(blog à finir et à corriger)
Quand, mes chers cinq lecteurs, l'Arabie Saoudite vole au secours de l'environnement aux Etats-Unis. Sans doute, les saoudiens se sont dit que cela dommage que les paysages des States soient comme le leurs, désertiques en y ajoutant empoisonnés et interdits à la vie à cause des gaz et de l'eau empoisonnées.
Bref, ils ont eu pitié.
Eh, oui, mes chers lecteurs, l'Islam est source de compassion. Enfin, le vrai, pas le bidon des psychopathes.
(source : Les Moutons Enragés)
Hein, mes chers lecteurs, les princes saoudiens en sauveurs, je sais, vous n'auriez pas osé, sauf que moi, super mécréant, je me permet tout, même d'affirmer que les allemands ont plus que des perturbateurs endoctrinien dans le cerveau, ils ont du plastique tout mou, tout mou........
(source : 60 millions de consommateurs)
Victoire N’Sondé
Je vous le dis mes chers lecteurs, il faut démanteler l'industrie chimique avant qu'elle ne nous transforme en Golem et l'environnement en forêts de feuilles crochées sur des cordes absorbant le gaz carbonique et rejetant de l'oxygène. Du genre parfait petit paradis artificiel, on ne fait pas mieux !
Mais, passons, un article retient mon attention dans le "Monde", journal français oh combien représentant de la pensée unique suggérée par les puissances de l'argent et de l'industrie.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/01/07/la-banque-d-angleterre-n-avait-pas-vu-venir-la-crise-de-2007-2008_4550384_1656994.html#76z0AMImEyFV5rB1.99
Alors, voilà, je me demande comment la famille des rotschild d'Angleterre n'ont pas vu venir la crise ? Leur banque, la banque d'Angleterre (Banque of América, banque d'Angleterre, banque de France à une époque, que banques privées) est l'un des institutions constituant la FED américaine et est cul et chemise avec goldman sachs, sans compter toutes les magouilles pourries dont elle est à l'origine avec sa branche américaine.
Alors, maintenant, elle se refait une virginité et comme nous, citoyens, consommateurs et électeurs, nous ne sommes que des guignols, on va avaler la tambouille.
Des journaux, comme le Monde ou Libération en France, reçoivent des subventions du gouvernement français, autrement, cela fait longtemps qu'ils auraient disparu.
Mais, passons à la rubrique, "Et, si, on faisait autrement !"
(source : Bastamag)
Effectivement, mes chers lecteurs, il faut s'organiser différemment pour préserver notre santé en préservant celle des autres. Sans oublier de lutter contre ceux qui la mettent en péril.
(source : Reporterre)
Cela peut vouloir dire, vivons sans avoir recours à toutes ces multinationales qui nous empoisonnent et empoisonnent notre environnement. Si, nous nous passons de leurs services, elles disparaissent !
(source : idem)
Et, un petit rappel sur un comportement de consommation trop naze et démontrant la connerie humaine et l'efficacité d'une campagne de pub.
Lorsque nous cesserons de réagir comme des moutons, peut-être arriverons-nous à récupérer notre libre arbitre et reprendre en main nos destinées en reprenant le contrôle de nos démocraties !
(source : Monsieur Mondialisation)
vvv
Quand, mes chers cinq lecteurs, l'Arabie Saoudite vole au secours de l'environnement aux Etats-Unis. Sans doute, les saoudiens se sont dit que cela dommage que les paysages des States soient comme le leurs, désertiques en y ajoutant empoisonnés et interdits à la vie à cause des gaz et de l'eau empoisonnées.
Bref, ils ont eu pitié.
Eh, oui, mes chers lecteurs, l'Islam est source de compassion. Enfin, le vrai, pas le bidon des psychopathes.
(source : Les Moutons Enragés)
L’Arabie Saoudite soutiendra les cours du pétrole
lorsque l’industrie de la fracturation hydraulique US aura fait faillite
Hein, mes chers lecteurs, les princes saoudiens en sauveurs, je sais, vous n'auriez pas osé, sauf que moi, super mécréant, je me permet tout, même d'affirmer que les allemands ont plus que des perturbateurs endoctrinien dans le cerveau, ils ont du plastique tout mou, tout mou........
