Mais, que se passe-t-il donc, mes chers cinq lecteurs, le camp anglo-saxon, Etats-Unis, Angleterre, Canada jouerait-il perso ? Camp anglo-saxon avec les States comme chef de guerre, d'ailleurs.
Son nouveau champ de jeu est aujoud'hui l'Europe qu'ils veulent soumettre comme ils ont soumis les autres pays du monde, désormais à leur botte et pour ceux qui ne le veulent pas, ils leur organisent une petite guerre civile au besoin au niveau régional pour bien planter le clou.
Chantre du nouvel ordre mondial qui est en fait celui de leurs banquiers et multinationales, ils provoquent le nouvel désordre mondial pour garder la main.
Ils utilisent les leviers financiers pour mettre à genoux les pays pour lesquels, ils n'ont pu déclenché de guerre civile.
Mais, qu'est-ce qui les poussent à organiser ce désordre mondial pour garder la main ?
Simple, les mêmes familles de banquiers prédatrices et psychopathes qui contrôlent la City en premier, la FED et les principales banques au Canada.
Ces gens ne nous veulent pas du bien et considèrent les peuples dont l'américain comme des serfs. Des serfs, vous savez cette époque européenne où les paysans ne pouvaient faire la chasse ou couper du bois parce qu'il appartenait au seigneur et que celui-ci avait droit de cuissage.
Les Etats-Unis ont utilisé l'ONU et ses services dédiés pour imposer leur diktat comme le nouvel ordre mondial. Lorsque, l'ONU a traîné les pieds, ils ont utilisé l'OTAN et lorsque les pays européens traînent les pieds concernant l'Ukraine, ce sont les pays anglo-saxon qui prennent le relais.
En manipulant la Maidan pour renverser le gouvernement en place, ils ont mis un gouvernement à la botte qui a refusé de négocier un changement de statut constitutionnel pour les régions. En ne dénonçant pas les néo-nazis ukrainiens qui ont commis des massacres de russophones et qui dont les bataillons pratiquent les liquidations et les viols sur le front, ils ont poussé la Russie à réagir.
A l'époque d'Elstine en Russie qui était pourri jusqu'à la moelle, la Russie était un pays d'avenir pour les States. Le jour où Poutine a repris le devenir de ce pays en main, la Russie est devenue l'ennemi qu'il faut détruire et diviser en plusieurs entités pour la neutraliser définitivement, comme ils le font en Irak et en Syrie actuellement.
Mais, qui sont ces banquiers prédateurs et psychopathes qui provoquent la mort de centaines de milliers, sinon des millions de personnes à travers le monde ?
Ce sont les banquiers de la City qui, peu à peu, ce sont imposés comme les acteurs économiques dominants aux Etats-Unis. Ils possèdent évidemment les plus grandes multinationales américaines ce qui fait croire au peuple américain qu'il y a plusieurs acteurs, alors, qu'ils ne sont que quelques dizaines de familles qui se sont mis les autres dans la poche puisqu'ils ont financé leur réussite et peuvent les couler aussi sec.
Si, le peuple américain veut récupérer son libre arbitre, il doit récupérer son droit d'émission, ce qui réduira la dette d'une manière drastique, supprimer la FED et récréer des médias indépendants comme ils en ont connu lors du Watergate et casser le système le bi-partisme, démocrate-républicain inféodé à ces familles de banquiers, interdire que les élus soient des industriels et interdire le lobbiing.
En tout cas, l'Europe est mal barrée parce que nos gouvernant européens ne sont que des pantins entre les mains de ces gens-là.
Mais, passons.
As the United States and Britain prepare to send advisors to support the Ukrainian military, Canada seriously considers doing the same. But many Canadian lawmakers are leery of becoming further involved in a conflict half-way around the world.
Canadian Defense Minister Jason Kenney announced on Wednesday that Prime Minister Harper’s administration is seriously considering taking part in US-led training missions in Ukraine. Kenney said Canadian efforts would focus primarily on battlefield medical training.
“That’s the kind of technical training that we can offer,” he said, according to the Canadian Press. “We are in discussions and looking at options, and we’re open to – as I’ve been saying for two weeks now – open to participating in training missions.”
He did not rule out the possibility of Canadian advisors also taking part in combat training.
Canada has already provided Ukrainian soldiers with two shipments of non-lethal military gear. They have also provided satellite images which track pro-independence militias’ movement in the east of the country. Any action beyond that must first be approved by the House of Commons.
“If we are going to work towards anything different than what we’re doing now, which is non-kinetic flak jackets…we could send night vision goggles. That’s been agreed to and we’re on board with that,” Kenney said. “Anything beyond that requires two things. One, concerted NATO action. Two, a decision by the Parliament of Canada.”
Kenney insists that the proposal would only be an extension of Canadian NATO commitments.
“We’ll be doing more later this year in NATO exercises, all of which is designed to send a message to Russia that Canada, together with our NATO allies, stands with our eastern European friends against any intimidation or territorial aggression on the part of Vladimir Putin,” he said.
Russia, of course, categorically denies its involvement in the conflict.
Still, many express concerns with escalating Canadian involvement in the conflict.
“Unless there’s a prospect for years of war, and I don’t think there is, it’s already very late in the game to be reinforcing Kiev’s ragtag forces,” former Canadian ambassador to Russia. Chris Westdal, told CBC News.
Lawmakers may also be hesitant to send advisors after an incident last month, in which Canadian military advisors fired back at self-proclaimed Islamic State militants in northern Iraq.
