dimanche 1 février 2015

(blog à finir et à corriger)

Commençons forts mes chers cinq lecteurs avec cette analyse de Jacques Sapir sur l'Allemagne.

(source : Comité Valmy)

L’Allemagne entre deux maux
Par Jacques Sapir

samedi 31 janvier 2015, par Comité Valmy

L’Allemagne entre deux maux

29 janvier 2015
On commence seulement aujourd’hui à bien mesurer ce que la victoire de SYRIZA peut signifier pour le zone Euro. En réalité, cette victoire met l’Allemagne au pied du mur et fait éclater son double langage quant à la zone Euro. Privée de marges de manœuvres néanmoins, l’Allemagne peut réagir violemment et provoquer, indirectement, la dissolution de la zone, même si elle en est la principale bénéficiaire aujourd’hui. Pour comprendre cela, il faut rappeler ici quelques points.

La victoire de Syriza

La victoire, véritablement historique, de SYRIZA en Grèce a propulsé son chef, le charismatique Alexis Tsipras sous le feu des projecteurs. Il convient de rappeler que ce parti est en réalité une alliance regroupant des anciens gauchistes, des anciens communistes, des écologistes, et des anciens socialistes. Ce qui a fait le ciment de cette improbable alliance, et qui explique son succès, avec plus de 36% des suffrages exprimés, est en réalité bien plus profond, mais aussi plus complexe, que la “question sociale”. Non que cette dernière ne soit importante, voire tragique. On comprend le refus d’une austérité meurtrière qui ravage la population grecque depuis 2010. Mais il y a aussi la question de la souveraineté nationale. Le refus de la soumission aux injonctions de Bruxelles et de la commission européenne, qui s’est exprimé dès le lendemain de l’élection, est une dimension très importante de la victoire de SYRIZA. La question sociale, sur laquelle se focalisent les commentateurs français, pour importante qu’elle soit, n’explique pas tout. En réalité, SYRIZA s’est engagé dans un combat pour le souveraineté du peuple grec contre les bureaucrates de Bruxelles et de Francfort, siège de la Banque Centrale Européenne. La victoire de SYRIZA annonce peut-être celle de PODEMOS en Espagne au début de cet automne. Et, tout comme dans SYRIZA, la composante souverainiste est loin d’être négligeable dans PODEMOS, ou encore dans le parti irlandais qui briguera lui-aussi la victoire au début de 2016, le SIN FEINN.

Au-delà du symbole, il y a des actes. Et les premiers actes de Tsipras ont été des signaux très forts envoyés aux autorités de Bruxelles. Tout d’abord, il a constitué son gouvernement en passant une alliance avec le parti des « Grecs Indépendants » ou AN.EL. Beaucoup considèrent que c’est une alliance hors nature de l’extrême-gauche avec la droite. Mais ce jugement reflète justement leur incompréhension du combat de SYRIZA et sa réduction à la seule question sociale. Ce qui justifie l’alliance entre SYRIZA et les « Grecs Indépendants », c’est justement le combat pour la souveraineté de la Grèce. Tsipras, dès son premier discours, a parlé de l’indépendance retrouvée de son pays face à une Union Européenne décrite ouvertement comme un oppresseur. Le deuxième acte fort du nouveau gouvernement, qui n’a eu aucun écho dans la presse française mais qui est fondamental, a été de se désolidariser justement de la déclaration de l’UE sur l’Ukraine. Une nouvelle fois, comme on pouvait s’y attendre, l’UE condamnait la Russie. Tsipras a dit, haut et fort, que la Grèce n’approuvait pas cette déclaration, ni sur le fond ni dans sa forme. Or, ce point va devenir de plus en plus important. La politique de l’Union Européenne concernant les affaires internationales est une politique intergouvernementale. Cela implique que les décisions soient prises à l’unanimité1. Le nouveau gouvernement grec reproche donc à l’UE cette décision car elle a été prise sans respecter les procédures internes à l’UE2. Il est désormais clair que l’UE ne pourra plus se comporter comme avant en ce qui concerne tant la Russie que l’Ukraine. Le troisième acte a été la décision du gouvernement, annoncée par le nouveau ministre des Finances M. Varoufakis, de suspendre immédiatement la privatisation du port du Pirée. Cette décision signifie la fin de la mise à l’encan de la Grèce au profit de l’étranger. Ici encore, on retrouve la nécessité d’affirmer la souveraineté de la Grèce. Mais, cette décision est aussi un coup très dur porté aux diverses compagnies qui s’étaient attablées devant ce marché.

Le dilemme allemand

Il faut alors chercher à comprendre la position de l’Allemagne. La déclaration du Ministre de l’Économie, M. Sygmar Gabriel est à cet égard éclairante. Il a ainsi déclaré qu’"il faut que soit respecté un principe de justice à l’égard de notre population"3. Il a souligné que ce fameux « principe de justice » devait s’appliquer à l’égard "des gens en Allemagne et en Europe (...) qui se sont montrés solidaires" [des Grecs]. En réalité, ces aides sont allées majoritairement aux banques européennes qui avaient acheté une grande part de la dette grecque. Il n’y a pas eu de « solidarité » avec le peuple grec, mais un principe bien compris de socialisation des pertes. Néanmoins, il faut s’interroger sur le pourquoi de cette déclaration.

L’Allemagne ne veut pas que la zone Euro se transforme en une “union de transferts”. C’est une constante depuis le début des négociations sur la zone Euro. On peut le comprendre, d’ailleurs, car si les principes d’un réel “fédéralisme” étaient appliqués (comme ils le sont à l’intérieur d’un État comme la France) l’Allemagne, “région” riche de la zone Euro, devrait contribuer à hauteur de 8-9% de son PIB par an sur une période d’au moins dix ans. On peut considérer que ceci aboutirait à casser les reins à l’économie allemande. Mais l’Allemagne veut – par contre – les avantages de la monnaie unique, et d’un taux de change inchangé avec ses pays “clients”. C’est ici que le bat blesse. En effet, soit l’Allemagne accepte une nouvelle – et très importante – restructuration de la dette grecque (ou un moratoire) et elle sera immédiatement saisie de demandes analogues par des pays comme le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie. Soit l’Allemagne adopte une position “dure”, en l’enrobant de pleurnicheries obscènes comme celles de Sygmar Gabriel (et en oubliant toutes les restructurations de la dette allemande qui ont eu lieu au XXème siècle) et provoque un affrontement avec la Grèce. Mais alors, le risque est important de voir la Grèce quitter l’Euro, et un processus de contagion se mettre en place.

De fait, et quoi que fasse l’Allemagne, elle sera confrontée à ce processus de contagion, soit à l’intérieur de l’Euro (et avec une pression de plus en forte pour voir augmenter sa contribution) ou à l’extérieur, avec une dislocation probable de la zone Euro. L’Allemagne a encore le choix, mais c’est un choix entre deux maux. Et l’on peut penser que, dans ce cas, elle choisira ce qui pour elle, ou plus précisément pour ses dirigeants, apparaîtra comme le moindre : la rupture de la zone Euro. Mais l’Allemagne ne peut pas, pour des raisons historiques, porter la responsabilité d’une destruction de cette zone. Elle devra, à tout prix, la faire porter aux Grecs, quitte a déployer des trésors de mauvaise foi.

Quoi qu’il en soit, l’avenir s’annonce sombre pour l’Allemagne qui se rend compte aujourd’hui qu’elle est dans un piège, ce piège même où elle avait cru enfermer les autres pays. Quelle que soit l’issue qu’elle choisira, l’Europe, qui est aujourd’hui une forme de propriété allemande, sortira affaiblie. Mais cet affaiblissement tire en réalité son origine du fait que l’Allemagne a sciemment pratiqué une politique de “cavalier solitaire” tout en prétendant adhérer à des mécanismes fédéraux. Le double langage se paye toujours, et dans ce cas il se payera à un prix particulièrement élevé.

Une anticipation par le BCE ?