(source : 60 millions de consommateurs)
Environnement - 30 septembre 2014
Des microplastiques jusque dans le miel !
60 Millions révèle que le miel vendu en France contient des particules de plastique. Tous les échantillons que nous avons testés sont contaminés. De quoi s’inquiéter sur la pollution de notre environnement.
Fin 2013, une étude allemande révélait que du miel vendu outre-Rhin incorporait des particules de plastique, d’une taille de 0,01 à 9 mm selon les résidus. Les chercheurs en ont trouvé dans les dix-neuf échantillons de miel analysés, ainsi que dans cinq échantillons de sucre. La plupart de ces produits provenaient d’Allemagne, et un seul de France.
Mais s’agit-il d’un problème propre à l’Allemagne ou bien d’une contamination plus globale ? 60 Millions de consommateurs a voulu en avoir le cœur net en passant au crible le contenu de douze pots de miel, achetés en France mais contenant du miel de provenances diverses.
Jusqu’à 265 particules par kilo !
Nos résultats plaident pour l’hypothèse d’une contamination globale. En effet, quels que soient leur origine et leur mode de production (conventionnel ou bio), tous les échantillons sont contaminés par des microplastiques !
Les valeurs relevées sont comparables à celles obtenues dans la publication allemande. Toutefois, la contamination apparaît à des degrés divers. Les miels les plus pollués affichent jusqu’à 265 microrésidus par kilo, soit trois fois plus que les références les mieux notées.
Des microrésidus détectés dans certaines fleurs
Nos analyses ont mis en évidence trois types de microplastiques présents dans le miel : des fibres, qui pourraient être d’origine textile ; des fragments, dont on peut supposer qu’il s’agit de produits de dégradation de plastiques plus volumineux ; et des granules, qui pourraient provenir de cosmétiques ou de rejets industriels.
On aurait donc affaire à une pollution environnementale. Les chercheurs allemands ont en effet détecté des microparticules dans l’eau de pluie, dans l’atmosphère et dans certaines fleurs. Dispersées dans la nature, elles seraient collectées par les abeilles en même temps que le pollen, rapportées à la ruche, puis intégrées au miel.
Les mêmes plastiques trouvés dans les océans
Certes, le mode de production du miel pourrait aussi jouer un rôle : par exemple, la dégradation de plaques de polystyrène utilisées pour isoler les ruches, ou encore la libération de fragments quand des mélangeurs en acier sont employés pour du miel conditionné dans des pots en matière plastique… Mais cela ne permet pas d’expliquer l’ensemble de nos résultats – et notamment le fait que les trois types de microplastiques repérés sont exactement les mêmes que ceux qu’on trouve dans le milieu marin.
Des études avaient déjà révélé la présence de microplastiques dans les poissons, les huîtres, les moules. Ils sont maintenant mis en évidence dans le miel et le sucre. La liste ne va-t-elle pas s’allonger ? À force de produire sans réserve des composants chimiques et de les déverser dans la nature, cette contamination inconsidérée est en train de se retourner contre nous.
Victoire N’Sondé
Mais, passons, un article retient mon attention dans le "Monde", journal français oh combien représentant de la pensée unique suggérée par les puissances de l'argent et de l'industrie.
La Banque d’Angleterre n’avait pas vu venir la crise de 2007-2008
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance)
Dans un exercice sans précédent, la banque d’Angleterre a accepté de dévoiler, mercredi 7 janvier, l’ensemble des procès-verbaux des réunions internes de sa « cour », l’équivalent de son conseil d’administration, entre 2007 et 2009, au plus fort de la crise financière. Si la volonté de transparence est exemplaire, le résultat, qui s’étend sur plusieurs centaines de pages, n’est guère reluisant.