“I asked the prime minister straight up in September whether this was a combat mission, whether Canadian troops would be involved in combat. I got a categorical answer, and the answer was no,” New Democratic Party leader Tom Mulcair told reporters, accusing Harper of misleading Parliament about his administration’s intentions.
If a similar incident occurred in Ukraine, it could escalate tensions and draw Canada into the conflict even further.
Leader of the Liberal opposition, Justin Trudeau, also wants more details about the government’s plan before signing off on training missions.
On Wednesday, the British government announced it would send 75 military advisors to Ukraine next month. This follows a decision by the US to send 800 troops to train soldiers in western Ukraine.
Et, au final, les Etats-Unis ont déjà déclaré la guerre à la Russie, arrêtons de nous dissimuler la vérité et les européens suivent comme des moutons parce que les states leur disent "Liberté en Ukraine" et qu'ils suivent depuis le départ leur objectif qui a été de foutre la merde en Ukraine pour piéger les européeens, mis à part l'Angleterre qui est à fond pour !
Les états-unis souhaitent profiter de la crise ukrainienne qu’ils ont déclenché et des récents accords de Minsk pour durcir le régime de sanctions économiques contre la Russie et détruire l’économie nationale en vue d’un changement de régime. Les déclarations du gouvernement américain appelant à un durcissement du régime de sanctions se multiplient.
À Washington, il semble que la possibilité d’un règlement pacifique de la crise ukrainienne inspire des craintes existentielles. Alors que l’UE cherche à jouer un jeu égal avec la Russie, le gouvernement US reste dur et voudrait voir souffrir la Russie. Pour cela, il voudrait déclencher des sanctions dévastatrices contre les marchés russes qui mèneraient à une faillite de l’économie en Russie.
Et de nouveau, les États-Unis lancent des accusations sans fondement en accusant la Russie d’être coupable d’avoir gravement enfreint le cessez-le-feu de Minsk. Parce que l’administration Obama à Washington n’a pas apprécié les Accords de Minsk, cet accord cherchant à apaiser durablement la crise dans l’est de l’Ukraine, la Maison Blanche compte sortir le grand jeu face à Moscou. Les États-Unis se servent de l’argument éculé d’une invasion russe en Ukraine comme prétexte. En dépit de la déclaration des forces d’auto-défense est-ukrainiennes qu’elles avaient commencé, dès mardi, le retrait de leurs armes lourdes, les officiels US affirment avec empressement, que de nouvelles troupes se déploient à proximité de Marioupol.
Lors de sa récente visite dans la capitale britannique, le chef du Département d’État US, John Kerry, à déclaré:
C’est une importante violation du cessez-le-feu. Nous sommes sérieux: il y aura d’autres mesures, et ce seront des mesures qui mettront l’économie russe déjà en difficulté dans une situation encore plus douloureuse.
Une guerre commerciale effective de la part des États-Unis peut seulement être menée avec l’aide des partenaires européens. Kerry a aussi ajouté qu’il peut rallier à ses vues la supposée position indépendante de l’UE en déclarant:
Nous menons une discussion sérieuse avec nos alliés européens, à propos de la nature des sanctions que nous allons présenter et de la date à laquelle elles devront entrer en vigueur. Je suis convaincu que des mesures supplémentaires viendront en réponse aux diverses violations du cessez-le-feu.
Ainsi, alors que le Président russe Vladimir Poutine confirmait aux dirigeants politiques de la France et de l’Allemagne, lors de sa récente interview télévisée, sa volonté de parvenir sérieusement à un compromis et de chercher, avec l’aide de toutes les bonnes volontés, une solution au conflit dans l’est de l’Ukraine, la ligne dure se mettait déjà en ordre de bataille outre-atlantique. Et c’est ainsi que ce front uni cherchant un point d’accord commence à craquer sous la pression des États-Unis. Le ministre britannique des Affaires étrangères a apporté à son collègue états-unien un soutien sans nuance.
Selon le journal eurocrate EU Observer, certains États européens plient sous les pressions des USA qui veulent éviter un rapprochement avec la Russie à tout prix. Selon ce portail d’information, des officiels européens à Bruxelles, restés anonymes, auraient déjà constaté que les sanctions étaient inévitables.
Les Etats-Unis tentent de nuire aux marchés financiers russes, de manière à provoquer une réaction en chaîne et une vague de faillites d’entreprises russes, qui ne pourraient plus payer leurs dettes, libellées en dollars, au cours de l’année prochaine en devenant insolvables. Cette situation doit réduire le soutien du peuple au gouvernement de Poutine et saper le moral du pays pour déclencher une révolte. La Maison Blanche envisage sans plus tarder, de réduire les délais de paiements pour les crédits existants, où ceux à venir.
Dans un entretien avec l’EU Observer, un représentant du gouvernement US a déclaré:
Si nous le voulons, nous pouvons nous arranger pour que vous souffriez vraiment. L’incapacité à lever des fonds vous fera le plus de mal car il n’y a pas d’alternative aux marchés financiers états-uniens et européens.
Mais, une réflexion me vient à l'esprit, "Pourquoi, les Etats-Unis se sont donné tant de mal pour détruire le nationalisme arabe ?"
Réponse : Parce que le nationalisme arabe, rend sa fierté au peuple alors que l'islamisme intégriste en fait un peuple soumis. Bon, après, il y a eu les dictatures, mais, personne n'est parfait, surtout pas l'occident.
