lundi 2 décembre 2013

(blog à finir et à corriger)

Et, partout, les prédateurs avancent en semant sur leur passage, corruption et désolation. Ils sont les nouveaux maîtres du monde et tant qu'ils ont besoin de nous, de nous tondre la laine sur le dos, ils nous laisseront vivre ou plutôt survivre. Dans le cas où ils n'auront plus besoin de nous, ils nous élimineront tout simplement.

(source : viacampesina.org)

Les paysans africains rejettent les lois sur les semences de l’industrie et l’offensive menée sur les semences paysannes et la souveraineté alimentaire

Nouvelles de LVC Afrique depuis la réunion continentale sur les semences.

b_350_0_16777215_00___images_stories_semenceetgenetiquesresource_20131411harare_seeds1scaled.jpg(Harare, 14 Novembre 2013) Lors de la réunion africaine sur les semences qui a eu lieu à Harare au Zimbabwe, les 12 et 14 novembre dernier, les discussions ont porté sur la menace croissante que les investissements externes représentent pour l’agriculture africaine. Il s’agit des compagnies semencières internationales et de leurs efforts continus pour exploiter la terre et les ressources africaines pour alimenter les autres parties du globe.
Les participants de cette réunion ont exprimé leur grande inquiétude devant cette pression de l’agriculture industrielle en Afrique par les corporations internationales et leurs partenaires avec des initiatives telles que l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA), la nouvelle Alliance pour la Sécurité alimentaire et la nutrition du G8. Certains états africains soutiennent des initiatives semblables au travers de l’Union africaine, le nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) et le Programme détaillé de Développement de l’Agriculture africaine (PDDAA). L’Afrique n’a pas été touchée par la première révolution verte – l’introduction de semences hybrides, les intrants agricoles chimiques, l’irrigation et le crédit – qui ont causé la perte massive de la diversité des semences paysannes dans d’autres parties du Sud.
 Les paysans et les paysannes africains rejettent ce modèle d’agriculture industrielle. Afin de gagner la bataille les politiques du gouvernement doivent soutenir les paysans. Un nombre croissant de gouvernements africains se placent du côté des corporations internationales, mais le gouvernement du Zimbabwe semble ouvrir des portes à la collaboration avec les paysans. Dans le discours d’ouverture de la réunion sur les semences, le représentant du Ministère de l’Agriculture a déclaré : « Le concept et les pratiques de l’agro-écologie et de la souveraineté alimentaire nous attirent et nous aimerions travailler en partenariat avec ZIMSOFF et La Via Campesina afin de les faire progresser ».
Le Gouvernement du Zimbabwe comprend bien que “ l’agro-écologie, tout en reconnaissant la sagesse des pratiques traditionnelles, est une approche très moderne”.
Quand elles investissent en Afrique, les compagnies agro-industrielles exigent une restructuration fondamentale des lois sur les semences afin de légaliser les systèmes de certification qui non seulement protègent les variétés certifiées mais criminalisent les semences non certifiées. Cela signifie donc que ces compagnies veulent que les variétés traditionnelles des paysans et les pratiques anciennes des paysans : échange et sauvegarde des semences, deviennent illégales. Les fermiers voient clairement que ces efforts servent les besoins des compagnies semencières, l’objectif étant de créer un système concentré où quelques grandes compagnies gardent le contrôle grâce au monopole de la propriété intellectuelle, et aux lois sur les semences qui sont harmonisées dans tout le continent. Ce sont les systèmes et les structures institutionnels qui vont permettre aux compagnies de contrôler les semences.
Le processus d’harmonisation des lois sur les semences dans l’Afrique sub-saharienne pousse les gouvernements à se joindre à UPOV 1991. L’harmonisation des lois sur les semences empêche les fermiers, hommes et femmes, de sauvegarder ou d’échanger les semences protégées ou de les utiliser pour améliorer leurs variétés locales.