Il y est révélé que la vieille institution n’a pratiquement rien vu venir de cette crise. Elle s’est montrée complaisante et lente à réagir. Au fur et à mesure des secousses des marchés, elle a changé d’avis, prenant conscience que la structure de surveillance du système financier au Royaume-Uni – qu’elle défendait mordicus – ne fonctionnait pas.
Si de nombreux observateurs extérieurs ont déjà porté ces accusations contre la banque d’Angleterre, et son gouverneur d’alors, Mervyn King, voir ainsi les discussions internes, la reconnaissance des errements et les hésitations jette une lumière crue sur les limites de l’institution au début de la crise.
« Le système bancaire est solide »
Le 12 septembre 2007, la cour se rassemble – le gouverneur, les deux vices gouverneurs et les seize membres non-exécutifs sont présents. Le président de la Financial Services Authority (FSA), qui est alors le régulateur financier, a aussi été invité. Nous sommes deux jours avant l’écroulement de Northern Rock, qui provoquera une panique bancaire avec des milliers de clients qui forment des files d’attente pour retirer leur argent.
Mais dans les salles feutrées du bâtiment de Threadneedle Street, le mal semble encore bénin. Bien sûr, les marchés financiers ont été agités tout l’été, mais il n’y a pas lieu de s’alerter. « Le système bancaire britannique est solide », insiste le président de la FSA, Callum McCarthy.
L’inquiétude autour des produits financiers structurés a bien été évoquée, mais c’est pour mieux la balayer : un dirigeant de la banque d’Angleterre (son nom n’est pas précisé) « estime que les risques sont compris par la plupart des [établissements financiers]. »
Le lendemain, la même cour est réunie d’urgence pour approuver une ligne de liquidités de secours à Northern Rock. C’est déjà trop tard. La banque sera finalement nationalisée.
Peu de questionnements
La solidarité presque instinctive entre les membres non-exécutifs du conseil d’administration et les dirigeants de la banque d’Angleterre est aussi illustrée par ces procès-verbaux. Alors que les premiers sont censés questionner les seconds, cela ne semble presque jamais se produire.
Deux semaines après la faillite de Northern Rock, la réunion de la cour commence par un message de M. King, qui remercie les membres non exécutifs « pour leurs messages de soutien » pendant la crise.
L’un d’entre eux interroge quand même : « est-ce que la Banque était aussi bien préparée qu’elle aurait dû l’être ? » Réponse du bout des lèvres d’un des gouverneurs : les réformes nécessaires étaient en cours, mais « nous n’avions pas anticipé leur urgence »…
Le 10 septembre 2008, cinq jours avant la faillite de Lehman Brothers, la cour se réunit de nouveau. Cette fois-ci, la crise est dans tous les esprits. La banque américaine est nommément citée comme une source possible de risques. Mais le ton n’est pas à l’urgence. M. King présente ses priorités pour son deuxième mandat de cinq ans, qui a démarré en juillet. La supervision financière britannique est en cours de modification, mais il note que rien ne sera finalisé au mieux avant 2009.
Le cataclysme financier qui s’abat quelques jours plus tard rend ses paroles caduques. Il faudra l’intervention du gouvernement, avec la nationalisation de deux grandes banques, pour calmer les marchés.
« Ces procès-verbaux prouve que durant la crise, la banque d’Angleterre n’avait pas un conseil d’administration digne de ce nom, attaque Andrew Tyrie, le député qui préside le comité parlementaire en charge des questions financières. La cour étant presque seulement réactive : il n’y a quasiment aucun signe d’un membre non-exécutif qui a fait une suggestion ou questionné de façon constructive la direction (de la banque d’Angleterre). »
Réformes du fonctionnement interne
Normalement, ces documents n’auraient pas dû être publiés avant 2027. Mais le comité parlementaire en charge des questions financières fait pression depuis 2011 pour les obtenir.
M. King s’y était toujours refusé, arguant de la confidentialité des discussions. Mais son successeur, Mark Carney, en place depuis 2013, a décidé de faire le ménage.
Lire également : La Banque d’Angleterre, un nouveau "flic" dans la City de Londres
M. Carney a annoncé, en décembre 2014, une série de réformes du fonctionnement interne de la Banque, notamment pour améliorer sa transparence.