Par contre, en Libye, les américains et les anglais soutiennent les frères musulmans et accentuent les divisions. Bizarre !
(source : El Watan)
Le pays est dans un chaos indescriptible depuis 2011 : Ce que veut faire l’Etat islamique en Libye
Des informations concordantes parlent d’une forte implantation à Syrte des milices affiliées à Daech (l’Etat islamique en Syrie et en Irak- EISI). L’inquiétude ne cesse de grandir dans l’Ouest libyen, spécialement à Misrata, vu la courte distance la séparant de Syrte (220 kilomètres) et de Tripoli (400 kilomètres).
«On parle d’une courte distance, car il s’agit d’un pays désertique qui s’étend sur plus de 2000 kilomètres de largeur, de Ras Jedir (frontière tunisienne) à Saloum (frontière égyptienne), et sur plus de 1500 kilomètres en profondeur, de Tripoli à Ghat à l’extrême Sud», explique Jamel Bouichi, un guide touristique, reconverti en fixeur pour les journalistes après la chute d’El Gueddafi.
L’ex-membre de Conseil national de transition, Mansur Younes, explique qu’il n’y a que la ville de Misrata entre Syrte et Tripoli. «Les Misratis ont carrément peur de la montée en puissance des troupes de l’EISI, qui se sont emparées de l’ex-quartier général de l’armée libyenne à Joufra, à moins de 100 kilomètres au sud de Syrte», explique-t-il. Pour cet universitaire, «c’est la raison pour laquelle les troupes de Misrata se sont ravisées après avoir exprimé l’intention d’aller les chasser de Syrte». «Une éventuelle déroute des forces de Misrata, si elles affrontent celles de l’EISI, risque de leur ouvrir les portes de Tripoli. Il n’y a pas d’autre véritable ligne de défense de la capitale», avertit le politologue.
K.H., un étudiant de Syrte, est horrifié par la grandeur des cortèges militaires organisés par l’EISI dans sa ville. «Il y a régulièrement des défilés de 100 à 150 pick-up de l’EISI, lourdement armés, qui font le tour de la ville de Syrte, avant de rentrer dans les camps de Joufra et Nouflia, aux environs sud et est de la ville.
L’EISI assure également la sécurité de la ville de Syrte, contrôle son aéroport et son port», précise-t-il. «Ce qui est inquiétant, c’est qu’il y a désormais trois Etats sur le terrain en Libye : celui du Parlement de Tobrouk, à l’est, avec comme future capitale Benghazi ; celui de l’EISI, au centre, avec Syrte comme capitale, et celui du Congrès national général et de Misrata, à l’ouest, avec Tripoli comme capitale», conclut le politologue Mansur Younes.
Dialogue bloqué
Alors que tout le monde s’attendait à une ultime réunion du Dialogue national libyen à partir de dimanche dernier, au Maroc, sous la houlette de Bernardino Leon et des Nations unies, le clan du Parlement de Tobrouk s’est rétracté à la dernière minute et a refusé de prendre part à ladite réunion, ce qui a obligé Bernardino Leon à la reporter. Des sources proches du Parlement ont affirmé que «les diplomates US / GB veulent imposer une forte présence de Misrata et des Frères musulmans dans le prochain gouvernement de réconciliation nationale, auquel devrait aboutir la prochaine session du Dialogue national. Or, les représentants du Parlement de Tobrouk refusent une telle issue, opposée, selon eux, à la légitimité des urnes, prononcée lors des élections du 25 juin 2014».
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L’activiste tripolitain H.K. est fou furieux contre les pays occidentaux. «La politique des grandes puissances verse clairement dans la manipulation politicienne, en fonction de leurs intérêts, après avoir passé des décennies à faire des leçons de démocratie aux pays du Sud. En effet, après que les urnes eurent donné leur verdict, l’Occident veut faire un arbitrage opposé à celui de la volonté populaire. Ceci a été observé en Palestine après la victoire de Hamas lors des élections de 2007 et, de nouveau, après la défaite des Frères musulmans dans les dernières élections libyennes du 25 juin 2014».
L’Est, sous contrôle de Haftar
A Benghazi, la capitale de l’Est libyen, les forces de l’EISI et les milices libyennes qui lui sont ralliées, semblent perdre définitivement leur combat contre les forces du général Haftar. Selon des citoyens contactés sur place, il ne reste que des snipeurs à El Haouari et quelques poches de résistance dans les quartiers de Gaouarcha, Haouari et la cimenterie. «Le port de Tripoli était la dernière place forte arrachée, depuis plus de deux semaines, des mains de l’EISI et de leurs alliés», explique M.H., qui est rentré chez lui à El Haouari.
«Le port a été la dernière ligne de ravitaillement pour l’EISI. Leurs dernières troupes sont parties par voie navale vers Syrte et Derna, après avoir miné les quais et les installations portuaires», poursuit-il, en précisant que «des experts de déminage sont sur place depuis deux semaines pour essayer de remettre le port en activité, en raison de la complexité du réseau de mines installé».
Le gouvernement Al Thani parle déjà de la reconstruction de la ville de Benghazi et de la réouverture de son aéroport. Ce gouvernement, soutenu par le Parlement de Tobrouk, a même décrété avant-hier l’exclusion des entreprises turques de ses marchés de reconstruction, en raison de la position du gouvernement d’Ankara, qui a accueilli officiellement des représentants du gouvernement de Hassi, installé à Tripoli, et qui n’est pas reconnu par la communauté internationale.
