(blog à finir et à corriger)
(dessin piqué sur les moutons enragés)
Bon, mes chers cinq lecteurs, ce qui s'est passé à la suite du lâche attentat contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo m'amène à me poser la question du libre arbitre.
Naturellement, je vais acheter un exemplaire aujourd'hui, par solidarité, mais, sera la seule fois depuis des années. Leurs dessins ne m'ont jamais trop plu et je ne vais pas changer ou faire semblant.
Celui-là, je l'aime bien (même, si, il ne vient pas de leur équipe, du moins, je crois).
Parce qu'en son nom, tous les gens qu'ils caricaturaient étaient là pour crier leur colère, le reste, c'était la France. J'aurais préféré que ces gens n'y fussent pas et que cela soit la rencontre du peuple français dans toutes ses composantes.
Mais, passons.
Par contre, le monde tourne toujours à l'envers et les peuples se mobilisent. Prenons l'Algérie qui veut exploiter le gaz de schiste. La question est "POURQUOI ?"
Les coûts d'exploitation son importants alors que le prix du baril est tombé sous les 60 dollars. Cela empoisonne les nappes phréatique et qu'elle l'eau empoisonnée reste dans les sols pour une grande partie, et que le gaz qui continue à suinter des sols après que les puits sont abandonnés stérilisent des régions. Sans compter les dégâts pour la santé des populations environnantes.
Oui, alors, je repose la question, pourquoi ?"
Et, de toute façon, je préfère laisser la parole à ceux qui les connaissent.
(source : La croix)
Stéphanie Fontenoy (à New York)
Par contre, on se demande pourquo l'Algérie veut se lancer dans l'exploitation de gaz de schiste.
(source : Bastamag)
Et, un espoir en Egypte ?
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Justice | Homosexualité en Égypte : verdict inédit de la justice pour les 26 hommes accusés de "débauche" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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(dessin piqué sur les moutons enragés)
Bon, mes chers cinq lecteurs, ce qui s'est passé à la suite du lâche attentat contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo m'amène à me poser la question du libre arbitre.
Naturellement, je vais acheter un exemplaire aujourd'hui, par solidarité, mais, sera la seule fois depuis des années. Leurs dessins ne m'ont jamais trop plu et je ne vais pas changer ou faire semblant.
Celui-là, je l'aime bien (même, si, il ne vient pas de leur équipe, du moins, je crois).
Parce qu'en son nom, tous les gens qu'ils caricaturaient étaient là pour crier leur colère, le reste, c'était la France. J'aurais préféré que ces gens n'y fussent pas et que cela soit la rencontre du peuple français dans toutes ses composantes.
Mais, passons.
Par contre, le monde tourne toujours à l'envers et les peuples se mobilisent. Prenons l'Algérie qui veut exploiter le gaz de schiste. La question est "POURQUOI ?"
Les coûts d'exploitation son importants alors que le prix du baril est tombé sous les 60 dollars. Cela empoisonne les nappes phréatique et qu'elle l'eau empoisonnée reste dans les sols pour une grande partie, et que le gaz qui continue à suinter des sols après que les puits sont abandonnés stérilisent des régions. Sans compter les dégâts pour la santé des populations environnantes.
Oui, alors, je repose la question, pourquoi ?"
Et, de toute façon, je préfère laisser la parole à ceux qui les connaissent.
(source : La croix)
Les caricatures de Mohammed divisent la presse américaine
La plupart des grands journaux américains n’ont pas publié les caricatures de Charlie Hebdo, refusant d’offenser leur lectorat.
14/1/15 - 09 H 26Certains grands titres de la presse américaine, comme le New York Times, ont choisi de ne pas publier les caricatures pour ne pas offenser « délibérément ou inutilement les groupes religieux ».
AVEC CET ARTICLE
Faut-il publier ou non les caricatures de Charlie Hebdo aux États-Unis ? Au lendemain de la tragédie, la presse américaine est très divisée sur la question. Si des sites Internet comme BuzzFeed et The Huffington Postont tranché en faveur de la publication, les plus grands titres de la presse nationale, comme le New York Times et le Washington Post, de même que l’agence d’information Associated Press (AP), ont plaidé contre.
« Nous avons pris le parti de ne rien publier qui désacralise les symboles religieux ou qui provoque la colère pour des questions de religion ou d’origine ethnique », a souligné Santiago Lyon, vice-président d’AP et son directeur de la photo, rappelant qu’il s’agit là de la ligne politique habituelle de l’organisation et non d’une réponse spécifique à l’actualité récente.
DÉFENDRE LE DROIT ET LA PRATIQUE
Le Washington Post évite toute publication d’information « qui serait ostensiblement, délibérément ou inutilement offensante pour les groupes religieux », à l’exception de ses pages « opinions », qui ont accueilli une des caricatures de Mohammed, au lendemain de l’attentat.
À l’inverse, le New York Magazine, situé à gauche, défend la liberté d’expression la plus large. « Le blasphème est un des exercices élémentaires des libertés individuelles. On ne peut pas défendre ce droit sans en défendre la pratique », écrit le journaliste Jonathan Chait.
> Voir notre dossier : Charlie Hebdo
Robert Thompson, professeur en culture populaire à l’Université de Syracuse à New York, rappelle que « les États-Unis ont une longue tradition de dessins satiriques, qui remonte à l’époque coloniale ». Mais le pays qui a accueilli les puritains reste très attaché au respect inconditionnel de toutes formes de religion et de culte.
TROP POLITIQUEMENT CORRECTS
Le premier amendement de la Constitution américaine met sur un pied d’égalité la liberté d’expression et la liberté de religion. Les lois contre le blasphème, édictées aux origines du pays, ne sont plus en vigueur.
Il n’empêche. La question suscite des débats importants. On se souvient notamment de la vive polémique déclenchée par le pasteur intégriste Terry Jones qui avait promis de brûler 200 corans pour protester contre les attentats du 11-Septembre. Il s’était ravisé, sous la pression de la Maison-Blanche.
Pour le professeur Daniel Reimold, de l’Université St. Joseph de Philadelphie, les événements du 11 septembre 2001 marquent d’ailleurs un tournant. Selon lui, « les médias traditionnels s’autocensurent désormais. Avant tout par volonté d’être politiquement corrects et ne pas fâcher le lectorat ».
Par contre, on se demande pourquo l'Algérie veut se lancer dans l'exploitation de gaz de schiste.