Au passage, il a accepté de dévoiler ces procès-verbaux. Une méchante pique contre son prédécesseur.
- Eric Albert (Londres, correspondance)
Journaliste au Monde
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Alors, voilà, je me demande comment la famille des rotschild d'Angleterre n'ont pas vu venir la crise ? Leur banque, la banque d'Angleterre (Banque of América, banque d'Angleterre, banque de France à une époque, que banques privées) est l'un des institutions constituant la FED américaine et est cul et chemise avec goldman sachs, sans compter toutes les magouilles pourries dont elle est à l'origine avec sa branche américaine.
Alors, maintenant, elle se refait une virginité et comme nous, citoyens, consommateurs et électeurs, nous ne sommes que des guignols, on va avaler la tambouille.
Des journaux, comme le Monde ou Libération en France, reçoivent des subventions du gouvernement français, autrement, cela fait longtemps qu'ils auraient disparu.
Mais, passons à la rubrique, "Et, si, on faisait autrement !"
(source : Bastamag)
TRAVAILLER AUTREMENT
Loin de l’agrobusiness, une coopérative favorise l’alimentation solidaire et l’économie locale
Structurer une filière de l’alimentation locale et biologique, depuis la transformation jusqu’à la distribution des aliments. C’est tout l’enjeu du Groupement régional alimentaire de proximité (Grap), une coopérative lyonnaise autour de laquelle gravitent des épiceries, des magasin de producteurs, des restaurants, des boulangers… Ensemble, ils mutualisent des moyens, s’entraident, se forment, le tout dans un état d’esprit d’économie solidaire. Et lancent de nouveaux projets avec la volonté que la consommation responsable change d’échelle. Reportage auprès de professionnels engagés.
Ici, pas de concurrence. Ni de célébration du self made man. On préfère la coopération et la solidarité : mutualiser un comptable, partager un logiciel informatique, se prêter un véhicule, plutôt que de se réjouir des difficultés d’autrui. Ici, c’est le « Grap ». Entendez « groupement régional alimentaire de proximité ». « Un groupement des gens qui entreprennent dans le secteur de l’alimentation biologique et locale en région Rhône-Alpes, dans un esprit social et solidaire », explique Kévin Guillermin, l’un de ses fondateurs. Le Grap est constitué en société coopérative d’intérêt collectif (Scic).« Plutôt que d’enchainer les heures, seul, on se met à plusieurs pour se sentir moins isolé, pour mutualiser les services, les moyens, se dégager du temps, et ne pas s’éparpiller. »
La coopérative regroupe déjà treize activités économiques – cinq épiceries bios, deux boulangers, deux restaurants, un magasin de producteurs, une structure de paniers bios, un agent commercial en vins naturels, une importatrice de produits méditerranéens. Leur point commun ? Un état d’esprit solidaire et coopératif, et une volonté de s’approvisionner en produits locaux et biologiques, via des filières courtes de préférence. Le groupement fédère toutes les activités du secteur de l’alimentation, à l’exception de la production agricole. Chacun paie une contribution en fonction de la richesse créée, pour accéder aux services proposés par le Grap. « Cela représente environ 15 % de la valeur ajoutée », précise Kévin Guillermin.
S’entraider et mutualiser, mais pas seulement
A quoi cette contribution sert-elle ? Les membres du Grap bénéficient de trois types de services. D’abord en gestion, en comptabilité ou en administration (contrats de travail, déclarations Urssaf, émission des fiches de paie...) ; ensuite une mutualisation des services informatiques (centralisation des commandes, bases de données...) ; enfin, un pôle se concentre sur l’accompagnement de l’activité (formations, stratégie, médiation). Depuis son lancement en janvier 2013, cette société coopérative d’intérêt collectif emploie quatre équivalent temps plein.