Le chaos est certes bien installé en Libye. Mais le peuple libyen continue à vivre, selon les témoignages de 16 journalistes libyens, venus des quatre coins de Libye (Tripoli, Misrate, Oubari, Kufrah, Ghat, Zouara, Marj, Benghazi et Derna) pour suivre une formation, du 14 au 20 février à Tunis, parrainée par Média Diversity Institute à travers son projet ‘DUNE-voices’. Le chaos n’a pas empêché les Libyens de croire encore au salut national chez eux.
Mourad Sellami
Et, oui, mes chers lecteurs, le terrorisme islamique, toujours lui, toujours financé par l'Arabie Saoudite et le Qatar.
(source : idem)
Financement et soutien au terrorisme dans le monde musulman : Le Pakistan charge l’Arabie Saoudite
Après les critiques virulentes adressées la semaine dernière par l’Egypte au Qatar pour son soutien aux groupes terroristes activants en Libye, c’est maintenant au tour du Pakistan de rendre directement responsable son allié saoudien de la prolifération de groupes extrémistes dans plusieurs de ses villes. Un ministre pakistanais est allé même plus loin en accusant Riyad de nourrir l’instabilité dans tout le monde musulman.
C’est semble-t-il le massacre, en décembre dernier dans une école de Peshawar, de plus de 150 personnes, dont 140 écoliers, par un commando taliban qui a convaincu Islamabad de la nécessité de monter au créneau. Les attentats perpétrés par les talibans dans ce pays ont fait des milliers de morts depuis 2007.
Comment les Saoudiens soutiennent-ils le terrorisme au Pakistan ? Les autorités pakistanaises paraissent avoir des preuves concrètes que Riyad finance abondamment un vaste réseau d’écoles coraniques (médersas) dont certaines sont accusées de fabriquer des extrémistes à la chaîne.
Décidé à donner un grand coup de pied dans la fourmilière, Islamabad a annoncé une tolérance zéro pour tous les groupes islamistes violents et un renforcement du contrôle de ces médersas. Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a, de son côté, souligné que les dons privés via des «canaux informels» seraient également scrutés à la loupe pour tarir le financement des groupes terroristes.
Jeu trouble
La découverte du jeu trouble joué par Riyad au Pakistan a soulevé un tollé tel dans la société et les médias pakistanais que l’ambassade saoudienne à Islamabad s’est sentie obligée de réagir pour tenter de se disculper. Elle a souligné, dans un communiqué rendu public la semaine dernière, que tous ses dons aux médersas recevaient le feu vert d’Islamabad.
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Mais ce communiqué n’a convaincu personne à Islamabad, où l’on considère par ailleurs le Koweït, les Emirats arabes unis et le Qatar comme les meilleurs alliés du terrorisme. Le Pakistan n’est pas le seul pays à reprocher aux Saoudiens de financer le terrorisme.
C’est le cas également des Etats-Unis qui, pourtant, entretiennent une relation privilégiée avec la monarchie wahhabite. En 2009, des télégrammes diplomatiques américains, qui ont fuité depuis, accusaient les donateurs saoudiens d’être «la plus importante source de financement des groupes terroristes à travers le monde».
Parmi leurs destinataires mentionnés on trouvait divers groupes extrémistes sunnites, des talibans à Al Qaîda en passant par le Lashkar e Jhangvi, auteur de nombreux attentats contre la minorité chiite au Pakistan.
L’Arabie Saoudite est souvent accusée de financer des groupes luttant contre l’influence de son rival iranien. Mais l’argent saoudien ne sert pas qu’à contrer l’Iran. Les pétrodollars saoudiens ont été également utilisé durant les années 1990, soutiennent de nombreux spécialistes en terrorisme, à soutenir les groupes islamistes anti-gouvernementaux au Maghreb. Le cas de l’Algérie est l’exemple le plus connu.
Ceci dit, si les Pakistanais souffrent aujourd’hui du terrorisme, il ne doivent en vouloir qu’à eux-mêmes. Ils ont aussi pendant très longtemps joué avec le feu. Leurs services de renseignement sont, sans aucun doute, les mieux placés pour le savoir. Après tout, ils ont participé à faire des talibans ce qu’ils sont aujourd’hui, c’est-à-dire des monstres.
Bizarre, mes chers cinq lecteurs, les apparences seraient-elles trompeuses ?
(source : Le Grand Soir)
L’armée irakienne abat deux avions britanniques transportant des armes pour l’Etat Islamique (Fars News)
TEHERAN (FNA) – Un parlementaire a révélé lundi que l’armée irakienne avait abattu deux avions britanniques transportant des armes pour les terroristes de l’EI dans la province d’Al-Anbar,
« La Commission de sécurité nationale et de la défense du Parlement irakien a accès aux photos des deux avions qui sont britanniques et qui se sont écrasés alors qu’ils transportaient des armes pour l’EI, » a déclaré le président de la commission, Hakem al-Zameli, selon un rapport publié lundi par le centre d’information en langue arabe du Conseil suprême islamique d’Irak.
Il a déclaré que le parlement irakien a demandé des explications à Londres.
Le législateur irakien a aussi révélé que le gouvernement de Bagdad reçoit des rapports quotidiens de la population et des forces de sécurité dans la province d’al-Anbar sur de nombreux vols par les avions de la coalition sous commandement américain qui larguent des armes et des fournitures pour l’EI dans les zones contrôlées par les terroristes.