Il faut alors revenir sur la conférence de Mario Draghi du jeudi 22 janvier. On a déjà signalé l’importance de la limitation à 20% de la garantie de la BCE sur les nouveaux achats de titres. Mais on peut se demander si, en réalité, Mario Draghi n’a pas anticipé la situation à venir, et une probable décomposition de la zone Euro. On peut lire sa politique, et ses déclarations comme le choix suivant : pas de mutualisation des dettes s’il n’y a pas de mutualisation économique (et en particulier budgétaire). Cette position est très sensée. La mutualisation des dettes n’aurait effectivement de sens que si l’on aboutissait rapidement à un système de mutualisation économique, et budgétaire. Or, Mario Draghi n’est pas sans savoir que l’Allemagne est fortement opposée à une telle mutualisation. Aussi est-il en train d’organiser le fractionnement monétaire du marché des dettes, et donc la renationalisation de ces dernières. Ceci pourrait bien être la dernière étape avant la dissolution de la zone Euro.

Mais, pour qu’il y ait une dissolution “organisée”, il faudrait que l’Allemagne reconnaisse le dilemme dans lequel sa propre politique l’a plongée. Il est très peu probable que les dirigeants allemands, qui ont tous – que ce soit la CDU-CSU ou la SPD – été connivents à cette politique, l’acceptent. Disons le tout de suite, c’est très peu probable. Le cheminement auquel nous devons nous attendre est donc celui d’une montée de l’affrontement avec la Grèce conduisant cette dernière à faire défaut sur sa dette et à se faire “expulser” de la zone Euro, non pas dans les formes (car rien ne permet de le faire) mais dans les faits. La BCE coupera l’alimentation de la Banque Centrale grecque et décidera que les “euros” émis en Grèce ne peuvent plus circuler dans le reste de la zone Euro. Notons que des mécanismes de ce type ont été en leur temps employés, pour une durée certes très courte, sur Chypre.

Il est aussi clair que le gouvernement grec se prépare à ce type de scénario. Il va réaliser un budget en équilibre strict, moyennant bien entendu l’affectation des dépenses prévues sur les intérêt de la dette à d’autres dépenses. Mais, si cette politique fait sens pour la Grèce, elle ne le fait nullement pour la zone Euro, qui devra alors affronter une crise de défiance massive, et une contagion rapide sur d’autres pays. Ce sera le scénario de “dislocation” de la zone Euro.

Il serait important que notre personnel politique commence à s’y préparer. Mais l’on peut craindre que, vivant dans une bulle et pratiquant une forme particulière d’autisme politique, il ne voit rien venir et soit confronté à la réalité de manière très brutale.

Mise en ligne CV : 30 janvier 2015


Jacques Sapir
Ses travaux de chercheur se sont orientés dans trois dimensions, l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels. Il a poursuivi ses recherches à partir de 2000 sur les interactions entre les régimes de change, la structuration des systèmes financiers et les instabilités macroéconomiques. Depuis 2007 il s’est impliqué dans l’analyse de la crise financière actuelle, et en particulier dans la crise de la zone Euro.

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La Grèce, mes chers lecteurs à qui le gouvernement allemand veut rendre gorge, sans l'obliger à imposer de respecter l'impôt à ses armateurs et à qui la Grèce réclame une dette datant de la seconde guerre mondiale et jamais remboursée et jamais réclamée par le peuple grec.

(source : Express.be)

La Grèce veut que l'Allemagne lui rembourse les prêts qu'elle lui a consentis pendant la guerre


(source : idem)

'La Russie pourrait accorder une aide financière à la Grèce'












































Dans, cette histoire grec, la propagande joue à fond. Désormais, si, les grecs ne respectent pas leurs remboursements, c'est les peuples européens qui vont mettre la main à la poche, enfin, surtout, les allemands et les français. Car, si, ces salauds de grecs ne paient pas pour les conneries qu'ils ont commis, c'est le pauvre petit contribuable français qui va payer !
Ah, bon, je croyais que c'était les banques qui s'étaient gobergés de dette grec pour s'en mettre plein les poches en étouffant l'économie grec avec des taux d'intérêts pouvant parfois atteindre les 30%.
Alors, non seulement, les banques ont ruiné le peuple grec, mais, elles veulent que ce soit le peuple allemand et le peuple français qui paient capital et intérêts.
Est-ce que le gouvernement de hollande ne se fout pas de notre "gueule" en nous manipulant pour opposer contribuables français et allemand et peuple grec ?
Ils nous prennent pour des cons ou quoi ?
Est-ce que les banques ne s'en sont pas déjà assez mis dans les fouilles ?
Arrêtez d'opposer les peuples monsieur hollande et occuper vous des banques qui continuent à nous couvrir de frais indus.
Mais, passons et demandons-nous pourquoi les médicaments coule la sécurité sociale en France. Surtout, quand le gouvernement se refuse à "ennuyer" les laboratoires pharmaceutiques, même, si, cela coûte à tous les citoyens et finit par nuire à leur santé.

(source : Sciences et avenir)








Plus un médicament est cher, plus il est perçu comme efficace

Les patients ont tendance à penser qu'un médicament cher est plus efficace qu'un médicament bon marché. Cette conviction aurait même des effets sur leur guérison.


médicament © ERIC BERACASSAT / ONLY FRANCE / AFPmédicament © ERIC BERACASSAT / ONLY FRANCE / AFP









PLACEBO. Plus c'est cher, mieux c'est : c'est ce que penserait la majorité des patients lorsqu'ils achètent un médicament. Ils s'en persuadent même au point d'en ressentir les effets, selon une étude publiée dans la revue Neurology et menée par l'équipe du Dr Alberto Espay, professeur en neurologie à l'université de Cincinnati aux États-Unis. "Les attentes des patients jouent un rôle important dans l'efficacité de leurs traitements, et l'effet placebo a été largement documenté, explique le professeur dans un communiquéNous avons voulu vérifier si la perception du coût d'un médicament pouvait fonctionner de la même manière qu'un placebo."

L'effet placebo, plus puissant chez les patients atteints de Parkinson

Cette équipe de chercheurs a indiqué à 12 patients atteints de la maladie de Parkinson qu'ils recevraient des injections de deux médicaments fabriqués par deux laboratoires différents et dont la formulation était identique. Un premier groupe a reçu un médicament coûtant 100 dollars (environ 90 euros), et le second un traitement 1.500 dollars (environ 1.300 euros). Les chercheurs ont fait croire à l'ensemble des volontaires que cette étude avait pour objectif de prouver que certains médicaments, même s'ils étaient vendus à un prix différent, étaient tout aussi efficaces.
COMPARAISON. Sauf qu’en réalité, les injections ne contenaient rien d’autre qu’une solution saline. Mais cela, les patients l’ignoraient. Après avoir réalisé les injections, les chercheurs ont mesuré les capacités motrices des participants et réalisé un scanner afin d'évaluer leur activité cérébrale. Ils ont alors constaté que ceux ayant reçu les injections du médicament le plus cher ont vu leurs capacités motrices s'améliorer de 28 % comparativement à ceux traités avec la dose bon marché. Sur l’un des exercices évaluant les capacités motrices, le score des patients ayant reçu une injection "chère" s’est amélioré de 7 points, contre seulement 3 pour le groupe ayant reçu une injection "bon marché".









TRAITEMENTS. "Si nous pouvons trouver des stratégies pour contrôler l'effet placebo, on pourrait potentiellement optimiser les effets des traitements en réduisant les doses et peut-être aussi les effets secondaires", suggère le Dr Alberto Espay. Selon lui, l'effet placebo pourrait être plus puissant chez les patients atteints de la maladie de Parkinson car cette dernière réduit la libération de dopamine, hormone qui agit sur les mouvements, la motivation et la découverte. Or, les placebos sont connus pour accroître la production de cette hormone.
Après avoir obtenu ces résultats, les chercheurs ont révélé le véritable objectif de l'étude aux participants. "Huit d'entre eux ont expliqué qu'ils s'attendaient à davantage d'efficacité de l'injection présentée comme la plus coûteuse. Curieusement, les quatre autres patients, qui n'avaient pas d'attentes particulières, n'ont connu aucun changement de leur état de santé", concluent les chercheurs."