(source : Bastamag)
POLLUTIONS
Algérie : contestation sociale impressionnante contre les gaz de schiste
Voilà une semaine que le Sahara algérien est gagné par des mobilisations contre l’exploitation des gaz de schiste. Depuis le 1er janvier dernier, journée au cours de laquelle 1 500 personnes se sont rassemblées à In Salah, « la ville est comme paralysée, encore sous l’onde de choc de cette mobilisation extraordinaire », relève le quotidien algérien El Watan. Les commerces, écoles et administrations sont fermés. Initialement lancée par l’ONG environnementale In Salah Sun & Power, la protestation a été rejointe par la population locale, dont beaucoup de femmes et d’enfants.
Un manifestant tué
Le mouvement s’est étendu dans plusieurs localités voisines (In Ghar, Iguestene, Sahla Tahtania...) et plus au Nord dans les oasis sahariennes comme Ghardaïa. Le décès d’un manifestant de 21 ans, Mohamed El Noui, le 4 janvier, après des affrontements avec les forces de l’ordre, a relancé la mobilisation. Le 6 janvier, plus de 2 000 personnes parmi lesquels de nombreux étudiants et enseignants ont participé à une marche dans les rues de Tamanrasset, « en signe de solidarité avec les habitants d’In Salah », note El Watan.
Ces mobilisations font suite aux déclarations du ministre de l’Énergie algérien le 27 décembre 2014, qui a salué le succès du premier forage pilote de gaz de schiste dans la région d’Ahnet – un puits situé à quelque 35 kms de la ville d’In Salah. « Ce forage confirme l’existence de réserves importantes de gaz de schiste dans le bassin de l’Ahnet », s’est réjoui le ministre. Ce qui va selon lui, « ouvrir de nouvelle perspectives économiques pour l’Algérie avec pas moins de 8 000 emplois pour 2015 ».
Sacrifier l’agriculture au profit de la rente gazière
Les travaux d’exploration ont été lancés par l’entreprise publique algérienne Sonatrach, associée à la major française Total qui détient une participation de 49% sur le permis Ahnet [1]. Total estime que ce bassin doit « permettre d’assurer une production gazière d’au moins 4 milliards de mètres cubes par an ». Selon un rapport daté de 2013 de l’Agence américaine US Energy Information Administration (EIA), le sous-sol algérien détient la troisième réserve mondiale de gaz de schiste récupérables, après la Chine et l’Argentine [2].Source de la carte ci-dessus : Frack Free Europe - Attac
Les opposants algériens au gaz de schiste pointent les quantités d’eau nécessaires à l’extraction de ces hydrocarbures non conventionnels (nos précédents articles sur cette technique controversée). Or, l’Algérie manque d’eau et est en situation de « stress hydrique » permanent, rappelle l’association Attac et le mouvement Frack Free Europe dans une note commune. En février 2014, le journal El Watan titrait déjà sur « les craintes des agriculteurs du Sud » quant aux menaces de pollutions chimiques liées à l’utilisation de la technique de fracturation hydraulique. « Il existe dans notre région des centaines d’oasis. Elles font travailler des milliers de personnes. Une fois les eaux des nappes polluées, cela signifiera la fin de l’agriculture. Que feront les habitants ? » s’inquiétait notamment un agriculteur.
Le ministre de l’Énergie assure en retour que « la quantité d’eau utilisée dans la fracturation hydraulique n’excède pas les 7000 m3 et est réutilisable pour d’autres opérations de fracturation » [3]. Quant au risque de contamination des aquifères, ce ne serait pas plus dangereux que pour les hydrocarbures fossiles (sic). Des arguments loin de convaincre les manifestants qui réclament un moratoire concernant l’exploitation du gaz de schiste dans le Sahara, et un débat public en la matière. Ils exigent également la venue du Premier ministre Abdelmalek Sellal. Sans cela, ils affirment être déterminés à bloquer des zones pétrolières et à fermer d’importants axes routiers menant vers le bassin d’exploration.
Et, un espoir en Egypte ?
Des accusés de "débauche" homosexuelle au tribunal correctionnel du Caire, le 12 janvier 2015. © AFP
Les 26 hommes accusés de "débauche" pour avoir organisé et participé à des "orgies homosexuelles" dans un hammam public ont été acquittés lundi par la justice égyptienne. Une première dans pays particulièrement sévère avec la population gay.
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Et, à propos des sanctions russes, la course est toujours engagé, sauf que les States sont coincés entre les pertes dues aux sanctions, l'attaque contre le gaz de schiste de la part de son partenaire saoudien et la remise en cause de son statut de domination sur la planète à travers le dollars et la contestation qui monte, qui monte, qui montre contre la FED, même et surtout aux Etats-Unis même.
C'est bien pour cela que l'Amérique de la Finance et des trusts ont besoin du projet de libre échange avec l'Europe pour leur système perdure encore quelques temps.
(source : Réseau International)
Et, en Ukraine, la trêve est respectée. En fait, aucune des deux parties ne l'a respecté.
L'Europe n'est pas pire que les autres pays du monde, tuer reste plus facile que négocier.
(source : idem)
Et, des questions pour notre santé.
(source : Améliore ta santé)
Et, toujours du même site, dans la rubrique, "Je mets des poules dans mon jardin !"
Et, une opinion intéressante sur la situation en Syrie.
(source : Orient XXI)
bbb
(source : Réseau International)
Sanctions antirusses: les intérêts américains en Arctique mis à mal
Les États-Unis ont perdu l’excellente possibilité de continuer à coopérer avec la Russie en Arctique qui cherche désormais de nouveaux partenaires dans la cadre de projets régionaux, alors que les sociétés américaines subissent des pertes considérables à cause des sanctions antirusses, écrit The National Interest.
De nombreuses grandes sociétés européennes et américaines comme BP, Total, Shell, Statoil et ExxonMobil, qui coopéraient avec des sociétés russes sur le plateau continental de l’Arctique, ont suspendu ou considérablement réduit le nombre de leurs projets en perdant des millions de dollars. Aussi, ExxonMobil avait suspendu la coopération avec Rosneft sur un projet en mer de Kara d’un coût de 700 millions de dollars, rappelle le magazine.
La signature des accords début décembre à Delhi entre les leaders russe et indien Vladimir Poutine et Narendra Modi, signifie que la Russie est résolue à remplacer les sociétés américaines. Les États-Unis doivent désormais se préparer au fait que cela aura un impact négatif sur les activités et les bénéfices des grandes sociétés occidentales en Russie.
En appliquant la politique des sanctions, Obama ne tient pas compte de l’effet stratégique des sanctions antirusses en Arctique. Le gouvernement américain doit dès maintenant évaluer les pertes immédiates pour les États-Unis et l’effet négatif à long terme que les sanctions auront sur les relations commerciales russo-américaines, peut-on lire dans l’article.