Le législateur irakienne a en outre souligné le motif de ces aides occidentales au groupe terroriste en expliquant que les États-Unis préfèrent une situation chaotique dans la province d’Anbar qui est près des villes de Kerbala et Bagdad car ils ne veulent pas résoudre la crise de l’EI.
Plus tôt dans la journée, un haut responsable provincial irakien a accusé les pays occidentaux et leurs alliés régionaux de soutenir les terroristes takfiri en Irak, révélant que des armes de fabrication US et israélienne ont été découvertes dans les zones libérées.
Le site d’informations Al-Ahad a cité Khalaf Tarmouz, Chef du Conseil Provincial : « Nous avons découvert des armes fabriquées aux États-Unis, dans les pays européens et Israël, dans les zones libérées du contrôle de l’EI dans la région d’Al-Baqdadi, »
Il a noté que les armes fabriquées par les pays européens et Israël ont été découvertes aux mains des terroristes dans les régions orientales de la ville de Ramadi.
Al-Zameli avait également révélé en Janvier que les avions de la coalition anti-EI avaient largué des armes et des denrées alimentaires pour l’EI dans les provinces de Salahuddin, Al-Anbar et Diyala.
Al-Zameli a souligné que la coalition est la principale cause de la survie de l’EI en Irak.
« Il y a des preuves et des témoignages de l’aide militaire que la coalition menée par les USA fournit par air (largages) aux terroristes l’EI » a-t-il déclaré à FNA en Janvier.
Il a précisé que les membres de sa commission ont déjà prouvé que les avions américains ont largué des armes de pointe, y compris des armes anti-aériennes, pour l’EI, et qu’il avait mis en place une commission d’enquête sur la question.
« Les Etats-Unis larguent des armes pour l’EI en prétextant ne pas connaître les positions de l’EI et s’efforcent de déformer la réalité avec leurs allégations. »
Il a noté que la commission avait recueilli des données et des preuves fournies par des témoins oculaires, dont des officiers de l’armée irakienne et les forces populaires, et a dit : « Ces documents ont été remis à la commission d’enquête ... et les mesures nécessaires seront prises pour protéger l’espace aérien irakien. »
Toujours en Janvier, un autre législateur irakienne a réitéré que la coalition menée par les USA est la principale cause de la survie de l’EI en Irak.
« La coalition internationale n’est qu’une excuse pour protéger l’EI et aider le groupe terroriste avec des fournitures et des armes, » a déclaré Jome Divan, membre du bloc al-Sadr au parlement irakien.
Il a dit que le soutien de la coalition à l’EI est désormais évident pour tout le monde, et a ajouté, « La coalition n’a pas ciblé les principales positions de l’EI en Irak. »
À la fin de Décembre, le député de la Commission de sécurité nationale et de la défense du Parlement irakien a révélé qu’un avion américain avait fourni à l’organisation terroriste EI des armes et des munitions dans la province de Salahuddin.
Selon Irak TradeLink, le député Majid al-Gharawi a déclaré que les informations disponibles indiquaient que les avions américains fournissent l’organisation EI, non seulement dans la province de Salahuddin, mais aussi dans d’autres provinces.
Il a ajouté que les Etats-Unis et de la coalition internationale ne sont « pas sérieux dans la lutte contre l’organisation EI, parce qu’ils ont les moyens technologiques pour déterminer la position des hommes de l’EI et les détruire en un mois, »
Gharawi a ajouté que « Les Etats-Unis cherchent à faire traîner la guerre contre l’EI pour obtenir des garanties du gouvernement irakien d’avoir des bases dans les provinces de Mossoul et d’Anbar, »
La commission de sécurité de Salahuddin a également révélé que « des avions inconnus ont largué des armes et des munitions aux hommes de l’EI dans la ville du sud-est, Tikrit »
Aussi à la fin Décembre, un député irakien a émis des doutes quant au sérieux de la coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis, et a déclaré que le groupe terroriste avait encore reçu des aides larguées par des avions non identifiés.
« La coalition internationale n’est pas sérieuse au sujet des frappes aériennes contre les terroristes de l’EI et a même cherché à éliminer les forces populaires (volontaires) du champ de bataille contre les Takfiris afin que le problème de l’EI ne soit pas résolu dans un avenir proche » a déclaré Nahlah al-Hababi à FNA.
« Les terroristes de l’EI reçoivent toujours des aides d’avions de combat non identifiés en Irak et en Syrie », a-t-elle ajouté.
Hababi a dit que la coalition ne lançait des frappes aériennes précises que dans les zones où les forces Pishmarga kurdes sont présentes, alors que les frappes dans d’autres régions sont moins précises.
À la fin de Décembre, la coalition menée par les Etats-Unis a largué de l’aide aux militants takfiri dans une zone au nord de Bagdad.
Des sources sur place en Irak ont déclaré à Al-Manar que les avions de la coalition internationale ont largué des aides aux militants terroristes à Balad, une zone qui se trouve dans la province de Salahuddin au nord de Bagdad.
En Octobre, un commandant iranien de haut rang a également critiqué les Etats-Unis pour fournir du matériel à l’EI, en ajoutant que les allégations des Etats-Unis, selon lesquelles les armes avaient été larguées à l’EI par erreur, étaient fausses.