Prenons l'exemple du baclofène autorisé désormais pour neutraliser l'alcoolisme, ils parlent de le balancer contre la maladie d'Alzheimer. Et, pourquoi pas contre la grippe pendant qu'on y est ?

(source : idem)










Le baclofène, bientôt prescrit contre Alzheimer ?

Alors qu'aucun traitement n'existe contre la maladie d'Alzheimer, une nouvelle approche thérapeutique associant Acamprosate et Baclofène s'avère prometteuse.


Le baclofène est un relaxant musculaire utilisé depuis les années 70 pour traiter les contractures. Depuis une dizaine d'années, il a prouvé son efficacité dans le sevrage alcoolique. Associé à de l'acamprosate, sera-t-il efficace demain contre Alzheimer ? © SERGE POUZET/SIPA Le baclofène est un relaxant musculaire utilisé depuis les années 70 pour traiter les contractures. Depuis une dizaine d'années, il a prouvé son efficacité dans le sevrage alcoolique. Associé à de l'acamprosate, sera-t-il efficace demain contre Alzheimer ? © SERGE POUZET/SIPA









SYNERGIE. Des médicaments anti-alcools efficaces contre la maladie d’Alzheimer... C’est la promesse d’une étude française publiée par la revue Nature au début du mois de janvier 2015. Testée sur la souris, la combinaison Acamprosate + Baclofène s’est avérée avoir un effet synergique et réduire les déficits cognitifs d’un animal modèle souffrant de la maladie. "Des essais d’innocuité chez l’homme ont d’ores et déjà commencé", ajoute Daniel Cohen, PDG de Pharnext, l’entreprise en charge de cette étude.

Le système GABA est à l'origine de nombreuses maladies

"C’est une approche très intéressante, commente Marie-Claude Potier, de l’Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris). Elle s’appuie sur une hypothèse encore non totalement élucidée : le lien entre un déséquilibre du système Gaba, et certaines affections." Le système Gaba, composé d’un récepteur et d’un neurotransmetteur du même nom, est très répandu dans le système nerveux humain. On estime que près de la moitié de nos synapses fonctionnent grâce au Gaba.
Pas étonnant qu’avec une telle fréquence, des dysfonctionnements du système puissent avoir des répercussions majeures autant que très diverses sur un organisme. Ainsi, un déséquilibre dans la balance excitation/inhibition de ces récepteurs est suspecté d'avoir une incidence sur les addictions, sur notre comportement en général, ainsi que sur certaines maladies. "Ce déséquilibre du système existe notamment chez les personnes atteintes de trisomie 21, ajoute Marie-Claude Potier. Il est d’ailleurs intéressant de constater que ces dernières développent des Alzheimer précoces plus souvent que la population générale. Le lien est-il justement ce système Gaba ?"
Par ailleurs, le système Gaba est la cible de nombreux médicaments. Les anxiolytiques de la famille des benzodiazépines ont un effet sur les récepteurs Gaba en diminuant la transmission du signal nerveux d’une synapse à la suivante. Certains médicaments contre l’alcoolisme agissent également sur ce système, comme le baclofène qui se fixe sur une sous-catégorie de récepteurs Gaba, les Gaba B. Bref, quantité d’indices plaident en faveur d’un lien entre des maladies neurologiques, dont Alzheimer, et un défaut du système Gaba. Mais, encore faut-il le démontrer.

Faire du neuf avec du vieux : la pléothérapie

L’approche choisie par l’entreprise pharmaceutique française Pharnext a le mérite de l’originalité : constatant le grand nombre de médicaments génériques délaissés qui pourraient être utilisés dans une autre indication que celle pour laquelle ils ont été autorisés au départ, Pharnext a adopté une approche qualifiée de "pléothérapie". "C’est une nouvelle méthode consistant à associer en synergie plusieurs médicaments éprouvés pour leur trouver de nouvelles indications. La monothérapie n’a plus de raison d’exister. Les maladies sont complexes et deux décennies de monothérapies contre Alzheimer ont démontré l’échec de cette approche", assène Daniel Cohen. 
Pour trouver de nouvelles cibles à de vieux médicaments, les chercheurs de Pharnext croisent plusieurs bases de données médicales afin de trouver des associations inédites. Pour la maladie d’Alzheimer, la méthode a livré pas moins d’une cinquantaine de combinaisons intéressantes. Mais c’est l’association Acamprosate+Baclofène qui a les faveurs du PDG de Pharnext. "Principalement, parce que ces deux molécules sont sûres et présentent une toxicité faible aux doses employées" justifie-t-il.
Quel lien pourrait-il exister entre alcoolisme et Alzheimer ? Le premier conduit-il plus facilement au second ? Les données sont peu concordantes car très rares. Ainsi, on pourrait intuitivement penser que la consommation d’alcool, à cause des dommages entrainés sur le cerveau, constitue un facteur de risque de développer la maladie d’Alzheimer. Mais, rien n’est moins sûr. Sur les onze cas répertoriés en 2001 par Suzanne Tyas, professeur à l’université du Kentucky (Etats-Unis), la quasi-totalité, soit neuf d’entre eux, n’ont montré aucun lien entre la consommation d’alcool et le risque de développer la maladie. "Ce n’est pas très étonnant car il n’y a pas vraiment de logique immédiate dans l’approche en pléothérapie, ajoute Daniel Cohen. Ainsi, dans une autre maladie neurologique, le croisement avec les bases de données a donné comme médicament potentiellement intéressant, un remède contre la constipation..."
Quoi qu’il en soit, l’approche "pléothérapeutique" semble fonctionner. La combinaison Acamprosate+Baclofène a amélioré l’état des souris malades. Meilleure mémoire d’apprentissage, meilleure mémoire spatiale, amélioration des déficits cognitifs, les animaux traités avec cette combinaison ont vu leur maladie régresser. Mais, attention, car la maladie d’Alzheimer de la souris mime imparfaitement la maladie humaine. Il n’est pas certain que ce qui fonctionne chez la souris fonctionne chez l’être humain."
Donc, toujours au sujet de notre santé, dans la rubrique, " Le miel, de l'or en barre "

(source : Esprit Science Métaphysiques)

mystérieux -miel





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Découverte d’un mystérieux miel qui tue toutes les bactéries

Découverte d’un mystérieux miel qui tue toutes les bactéries

Des chercheurs australiens ont été étonnés de découvrir un remède juste sous leur nez, un miel vendu dans un magasin d’alimentation naturelle comme médecine naturelle.
Loin d’être un aliment de santé obscur avec des qualités de guérison douteuses, les scientifiques ont découvert que ce miel tue toutes les bactéries, y compris les « superbactéries » résistantes aux antibiotiques qui infestent les hôpitaux et tuent des patients dans le monde entier.
Certaines bactéries sont devenues résistantes à tous les médicaments antibactériens couramment prescrits. Mais les scientifiques ont découvert que le miel de Manuka a tué toutes les bactéries ou agents pathogènes qui ont été en contact avec ce miel.
En application externe il agit sur les infections cutanées, les piqûres, et les coupures.
Le fait que ce mystérieux miel soit remarquable est dû au fait qu’il ne provient que des abeilles se nourrissant des théiers indigènes en Australie et en Nouvelle-Zélande, a déclaré Dee Carter, de l’École des Biosciences Moléculaires et Microbiennes de Sydney.
Ces résultats vont probablement avoir un impact majeur sur la médecine moderne et pourraient conduire à une gamme de produits à base de miel pour remplacer les crèmes antibiotiques et antiseptiques.
Les deux fils du professeur Carter, Marty 8ans et Nicky 6ans, trouvent drôle que leur mère leur mette du miel sur leurs plaies. Mais elle ne jure que par ça, selon elle il guérit rapidement n’importe quelle infection.
« Le mot miel a une résonance chaleureuse et peu scientifique, c’est la raison pour laquelle nous avions besoin de la science pour valider les allégations le concernant, » a-t-elle déclaré.
mystérieux miel
mystérieux miel qui tue toutes les bactéries
Les propriétés curatives du miel et de différents types de miel ont été découvertes par les cultures autochtones il y a des milliers d’années, et panser les blessures avec du miel était courant avant l’apparition des antibiotiques.
« La plupart des bactéries qui provoquent des infections dans les hôpitaux sont résistantes à au moins un antibiotique, et il y a un besoin urgent de nouvelles façons de traiter et de contrôler les infections, » a déclaré le professeur Carter.
« Les nouveaux antibiotiques ont tendance à avoir de courtes durées de conservation, car les bactéries deviennent rapidement résistantes. De nombreuses grandes entreprises pharmaceutiques ont cessé de produire des antibiotiques en raison de leur difficulté à rentrer dans leurs frais. Développer des solutions alternatives efficaces pourrait donc sauver de nombreuses vies. »
Le professeur Carter a déclaré que ce qui est fascinant est qu’aucune des bactéries utilisées pour tester le miel, y compris les superbactéries comme les bactéries carnivores, n’a développé d’immunité.
Elle a dit qu’un composé dans le miel appelé méthylglyoxal fait succomber les bactéries, lorsqu’il est combiné avec d’autres composés non identifiés.
Les résultats du projet de recherche ont été publiés le mois dernier dans le journal européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses.
Source : The Australian