La réunion africaine sur les semences traditionnelles a remarqué que le lobby multinational semencier a rapidement créé un vaste réseau d’accords, d’institutions, d’initiatives bien financés afin d’obliger les gouvernements africains à adopter les lois POV (protection des obtentions végétales) basées sur UPOV 1991. Parmi ces acteurs se trouvent : les blocs du commerce régional africain tels que la Communauté de Développement de l’Afrique du Sud (SADC), le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et du Sud (COMESA), des agences de la propriété intellectuelle telles que l’Organisation de la propriété intellectuelle régionale Africaine (ARIPO), la Banque mondiale, l’Agence des Etats Unis pour le développement international (USAID) ; l’Action citoyenne pour les Affaire étrangères, et bien d’autres…
Beatrice Katsigazi, de l’ESAFF Ouganda, a clairement affirmé “nous ne voulons pas de semences hybrides et n’en avons pas besoin non plus. Nous, les paysannes, nous avons peu de ressources, et nous ne voulons pas de semences que nous ne pouvons planter qu’une seule fois ou qui appartiennent à des entreprises. Nous faisons confiance à nos propres semences, que nous trouvons gratuitement dans nos propres collections ou dans nos réseaux paysans.”
Les semences sont depuis toujours la base même des sociétés humaines. Les systèmes de semences africains ont toujours existé hors des marchés capitalistes mondiaux, à l’exception de quelques enclaves ou niches instaurées à l’époque colonialiste. Ces enclaves concernaient les cultures commerciales, notamment celles destinées à l’exportation, dans le cadre du système colonial d’extraction des richesses. Les systèmes de semences contrôlés par les paysans en Afrique sont intégrés et organisés localement. Ils se basent sur la production de semences locales – pour nourrir les communautés locales – avec l’obtention de semences dans les fermes, la conservation des semences et l’échange avec les paysans voisins. Ces systèmes de semences paysannes sont liés aux systèmes d’approvisionnement et de distribution alimentaires, par exemple lorsqu’une récolte de maïs est utilisée à la fois pour l’alimentation humaine, l’alimentation animale et les plantations.
Les communautés africaines ont développé leurs propres systèmes agricoles basés sur le savoir local et la diversité des semences qui les aident à faire face aux conditions climatiques extrêmes et aux crises politiques. En Afrique, les paysans et les paysannes produisent 80 à 90 pour cent de notre approvisionnement en semences, dont la diversité est une richesse estimée. Les femmes jouent un rôle crucial dans le maintien de ce système. Les variétés traditionnelles sont accessibles et ont un coût abordable, ce qui constitue un atout essentiel dans le contexte économique actuel. Les systèmes de semence paysans, contrôlés par les paysans, permettent à ceux-ci d’éviter de dépendre d’intrants agricoles onéreux. De plus, on ne pourra survivre au changement climatique sans la diversité des semences contrôlée par les paysans.
Les entreprises, en faisant pression sur les gouvernements afin qu’ils adoptent des processus d’harmonisation des semences, essaient de saper et de détruire ce que les paysans-obtenteurs de semences ont apporté et continuent d’apporter en matière d’obtention des semences, de diversité génétique et de sécurité alimentaire.
Il est clair que les lois d’harmonisation sur les semences visent à remplacer les systèmes de semences paysans par une agriculture industrielle et des systèmes contrôlés par les entreprises.
Résistance
Selon Davine Witbooi, une paysanne de la Food Sovereignty Campaign en Afrique du Sud, « le temps de la discussion est fini. Il est temps d’agir. Nous n’allons pas en rester là et ferons le nécessaire pour récupérer nos droits et empêcher l’agriculture chimique d’entrer dans nos communautés. Nous redoublerons d’efforts pour conserver nos variétés traditionnelles et partager nos connaissances entre paysans de la région afin de perfectionner nos techniques agro-écologiques et de former nos jeunes ».
Juliana Mundwa, une paysanne du Zimbabwe, membre de ZIMSOFF, partage cet avis. Pour elle, cette réunion a montré que les paysans doivent se lever pour se défendre. « Nous continuerons à collecter, conserver et échanger nos semences ancestrales ».
Cette réunion a rassemblé près de 60 paysans et paysannes de différents pays africains, membres de la Via Campesina, ainsi que des alliés internationaux et des experts des semences."