Et, en Ukraine, la trêve est respectée. En fait, aucune des deux parties ne l'a respecté.
L'Europe n'est pas pire que les autres pays du monde, tuer reste plus facile que négocier.
(source : idem)
FLASH-INFO : Selon Igor Strelkov l’armée de la Novorossia est passée à la contre-offensive et marque des points sur l’axe sud
L’ex-ministre de la défense de la République Populaire de Donetsk Igor Strelkov a annoncé la contre-offensive des FAN sur l’axe nord.
«Selon les informations reçues, les FAN sont passées à l’offensive sur le tronçon sud du front. Non sans succès. L’axe de Marioupol. J’attends d’en savoir plus.
L’opération est en cours et l’ennemi en est informé bien mieux que nous. Calmez-vous, les vigilants. Je n’ai encore trahi aucun succès militaire » – a déclaré Strelkov sur le forum internet où il intervient régulièrement (voir la copie d’écran ci-après).
Et, des questions pour notre santé.
(source : Améliore ta santé)
10 stratégies pour brûler plus de graisses
Nous le savons tous, brûler des graisses n’est pas quelque chose de facile. Nous sommes habitués à tous ces régimes miracles qui nous promettent de perdre du poids en peu de temps. Mais, il existe quelques stratégies simples qui permette de brûler des graisses plus facilement. Vous voulez les connaître ?
10 manières de brûler des graisses
Brûler des graisses n’est pas facile. Il ne faut absolument pas arrêter de manger ou s’alimenter drastiquement moins. Ce serait une grave erreur. Il faut tout simplement changer de mode de vie, opter pour un rythme plus sain fait d’exercices physiques et d’une bonne alimentation. Ne faites jamais l’erreur de sauter un repas, et surtout pas le petit-déjeuner. Cela vous donnera affreusement faim, et vous arriverez au prochain repas avec un très grand appétit. De plus, vous altérerez votre métabolisme et votre santé.
Pour brûler des graisses, il faut être responsable et faire attention à son corps à chaque moment. Rappelez-vous qu’il n’y a pas de recette magique, seuls l’effort et la volonté comptent. Nous allons vous donner les clés pour que vous trouviez cet équilibre au jour le jour.
1. Sortez pour courir ou faire de la marche rapide
Si vous n’avez pas l’habitude de courir, vous pouvez au moins sortir faire de la marche rapide. Vous pouvez simplement le faire 20 minute par jour. L’important est d’être constant et de le faire régulièrement. Diverses études, comme celle de l’Université de Yale, nous démontrent que quelque chose d’aussi simple nous permet d’accélérer notre métabolisme, de brûler des graisses, d’améliorer notre santé cardiaque et d’augmenter le niveau de nos endorphines.
2. Bougez un peu plus
Il est important de prendre conscience du nombre d’heures durant lesquelles vous êtes obligé d’être assis ou inactif. Essayez toujours de sortir un peu de chez vous : sortez le chien, allez faire des courses, baladez-vous dans le parc, utilisez les escaliers et non pas l’ascenseur. Il s’agit simplement de changer votre manière de penser.
3. Faites attention à votre consommation de protéines
Il est important de manger des protéines maigres au petit-déjeuner et au déjeuner, ce qui va nous permettre de brûler des graisses. Il est important de manger un peu plus d’œufs, de blanc de poulet, de poisson bleu et de yaourt à la grecque qui, selon beaucoup d’études, nous permettent de brûler des graisses et empêchent la perte importante de masse musculaire, ce qui est fondamental.
4. La cannelle, votre allié minceur
Saviez-vous que la cannelle nous aide à réduire notre appétit et à accélérer notre métabolisme jusqu’à 20 fois plus qu’en temps normal ? Consommez-en en infusion, dans vos yaourts ou dans vos fruits pour bénéficier de cet effet exceptionnel. En plus, elle est délicieuse !
5. Commencez la journée par un verre d’eau tiède citronnée
Nous vous en avons déjà parlé beaucoup de fois. Commencez la journée par un verre d’eau tiède et le jus d’un demi-citron vous permet de dépurer votre organisme et d’éliminer ainsi les toxines. De cette manière, vous renforcerez votre système immunologique, vous prendrez soin de votre santé digestive et intestinale, vous obtiendrez des vitamines nécessaires et vous brûlerez des graisses. Parfait !
6. Apprenez à vous organiser
C’est l’une des clés principales. L’idéal est de pouvoir répartir intelligemment durant la journée nos tâches et nos habitudes. Prenez du temps pour prendre votre petit-déjeuner, pour remplir vos obligations familiales et professionnelles, mais réservez-vous des moments pour aller courir ou marcher, pour vous relaxer, pour cuisiner des plats sains. Essayez de toujours manger aux mêmes heures et de dormir entre 7 et 8 heures par nuit.
7. Le thé vert
Riche en antioxydants, sain et délicieux, c’est un moyen idéal de brûler des graisses. Comment cela est-il possible ? Le thé vert nous permet d’absorber les graisses et de stimuler notre métabolisme. C’est un remède simple, prouvé par diverses études de l’Université d’Etat de Pennsylvanie. N’hésitez plus, prenez une tasse de thé vert par jour.
8. Le pamplemousse
Si vous n’en mangez pas, mettez-le désormais sur votre liste de courses. Idéal pour les petits-déjeuners, ou consommé sous forme de jus lors des après-midi. Comment nous aide-t-il ? Il nous permet de mincir et de brûler des graisses grâce à sa teneur en acide citrique. Il nous permet de réduire notre cholestérol, il aide à soigner les rhumes et il est idéal pour ceux qui souffrent d’anémie.
9. Les légumes crus
C’est l’une des meilleures choses à inclure dans votre quotidien. De bonnes salades de légumes à feuilles vertes, de tomates fraîches, de carottes, de céleri. Mangez-les crus, lavez-les bien et vous obtiendrez des minéraux, des vitamines, des fibres, tout ce qu’il vous faut pour accélérer votre métabolisme. Lorsque vous les faites cuire, ils perdent tous leurs apports. En les consommant crus, vous bénéficierez d’enzymes digestives idéales pour votre flore intestinale et votre côlon. Mais, souvenez-vous qu’il est toujours meilleur d’acheter des légumes biologiques, qui ne contiennent pas de pesticides.
10. Soyez constant et restez motivé
Ne perdez pas espoir, ne vous démoralisez pas si vous voyez que les semaines passent et que vous ne perdez toujours pas de poids. Cela demande du temps, des efforts et beaucoup de courage. Mais vous pouvez y arriver. Un manière idéale de vous motiver au jour le jour est de vous entourer d’un ou plusieurs amis. Suivez un régime sans graisses, sans aliments sucrés et mangez plus de légumes, de jus frais, et n’hésitez pas à faire du sport. Sortez pour marcher, nager ou danser. N’en doutez pas, vous pouvez y arriver !