Et, concernant les sanctions de l'Europe sous diktat américain concernant la Russie, c'est le grand bazar dans l'UE, surtout, si, la Grèce s'y met à son tour.

(source : Sputniknews.com)

et les sanctions de l’UE

© Fotolia/ Kristina Afanasyeva
ANALYSE
(mis à jour 17:45 31.01.2015)
Gayaneh Hanova
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Au fur et à mesure que les chefs des diplomaties de l’UE examinaient à Bruxelles de nouvelles sanctions à l’égard de la Russie, la Tchéquie réfléchissait au soutien de ses compagnies au marché russe.
« Les compagnies tchèques ne veulent pas abandonner le marché russe », a dit à notre correspondant le chef du département de la communication de l'Union de l'industrie et des transports de la République tchèque Milan Mostyn.
Le ministère tchèque de l'industrie et du commerce est en train d'élaborer une nouvelle stratégie de développement des liens avec Moscou. Il est proposé d'accroître le nombre de diplomates travaillant en Russie, d'intensifier la coopération avec les régions, de fonder à Kazan la filiale de l'Agence tchèque pour le soutien du commerce. Il est prévu, en outre, de coopérer plus étroitement avec les médias pour attirer l'attention sur les « sujets positifs concernant la Russie ». 
La Tchéquie envisage les possibilités de soutenir ses compagnies en Russie parce qu'elles ne veulent pas abandonner le marché russe, estime le chef de l'Union de l'industrie et des transports de la République tchèque Milan Mostyn:
— Le marché russe est pour nous le plus important au-delà de l'UE. C'est pour ainsi dire le top marché pour nos exportateurs. La Russie est l'acheteur clé des constructions mécaniques, d'automobiles, de machines et équipement, de nouvelles technologies tchèques, etc.
Notre gouvernement, l'Union de l'industrie ont poursuivi sciemment ces 10-15 dernières années la politique de diversification des livraisons en se réorientant vers la Russie, les pays de la CEI, le Kazakhstan. Nous avons trouvé de magnifiques partenaires, établi des liens solides. La réorientation vers l'Est est due aux intérêts de la Tchéquie: économiques et politiques. Nous avons sondé les compagnies tchèques déployant leurs activités au marché russe. Toutes, elles déclinent l'éventuel affaiblissement de leurs activités à ce marché, elles ne veulent pas l'abandonner malgré la situation financière négative en Russie et les difficultés liées aux sanctions antirusses. Qui plus est, plusieurs compagnies voudraient étendre le diapason de la coopération. Cela concerne, en premier lieu, les joueurs aussi sérieux que «TOS KUŘIM», fournisseur de fraiseuses et de machines spéciales. C'est aussi «TOS VARNSDORF» (machines de traitement), c'est la compagnie commerciale «ALTA a.s», et les fournisseurs de produits agricoles. C'est aussi l'entreprise «HAME» qui fabrique les pâtés, les conserves, etc., largement connue en Russie. La pénétration du business tchèque dans les régions russes est prévue dans la nouvelle stratégie de coopération. Le gouvernement entend soutenir ce processus au plan financier. 
La coopération de plus en plus intense avec la Russie correspond directement aux intérêts de la République tchèque. Or, nous faisons partie de l'UE et nous devons nous subordonner pour une large part aux décisions communes. Il convient de noter que pratiquement tout le business tchèque, l'immense partie de la société s'opposent aux sanctions en estimant inefficace l'instrument de pression sur la Russie et sont convaincus qu'elles ne contribueront pas à régler la situation en Ukraine. Ce ne sont pas les sanctions mais les instruments diplomatiques qui sont nécessaires. Une situation compliquée s'est créée pour la Tchéquie. Nous sommes membres de la grande famille européenne mais nos intérêts nationaux nous poussent à aller contre le courant, à étendre le dialogue d'affaires avec Moscou. 
Selon Milan Mostyn, il est prévu de convoquer en mars une séance de la Commission intergouvernementale russo-tchèque pour la coopération. Les délégués examineront le document tchèque: la nouvelle stratégie des liens économiques avec la Russie. L a convocation de la séance entre en contradiction avec les décisions de l'UE: ne pas engager les entretiens bipartites réguliers avec les représentants russes au niveau gouvernemental. L'édition Prague Post cite le ministre de l'industrie et du commerce Jan Mladek. Il rappelle qu'il n'existe pas d'embargo sur le commerce avec la Russie.


Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/analyse/20150131/1014232197.html#ixzz3QVWC6wv1


Quant-à l'Arabie Saoudite, un remaniement dans le gouvernement annonce-t-il un changement quant-à la politique pétrolière du royaume ?

(source : El Watan)

Arabie Saoudite : Le nouveau roi fait le ménage

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le 31.01.15 | 10h00 Réagissez

Une semaine après avoir accédé au trône, le roi Salmane d’Arabie Saoudite a procédé à un remaniement gouvernemental, a rapporté hier l’AFP.

Remaniement marqué par le limogeage de deux fils de l’ancien roi Abdallah décédé le 23 janvier dernier. Il s’agit du prince Mechaal, gouverneur de la région de La Mecque, et le prince Turki qui gouvernait la capitale Riyad.
Le prince Miteb, un autre fils du roi Abdallah, est en revanche maintenu comme ministre en charge de la Garde nationale. En parallèle, les ministres du Pétrole, Ali Ben Ibrahim Al Nouaïmi ; des Affaires étrangères, Saoud Al Fayçal et des Finances, Ibrahim Ben Abdel Aziz Al Assaf, sont confirmés. Autres décisions, le chef du Renseignement, le prince Khaled Ben Bandar Ben Abdelaziz, est remplacé par le général Khaled Ben Ali Ben Abdallah Al Hmeidane.
Le prince Bandar Ben Sultan, un neveu d’Abdallah, est relevé de ses fonctions de conseiller du roi et de secrétaire général du Conseil de la sécurité nationale, qui est dissous. Il a été pendant 22 ans ambassadeur à Washington, jusqu’en 2005. Les premières décisions de Salmane ont été de désigner son propre fils, Mohammed Ben Salmane, à sa place comme ministre de la Défense, et de nommer le ministre de l’Intérieur, Mohammed Ben Nayef, comme futur prince héritier, deuxième dans l’ordre de succession après le prince Moqren.
Ce dernier est le plus jeune des 35 fils d’Abdelaziz, fondateur du royaume saoudien. Il a été nommé en mars 2014 futur prince héritier. La nomination du prince Mohammed Ben Nayef renforce le contrôle du clan Soudayri de la famille royale, qui a perdu en influence sous Abdallah. 
Rédaction internationale

Et, en parlant de la croissance française, la visite en Chine du premier ministre français risque de l'encourager encore plus à baisser les impôts et taxes des entreprises, dont évidemment les plus grosses bénéficieront au maximum et à s'attaquer au code du travail.