Ils ont raison, mes chers lecteurs, de vouloir cultiver traditionnellement. Au moins leurs graines, ils n'ont pas besoin de les acheter. Comme au Togo, par exemple :

(source : wezon.mondoblog.org)

Le Togo cultive du bio : cas du centre Mytro Nunya

culture bio
culture bio
J’ai entendu pleines de bonnes choses sur le centre Mytro Nunya notamment l’aide aux agriculteurs togolais  à cultiver Bio ou devrais je dire à faire de l’agro-écologie
J’ai donc été accueilli par un des responsables en la personne de Monsieur Amanga  Alaki  l’animateur  qui  a bien voulu éclairer mes inquiétudes et surtout celles de mes lecteurs en me montrant en occurrence ce qu’ils font.  J’ai bien donc eu droit à quelques questions que je vous transmets.
Q1 : Quelle culture appelle-ton Bio ?
R1 : parlé du bio dans notre monde pollué où nos plantes pour un kilogramme de matières ont besoin de quatre milles mettre cube d’air, est un peu exagéré. Notre air n’étant pas si propre que ça. Parlons donc  d’Agro-écologie.
-          Agro  pour l’agriculture
-          Écologie pour l’environnement
Nous dirons donc que notre agriculture (Agro-écologie) est celle qui se soucie des phénomènes naturels, minimisant les intrants, maximisant la production dans une vision durable ;  et surtout se souciant de la santé des populations. C’est donc une agriculture alternative (produire autrement  transformer autrement pour consommer autrement.)
Q2 : A entendre vos explications cette agriculture ne serait elle pas difficile à produire ?
R2 : c’est plutôt une agriculture qui est à la portée des paysans. Parce qu’elle utilise des techniques ancestrales dans la conservation des semences et des  savoirs faire traditionnels  mais adjoint des techniques d’agroforesteries (compostage, la restauration naturelle assistée), lesquelles s’adaptent mieux aux changements climatiques. Hors, les autres semences (les hybrides, les OGM…) sont gourmandes en énergie et en engrais. Et on  leur montre comment produire soit même de l’engrais verts pour fertiliser son sol.
Q3 : comment le centre Mytro Nunya aide-t-il concrètement dans cette culture Agro-écologique ?
R3: De prime abord, le centre Mytro Nunya et ses partenaires (Cfape, CIDAP, CD2A…) fait la promotion de l’Agro-écologie. En aucun cas, il ne cultive lui-même.  Mais à travers l’Amap : Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne, le centre Mytro Nunya forme et regroupe les agriculteurs. Dans  une économie sociale et solidaire, nous aidons les paysans à la distribution des paniers Bio. C’est-à-dire nous organisons la vente de leurs produits.
De plus, le centre travaille en réseau avec tous ceux qui ont les mêmes perspectives que nous. C’est-à-dire œuvrent dans l’agro-écologie. Sur ce, nous sommes en collaboration avec  le centre Centre International de Développement Agropastoral de Mr Charles Bawena àBaga (Niamtougou).  C’est le moment de l’annoncer : Du 06 au 08 décembre, il s’y déroulera une réunion des acteurs d’agro-écologie.


Q4 : Avez-vous été financé pour l’exécution d’un tel projet, mieux avez-vous reçu des subventions ?
R4 : non, nous avons commencé tout seul. Notre crédo était « Faire bien avec rien, faire mieux avec peu » et nous avons fait selon le slogan du club agro-écologie : « Informer, former pour transformer »

Q5 : et aujourd’hui comment se porte  les activités ?
R5 : les activités se portent très bien. La preuve l’année passée, le Centre de Formation Agricole et Production Écologique basé à Volové (Kpalimé) a reçu avec notre appui de l’embrassade de France   un financement de vingt mille Euros pour la formation des formateurs endogènes en Agro-écologie. Ces formateurs interviennent auprès des agriculteurs. Aujourd’hui nous avons effectué près d’une trentaine de visites au près des paysans avec le club agro-écologie.
L’Amap, distribution des paniers bio, arrive à faire des marges pour supporter les charges fixes du centre. Nous avons aussi reçu un financement de vingt mille euro (20 000 Euro) dans le cadre de la mise en place d’une coopérative maraichère alimentée par une unité de digesteur bio gaz à Kodomé.
Q6 : quels sont vos objectifs et attentes ?
R6 : je veux du point de vue personnel que le Togo  diminue mieux rompt avec les produits importés. Et ceci va nous être deux fois plus bénéfique. Une première fois, elle permettra à notre agriculture de décoller afin que nos paysans ne fassent plus le kangourou. Et au même moment, préserver l’environnement en réduisant les gaz à effet de serre puisque selon Mr Robert Michel mandaté par le FAO, une agriculture écologique est mieux placée pour réduire les Gaz à Effet de Serre.