Et, toujours du même site, dans la rubrique, "Je mets des poules dans mon jardin !"
Combien d’œufs devons-nous manger par semaine ?
Est-il sain de manger des œufs ? Combien pouvons-nous en manger par jour ? Par semaine ?
Dans cet article nous allons éclaircir tous vos doutes sur l’œuf, un aliment naturel, nutritif et très sain. Nous allons vous apprendre à bien le manger, de sorte à en retirer tous les bénéfices possibles.
Les œufs biologiques
Les conditions d’élevage et d’alimentation des poules de batterie sont aujourd’hui épouvantables, et se répercutent tout naturellement sur la qualité des œufs que nous achetons. Nous vous recommandons donc de choisir des œufs de poules élevées en plein air ou des œufs biologiques, qui nous garantissent qu’ils sont le fruit d’animaux qui ont vécu en liberté et dans des conditions saines. Faites le test et achetez deux œufs, l’un écologique l’autre industriel, et notez les différences de taille, de couleur et de saveur. Vous serez surpris !
Alors, combien pouvons-nous en manger ?
Toutes les personnes n’ont pas les mêmes besoins en termes d’alimentation, mais il est recommandé de consommer entre trois et cinq œufs par semaine.
- Par exemple, une personne qui mange peu de viande rouge et de poisson peut manger plus d’œufs pour avoir la quantité de protéines idéale dont le corps a besoin.
- Une personne qui fait beaucoup d’exercice physique peut manger plus d’œufs, notamment les blancs qui sont très riches en protéines.
- Une personne en surpoids doit limiter le nombre de jaunes d’œufs qu’elle consomme, qui est la partie qui contient le plus de graisses.
Valeurs nutritionnelles
L’œuf est un aliment qui a une grande valeur nutritive.
Il est très riche en protéines de haute qualité biologique, ce qui signifie qu’il contient tous les acides aminés essentiels dont notre organisme a besoin.
Il contient des vitamines du groupe B (B1, B3, B12, de l’acide folique et de la biotine), A, E et D.
Il contient des minéraux comme le magnésium, le potassium, le sélénium, le zinc, le phosphore et le fer.
La majorité de ses composants se rencontre dans le jaune, alors que la majorité des protéines se trouve dans le blanc.
Au final, l’œuf est un aliment très alcalin, ce qui est un excellent point puisque nous avons tous tendance à nous acidifier. Mais, d’un autre côté, ses vertus se perdent si nous le faisons frire ou si nous l’utilisons dans des préparations trop sucrées.
Comment le cuisiner ?
L’œuf offre des possibilités infinies en cuisine. Nous pouvons le cuisiner des façons suivantes :
- Dur : la manière la plus saine de le cuisiner est de le plonger dans l’eau bouillante durant une minute, puis de couper le feu et de le laisser cuire dans l’eau chaude pour éviter que le jaune prenne une couleur grisâtre et un arôme caractéristique de soufre.
- Frit : avec un peu d’huile d’olive ou de coco, de première pression à froid.
- Poché (cuisson dans l’eau, très rapide)
- Omelette : de pommes de terre, de courgettes, d’aubergines, d’épinards, etc.
- Brouillés : avec des champignons, de l’ail etc.
De plus, il s’utilise comme ingrédient dans la panure, dans des desserts, dans des cakes salés, etc. Il est important de prendre en compte que les œufs peuvent se trouver dans la préparation de nombreux plats au moment de compter le nombre d’œufs que nous consommons par semaine.
Vous pouvez également le râper ou l’ajouter dans une salade ou des plats froids, ou bien les fourrer avec de la mayonnaise, du thon, des gambas, etc.
Informations supplémentaires
- Le jaune d’œuf est l’un des aliments qui contient le plus de vitamine D, un élément essentiel pour assimiler le calcium et pour se protéger des rayons du soleil.
- L’œuf contient des nutriments bénéfiques pour nos yeux et nous protège des cataractes ou des dégénérescences maculaires.
- Grâce à sa forte teneur en sélénium et en zinc, l’œuf est idéal comme cosmétique pour renforcer les tissus de notre peau, de nos cheveux et de nos ongles.
- Dans certains pays, les œufs ont un numéro inscrit sur la coquille qui nous permet de savoir comment les poules ont été élevées. En France, par exemple, le premier numéro nous indique cette information. Si le numéro est 0, l’œuf est biologique, et plus il va vers le 4, plus il est industriel et peu sain.
Images de cobalt123, Amy Ross et formalfallacy Dublin
Et, une opinion intéressante sur la situation en Syrie.
(source : Orient XXI)
Une petite fille à Menbej, gouvernorat d'Alep.
Basma/Foreign and Commonwealth Office, 11 janvier 2013.
En Syrie, les quatre forces principales en présence sont le gouvernement de Bachar Al-Assad, l’Organisation de l’État islamique (OEI), le Front Al-Nosra et les Kurdes. Ensemble, elles règnent sur près de 95 % du territoire syrien. Le régime Assad contrôle 45 % des terres et peut-être environ 65 % de la population. L’OEI en possède 35 %, mais contrôle moins de 3 des 22 millions de personnes que compte la population totale. Les Kurdes contrôleraient environ 8 ou 9 % et le Front al-Nosra 5 %. Cela laisse les centaines d’autres milices rebelles sur les 5 % de territoire restant, sachant que dans certaines régions « aucune faction de l’Armée syrienne libre (ASL) ne peut opérer sans l’approbation d’Al-Nosra » 1.
En 2014, les djihadistes ont gagné la partie. Mais en 2015, à part peut-être les Kurdes, toutes ces forces dominantes vont s’affaiblir. Les États-Unis sont en guerre avec les factions les plus importantes. Ils bombardent activement l’OEI et le Front Al-Nosra tout en maintenant des sanctions contre le régime Assad. Cependant, bien que Washington ait financé un projet intitulé « Train and equip » (Entraîner et équiper)2 à hauteur d’un demi-milliard de dollars, il tarde à se mettre en place et suscite peu d’enthousiasme.