« Les États-Unis et la soi-disant coalition anti-EI affirment qu’ils ont lancé une campagne contre ce groupe terroriste et criminel - tout en leur fournissant des armes, de la nourriture et des médicaments dans la région de Jalawla (une ville dans le gouvernorat de Diyala, Irak). Ce qui contredit explicitement les affirmations de la coalition et des Etats-Unis » a déclaré le chef adjoint d’état-major des forces armées iraniennes, le général de brigade Massoud Jazayeri.
Les États-Unis ont affirmé qu’ils avaient largué des armes et une aide médicale aux combattants kurdes qui combattent l’EI à Kobani, près de la frontière turque dans le nord de la Syrie.
Le Département de la Défense américain a déclaré qu’ils avait largué 28 colis d’armes et de fournitures, mais que l’un des colis n’était pas arrivé aux combattants kurdes.
Plus tard, des images vidéo ont montré que certaines de ces armes larguées par les Etats-Unis s’étaient retrouvées entre les mains des militants de l’EI.
Le commandant iranien a insisté que les États-Unis avaient les informations nécessaires sur le déploiement de l’EI dans la région et que leurs affirmations selon lesquelles ils leur auraient largué des armes par erreur sont aussi improbables que fausses. Traduction « c’est sûr que ça nous change de BFMTV » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles
il est vrai que les témoignages sur des largages d'armes en faveur de daech en Irak ou en Libye se multiplient.
Alors quoi, on n'a pas besoin du pétrole irakien ou libyen en tout cas officiellement. La déstabilisation du moyen orient avantage Israël qui peut tranquillement continuer à spolier les terres palestiniennes sans que l'attention ne se porte sur lui, à part à la marge.
Mais, quel serait l'objectif final d'une telle stratégie, geler sur le terrain un état de guerre civile perpétuel ?
Et, quels en seraient les protagonistes ?
Il semblerait qu'à Washington, il y aurait la positon officielle et les activistes de l'ombre dont les membres sont complètement imbriqués dans les services officiels et non officiels. Et, le résultat est que sur les terrains la situation est inextricable.
Prenons daech, la Turquie l'aide et le combat en trainant les pieds, les occidentaux le bombardent et aident l'armée irakienne et les kurdes. Mais, les anglo-saxons, USA et Angleterre semble jouer perso,si, ces largages d'armes sont avérés.
Les frontières, héritage des partages coloniales sont remis en question, même, si, aucun média n'en parle. Et, cette modification des frontières avec apparition de nouvelles entités étatiques sans réels pouvoir de nuisances avantage Israël et les multinationales américaines qui pourront faire de la région une chasse gardée et leur donner un droit de pillage sans pouvoir fort en face pour s'y opposer.
Cela serait le plan A, sauf que les corporations et les banques américaines qui pourraient être derrière cette stratégie ont toujours un plan B ou C ou des projections qui amalgame entre eux les avantges des différents plans.
D'ailleurs, si, en Ukraine, ils ne veulent pas de la partition, c'est que là-bas, le gouvernement est sous contrôle et qu'il leur faut "TOUT" le territoire. Par contre, au moyen orient, le nationalisme arabe a toujours été un obstacle à la "domination étrangère", l'émergence de l'islamisme radical, le liquide en ouvrant une voie royale à la main mise sur les richesses minières et pétrolières. La revendication islamique se perdant dans la conquête des nations mécréantes et pour cela dépendant de la manne financière fournis par les corporations étrangères. La finance étant là pour marquer les limites de leur indépendance réelles.
Bon, voilà, j'ai trop cogité, mais, je pense que j'approche de la vérité.
Mais, passons à autre chose. Par exemple, comment se porte les ukrainiens ?
(source : le Contrarien Matin)
Ukraine : le salaire minimum inférieur à celui en Zambie et au Tchad !!
L’Ukraine attend désespérément ses 17 miliards d’euros d’aides financières payées par l’Europe et le FMI, sinon c’est l’effondrement pur et simple. De façon générale, un pays en guerre civile c’est évidemment une catastrophe économique pour tous, qu’il s’agisse de la Syrie – où une maison dans la banlieue de Damas valait le prix d’une maison en France (si, si je vous assure !! et au Liban c’est encore plus cher !!) – ou de l’Ukraine, la guerre est toujours une catastrophe économique.
L’Ukraine, déjà pas brillante avant, n’est plus que l’ombre d’elle-même, et ceux qui en font les frais c’est bien entendu les Ukrainiens.
Charles SANNAT
Une brusque chute de la hryvnia s’est répercutée sur le niveau de salaire des Ukrainiens de sorte qu’en dollars, leur salaire minimum n’atteint même pas 43 dollars, ce qui est bien moins que ce que gagnent les Zambiens, les Tchadiens, les Ghanéens ou les Gambiens.
Sur fond de chute du cours de la hryvnia, le salaire minimum en Ukraine a enregistré une sorte de record, en constituant 218 hryvnias, ce qui est moins de 43 dollars, rapporte mardi la chaîne de télévision Ukraïna.
Selon la chaîne, certains Ukrainiens touchent à présent moins que les habitants du Bangladesh, du Ghana, de la Zambie, de la Gambie ou du Tchad où le salaire minimum se monte à 51 dollars. Le gouvernement ukrainien ne promet pas d’élever le salaire avant décembre 2015.
La hryvnia s’est retrouvée en chute libre sur fond d’hostilités dans l’est de l’Ukraine et de dégradation rapide de l’économie nationale. Par rapport au début 2014, la monnaie ukrainienne s’est dépréciée de quatre fois.
