soir de Bruxelles et la RTBF) viennent de lancer Source Sûre.
Sur Source Sûre, les lanceurs d'alerte peuvent choisir de livrer des fichiers à un ou plusieurs médias "de façon anonyme et intraçable" et indiquer s'il souhaite entrer ultérieurement en contact avec un journaliste. Source Sûre recommande de le faire, car ainsi il y "aura de meilleures chances de mener une enquête fructueuse" est-il expliqué. La discussion se déroulera en ligne, de façon sécurisée au moyen d'une identification par un "code unique et secret".
Contrairement à un système comme WikiLeaks, qui contrôle très superficiellement les documents qu'il reçoit, Source Sûre fait un réel travail journaliste derrière et il n'y a aucune garantie qu'un article sera publié pour chaque alerte envoyée. "Les médias ayant reçu les documents décideront de donner suite ou non, de vérifier les informations, de mener leur propre enquête, ou de publier les informations". Si ce système ne convient pas, il reste WikiLeaks ou la prise de contact avec d'autres médias.
LE FONCTIONNEMENT DE SOURCE SURE
Quand un lanceur d'alerte veut transmettre des données, il est fortement invité à utiliser le réseau TOR pour brouiller les pistes. "Nos connexions utilisent le réseau anonyme et sécurisé Tor, qui fait transiter le trafic de données via trois serveurs-relais, choisis de façon aléatoire", est-il expliqué. L'usager peut toutefois passer outre les multiples avertissements sur la nécessité d'utiliser le réseau TOR pour renforcer la confidentialité des échanges (via une adresse TOR spécialement prévue à cet effet).
En plus du réseau TOR, Source Sûre liste quelques bonnes pratiques, comme l'utilisation du logiciel BleachBit, qui va nettoyer entièrement votre ordinateur et le débarrasser des cookies, des historiques de navigation, ou encore le programme MAT Metadata Anonymization Toolkit) pour effacer les métadonnées des documents (les médias le feront lors de la réception des documents, si ce n'est pas fait)
De leur côté, les quatre médias expliquent que leur "système rend le traçage des connexions très difficile, mais pas impossible". Il mobilise en particulier deux logiciels-serveurs (GlobaLeaks et Tor2Web), lesystème d'exploitation Tails spécialisé dans l'anonymat des usagers et la confidentialité des informations. Des précisions sur GlobaLeaks et Tor2Web sont fournies par Source Sûre. Bien sûr, les documents sont eux-mêmes chiffrés au cours du processus.
( photo : CC BY-NC micagoto )
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