(source : Le Quotidien du Peuple)

Manuel Valls en Chine : retour sur l'investissement chinois en France

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

29.01.2015 13h57

Le Premier ministre français Manuel Valls, invité par son homologue chinois effectue une visite officielle en Chine du 29 au 31 janvier 2015. 
Ce voyage est prévu pour conclure le 50e anniversaire des relations diplomatiques sino-francaises, tout en s'engageant à démontrer l'attractivité de l'hexagone auprès des investisseurs chinois.
Accompagné d'une cinquantaine de chefs d'entreprises, Manuel Valls rencontrera plusieurs sociétés françaises dans les domaines telles que l'innovation industrielle, l' l'économie verte, l'énergie et des transports, installées à Beijing, Tianjin et Shanghai.
Les échanges économiques entre la France et la Chine ne sont pas aussi bien équilibrés qu'auparavant. De janvier à novembre 2014, le déficit de la France par rapport à la Chine au niveau du commerce extérieur s'est élevé à 24,2 milliard euros, soit 37% de la dette totale française.
En matière d'investissement, près de 9000 entreprises françaises se sont implantées en Chine, alors que seulement 250 sociétés chinoises se trouvent en France. En 2014, Bloomberg a enregistré 32 acquisitions chinoises en Allemagne et 40 au Royaume-Uni, soit deux fois et trois fois plus par rapport à celles en France.
Selon certains experts, trois facteurs affecteraient les investissements chinois en France.
En premier lieu : le marché français n'est pas aussi ouvert comme celui du Royaume Uni. Selon le quotidien Le Monde entre autres, la Chine représente une image boulimique qui tente d'engloutir les compagnies françaises grâce à ses énormes réserves de change.
La participation du groupe Fosun dans les capitaux du Club Med, sans toucher les domaines sensibles, a reçu l'opposition du Front national. Pour ce parti, une situation qui affecte l'identité nationale des sociétés françaises, sentiment qui suscite l'inquiétude des investisseurs chinois.
Excepté le centre et l'est de l'Europe, l'Angleterre est devenue aujourd'hui la première destination pour les capitaux chinois, a souligné Song Xinning, directeur du Centre d'études européennes de l'Université Renmin.
Le cabinet Pinsent Masons a estimé en 2014 que les futurs investissements chinois dans le secteur des infrastructures britanniques atteindront 105 milliard de livres. En 2025, une part de 8% du total des investissements directs chinois à l'étranger devrait être assimilée par le marché anglais, dont plus de la moitié viseront les infrastructures et l'immobilier.
En deuxième lieu : la complémentarité économique franco-chinoise n'est pas aussi bien structurée que l'est celle entre l'Allemagne et la Chine. Forte en industrie chimique, automobile, électronique et fabrication mécanique, l'Allemagne présente des secteurs qui répondent mieux au besoin du développement chinois.
Ces dernières années, bien qu'une certaine surcapacité soit visible dans l'économie chinoise, cela donnera également l'opportunité de mettre à niveau la fabrication chinoise vers le haut de gamme, tandis que les acquisitions directes à l'étranger permettront d'économiser les coûts de recherche et de développement. La coopération « Technologie allemande + capital chinois » a déjà fait ses preuves en devenant un modèle dans le secteur des investissements chinois à l'étranger.
Enfin : les crises dues aux dettes européennes ont un impact plus important en France qu'en Angleterre ou en Allemagne. En 2014, l'économie française a chuté au 6e rang dans les classements mondiaux, dépassée par la Grande-Bretagne.
Selon le « Rapport sur les compétitivités globales 2014-2015 » publié par le Forum économique mondial le 3 Janvier 2015, l'Allemagne occupe la 5e place (4e en 2013 et 6e en 2012), le Royaume-Uni se positionne à la 9e place (10e en 2013 et 8e en 2012), et la France au 23e (le 23e l'année dernière et le 21e l'année précédente).
Les impôts élevés et les dettes publiques sont considérés comme des obstacles majeurs dans l'économie française. Le gouvernement français s'efforçant malgré tout de faire avancer ses réformes nationales, tout en recherchant activement des coopérations internationales pour stimuler la reprise économique. (Source : Quotidien du peuple) 

Et, dans la rubrique, "J'ai froid, mais, je n'y peux rien !"

(source : le Quotidien du Peuple)

Une ville de Sibérie complètement prise dans la glace par -40°C

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

30.01.2015 09h02

Vous avez froid et l'hiver vous déprime ? Alors estimez-vous heureux et ayez une pensée pour les habitants de Dudinka, une ville de Sibérie centrale. Là-bas, en ce moment, c'est presque tous les jours un véritable enfer glacé pour les habitants de cette cité où les températures peuvent descendre jusqu'à -40°C quand le soleil se couche.
L'état d'urgence y a été déclaré après qu'une puissante tempête ait mis les lignes électriques hors service le 14 janvier dernier, laissant des milliers de personnes sans eau, électricité et chauffage. Mais le pire, c'est que les conditions climatiques extrêmes ont également fait éclater une conduite d'eau principale, transformant plusieurs rues en banquise. Des images extraordinaires des rues de la ville montrent de nombreux véhicules encastrés dans mètres de neige et de glace, congelés sur place.
De nombreux habitants ont partagé des images de ces conditions météorologiques extrêmes sur les médias sociaux, afin de sensibiliser le public aux conditions difficiles auxquelles ils sont confrontés. « Dudinka gèle » est ainsi devenu une phrase qui fait florès sur plusieurs sites de médias sociaux russes depuis que la tempête a frappé. « Quiconque doute de ce à quoi ressemble exactement le froid ici n'a qu'à regarder les photos », a déclaré le porte-parole du gouvernement local Eugene Gerasimov.
« Même les tuyaux d'eau chaude étaient gelés, et l'eau qui s'est écoulée rapidement s'est transformée en un bloc solide ». Un habitant de Dudinka a déclaré au Siberian Times : « Nous essayons de garder le moral et de ne pas désespérer, même s'il y a un fort sentiment que la nature est en train de gagner ici », ajoutant que « Pour une raison que j'ignore, l'eau froide est également coupée, nous ne pouvons pas faire bouillir l'eau pour faire du thé chaud ».
Dudinka a une population d'environ 22 000 habitants et se trouve dans le Krasnoyarsk Krai, un vaste territoire qui borde l'océan Arctique. Actuellement, les températures ont chuté à -40° C, mais elles ont déjà chuté à un niveau record de -56,7°C."

Et, un petit rappel de l'histoire des Etats-Unis qui devrait être dans le livre des records du Guinness book.

(source : Mecanoblog)