Les forces de la coalition sont, quant à elles, divisées sur les objectifs. Tous les centres de pouvoir en Syrie sont affaiblis et aucun autre n’émerge. Cela signifie que personne ne peut gagner. Le régime Assad, l’OEI et le Front Al-Nosra sont susceptibles de voir leur pouvoir diminuer au cours de l’année à venir. Les milices de l’ASL sont devenues pratiquement insignifiantes et vont chercher des ordres auprès des radicaux. Les activistes instruits et ouverts sur le monde qui ont joué un rôle si essentiel dans le lancement de la révolution sont marginalisés et sans influence. Cette situation est l’objet de deux interprétations : soit les libéraux et les démocrates en Syrie étaient une élite si peu nombreuse qu’ils ont été rapidement balayés par la force des marées confessionnelles, fascistes et islamistes, soit Assad les a intentionnellement décimés, de sorte qu’il n’ait à combattre que les extrémistes seuls, laissant le monde face à un choix binaire : Al-Qaida ou lui.
Le gouvernement Assad a renforcé son contrôle sur les principales villes, mais l’a perdu dans les zones rurales. Il a gagné du terrain dans les banlieues de Damas, dans le Qalamoun, à Homs et à Alep, mais en a perdu ailleurs, comme dans les régions d’Idlib, du Golan, de Deraa et de la Djézireh. Cette stratégie révèle la prédilection d’Assad pour les centres urbains. Il croit pouvoir regagner le soutien des classes moyennes urbaines qui craignent les ruraux, plus pauvres et radicalisés. Le parti Baas s’appuyait initialement sur le monde rural, contre les villes. Mais lorsqu’il a mis fin aux subventions et à sa politique socialiste au profit de pratiques néolibérales mélangées à une forte dose de corruption, il a tourné le dos aux citadins pauvres et aux campagnes en difficulté. Aujourd’hui, le régime tente de retourner les riches contre les pauvres pour tenter de les convaincre que la révolution n’était qu’une fiction et qu’ils doivent combattre le « terrorisme ».
L’effondrement des revenus pétroliers en Iran et en Russie implique en outre qu’Assad devra se contenter de moins d’argent en 2015. Mais ce sera aussi le cas des rebelles qui sont, autant que le régime, tributaires de l’argent du pétrole. Tous les revenus chuteront. Selon l’ONU, 90 % des Syriens vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Mais la pauvreté peut encore s’aggraver.
L’alliance initialement nouée en 2014 entre des milices soutenues par les États-Unis, le Front islamique et le Front Al-Nosra pour chasser l’OEI de Syrie a échoué. Elle a réussi à chasser l’OEI de la province d’Idlib et de villages au nord d’Alep, mais le Front Al-Nosra a rapidement écarté les éléments pro-américains et s’est approprié la région d’Idlib. Al-Nosra a également étendu son pouvoir à Deraa et planté son drapeau sur le Golan. S’il s’abstient d’absorber les milices de l’ASL, c’est en partie parce que leur prétendue indépendance lui est utile. Comme l’explique un combattant au nord de la Syrie, « Al-Nosra laisse des groupes agréés par les États-Unis garder une apparence d’indépendance afin de continuer à recevoir des équipements américains ». Une fois ces armes modernes reçues, les radicaux ont le pouvoir de les réquisitionner. C’est pourquoi les États-Unis abandonnent les milices précédemment soutenues de l’ASL et mettent en place leur projet « Train and equip », qui consiste à créer une armée syrienne entièrement contrôlée par eux. Washington explique que cette nouvelle force sera utilisée pour combattre l’OEI, et ensuite affaiblir Assad dans le but de le contraindre à d’abord accepter une solution politique, puis à quitter le pays. Ce n’est pas réaliste, mais que peut faire d’autre Washington ?
En 2014, les djihadistes ont gagné la partie. Mais en 2015, à part peut-être les Kurdes, toutes ces forces dominantes vont s’affaiblir. Les États-Unis sont en guerre avec les factions les plus importantes. Ils bombardent activement l’OEI et le Front Al-Nosra tout en maintenant des sanctions contre le régime Assad. Cependant, bien que Washington ait financé un projet intitulé « Train and equip » (Entraîner et équiper)2 à hauteur d’un demi-milliard de dollars, il tarde à se mettre en place et suscite peu d’enthousiasme.
Les forces de la coalition sont, quant à elles, divisées sur les objectifs. Tous les centres de pouvoir en Syrie sont affaiblis et aucun autre n’émerge. Cela signifie que personne ne peut gagner. Le régime Assad, l’OEI et le Front Al-Nosra sont susceptibles de voir leur pouvoir diminuer au cours de l’année à venir. Les milices de l’ASL sont devenues pratiquement insignifiantes et vont chercher des ordres auprès des radicaux. Les activistes instruits et ouverts sur le monde qui ont joué un rôle si essentiel dans le lancement de la révolution sont marginalisés et sans influence. Cette situation est l’objet de deux interprétations : soit les libéraux et les démocrates en Syrie étaient une élite si peu nombreuse qu’ils ont été rapidement balayés par la force des marées confessionnelles, fascistes et islamistes, soit Assad les a intentionnellement décimés, de sorte qu’il n’ait à combattre que les extrémistes seuls, laissant le monde face à un choix binaire : Al-Qaida ou lui.
Le gouvernement Assad a renforcé son contrôle sur les principales villes, mais l’a perdu dans les zones rurales. Il a gagné du terrain dans les banlieues de Damas, dans le Qalamoun, à Homs et à Alep, mais en a perdu ailleurs, comme dans les régions d’Idlib, du Golan, de Deraa et de la Djézireh. Cette stratégie révèle la prédilection d’Assad pour les centres urbains. Il croit pouvoir regagner le soutien des classes moyennes urbaines qui craignent les ruraux, plus pauvres et radicalisés. Le parti Baas s’appuyait initialement sur le monde rural, contre les villes. Mais lorsqu’il a mis fin aux subventions et à sa politique socialiste au profit de pratiques néolibérales mélangées à une forte dose de corruption, il a tourné le dos aux citadins pauvres et aux campagnes en difficulté. Aujourd’hui, le régime tente de retourner les riches contre les pauvres pour tenter de les convaincre que la révolution n’était qu’une fiction et qu’ils doivent combattre le « terrorisme ».
L’effondrement des revenus pétroliers en Iran et en Russie implique en outre qu’Assad devra se contenter de moins d’argent en 2015. Mais ce sera aussi le cas des rebelles qui sont, autant que le régime, tributaires de l’argent du pétrole. Tous les revenus chuteront. Selon l’ONU, 90 % des Syriens vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Mais la pauvreté peut encore s’aggraver.