« Au delà des services que l’on propose, nous cherchons un effet vertueux, que les professionnels s’entraident », complète Kévin Guillermin. Prêt de véhicules entre adhérents, mutualisation de lieux de stockage... « Il y a notamment un agent commercial en vin et bio. Les épiceries du groupement le consultent pour savoir comment élaborer leurs gammes de vin, illustre Kévin. Favoriser cette solidarité a du sens et les activités ont tout à y gagner. » Le périmètre de Grap est volontairement régional – 150 kilomètres autour de Lyon environ – afin de favoriser la synergie entre les différentes activités de la coopérative.
« Un supermarché en super mieux »
Marie qui gère le magasin Prairial, une épicerie coopérative bio installée à Vaulx-en-Velin, dans la banlieue lyonnaise, est régulièrement en contact avec les autres épiceries adhérentes. « On se file les bonnes infos, on fait aussi un point toutes les six semaines pour améliorer les référencements de nos produits et le rapport qualité-prix, illustre-t-elle. Par exemple, nous commandons tous chez le même grossiste ce qui allège les coûts pour tout le monde. Et puis le fait d’aller le visiter ensemble nous donne plus de poids et de crédibilité. » Sans l’appui du Grap, il n’est pas sûr que le magasin bio, une ancienne coopérative de consommateurs créée il y a 40 ans, aurait pu se développer. « Même si nous sommes très motivés, ce n’est pas possible de tout apprendre du jour au lendemain. » L’accompagnement comptable ou juridique a été d’une grande aide. Avec ses associés, Marie a le projet de faire du magasin un lieu de vie et d’échanges, et pas seulement de consommation.
L’enjeu est aussi d’expérimenter de nouveaux projets. C’est le cas avec la super Halle de Oullins, une initiative à laquelle participe le Grap sur le plan financier, juridique et commercial. Ouvert depuis février 2014 dans le sud-est du Rhône, ce supermarché rassemble dans un même lieu un magasin de producteurs en vente directe, une épicerie de produits biologiques et un espace traiteur et restauration. « Comme un supermarché en super mieux ! », clame le slogan affiché par la halle hors-norme.
Même sans expérience, c’est possible
« La super Halle, c’est un projet monté sur 18 mois au cours desquels tout est allé très vite, explique sa coordinatrice Johanne Ruyssen. Par ses compétences techniques, le Grap a mesuré les risques et réalisé un business plan. Il était là pour canaliser, réorienter, poser les bonnes questions... En bref, nous aider à lever le nez du guidon. » Avec la volonté, malgré le changement d’échelle, de préserver la qualité des aliments tout en donnant la possibilité aux producteurs de libérer du temps.
Se lancer dans un projet d’activité économique, « c’est une démarche solitaire, cela peut être anxiogène », prévient Kévin Guillermin. « Tout l’enjeu c’est de trouver des cadres qui fassent que l’entrepreneuriat soit possible et accessible. » Deux jeunes de 22 et 25 ans ont été accompagnés pour reprendre une épicerie en Haute-Loire. « Le commerce, ça ne s’improvise pas, souligne Patricia, co-gérante de l’épicerie Cœur d’Artichaud. La méthodologie proposée par le Grap rassure les nouveaux entrepreneurs. Cela permet de se connaitre aussi, de se dépasser parfois, de s’adapter, de changer aussi et puis d’avoir une meilleure estime de soi tout en participant à un changement de mentalités ». A la Halle de Oullins, deux gérantes ont été recrutées « sans avoir d’expérience dans le milieu ».
Un effet levier pour l’économie sociale
Autre défi : que chacun puisse continuer ensuite à se former. « Imaginez une personne motivée qui monte son épicerie et qui se retrouve à tenir une caisse. Quelles perspectives lui offrir ensuite en termes de mobilités professionnelles ? », pointe Kevin Guillermin. C’est la raison pour laquelle le Grap propose des formations en hygiène et sécurité alimentaire, en gestion financière et en œnologie.