Et, parlons un peu sur le front du gaz de schiste. Pas de gaz de schiste ou de mauvaise qualité et en si peu de quantité en Lituanie, en Pologne et en Roumanie. CHevron se tire, non sans avoir pollué quelques nappes phréatiques pour lesquelles, ils ne sera jamais condamné à indemniser les populations locales. Elles n'ont plus qu'à acheter de l'eau de source en plastique pour boire, faire la cuisine et se laver. Naturellement, les gouvernements polonais, lituaniens, roumains n'ont pas moufté, à mon avis, ils ont peur de la colère des paysans !
Actuellement, c'est le tour de l'Ukraine où les puits de gaz de schiste poussent comme des champignons jusqu'à derrière la ligne de front.
Le groupe pétrolier américain Chevron Corp. compte mettre fin à ses efforts de prospection de gaz de schiste en Roumanie, dernier pays européen où il était encore actif après l’arrêt de ses projets en Pologne et en Lituanie, a annoncé mardi un porte-parole de l'entreprise.
"Il restait la Roumanie où nous sommes en passe d’abandonner nos intérêts dans les concessions" accordées par le gouvernement local, a déclaré le responsable au Wall Street Journal.
Et d'ajouter que "les résultats du forage en Roumanie ne justifient pas les espoirs et les progrès ont été trop lents pour étendre les investissements".
Selon le journal, le retrait de Chevron des projets de schiste en Europe serait une grande déception pour les gouvernements de plusieurs pays de l’Union européenne, qui espéraient que le gaz de schiste leur garantirait une sécurité énergétique et mettrait un terme à leur dépendance de la Russie.
Les analystes estiment que la compagnie américaine abandonne ses opérations liées au gaz de schiste en Europe en raison de leur faible rentabilité. Par ailleurs, le gaz de schiste, plus coûteux à produire que les hydrocarbures conventionnels, est frappé de plein fouet par la chute des cours du brut qui rend sa production bien trop coûteuse.
Par ailleurs, la compagnie se heurte aux protestations de riverains et d’environnementalistes, craignant que le forage et l’injection de grandes quantités de produits chimiques dans le sol ne causent de la pollution.
Pour un agriculteur, Paul François a un agenda de ministre. Par chance, il n'a jamais eu besoin de beaucoup de sommeil. Le céréalier parcourt des milliers de kilomètres par an, et passe presque autant de temps à Paris que dans sa ferme. Il reçoit le visiteur dans cette bâtisse proprette, avec ses dépendances aux murs de vieilles pierres, à l'entrée de Bernac, un petit village de Charente, entre Poitiers et Angoulême.
Habillé d'un camaïeu de gris assorti à ses cheveux poivre et sel, le quinquagénaire parle d'une voix rapide et passionnée. De sa bataille judiciaire contre Monsanto. De son combat pour les agriculteurs victimes, comme lui, des produits phytosanitaires. Et de sa lutte contre l'agriculture intensive nourrie aux pesticides.
"Je vis avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête"
Paul François a cessé d'en manipuler depuis bientôt onze ans. Depuis le 27 avril 2004, précisément. Ce jour-là, il vient d'épandre du Lasso, un puissant herbicide, sur son champ de maïs. Il ouvre la cuve de son pulvérisateur et se penche pour vérifier qu'elle est vide. Mais l'engin est resté au soleil tout l'après-midi et sous l'effet de la chaleur, le liquide s'est évaporé. Paul François inhale le gaz toxique. La suite ? Une amnésie de onze jours, de redoutables migraines, des comas à répétition, cinq mois d'hospitalisation et neuf mois d'arrêt de travail.
Je me souviendrai toujours de ce que m’a dit un médecin : 'Vous auriez dû mourir dans l’heure qui a suivi votre accident.'
Aujourd'hui, il évoque ses séquelles avec pudeur. A 51 ans, il souffre de lésions neurologiques, immunitaires et rénales, de problèmes d'élocution, de douleurs dans les membres et toujours de terribles maux de tête. Son taux d’incapacité est de 40%, et il doit passer un check-up complet tous les six mois. "Il y a des jours où je ne peux pas travailler", dit-il sans s'apitoyer. "Je vis avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, mais je n’y pense pas en me réveillant chaque matin." Il sort sur le pas de la porte donner des consignes à ses deux ouvriers agricoles. Il faudrait traiter un champ, mais aujourd'hui, il y a trop de vent.
"Pragmatique avant tout", il a organisé sa succession, "comme si tout pouvait s’arrêter demain". Ses deux filles étudiantes ne se destinent pas à devenir agricultrices, mais l'aînée sait déjà qu'elle reprendra la gestion de l'exploitation. Dans la grande cuisine, les bûches crépitent dans le poêle à bois. Le téléphone allumé sur la table, Paul François participe par textos à une réunion.
Paul François est un battant. Son premier combat a été la reconnaissance de ses maux comme maladie professionnelle par la Mutuelle sociale agricole (MSA). Il l'a remporté en 2010, au bout de cinq longues années de procédure. En parallèle, il s'est lancé dans une bataille d'une toute autre ampleur : attaquer en justice le fabricant du Lasso, le géant américain Monsanto.
En février 2012, en première instance, Monsanto a été jugé responsable de son intoxication et condamné à l'indemniser. Une expertise médicale doit évaluer le montant du préjudice. Monsanto décide de faire appel.