Amanga coordonne depuis 2 ans les activités du centre. Passioné d'agro-écologie, il se spécialise dans l'information pour le monde rural, et accueille les visiteurs du centre au quotidien
Amanga coordonne depuis 2 ans les activités du centre. Passionné d’agro-écologie, il se spécialise dans l’information pour le monde rural, et accueille les visiteurs du centre au quotidien
Merci monsieur Amanga et à la prochaine.


Bon, maintenant passons à la rubrique, "ILS NOUS PRENNENT POUR DES CONS !"

(source : Chaos Contrôlé)

dimanche 1 décembre 2013

Fortuitement ! Une étude découvre l’imposture de la chimiothérapie

Suite à toute opération de chimiothérapie, les tumeurs cancéreuses se développent de plus en plus rapidement. Accidentellement, des chercheurs Aux Etats-Unis ont découvert récemment la vérité fatale sur la chimiothérapie en cherchant pourquoi les cellules cancéreuses de la prostate sont assez dures à éradiquer par les méthodes conventionnelles de traitement.

chimio2



Selon cette étude, la chimiothérapie tend à induire la libération d’une protéine (WNT16B) dans les cellules saines qui aide à favoriser la survie et la croissance des cellules cancéreuses.
L’inutilité de La chimio dans le traitement et la guérison du cancer
Inutile plutôt dangereux si on croit les découvertes de cette étude, le traitement chimio active surtout la croissance et l’étendue des cellules cancéreuses, les rendant beaucoup plus difficiles à les éliminer une fois que la chimiothérapie a déjà été démarrée.
On savait déjà que les traitements à base d’une chimio n’étaient qu’une vaste escroquerie, mais à travers cette étude nous pourrions en avoir la preuve décisive. Non seulement la chimiothérapie, étant la méthode standard de traitement du cancer actuellement,est, selon l’étude un fiasco total. Publiées dans le journal Nature Medicine,les choquantes découvertes qui, sans surprise, ont été ignorées de la communauté scientifique dominante, éclairent en détails la manière dont la chimiothérapie obligent les cellules saines à libérer une protéine qui alimente en vérité les cellules cancéreuses et les fait prospérer et proliférer.
Le scandale du siècle est déjà dénoncé par Le Dr. André Gernez depuis des décennies !!!

La Chimio & l’ADN font une liaison fatale
…Et comme ceci ne suffisait pas, la chimio endommage également l’ADN des cellules saines de façon irréversible, préjudice à long terme qui persiste longtemps après la fin du traitement par chimio. L’action combinée de la destruction de cellules saines et la promotion de cellules cancéreuses fait techniquement de la chimiothérapie plus un protocole de création de cancer qu’un protocole de traitement cancéreux, par définition, fait qui devrait retenir l’attention de quiconque est personnellement impliqué, soit pour lui-même en ayant un cancer, soit parce qu’il connaît quelqu’un d’autre qui en est affecté.

Quand le WNT16B (la protéine) est sécrétée, elle interagirait avec les cellules cancéreuses proches et les ferait grossir et se multiplier, mais le plus important c’est que ces mêmes tumeurs deviennent plus résistantes à une thérapie ultérieure.
Le Dr Glenn Warner, décédé en 2000, un des plus grands spécialistes du cancer aux États-Unis disait :
« Nous avons une industrie à plusieurs milliards de dollars qui tue les gens juste pour un gain financier. Leur idée de recherche est de voir si deux doses de ce poison valent mieux que trois doses de ce poison ».
Dispenser la chimio augmente les chances de récupérer sa santé