D’autres formations pourraient suivre, à condition de surmonter certains obstacles, comme des frais de fonctionnement assez lourds au départ. Si son équipe parvient désormais à se rémunérer, l’objectif pour le groupement est d’être à l’équilibre d’ici fin 2016. Le GRAP perçoit notamment des financements publics pour développer le projet [1]. « Soutenir le Grap revient à aider plusieurs activités, c’est un projet levier, défend Kevin Guillermin. Nous voulons faire la démonstration de notre propre modèle avant d’envisager de l’essaimer dans d’autres secteurs. »
Texte et photo de une : @Sophie_Chapelle
(source : Reporterre)
Une étude égyptienne montre les dangers d’une alimentation aux OGM
LORÈNE LAVOCAT (REPORTERRE)
mercredi 7 janvier 2015
Dans la continuité des travaux du professeur Séralini, une équipe de biologistes égyptiens vient de publier une étude. Conclusion : une alimentation à base de produits génétiquement modifiés présente des risques pour la santé. Il reste à en déterminer la cause.
Avec peu de moyens et encore peu d’écho, dans divers endroits du monde, des scientifiques poursuivent la quête du professeur Seralini. Enjeu : déterminer si, oui ou non, les OGM (organismes génétiquement modifiés) sont toxiques.« Nous avons inspiré beaucoup de travaux à travers le monde », constate le chercheur de Caen.
Une équipe de biologistes égyptiens vient ainsi de publier une nouvelle étude sur la question. Ses conclusions : une alimentation à base de produits génétiquement modifiés présente des risques pour la santé.
Publiée dans le Turkish Journal of Biology, elle a été menée sur soixante rats albinos (Wistar). C’est moins que les deux cents animaux étudiés par Gilles-Eric Seralini dans son étude publiée en septembre 2012. Pour autant, cela ne discrédite pas l’étude égyptienne, d’après le scientifique : les industries agro-alimentaires comme Monsanto utilisent des lots de vingt rats nourris aux OGMpour montrer l’innocuité de leurs produits, et « sans détails histologiques », précise-t-il.
En effet, c’est une des originalités de l’étude : les chercheurs égyptiens se sont concentrés sur un examen poussé des différents tissus organiques. Pendant trois mois, ils ont alimenté trente rats avec des OGM commercialisés pour nourrir le bétail : un tiers de soja, deux tiers de maïs. D’autres rongeurs ont reçu une ration de blé non génétiquement modifié. « Les chercheurs ont préféré recourir à un régime contrôlé à base de blé, car les régimes à base de maïs et soja sont là-bas très souvent contaminés », précise le professeur Seralini. D’autres chercheurs sont plus sceptiques sur ce point.
Résultat ? Lésions du rein et du foie, altération de l’ADN, baisse de la qualité du sperme... La liste des effets nocifs inquiète par sa longueur. Les chercheurs ne parlent pas de tumeur, mais bien de toxicité et de génotoxicité... autrement dit la capacité d’une substance à endommager l’ADN.
Il est cependant impossible d’affirmer que la modification génétique est à l’origine de la nocivité des aliments. Car les effets négatifs pourraient être dus aux résidus de pesticides, présents en nombre dans les cultures OGM. De récentes études ont d’ailleurs démontré la toxicité de ces intrants chimiques.
Impossible également de dire si les maladies observées sont chroniques, de longue durée et permanentes, car l’expérience n’a pas duré assez longtemps.« Une étude à quatre-vingt dix jours n’est pas assez longue pour montrer des pathologies chroniques, entre un et deux ans sont nécessaires chez le rat. Mais les industriels n’ont pas fait mieux », indique Gilles-Eric Seralini.
Ce travail vient en tout cas confirmer la nécessité d’une étude de grande ampleur sur le risque pour la santé de la consommation d’OGM.
Référence : « Biological impact of feeding rats with a genetically modified-based diet » (L’impact biologique sur les rats d’une alimentation à base d’OGM),
Hanaa Oraby, Mahrousa Kandil, Nermeen Shaffie, Inas Ghaly,
Turkish Journal of Biology
(2014).
Cela peut vouloir dire, vivons sans avoir recours à toutes ces multinationales qui nous empoisonnent et empoisonnent notre environnement. Si, nous nous passons de leurs services, elles disparaissent !