CHRONOLOGIE DES INTERVENTIONS AMÉRICAINES DANS LE MONDE



19 Votes

Voici une chronologie non-exhaustive des différentes interventions impérialistes des États-Unis dans le monde depuis le Manifest Destiny de 1845. Une idéologie de colonisation, sous la présidence de James Polk, selon laquelle les États-Unis ont pour mission divine d’apporter la démocratie et la civilisation vers l’Ouest, sur les terres amérindiennes. Au début du XXème siècle, le président Théodore Roosevelt a repris le concept afin de justifier l’expansionnisme et l’interventionnisme des États-Unis hors de ses frontières quand les intérêts américains étaient menacés. Il déclara notamment : « Je crois que Dieu a présidé à la naissance de cette nation et que nous sommes choisis pour montrer la voie aux nations du monde dans leur marche sur les sentiers de la liberté. »
1846 : Mexique. A l’issue d’une guerre qu’ils avaient programmées et provoquées, les États-Unis s’emparent de la moitié du territoire mexicain. Ce territoire conquis s’appelle aujourd’hui : la Californie, le Nevada, l’Utah, l’Arizona, le Nouveau-Mexique, le Colorado (en partie).
1852-1853 : Argentine. Les Marines  débarquent et s’installent à Buenos-Aires pour protéger les intérêts américains face à une révolution.
1853 : Nicaragua. Protection des citoyens et intérêts américains pendant des troubles politiques.
1853-1854 : Japon. « Plan d’ouverture du Japon » et expédition Perry qui conduit, avec les navires de guerre américains, à forcer le Japon à ouvrir ses ports aux États-Unis. Attendant une réponse du Japon l’autorisant à se rendre dans ce pays, le contre-amiral américain Perry, opère une démonstration navale de force et débarque par deux fois. Il obtient des autorités de Naha, sur l’île d’Okinawa, la gestion d’une concession minière. Il opère la même démonstration de force dans les îles de Bonin afin d’obtenir des facilités commerciales.
1854 : Nicaragua. Pour venger une offense faite au ministre-président américain en poste au Nicaragua : destruction de la vile de Greytown (San Juan del Norte).
1855 : Uruguay. Les armées américaines et européennes débarquent pour protéger les intérêts américains au cours d’une tentative de révolution à Montevideo.
1859 : Chine. Intervention destinée à protéger les intérêts des États-Unis à Shanghai.
1860 : Angola. Intervention en Afrique occidentale portugaise pour assurer la sécurité des citoyens et des biens américains pendant une révolte indigène à Kissembo.
1893 : Hawaii. Sous couvert officiel de protéger les vies et les biens des américains, cette intervention visa à mettre en place un gouvernement provisoire sous l’autorité de Sanford D. Dole.
1894 : Nicaragua. Intervention militaire pour protéger les intérêts américains à Bluefields à la suite d’une révolution.
1898 : Cuba. Sous prétexte de libérer l’île de la tutelle espagnole, les États-Unis s’installent et imposent une base militaire, la possibilités d’investissements financiers américains et un droit d’intervention dans les affaires intérieures du pays.
1898 : Porto-Rico, Hawaii, Wake, Guam. Sous prétexte de défaire la tutelle espagnole, les États-Unis s’installent et imposent une base militaire, la possibilités d’investissements financiers américains et un droit d’intervention dans les affaires intérieures du pays.
1898 : Philippines. L’archipel est vendu aux USA par l’Espagne (décembre 1898), les philippins se soulèvent contre les États-Unis (février 1899), les États-Unis envoie 70 000 militaires qui mettront trois ans pour mater le soulèvement (des milliers de pertes humaines).
1903 : Colombie. Les États-Unis fomentent une révolution à l’issue de laquelle ils créent de toute pièce la République de Panama qui lui assure le contrôle du canal et des bénéfices qu’il génère.
1914-1918 : Première Guerre Mondiale.
1915 : Haïti. Nouvelle intervention et occupation des troupes américaines pendant 19 ans.
1916 : République Dominicaine. Quatrième intervention et maintien des troupes américaines pendant 8 ans.
1926 : Nicaragua. Nouvelle intervention et expédition de 5000 militaires pour contrer une révolution.
1940-1945 : Deuxième Guerre Mondiale.
1945 : Début de la Guerre Froide entre les États-Unis et l’URSS.
1945 : Japon. Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki.
1945-46 : Chine. Bombardements.
1946 : Philippines. Colonie américaine jusqu’à l’occupation japonaise, les Philippines accèdent à leur indépendance en 1946 en concédant aux États-Unis un droit illimité d’exploitation des ressources naturelles du pays au titre des dommages de guerre. Jusqu’en 1992 les États-Unis conservent 23 bases militaires et participent à la répression des opposants communistes ou musulmans.
1947 : Grèce. Les États-Unis volent au secours de la dictature de colonels mise en place par les britanniques et menacée par la guérilla des gauchistes. Les États-Unis livrent 74 000 tonnes de matériels militaires et d’armements et envoient 250 «conseillers » militaires sur le terrain, assurant ainsi la victoire des forces de droite en 1949.
1950 : Porto Rico. Les troupes américaines qui stationnent en permanence écrasent un mouvement d’indépendance. Deux ans plus tard, Porto Rico se voit accorder le statut d‘État libre associé aux États-Unis.
1950-1953 : Corée. Les forces armées de la Corée du Nord franchissent le 38ème parallèle et pénètrent en Corée du Sud. A la « demande » des Nations-Unies, les États-Unis acceptent d’aider à repousser l’agression armée. 2 millions de coréens trouvent la mort au cours de cette guerre.
1950-53 : Chine. Nouveaux bombardements.
1953 : Iran. Opération Ajax, un coup d’État orchestré par la CIA est mené par l’armée et les grands propriétaires fonciers après que les britanniques aient organisés le boycott des compagnies pétrolières iraniennes suite à leur nationalisation en 1951. Les États-Unis soutiennent pendant les 25 ans qui suivent l’homme fort du pays, le Shah d’Iran. Celui-ci s’enfuira en 1978 devant le raz-de-marée de la Révolution Islamique de l’ayatollah Khomeiney en exil. Deux ans plus tard, en 1980, la guerre entre l’Iran et l’Irak sera une aubaine pour les industries d’armements, notamment américaines.
1954 : Guatemala. Opération PBSUCCESS, des mercenaires entraînés par la CIA au Honduras et au Nicaragua renversent, avec l’aide de l’aviation américaine, le gouvernement démocratique du président Arbenz Guzman remplacé par une junte militaire réclamée par Eisenhower.
1958 : Liban. Des milliers de Marines sont envoyés à Beyrouth pour empêcher le renversement du gouvernement pro-américain et protéger les intérêts américains dans la région.
1958 : Indonésie. Bombardements par les militaires et combattants islamistes appuyés par les États-Unis contre le gouvernement démocratique de Sumatra.
1960 : Guatemala. Bombardements.
1961 : Cuba. Opération Mongoose, armés et entraînés par la CIA, plus de 1000 exilés cubains débarquent dans la Baie des Cochons avec l’espoir de provoquer une rébellion contre le gouvernement castriste en place très populaire. Le soulèvement n’a pas lieu, les mercenaires sont rejetés à la mer, les États-Unis imposent un embargo à Cuba.
1961-1972 : Vietnam. Pendant 11 ans, les États-Unis, prenant le relais de l’armée française, utilisent tout leur arsenal militaire y compris des armes chimiques pour venir à bout d’un mouvement révolutionnaire nationaliste d’indépendance. La plus longue guerre dans laquelle se sont embarqués les États-Unis causera la mort de plus d’un million de combattants vietnamiens, quatre millions de civils et près de 60000 soldats américains.
1961-1972 : Laos et Cambodge. Bien qu’officiellement pas en guerre avec ces deux pays, les États-Unis y effectuèrent d’incessantes attaques aériennes et d’innombrables massacres de populations.
1961 : Congo. Assassinat du premier ministre Patrice Lumumba par les services secrets belges soutenus par la CIA.
1962 : Cuba. Crise des missiles.
1964 : Panama.  Les Marines qui protègent les intérêts américains du canal de Panama écrasent une révolte visant à nationaliser ce secteur stratégique. Après avoir protégé et utilisé le dictateur panaméen pour leurs attaques contre le Nicaragua sandiniste, les USA s’en débarrassent. 26 000 soldats américains envahissent le pays sous couvert de le faire comparaître devant les tribunaux américains pour trafic de drogue. Des centaines de civils périssent sous les bombardements.
1964 : Brésil. Renversement du président Joao Goulart par un putch militaire soutenu par la CIA et instauration de la dictature du maréchal Castelo Branco.
1964 : Congo. Bombardements pour réprimer la révolte nationaliste de gauche soutenue par l’Organisation de l’Unité Africaine.
1965 : Indonésie. Prétextant une tentative de putch des communiste pourtant proche du pouvoir de Sukarno, une opération militaire sanglante dont les dirigeants sont téléguidés par la CIA est menée. Des centaines de milliers d’indonésiens sont victimes d’une chasse à l’opposant, la longue et meurtrière carrière de l’homme de paille américain Suharto commence pour culminer au Timor Oriental.
1965 : République Dominicaine. Sous le couvert de l’Organisation des États Américains, les États-Unis interviennent militairement pour contrer une prétendue menace communiste et provoquent un coup d’État contre le président Juan Bosch élu démocratiquement. La bataille de Saint-Domingue fait quelque 10 000 victimes.
1965 : Pérou. Bombardements.
1967-69 : Guatemala. Formation des forces armées guatémaltèques du président Julio César Mendez Montenegro par les forces spéciales américaines pour contrer les attaques des rebelles gauchistes.
1970 : Oman. Soutien logistique de la CIA et formation par des conseillers américains, les troupes iraniennes tentent d’envahir le sultanat pour contrer l’insurrection communiste dite Guerre du Dhofar.
1970 : Moyen-Orient. Implication militaire des États-Unis auprès d’Israël dans les guerres qui ont lieu dans cette région du globe.
1973 : Chili. Suite à la réforme agraire et aux nationalisations, les États-Unis, par l’intermédiaire de la CIA et de la firme ITT, fomentent un coup d’État militaire qui conduit à l’extermination du président élu de gauche Salvador Allende. Des milliers de morts, de femmes et d’enfants enlevés et torturés, et l’installation de la dictature d’extrême-droite du général Pinochet conseillé par la CIA.