En effet, cela veut dire que la technique de la chimiothérapie toute entière n’a pas en réalité aucune valeur, et qu’elle est en fait au complet détriment du patient cancéreux. Celui qui cherche vraiment à guérir d’un cancer évitera la chimio, et recherchera une voie alternative. Laquelle peut comprendre les traitements alternatifs du Dr Gerson ou la cure de Breuss ou les aliments et nutriments anti-cancer comme le curcuma, ou encore des traitements à base de fortes doses de vitamine C et la vitamine D….
Une étude similaire publiée l’année dernière révélait déjà que toute manipulation dirigée contre les tumeurs peut par inadvertance augmenter le nombre de tumeurs métastatiques, c’est ce qui tue les patients au bout du compte, cette autre étude a conclu que les drogues anti-cancer, qui sont habituellement données en même temps que la chimiothérapie engendrent des métastases.
http://www.eddenya.com/index.php/sante-et-sciences/3509-fortuitement-une-etude-decouvre-l-imposture-de-la-chimiotherapie

Et, ceci qui vaut également de l'or en France ou comment les industriels niquent tout le monde  :

(source : Confédération Paysanne)

SEMENCES

Le Sénat déroule l’arsenal législatif pour interdire aux paysans d’exercer leur métier



20.11.2013 Ce mercredi 20 novembre, les sénateurs discuteront et voteront en séance publique une proposition de loi « tendant à renforcer la lutte contre la contrefaçon ». Le lendemain, ils devront se prononcer sur un projet de loi autorisant la ratification de l'accord relatif à une juridiction européenne unifiée du brevet (BUE). Ces deux textes formeront ensemble le carcan dans lequel sera enfermée la possibilité pour les paysans de simplement faire leur métier. Si ces deux textes sont approuvés, nulle semence, nulle récolte, et aucun animal ne pourra échapper au contrôle des industriels.

Tous les agriculteurs qui produisent et utilisent leurs propres semences sont aujourd'hui considérés par la loi comme des contrefacteurs (en dehors du blé tendre où les royalties sur les semences de ferme sont directement prélevées sur la récolte). Qu'ils aient reproduit leurs propres sélections contaminées par des gènes brevetés, qu'un brevet ait été déposé sur un gène déjà présent naturellement dans leurs semences, ou qu'ils aient utilisé des semences commerciales pour produire leurs propres sélections, ils sont toujours contrefacteurs. Mais, depuis 40 ans, l'industrie n'a pas les moyens de le prouver et donc de les poursuivre.
Avec ces nouvelles lois, les services de l'État seront obligés de saisir leurs récoltes à la moindre injonction de l'industrie, de la détruire s'ils cultivent une espèce pour laquelle les semences de ferme sont interdites, ou de la confisquer jusqu'à ce que l'agriculteur paye des royalties s'il s'agit d'une espèce dérogatoire. A moins qu'il ne puisse prouver qu'il n'a utilisé aucune semence protégée par un droit de propriété industrielle (DPI), ce qui devient aujourd'hui impossible puisque plus de 90 % des semences commerciales le sont. La police pourra même se déguiser et inciter les paysans à pratiquer des échanges de semences interdits afin de mieux les piéger. Et le tribunal international, seul apte à juger en cas de litige, échappera au contrôle des États pour être placé directement sous l'influence des industriels procéduriers qui financeront ses activités
Ainsi, tout semis devra avoir été précédé de l'achat de semences (évidemment protégées par un DPI, les seules sur le marché), car c'est bien le but de la manœuvre.  Ce même piège pourra aussi se renfermer autour des éleveurs contraints d'acheter la semence d'un mâle reproducteur certifié, ou sur les paysans ayant utilisé leurs propres ferments, levures ou préparation naturelles pour élaborer leurs productions fermières ou soigner les plantes et les animaux.
Voila comment, en deux jours, les sénateurs pourront signer la fin du métier de paysan, et tirer un trait sur l'ambition légitime des citoyens à voir préservée la biodiversité et la qualité de leur alimentation. Cela au profit d'une industrie prédatrice qui ne rêve que de revenir à la dîme du moyen âge. Leur responsabilité est énorme. Nous espérons qu'ils en ont conscience. C'est pourquoi nous leur demandons de voter mercredi en faveur de l'amendement proposé par le collectif « semons la biodiversité » et de ne pas ratifier le texte qui leur sera proposé jeudi.
vvvv

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