dimanche 15 décembre 2013

Salut au gouvernement américain qui prépare sous la direction de sa finance et ses multinationales un état totalitaire mondial !

Croyez-vous, mes chers cinq lecteurs, que les interdictions faites aux producteurs et aux consommateurs de pesticides sur certains produits les gênent en quoi que ce soit ?
Que nenni, ils n'en ont rien à foutre.....au prix de notre santé, déjà bien mise à mal.

(source : 20 minutes)

Les quatre pesticides interdits qui empoisonnent toujours nos sols

4 contributions
Créé le 13/12/2013 à 13h02 -- Mis à jour le 13/12/2013 à 13h26






ENVIRONNEMENT - Interdits, ils sont pourtant toujours utilisés et polluent les sols...

Des pesticides, autorisés pendant des années, se révèlent toxiques et frappés d'interdiction. Mais pour autant, ils ne disparaissent pas forcément du territoire du fait de leur persistance dans les sols mais aussi d'utilisations frauduleuses. Les pratiques illégales sont possibles car les mailles des contrôles sont larges, les poursuites rares et les sanctions faibles. 20 Minutes fait le point sur ces pesticides interdits et toujours présents dans notre sol…

Le carbofuran

Un insecticide interdit dans l'Hexagone en 2008 et pourtant détecté en 2012 dans le Tarn à la suite d'une mortalité anormalement élevée de chevreuils. L'alerte donnée par un réseau de veille sur la faune sauvage a déclenché une enquête à Albi, qui a révélé en février 2013 un trafic avec l'Espagne. Un revendeur a été interpellé.

L’endosulfan

Au printemps 2013, l'endosulfan, un insecticide également banni depuis 2008, a lui été relevé sur deux des 26 échantillons de barquettes de fraises achetées en grandes surfaces en Picardie et Haute-Normandie et testées par Générations futures. Ce test avait aussi détecté du carbosulfan (insecticide), interdit en Europe depuis fin 2007.

Le terbuthylazine

Utilisé pour le désherbage des vignes, la présence du terbuthylazine est soulignée dans le dernier rapport annuel de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée.
Dans deux stations de pompage (Aude et Pyrénées-Orientales), les concentrations en terbuthylazine ont même dépassé en 2011 le seuil permettant un traitement de l'eau pour la rendre potable.

Triazines

Pour cette famille de pesticides (triazines), on note  là encore «l'existence de stocks dans les sols».

 A. Le G. Avec AFP


Et, pourquoi, cela est-il possible mes chers lecteurs ?
Simple, parce que les commissions de l'Union Européenne, les experts et les élus sont à 89% inféodés aux lobbies et que sans doute, doublent-ils leur salaire avec les avantages obtenus.
UN JOUR, IL FAUDRA LES JUGER !
A moins, que par notre silence et notre veulerie, on leur laisse le temps de mettre en place un pouvoir européen TOTALITAIRE !
Et, croyez-moi, mes chers lecteurs, ils le mettent en place en douce à vitesse grand V.

(source : Blog de Marie-Monique Robin)

HONTE À L’EFSA! (2)