(source : idem)
Des villes d’Australie visent l’autonomie énergétique
TERRITOIRES ENERGÉTHIQUES
mercredi 7 janvier 2015
Cinq villes australiennes se sont lancées dans le concours Zero Net Energy Town. Objectif : devenir la première cité de l’île-continent à énergie positive, c’est-à-dire produisant elle-même tous ses besoins à partir d’énergies renouvelables. Un enjeu vital pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, alors que des incendies ravagent le sud du pays.
Voilà un concours de très bon aloi, qui mobilise fortement beaucoup de communes australiennes, jusqu’aux deux plus grandes, Sydney et Melbourne, qui ne sont pas en reste. On en rêve chez nous, quand on voit le mal que se donne le CLER (Réseau pour la transition énergétique) pour mobiliser les communes et collectivités françaises.
Walcha, Manilla, Tenterfield, Uralla et Bingara tentent de devenir une "ville à zéro énergie", Zero Net Energy Town. Honnêtement, c’est sans doute plus facile en Nouvelle-Galles du Sud que dans le nord de la France ou de l’Europe. Encore faut-il le tenter, mobiliser la population, dans un contexte de politique énergétique pas vraiment favorable.
Ce sont cinq bourgades « champignons », de quelques milliers d’habitants, situées à plusieurs centaines de kilomètres au nord de Sydney, en retrait de la côte est de l’Australie. Elles sont nées au milieu du XIXe siècle, et il y règne une atmosphère du far-west américain.
L’Etat de Nouvelle-Galles du Sud et l’Université de New England soutiennent leur démarche, avec le concours de dix-huit entreprises d’ingénierie spécialisées dans la mise en place de production d’énergies renouvelables et les économies d’énergie. Rien de très original, mais une volonté de tout faire, bien à fond.
L’adhésion des populations semble massive, et l’objectif est clairement d’établir des modèles reproductibles dans tout l’Etat et même toute l’Australie. Mais il y a une sérieuse concurrence, notamment dans les Etats d’Australie du sud et de Victoria, plus avancés.
Nouveau modèle énergétique
C’est en fait, en Australie, comme dans bien des pays, un nouveau modèle énergétique qui émerge, fondé sur une étroite symbiose entre production et consommation locales, particulièrement adapté à de grands espaces de faible densité qui nécessitent, sinon, de longs réseaux électriques coûteux à établir et à entretenir, sans parler des pertes en ligne.
Bien sûr, ceci ne fait pas l’affaire des grandes sociétés productrices et distributrices d’électricité, ni des grands producteurs de charbon, abondant en Australie, et largement utilisé pour la production centralisée d’électricité. Ces lobbies ont réussi à porter leurs hommes au gouvernement fédéral australien, à Canberra, avec un premier ministre, Tony Abbott, qui refuse l’idée de réchauffement climatique, malgré l’évidence des terribles sécheresses et canicules qui ont frappé le pays ces dernières années. En ce mois de janvier, de forts incendies ravagent le sud du pays.
Que ne ferait-on pas pour préserver les petits intérêts des copains ? Heureusement, il y a là-bas quelques contre-pouvoirs régionaux et locaux qui ne lâchent rien et parviendront certainement à tirer parti des abondantes ressources renouvelables de l’Australie.
Bonne chance au challenge ZNET : Zero Net Energy Town.
Source : Territoires énergéthiques
Photos :
. Panneau : Starfish Initiatives (CC)
. Chapô (Tenterfield) : Wikipedia (CC BY-SA 3.0/Cgoodwin)
. Panneau : Starfish Initiatives (CC)
. Chapô (Tenterfield) : Wikipedia (CC BY-SA 3.0/Cgoodwin)
Et, un petit rappel sur un comportement de consommation trop naze et démontrant la connerie humaine et l'efficacité d'une campagne de pub.
Lorsque nous cesserons de réagir comme des moutons, peut-être arriverons-nous à récupérer notre libre arbitre et reprendre en main nos destinées en reprenant le contrôle de nos démocraties !