1975-1999 : Timor Oriental. Les États-Unis soutiennent sans faillir l’invasion et l’annexion conduite par l’Indonésie de Suharto. Un tiers de la population est décimée en près de 25 années. Alors qu’en 1999 lors d’un référendum, 80% de la population du Timor Oriental choisit l’indépendance, les États-Unis soutiennent les exactions et la terreur de milices téléguidées par l’armée indonésienne qui s’opposent à l’indépendance. Les États-Unis finissent par accepter, sous la pression internationale, l’idée d’une force de maintien de la Paix de l’ONU.
1979-1989 : Afghanistan. Opération Cyclone, soutien logistique aux Moudjahidins du commandant Massoud pour contrer l’invasion de l’URSS. Soutien à Oussama Ben Laden appuyé par les services secrets pakistanais, l’ISI, dans le recrutement, la formation et l’envoi de combattants islamistes sur le front afghan.
1980-1990 : Salvador. Les États-Unis s’engagent militairement aux côté des forces gouvernementales, de l’oligarchie au pouvoir et des escadrons de la mort de l’armée salvadorienne pour contrer la guérilla marxiste du FMLN. En 1980, l’archevêque Romero, très populaire chez les pauvres, est assassiné par des hommes proches de la CIA. En dix ans, la guerre civile a fait plus de 100 000 morts.
1981-1988 : Nicaragua. Les États-Unis n’acceptent pas la série de réformes que les Sandinistes du président Daniel Ortega arrivés au pouvoir en 1979 engagent. Les États-Unis apportent leur soutien aux Contras basés au Honduras. En 1986, le scandale de l’Irangate révèle que le produit financier des ventes d’armes américaines à l’Iran a servi a financer les Contras.
1982-1984 : Liban. Les troupes phalangistes du Liban soutenues par Israël et les États-Unis expulsent et massacrent des Palestiniens.
1983 : Grenade. Opération Urgent Fury, embourbés au Liban, les États-Unis font une démonstration de force en envahissant la minuscule île de la Grenade prétextant de la sécurité de quelques citoyens américains et pour renverser le dirigeant Maurice Bishop suite à son coup d’Etat pacifique contre le régime autoritaire du Premier Ministre Eric Gairy. Huit ans plus tard, le Wall Street Journal qualifie cette démonstration d’« invasion des banques », l’île est devenue un paradis pour la fraude financière et l’évasion fiscale.
1986 : Libye. Suite aux attentats anti-américains en Europe, l’aviation américaine bombarde des villes libyennes, faisant des centaines de victimes parmi les civils et les officiels.
1986 : Les États-Unis sont condamnés pour « usage illégal de la force » contre le Nicaragua par la Cour internationale de justice de La Haye.
1988 : Iran. Opération Praying Mantis de la marine américaine contre les deux plateformes pétrolières iraniennes, Sassan & Sirri, durant la guerre Iran-Irak et suite aux dégâts de la frégate USS Samuel B. Roberts causés par une mine iranienne.
1989 : Philippines. L’aviation américaine prête main-forte aux forces gouvernementales pour contrecarrer un des nombreux coup d’État contre la présidente Corazon Aquino, farouche opposante aux communistes et aux indépendantistes musulmans.
1989 : Panama. Opération Just Cause, le président George H.W. Bush ordonne la prise de contrôle du canal de Panama et renverse le dictateur militaire Manuel Noriega, agent double de la CIA, suite au prétexte de l’exécution d’un soldat américain par des soldats panaméens.
1991 : Fin de la Guerre Froide entre les États-Unis et l’URSS.
1991 : Irak. Allié précieux des États-Unis dans la région durant de longues années, le dictateur Saddam Hussein envahit le Koweït sans en référer à la superpuissance. Les États-Unis, n’acceptant pas de perdre le contrôle d’une partie des ressources pétrolières du Golfe, déclarent la guerre à l’Irak en janvier 1991 et mettent en place une coalition militaire internationale qui, avec le soutien de l’ONU, libère le Koweït. L’Irak est placé sous embargo.
1993-1994 : Somalie. Fiasco des opérations Restore Hope I et II, en appui à l’ONU, pour mettre fin à la guerre civile du seigneur de guerre Mohamed Aidid.
1994 : Haïti. Ayant occupé Haïti de 1915 à 1934 puis soutenus les deux effroyables dictatures de François et Jean-Claude Duvalier de 1957 à 1986, les États-Unis se montrent favorables au renversement par coup d’État, en 1991, contre le dictateur Raoul Cédras remplacé par le le président en exil Jean-Bertrand Aristide escorté par 22000 soldats américains. Parmi les militaires impliqués dans le coup d’État, le colonel François qui a été formé, comme les dictateurs latino-américains Noriega et d’Aubuisson, dans la même académie militaire américaine. Trois ans plus tard les États-Unis interviennent militairement pour remettre en scelle le président déchu.
1995 : Yougoslavie. Bombardements en Bosnie-Herzégovine en soutien aux forces armées de l’ONU/OTAN.
1996 : Somalie. Soutien de la CIA dans l’assassinat de Mohamed Aidid.
1998 : Irak. Les États-Unis et l’Angleterre reprennent leurs bombardements sur l’Irak et se fixent comme objectif l’élimination physique de Saddam Hussein et la mise en place d’un gouvernement de remplacement.
1998 : Soudan. Opération Infinite Reach, en riposte aux attentats terroristes contre les ambassades américaines de Nairobi au Kenya et de Dar-es-Salaam en Tanzanie, l’armée américaine détruit un complexe pharmaceutique d’Al-Shifa supposé servir de lieux de production d’armement chimique à des fins terroristes.
1998 : Afghanistan, Opération Infinite Reach, bombardements massifs par la marine américaine de quatre camps d’entrainement dont Al Badr, El Farouq et Zawhar Kili, dirigés par Oussama Ben Laden, ex-agent de la CIA, lors d’un sommet de hauts responsables de plusieurs milices islamistes. L’attaque américaine provoqua la mort de cinq agents secrets pakistanais de l’ISI.
1998 : Timor Oriental. Soutien logistique à l’ONU pour son indépendance.
1999 : Yougoslavie. Au mois de mars, sous l’impulsion des États-Unis, l’OTAN bombarde le Kosovo et la Serbie ou s’opposent l’Armée de Libération du Kosovo qui depuis 1998 mène des opérations de guérilla et les forces de polices serbes qui, de leur côté, prennent en otage les populations civiles. Des centaines de bombes à uranium appauvri sont testées par les États-Unis.
11 septembre 2001 : Début de la Guerre contre le Terrorisme. Lancement de l’opération Enduring Freedom à l’échelle du globe.
2001 à nos jours : Afghanistan. Opération Active Endeavour, suite aux attentats du 11 septembre attribués à l’organisation Al-Qaïda dirigée par Oussama Ben Laden, les États-Unis forment une coalition internationale, implantent des bases au Pakistan et bombardent massivement le pays. Les Taliban sont renversés. Les États-Unis ne parviennent pas à imposer leur « protégé » (l’ancien roi), un gouvernement de transition est mis en place. Les prisonniers de guerre se voient déniés par les États-Unis de leurs droits internationaux reconnus par les conventions internationales, certains sont déportés sur la base militaire américaine de Guantanamo à Cuba et subissent un régime d’exception contraire aux principes internationaux et à la législation américaine elle-même. Derrière ces événements, les États-Unis légitiment leur allié dictateur du Pakistan, assurent peu à peu leur mainmise sur le transit des ressources naturelles régionales.
2002 : Irak, Iran et Corée du Nord. Les États-Unis placent ces pays au nombre des composantes de l’Axe du Mal, la nouvelle doctrine militaro-mystique de mise en place de « guerres préventives »  contre tous ceux qui ne s’alignent pas sur les États-Unis.
2002 : Phillipines. Opération Enduring Freedom, soutien économique et militaire au gouvernement philippin contre les guérillas.
2002 : Corne de l’Afrique. Opération Enduring Freedom.
2002 : Géorgie. Opération Enduring Freedom, formation de plusieurs bataillons d’infanterie de l’armée géorgienne dans la vallée du Pankissi.
2002 : Irak. Les États-Unis font pression sur la communauté internationale pour lancer un corps expéditionnaire en Irak visant au renversement de Saddam Hussein, à l’instauration d’un gouvernement favorable à leurs intérêts, à l’obtention des principales parts de marchés de la reconstruction du pays après bombardements, à l’octroi de concessions sur les immenses ressources pétrolières du pays. Fin 2002, les USA et leurs alliés anglais ont massés des dizaines de milliers de soldats sur-équipés sur place, prêts à une offensive.
2003 : Irak. Les États-Unis outrepassent les décisions de l’ONU et envahissent l’Irak dans la nuit du 19 au 20 mars, avec le soutien de l’Angleterre. Un déluge de feu s’abat sur le pays et la population dont déjà près de 500 000 personnes sont mortes en 10 ans du fait du blocus économique (800 missiles Tomahawk, 23 000 bombes à uranium, à fragmentation, mini-nucléaire). Un mouvement mondial d’opposition à la guerre et à l’agression militaire des États-Unis se développe en faveur de la paix et pour le respect du droit international. La majorité des pays de la planète condamnent l’agression américaine contre un pays souverain. Par cet acte les USA ouvre la voix dangereuse et criminelle à la doctrine de la guerre préventive permettant d’attaquer tout pays ne se soumettant pas à la conception impérialiste américaine.
2003 : Sao Tomé-et-Principe. Intervention suite à une tentative de coup d’État militaire contre le président Fradique de Menezes.
2004 : Haïti. Intervention militaire avec l’aide de la France pour chasser le président Jean-Bertrad Aristide.
2004 à nos jours : Pakistan. Début de la guerre du Waziristan contre les nombreux mouvements de Taliban. Bombardements réguliers par des drones de l’armée américaine et de la CIA.
2004 : Algérie. Soutien militaire au gouvernement dans sa lutte contre le GSPC devenu AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique).
2004 : Kyrghizstan. Opération Enduring Freedom.
2008 à nos jours : Somalie. Bombardements de plusieurs camps islamistes d’Al-Shabaab supposés être liés à Al-Qaïda.
2008-2009 : Palestine. Soutien financier et logistique à l’armée israélienne dont l’envoi de 3000 tonnes de munitions en prélude à l’opération Plomb Durci dans la Bande de Gaza contre le Hamas.
2009-2010 : Yémen. Bombardements par l’aviation américaine de plusieurs camps de la rébellion zaïdites des Houthis soutenus par l’Iran et en conflit contre le gouvernement yéménite depuis 2004, dit Insurrection de Sa’dah.
Et, après, on se demande pourquoi le citoyen américain ne bénéficient pas d'une véritable sécurité sociale et que les plus pauvres ne sont pas couvert à 100%. Evidemment, faire la guerre, cela coûte cher et ça ne profite qu'à une poignée de requins.
Mais, passons plutôt à la rubrique, "Quand bill gates continue à nous pourrir la vie !"