L’alliance initialement nouée en 2014 entre des milices soutenues par les États-Unis, le Front islamique et le Front Al-Nosra pour chasser l’OEI de Syrie a échoué. Elle a réussi à chasser l’OEI de la province d’Idlib et de villages au nord d’Alep, mais le Front Al-Nosra a rapidement écarté les éléments pro-américains et s’est approprié la région d’Idlib. Al-Nosra a également étendu son pouvoir à Deraa et planté son drapeau sur le Golan. S’il s’abstient d’absorber les milices de l’ASL, c’est en partie parce que leur prétendue indépendance lui est utile. Comme l’explique un combattant au nord de la Syrie, « Al-Nosra laisse des groupes agréés par les États-Unis garder une apparence d’indépendance afin de continuer à recevoir des équipements américains ». Une fois ces armes modernes reçues, les radicaux ont le pouvoir de les réquisitionner. C’est pourquoi les États-Unis abandonnent les milices précédemment soutenues de l’ASL et mettent en place leur projet « Train and equip », qui consiste à créer une armée syrienne entièrement contrôlée par eux. Washington explique que cette nouvelle force sera utilisée pour combattre l’OEI, et ensuite affaiblir Assad dans le but de le contraindre à d’abord accepter une solution politique, puis à quitter le pays. Ce n’est pas réaliste, mais que peut faire d’autre Washington ?
ESQUISSES DE CONSTRUCTIONS ÉTATIQUES
L’OEI a inauguré cette tendance avec l’annonce de la création de « l’État islamique » peu de temps après que son chef, Abou Bakr Al-Baghdadi se soit auto-désigné calife. Le Front Al-Nosra lui a emboîté le pas en proclamant un émirat. Les Kurdes ont fait preuve de retenue en refusant de déclarer leur indépendance, mais ils ont cependant considérablement avancé dans cette direction. « Rojava », le nom kurde du Kurdistan syrien, est maintenant sur toutes les lèvres. Durant les derniers mois de 2013, le Parti de l’union démocratique (PYD) a annoncé la création d’un gouvernement intérimaire divisé en trois zones ou cantons autonomes non contigus : Afrin, Jazira et Kobané, et un service militaire a été déclaré obligatoire en juillet 2014. La guerre contre l’OEI a renforcé les attributs du Kurdistan en tant qu’État. Le Kurdistan irakien a reçu une aide militaire directe de nombreux pays. De son côté, Rojava a gagné le soutien américain et même mondial pour ses efforts militaires, en particulier dans la bataille pour Kobané. Bien que la région soit à présent dépeuplée, le nouveau partenariat entre le PYD et Washington est important. Même la Turquie a été contrainte de rompre son embargo contre lui.
LA MONTÉE DU NATIONALISME RELIGIEUX
Le nationalisme religieux est devenu l’idéologie dominante au Proche-Orient. Le nationalisme « laïc » qui était autrefois la marque distinctive des régimes et des dirigeants post-coloniaux comme Gamal Abdel Nasser, Hafez El-Assad, Hussein, Habib Bourguiba, Yasser Arafat et Houari Boumediene, est moribond. Fait intéressant, l’Égypte et la Tunisie ont réagi contre cette tendance. Leur réaction annonce-t-elle un recul plus large de l’islamisme ou n’est-elle qu’une fièvre passagère ? Difficile à dire, mais mon avis est que 2015 verra les identités religieuses se durcir dans tout le Levant. Cela rend pessimiste en ce qui concerne la réconciliation des parties belligérantes en Syrie.
Dans la région d’Alep, le Front du Levant (Al-Jabhat Al-Shamiya), la plus récente des tentatives d’unification parmi les nombreuses milices syriennes, ne semble pas plus prometteuse que les précédentes. L’opposition syrienne apparaît organisée en régions, villages et clans, d’où son incapacité à s’unir. Les loyautés traditionnelles religieuses, de village et de famille l’ont emporté sur la loyauté à la nation. La seule idéologie capable de rassembler à un niveau national est l’islam.
Dans la région d’Alep, le Front du Levant (Al-Jabhat Al-Shamiya), la plus récente des tentatives d’unification parmi les nombreuses milices syriennes, ne semble pas plus prometteuse que les précédentes. L’opposition syrienne apparaît organisée en régions, villages et clans, d’où son incapacité à s’unir. Les loyautés traditionnelles religieuses, de village et de famille l’ont emporté sur la loyauté à la nation. La seule idéologie capable de rassembler à un niveau national est l’islam.
ÉPURATIONS ETHNIQUES ET RELIGIEUSES
J’ai parlé assez longuement du « grand triage » qui est en train de se faire dans les pays du Levant. La guerre civile syrienne s’inscrit dans un cadre plus large de construction nationale, où les nombreuses communautés ethniques et religieuses de la région sont livrées à une lutte brutale pour la suprématie et la survie. Cela ressemble au processus de construction nationale qui a déchiré l’Europe centrale durant la seconde guerre mondiale. Les territoires multi-ethniques et multi-religieux sont transformés en banales nations homogènes. Nous assistons à la réorganisation des populations dans la région pour mieux correspondre au schéma des États-nations établis après la première guerre mondiale.
Quelques nouvelles frontières sont dessinées, telles que celles autour des régions kurdes de l’Irak et peut-être de la Syrie, mais nous voyons surtout le nettoyage ethnique des minorités et le « réarrangement » des populations pour s’adapter à leurs frontières. Cela signifie que les petites minorités de la région, celles qui sont dispersées, comme les chrétiens, les Arméniens, les Roms, les baha’is et les mandéens vont probablement être balayés de la région. Les « minorités compactes », c’est-à-dire celles qui se concentrent dans une région, sont davantage capables de se défendre, comme les juifs d’Israël, les chiites du Liban, les alaouites (jusqu’à présent), et les Druzes (qui ont simplement eu de la chance). Mais les minorités plus fragiles, comme les Yézidis, les Assyriens, les ismaéliens et les Shabaks, que Dieu les protège !
Quelques nouvelles frontières sont dessinées, telles que celles autour des régions kurdes de l’Irak et peut-être de la Syrie, mais nous voyons surtout le nettoyage ethnique des minorités et le « réarrangement » des populations pour s’adapter à leurs frontières. Cela signifie que les petites minorités de la région, celles qui sont dispersées, comme les chrétiens, les Arméniens, les Roms, les baha’is et les mandéens vont probablement être balayés de la région. Les « minorités compactes », c’est-à-dire celles qui se concentrent dans une région, sont davantage capables de se défendre, comme les juifs d’Israël, les chiites du Liban, les alaouites (jusqu’à présent), et les Druzes (qui ont simplement eu de la chance). Mais les minorités plus fragiles, comme les Yézidis, les Assyriens, les ismaéliens et les Shabaks, que Dieu les protège !