"Cela a a été très dur, mais je n'avais encore rien vu, confie l'agriculteur. Pendant l'expertise, les avocats de Monsanto ont refait le procès, mettant en cause ma bonne foi, contestant toutes les décisions devant le tribunal. C'est une pression énorme, psychologique et financière. Tous les frais de justice sont à ma charge. Cela représente plusieurs dizaines de milliers d'euros." Ses avocats l'avaient mis en garde. Il s'exposait à dix à quinze années de procédure. Il s'en approche. L'affaire revient devant le tribunal le 28 mai prochain.
Aujourd'hui, s'il fallait recommencer, je me demande si je le ferais. Ce n'est pas sûr.
Paul François est devenu agriculteur "un peu par défaut" en travaillant dès 14 ans dans la ferme de ses parents. "Je n'ai pas été très longtemps à l'école, je n'aimais pas ça. J'ai bac moins 5", plaisante-t-il. En 1987, il s'est installé à quelques champs de là. Il a débuté avec 20 hectares. Il en gère aujourd'hui 400 avec son associé. "J'ai tout fait à la force du poignet", s'enorgueillit-il. Sous les appentis, devant et derrière le corps de ferme, des tonnes de maïs séchés sont entreposées.
"J'ai cru à cette agriculture intensive"
Paul François est à la tête d'une grosse exploitation. "J'ai cru à cette agriculture intensive. J'étais formaté, un pur produit du tout-chimique. Je considérais qu'on ne pouvait pas se passer de ces produits qui apportaient une solution à tout", confesse-t-il. Mais dès les années 1990, "le modèle montre ses limites". La monoculture et les produits phytosanitaires épuisent les sols. Les rendements stagnent. Il décide de réduire les doses dans "une démarche purement économique".
"Il m'a fallu dix ans pour ramener de la vie dans le sol. Je sais combien il est difficile de sortir de ces méthodes-là", déplore-t-il."Il m'a fallu ce que j'ai vécu pour comprendre que tous ceux qui nous disaient : 'On ne peut pas faire autrement' étaient ceux qui en profitaient."
Désormais, il a diminué "de façon drastique" le recours au chimique. Il a remplacé les sempiternels maïs, blé et colza par une douzaine d’espèces végétales cultivées en alternance, réintroduit des engrais verts, fumier, paillage et couverts végétaux, qui apportent de l'azote et font vivre le sol. Sa coopérative agricole, elle aussi, a réduit la dose, et sélectionne les produits les moins toxiques possibles.
Il faut changer notre agriculture dans sa globalité. Il faut retrouver le bon sens paysan. Ce n’est pas rétrograde. Au contraire, c’est l’avenir.
Cette "agriculture durable", il la prêche dans les lycées agricoles. "Je leur dis : 'Vous avez l’un des plus beaux métiers du monde entre les mains. Ma génération a été stigmatisée. On nous disait qu’on vivait des subventions de la PAC. Et maintenant, nous sommes les empoisonneurs. Retrouvez cette fierté d’être agriculteurs, parce que nous, on rase les murs.'"
"L'agriculture biologique est beaucoup plus technique"
Cette année, il va passer une centaine d'hectares en agriculture biologique. "Ce n'est pas un petit challenge, reconnaît-il. L'agriculture biologique est beaucoup plus technique." Il le fait par conviction. Et par intérêts. Parce qu'il est dans une zone semi-urbaine et qu'il ne peut pas utiliser de produits chimiques trop près des habitations.
Il reste encore des produits phytosanitaires sur son exploitation. Ils sont stockés dans un conteneur à l'arrière de la ferme, à côté du hangar des engins agricoles. Ses employés n'y touchent pas sans avoir revêtu leur tenue de protection, gants, bottes et masque intégral.
Avec d'autres victimes des produits phytosanitaires, il a créé, en 2011, une association, Phyto-Victimes, pour venir en aide aux agriculteurs atteints de Parkinson, de lymphomes et de cancers après avoir été exposés, souvent de longues années, aux produits phytosanitaires. Il veut éveiller les consciences.
"Des agriculteurs ont perdu la santé et se retrouvent dans un gouffre financier, et on les laisse crever la gueule ouverte", s'insurge-t-il, renvoyant industriels et politiques dos à dos. "On a parfois travaillé n'importe comment avec ces produits, c'est vrai. Mais on a fait avec les préconisations qu'on avait. Et les pouvoirs publics ont fait preuve de laxisme." Le Lasso n'a été interdit qu'en 2007 par la France, alors que le Canada et le Royaume-Uni l'avaient banni depuis 25 et 15 ans.
La Légion d'honneur épinglée à la veste
"Les produits les plus dangereux ont été retirés, mais ceux qui restent entre les mains des agriculteurs sont bien trop nombreux. Il faut une politique d'élimination très rapide", lance-t-il, pointant les carences du plan Ecophyto. Il met en garde contre une bombe à retardement : "Les agriculteurs qui ont aujourd'hui entre 40 et 70 ans sont la génération qui aura utilisé la plus grande quantité de produits et le plus de molécules différentes."
En 2014, il a été décoré de la Légion d’honneur, à sa "grande surprise". "J’ai mis longtemps à savoir si j’allais l’accepter, assure-t-il. Je l’ai acceptée au nom de mon combat et de mon association. Et aussi pour dire aux politiques : 'Vous me l’avez donnée, alors maintenant, vous allez m’écouter.'"