(source : Monsieur Mondialisation)
Ces appareils à recharges qui contribuent à tuer l’environnement
Ces appareils à recharges qui contribuent à tuer l’environnement
Les stratégies du marketing sont parfois très sournoises. Si vous êtes accrocs aux appareils à cartouches, lames de rasoir, capsules de café et autres filtres pour carafes aux coûts exorbitants, vous êtes sans aucun doute victimes de la stratégie du hameçon… Une nouveauté sur le marché ? Pas tant que ça ! Aujourd’hui, la méthode est largement répandue au détriment de votre portefeuille, de l’économie et de la planète…
Il y a plusieurs années, je me souviens de cet engouement soudain pour les machines à café avec dosettes. Facile, rapide, propre, chacun semblait fier de présenter à ses amis cette invention miraculeuse, malgré que le café venait soudainement de couter 5 fois plus cher. Déjà à l’époque, c’était gros comme une montagne, on pouvait se douter de la pollution de masse engendrée par la multiplication de ses appareils. Aujourd’hui, c’est chose faite, et des consommateurs commencent à réaliser qu’ils ont été lésés, eux et la planète.
Cette méthode de vente, c’est celle de l’appât et de l’hameçon. Connaissez-vous ce « business model » ? Il s’est pourtant déjà répandu dans tous les secteurs, des machines à café aux balayettes. La stratégie : vous vendre un appareil breveté à bas prix pour vous obliger ensuite à acheter des pièces de remplacement de manière infinie. Vous en avez probablement au moins un chez vous : cafetière à dosettes, carafe d’eau aux filtres onéreux ou autre rasoir soi-disant ultra-moderne aux lames coûteuses.
Le magazine Slate relève que ce modèle a de nombreux points communs avec la toxicomanie. Une fois accro au produit, vous êtes prêts à payer le prix fort pour des recharges, même si ce geste est totalement incohérent vis à vis du prix au kg. Le mauvais réflexe : se fier uniquement au prix inscrit sur l’étiquette. Il est souvent trompeur par rapport à la consommation que l’objet de départ va engendrer. Avez-vous déjà évalué le coût d’utilisation sur trois ans d’un appareil à recharges acheté au rabais ? C’est voulu, l’addition est salée. Serez-vous capables alors d’assumer ce coût (même relatif) qui, insidieusement, grèvera discrètement votre budget ?
Image : Nature to Share
A ce constat purement économique, il faut ajouter la facture écologique. Les gens jettent chaque semaine un nombre incalculable de lames, de capsules, de filtres, de cartouches et bien d’autres… Les fabricants multiplient les petites doses pour s’assurer que les clients ne soient jamais confrontés à une facture trop exorbitante au moment de l’achat, ce qui pourrait être rebutant. Ce faisant, ils perdent toute possibilité d’appréhender l’économie d’échelle sur la matière première utilisée ainsi que la multiplication des déchets.
L’innovation en pâtit également car les entreprises qui utilisent cette stratégie sont – c’est un euphémisme – peu motivées à rendre leurs produits plus efficaces ou durables malgré l’évolution de la société. Slate estime que tout fabricant qui s’y essaierait serait d’office moins concurrentiel vu le coût plus élevé du produit initial pour l’acheteur et les retombées moins nombreuses à long terme. De plus, c’est un secteur où les consommateurs consomment sans véritablement se poser de question. La problématique va malheureusement plus loin. La baisse des prix du pétrole (qui rend le plastique moins cher) et les mesures d’austérité (qui poussent les gens vers les produits « en apparence » meilleurs marchés) encourage les entreprises à multiplier ce type d’offre. Certaines grandes marques affirment que leurs capsules sont plus écologiques que les autres (réutilisable, recyclable,..). Dans les faits, rares sont les consommateurs à trier leurs déchets.
Il est difficile de lutter contre ces procédés qui, tout comme l’obsolescence programmée, sont proprement scandaleux. Mais ne nous décourageons pas, prenons nos bâtons de pèlerin, informons et sensibilisons les consommateurs autour de nous. Les magasins sans emballage fleurissent aux quatre coins du monde. Les solutions alternatives également. Combien de bilans scientifiques sur l’état du monde doit-on attendre pour nous mobiliser ?"
vvv
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