UN CHANGEMENT DE LA POLITIQUE DES ETATS-UNIS ?
Les grandes puissances sont déterminées à soutenir leurs mandataires syriens suffisamment pour qu’ils ne soient pas défaits, mais pas assez pour qu’ils gagnent. Cela signifie une lutte prolongée. La plupart des guerres civiles régionales n’ont pris fin qu’avec une intervention étrangère. Au Liban et en Irak, des puissances étrangères avaient désarmé les milices et les radicaux afin de faciliter la reconstruction de l’État et les compromis politiques. Aucune puissance étrangère n’est susceptible d’intervenir en Syrie pour désarmer les radicaux ou prendre par la main les modérés pour les ramener au centre du jeu politique.
Officiellement, les États-Unis continuent de voir Bachar Al-Assad comme un « mort qui marche » et d’insister pour qu’il « cède la place ». Le secrétaire d’État John Kerry a commencé l’année 2014 en annonçant, lors des pourparlers de paix de Genève, que Bachar Al-Assad avait perdu toute légitimité. Il a ajouté que personne ne pouvait concevoir qu’il joue un rôle dans le futur de la Syrie. Fin décembre 2014, le général John R. Allen, envoyé spécial de Barack Obama, a dit qu’« en ce qui concerne les États-Unis, il n’y a pas de Bachar Al-Assad, il est parti. » Washington pense que parler à Assad est idéologiquement trop coûteux et détestable. Mais ils estiment aussi qu’unifier et armer l’opposition est également trop coûteux et de toutes façons impossible. Ainsi, Washington paraît déterminé à s’en tenir à une politique étroite de lutte anti-terroriste — frappant l’OEI et le Front al-Nosra quand l’opportunité se présente et restant sur leurs talons le reste du temps. Car Washington considère que le problème de la Syrie est insoluble.
Mais si les propos des États-Unis sur Assad sont inchangés, des réalités sous-jacentes ont évolué. Il y a exactement un an, l’ambassadeur Ryan Crocker écrivait dans un article prémonitoire intitulé « Assad est la moins mauvaise option en Syrie », que« nous avons besoin d’accepter l’idée d’un avenir incluant Assad — et considérer qu’aussi mauvais soit-il, il y a pire. » Ce pire, qui était Al-Nosra et l’OEI, a fait revenir les États-Unis dans la région cet été. Lorsque l’OEI a déferlé à travers l’Irak sunnite sans réel combat et menacé de conquérir Erbil et Bagdad, le président Obama a été forcé d’entrer en guerre. Il ne pouvait pas permettre à Al-Qaida de régner sur l’Irak. Et depuis qu’il a menacé de « dégrader et détruire » l’OEI, les États-Unis sont effectivement devenus un allié du régime Assad et de l’Iran, qu’ils le veuillent ou non.
Les pourparlers de paix syriens que la Russie a annoncés pour 2015 peuvent passer pour une farce, mais ils ont peut-être pour objectif de faire accepter officiellement par les États-Unis l’idée qu’Assad pourrait rester le leader de la Syrie. Après tout, le vice-ministre russe des affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov a assuré à la presse qu’il était en contact avec les partenaires américains de la Russie à propos des pourparlers de paix. Il est difficile d’imaginer qu’Obama abandonne sa posture selon laquelle Assad doit démissionner, à moins que ce dernier ne fasse de véritables concessions et puisse entraîner la Coalition de l’opposition syrienne reconnue par les États-Unis dans des négociations. Les chances que cela arrive sont cependant minces.
Officiellement, les États-Unis continuent de voir Bachar Al-Assad comme un « mort qui marche » et d’insister pour qu’il « cède la place ». Le secrétaire d’État John Kerry a commencé l’année 2014 en annonçant, lors des pourparlers de paix de Genève, que Bachar Al-Assad avait perdu toute légitimité. Il a ajouté que personne ne pouvait concevoir qu’il joue un rôle dans le futur de la Syrie. Fin décembre 2014, le général John R. Allen, envoyé spécial de Barack Obama, a dit qu’« en ce qui concerne les États-Unis, il n’y a pas de Bachar Al-Assad, il est parti. » Washington pense que parler à Assad est idéologiquement trop coûteux et détestable. Mais ils estiment aussi qu’unifier et armer l’opposition est également trop coûteux et de toutes façons impossible. Ainsi, Washington paraît déterminé à s’en tenir à une politique étroite de lutte anti-terroriste — frappant l’OEI et le Front al-Nosra quand l’opportunité se présente et restant sur leurs talons le reste du temps. Car Washington considère que le problème de la Syrie est insoluble.
Mais si les propos des États-Unis sur Assad sont inchangés, des réalités sous-jacentes ont évolué. Il y a exactement un an, l’ambassadeur Ryan Crocker écrivait dans un article prémonitoire intitulé « Assad est la moins mauvaise option en Syrie », que« nous avons besoin d’accepter l’idée d’un avenir incluant Assad — et considérer qu’aussi mauvais soit-il, il y a pire. » Ce pire, qui était Al-Nosra et l’OEI, a fait revenir les États-Unis dans la région cet été. Lorsque l’OEI a déferlé à travers l’Irak sunnite sans réel combat et menacé de conquérir Erbil et Bagdad, le président Obama a été forcé d’entrer en guerre. Il ne pouvait pas permettre à Al-Qaida de régner sur l’Irak. Et depuis qu’il a menacé de « dégrader et détruire » l’OEI, les États-Unis sont effectivement devenus un allié du régime Assad et de l’Iran, qu’ils le veuillent ou non.
Les pourparlers de paix syriens que la Russie a annoncés pour 2015 peuvent passer pour une farce, mais ils ont peut-être pour objectif de faire accepter officiellement par les États-Unis l’idée qu’Assad pourrait rester le leader de la Syrie. Après tout, le vice-ministre russe des affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov a assuré à la presse qu’il était en contact avec les partenaires américains de la Russie à propos des pourparlers de paix. Il est difficile d’imaginer qu’Obama abandonne sa posture selon laquelle Assad doit démissionner, à moins que ce dernier ne fasse de véritables concessions et puisse entraîner la Coalition de l’opposition syrienne reconnue par les États-Unis dans des négociations. Les chances que cela arrive sont cependant minces.
L’ARMÉE, DERNIER REMPART CONTRE L’EXTRÉMISME ?