(source : les Brindherbes engagés)

Les solutions d’avenir de Bill Gates : vaccinations à outrance et NWO

Le grave problème avec Bill Gates, c’est qu’il dispose de moyens colossaux pour appliquer ses idées.

Le monde doit se préparer à une pandémie mondiale


Le milliardaire Bill Gates estime que le monde doit tirer les leçons de la bataille contre le virus Ebola pour se préparer à une «guerre» éventuelle contre une maladie mortelle mondiale, avec l’aide des nouvelles technologies.
L’Américain, qui participait mardi à Berlin à une conférence de donateurs de l’organisation Gavi, l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation, est persuadé qu’il serait imprudent de ne pas se préparer au risque d’une pandémie mondiale.
«Un pathogène encore plus difficile (que l’Ebola) pourrait apparaître : une forme de grippe, une forme de SRAS ou un type de virus que nous n’avons encore jamais vu», a-t-il indiqué dans un entretien à l’AFP.
«Nous ne savons pas si cela arrivera, mais le risque est suffisamment important pour que l’une des leçons à retenir de l’Ebola soit de nous interroger : sommes-nous suffisamment prêts? C’est comme quand nous nous préparons à la guerre. Nous avons des avions et nous nous exerçons à cela», a-t-il poursuivi.

SA SOLUTION A LAQUELLE NUL NE DOIT ÉCHAPPER :

Campagne de vaccination d’enfants

Les vaccins sont «les plus grands sauveteurs de vies humaines», selon l’Américain de 59 ans qui a salué le fait que la chancelière Angela Merkel accueille cette conférence de donateurs à Berlin et fasse de la vaccination dans le monde l’une des priorités du G7 présidé par l’Allemagne cette année.
Nous nous concentrons sur les enfants pauvres. Des millions d’entre eux meurent de maladies qui auraient pu être prévenues par des vaccinations», poursuit-il. «C’est malheureux qu’il n’y ait pas un taux de 100 % (de vaccination) dans les pays riches.»
«Ils choisissent d’infecter potentiellement des personnes qui ne peuvent pas se protéger»,
juge Bill Gates, relevant que des maladies comme la rougeole ou la coqueluche se répandent à nouveau.
Le cofondateur de la société de logiciels Microsoft souligne également l’importance des technologies dans la conduite de campagnes de vaccination.
«Nous utilisons des photos prises par satellite pour déterminer où les gens vivent, nous utilisons des GPS avec des téléphones portables afin de voir si les équipes de vaccinations vont bien dans tous les endroits où elles doivent aller, nous faisons des analyses statistiques pour voir s’il y a des enfants que nous avons ratés», explique-t-il encore.
«Les nouvelles technologies innovantes vont permettre de voir ce qui se passe à bien moindre coût», selon lui.
Bill Gates s’est dit fier d’avoir encouragé d’autres milliardaires américains, comme Warren Buffett, à consacrer une partie significative de leur fortune à des oeuvres de bienfaisance. Il affirme vouloir porter ce message en Europe, en Inde et en Chine :
«Partout où je vais, je dis aux gens combien je prends plaisir à la philanthropie et j’encourage d’autres personnes à s’impliquer.» (1)

DEUXIÈME SOLUTION  POUR RÉSOUDRE LES PROBLÈMES DE LA PLANÈTE :

LE NWO


Le fondateur de Microsoft Bill Gates est l’homme le plus riche du monde – et a une compréhension unique des problèmes mondiaux tels que la pauvreté , le changement climatique ou les famines doivent être combattu dans le futur.
Dans une interview avec le « Süddeutsche Zeitung » il indique que, surtout en ce qui concerne le changement climatique, « une sorte de gouvernement mondial » manque. En d’autres termes, Bill Gates veut un gouvernement mondial. (2)

ARTICLES COMPLETS :
(Vous trouverez sur ce site les liens sur les scandales liés aux campagnes de vaccination de la fondation Bill Gates)

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