Dans les couloirs du Pentagone, les officiers voient probablement l’État d’Assad comme un rempart contre l’OEI et le Front Al-Nosra. Ils ne peuvent pas permettre qu’il soit détruit, de peur que les djihadistes ne déferlent dans Damas et les autres villes. Une fois installés dans la capitale, ils détiendraient le pays. Qui plus est, une nouvelle vague de réfugiés fuirait vers le Liban et la Jordanie, les submergeant probablement. Les baasistes, les membres des services de sécurité et les apparatchiks du régime quitteraient certainement aussi la Syrie. Si les alaouites, les chrétiens, les Druzes et les chiites ne se sentaient plus en sécurité en raison de persécutions religieuses, le nombre de réfugiés pourrait atteindre des millions.
La politique américaine a consisté à contenir la violence en Syrie. Un effondrement du régime pourrait faire échouer cette politique, aussi bien que sa survie. La plupart des alliés de l’Amérique et l’opposition syrienne insistent sur le fait que les avions de combat américains devraient bombarder Assad aussi bien que l’OEI. Les États-Unis ne peuvent pas, en détruisant l’armée syrienne, risquer une victoire des extrémistes mais les politiciens américains veulent également affaiblir le régime tandis qu’Israël ambitionne de détruire ses systèmes avancés de missiles. La Syrie est un exemple parfait de cas où les planificateurs militaires américains pourraient vouloir une politique très différente de celle prévue par les politiciens.
L’armée syrienne va probablement demeurer faible et trop dispersée. Elle manque cruellement de soldats et est en train de s’aliéner ses propres partisans avec des projets de recrutement draconiens. De ce fait, ce sont les forces de défense nationale syrienne ou les milices populaires qui accompliront le plus clair du travail. Comme Aron Lund l’a souligné, ce sont le plus souvent des forces locales, réticentes à se déplacer hors de leur district d’origine ou de leur village. Cela aussi fait partie de la fragmentation globale.
La politique américaine a consisté à contenir la violence en Syrie. Un effondrement du régime pourrait faire échouer cette politique, aussi bien que sa survie. La plupart des alliés de l’Amérique et l’opposition syrienne insistent sur le fait que les avions de combat américains devraient bombarder Assad aussi bien que l’OEI. Les États-Unis ne peuvent pas, en détruisant l’armée syrienne, risquer une victoire des extrémistes mais les politiciens américains veulent également affaiblir le régime tandis qu’Israël ambitionne de détruire ses systèmes avancés de missiles. La Syrie est un exemple parfait de cas où les planificateurs militaires américains pourraient vouloir une politique très différente de celle prévue par les politiciens.
L’armée syrienne va probablement demeurer faible et trop dispersée. Elle manque cruellement de soldats et est en train de s’aliéner ses propres partisans avec des projets de recrutement draconiens. De ce fait, ce sont les forces de défense nationale syrienne ou les milices populaires qui accompliront le plus clair du travail. Comme Aron Lund l’a souligné, ce sont le plus souvent des forces locales, réticentes à se déplacer hors de leur district d’origine ou de leur village. Cela aussi fait partie de la fragmentation globale.
LE PLAN DE STAFFAN DE MISTURA
Le Plan de Staffan de Mistura soutenu par les Nations unies a du sens si on voit l’avenir de la Syrie avec les perspectives les plus sombres, où la fragmentation est la règle et où la force du régime s’étend largement dans les villes. Parce que la désunion exclut la possibilité d’un plan de paix exhaustif, Mistura en est venu à la notion de "gels locaux" de la situation, avec Alep comme point de départ probable. Les militants ont trouvé ce plan défaitiste, sinon pro-Assad, mais Mistura a peu de choix. Il n’a pas d’armée avec laquelle changer l’équilibre du pouvoir. Sa mission est de sauver des vies et de fournir de la nourriture. Si les rebelles locaux veulent partir, comme ils l’ont fait à Homs, l’ONU peut essayer d’apporter son aide. De même, si des villes pro-régime, comme Nubl et Zahra, meurent de faim, l’ONU peut essayer de geler les combats et faire entrer de l’aide ou contribuer à arbitrer une reddition. Toutes les parties devront être d’accord. C’est un plus petit dénominateur commun, mais c’est un rôle essentiel que personne d’autre ne peut combler.
L’année écoulée a été l’année de l’OEI, mais 2015 peut devenir celle de sa défaite, voire de sa destruction. Le gouvernement de Bagdad serait en mesure de déloger l’OEI de bastions importants en Irak et la repousser en Syrie. Il est par ailleurs difficile d’envisager l’apparition d’une nouvelle force qui prendrait la place de l’OEI, dont le succès parmi les milices rebelles est fondé sur son autoritarisme brutal. Le calife Al-Baghdadi a copié en la matière les régimes d’Assad et de Saddam Hussein. Il n’est pas surprenant que ses 20 principaux officiers soient en grande partiedes ex-baasistes irakiens.
L’opposition syrienne n’a quant à elle pas trouvé de moyen d’accéder à un compromis ou de s’unifier sans utiliser la terreur. Ainsi l’OEI déploie-t-elle le même style paranoïaque et s’adresse aux loyautés traditionnelles pour unifier la société syrienne de la même façon que l’a fait le Baas. Pour réussir, elle devient aussi mauvaise que le régime qu’elle espérait remplacer.
L’année écoulée a été l’année de l’OEI, mais 2015 peut devenir celle de sa défaite, voire de sa destruction. Le gouvernement de Bagdad serait en mesure de déloger l’OEI de bastions importants en Irak et la repousser en Syrie. Il est par ailleurs difficile d’envisager l’apparition d’une nouvelle force qui prendrait la place de l’OEI, dont le succès parmi les milices rebelles est fondé sur son autoritarisme brutal. Le calife Al-Baghdadi a copié en la matière les régimes d’Assad et de Saddam Hussein. Il n’est pas surprenant que ses 20 principaux officiers soient en grande partiedes ex-baasistes irakiens.
L’opposition syrienne n’a quant à elle pas trouvé de moyen d’accéder à un compromis ou de s’unifier sans utiliser la terreur. Ainsi l’OEI déploie-t-elle le même style paranoïaque et s’adresse aux loyautés traditionnelles pour unifier la société syrienne de la même façon que l’a fait le Baas. Pour réussir, elle devient aussi mauvaise que le régime qu’elle espérait remplacer.
1Jamal Maarouf, chef d’une faction de l’ASL, cité par Anne Barnard, « As Syria’s Revolution Sputters, a Chaotic Stalemate », The New York Times,27 décembre 2014.
2NdT. Projet décidé par l’administration Obama pour entraîner et équiper ex nihilo une force rebelle syrienne de 5 000 hommes en Arabie saoudite afin d’occuper le terrain qui serait repris à l’OEI en Syrie grâce aux bombardements actuellement menés par l’aviation américaine et celles de quelques monarchies du Golfe.
bbb
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