Comme je l’ai expliqué dans mon post précédent, l’aspartame n’aurait jamais dû être mise sur le marché,ainsi que l’avaient recommandé les scientifiques de la FDA, qui avaient jugé les études fournies par SEARLE calamiteuses. Si l’édulcorant a été finalement autorisé, en 1981,  c’est parce que Donald Rumsfeld, le patron de…  SEARLE (qui revendra l’entreprise en 1985 à … Monsanto) a rejoint la Maison Blanche, dès l’élection de Ronald Reagan, le chantre de la déréglementation. Un coup de force politique, doublé d’un évident conflit d’intérêt, que les scientifiques de la FDA dénonceront lors d’une commission d’enquête du Congrès.
 Notons que pour cette affaire, j’ai rencontré les représentants de toutes les institutions concernées:
- la FDA
- le JECFA, Joint experts Committe on Food Addtivies, qui dépend de l’Organsiation mondiale de la santé (OMS)
- l’EFSA
Aucun n’ a pu m’expliquer comment l’aspartame a pu envahir le marché, alors que les études fournies par le fabricant SEARLE pour étayer sa demande mise sur le marché, ont été considérées comme “calamiteuses“, voire “frauduleuses” par les experts de la FDA, chargés de les évaluer.
Aujourd’hui, l‘EFSA continue d’ignorer ces études qui fondent la Dose journalière admissible (DJA) de 40mG/ kg de poids corporel, toujours en vigueur. Comment l’expliquer? À l’instar du Britannique Erik Millstone, qui suit le dossier depuis plus de trente ans, je pense que l’EFSA a peur de se déjuger: si l’agence reconnaissait, aujourd’hui, qu’elle s’est trompée, en prétendant que l’aspartame n’était pas dangereux pour la santé, elle pourrait craindre un vent de panique et d’être attaquée par des citoyens victimes de l’édulcorant pour son incompétence notoire et les conflits d’intérêts de ses “experts” que j’ai longuement décrits dans Notre poison quotidien.
La politique de l’EFSA est donc celle de l’autruche: elle attend que les industriels qui utilisent l’aspartame dans les produits alimentaires, les sucreries, les sodas ou les médicaments, décident d’eux-mêmes de le substituer par un édulcorant “clean” (comme la stévia), un processus qui est déjà en cours. Ainsi, un jour, l’agence pourra dire: “Pourquoi s’inquiéter de l’aspartame? La substance n’est plus utilisée!”
C’est pourquoi je dis qu’il ne faut pas lâcher l’affaire, car elle est exemplaire d’un comportement indigne d’une institution qui prétend protéger la santé des citoyens européens…
Je mets en ligne la partie de mon livre où j’explique comment les autorités européennes ont autorisé l’aspartame, en reprenant les yeux fermés la “décision” de la FDA, arrachée au forceps, contre l’avis des scientifiques de l’agence américaine. C’est ce qu’on appelle “l’effet boule de neige“.
« Ensuite, ce fut l’effet boule-de-neige, m’a dit avec un sourire navré Erik Millstone, le professeur de politique scientifique de l’université du Sussex. L’élection de Reagan a eu des répercussions à Genève, puisque le JECFA, qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé, a emboîté le pas à la FDA, suivi de tous les pays européens ! Au Royaume-Uni, par exemple, j’ai interrogé au milieu des années 1980 un représentant du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et des Aliments, pour savoir sur quelle base scientifique l’homologation de l’aspartame avait été accordée. Il m’a répondu qu’il y avait eu quelques échanges avec la FDA, qui avait certifié que l’édulcorant ne posait aucun problème, et c’est tout !
– Et sur quelles études s’est fondé le JECFA pour fixer sa DJA de 40 mg/kg ?, ai-je demandé.
– Sur les mêmes études que la FDA, à savoir celles de Searle ! Avec cette affaire, on comprend mieux pourquoi la première autorisation est très importante pour les firmes : l’idéal est de l’obtenir auprès de la FDA ou du JECFA, car c’est la porte ouverte au reste du monde, qui copie leurs décisions les yeux fermés. Après, il suffit de laisser passer le temps et plus personne ne se souvient dans quelles conditions la DJA a été fixée et le produit a un bel avenir assuré…
– Comment expliquez-vous que la FDA et le JECFA n’aient pas fixé la même DJA, s’ils ont évalué les mêmes études ?
– La décision fut complètement arbitraire, car de toute façon les études n’étaient absolument pas fiables ! Il est difficile d’en savoir plus, car malheureusement il n’y a aucune trace des débats dans les rapports du JECFA. »
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Il est vrai que les archives du Joint Expert Committee on Food Additives, comme celles du JMPR, ne sont pas très bavardes. Elles se contentent en général de résumer les arguments scientifiques qui ont conduit à la décision adoptée. Pour l’aspartame, on découvre ainsi que dix-neuf experts du JECFA, dont René Truhaut et le docteur Blumenthal de la FDA, se sont réunis du 14 au 23 avril 1975 pour évaluer sa toxicité. Ils ont examiné l’étude de Searle sur les effets du DKP, dont le rapport Bressler révélera deux ans plus tard les nombreuses irrégularités. « Un problème particulier se pose du fait de la présence d’une impureté, la benzyl-5 dioxo-3,6, pipérazine-2 (dicétopipérazine), notent-ils dans leur compte rendu. On a observé, chez des rats soumis pendant de longues périodes à un régime alimentaire contenant de la dicétopipérazine, des lésions qualifiées de polypes utérins. […] Le comité s’est donc trouvé dans l’impossibilité d’évaluer le composé. Il n’a donc préparé ni monographie ni norme[i]. » L’année suivante, le bilan est encore plus succinct, mais il est conforme aux inquiétudes que l’édulcorant suscite au même moment de l’autre côté de l’Atlantique : « Devant l’insuffisance des données fournies, le comité a décidé de reporter l’examen de l’aspartame. Des normes indicatives ont été établies, mais aucune monographie n’a été préparée[ii]. » Dans son rapport de 1977, le JECFA reparle de l’étude sur le DKP et évoque le « doute exprimé quant à la validité des données de base » : c’est pourquoi il décide de « reporter sa décision, en attendant que soient fournies des assurances sur la validité des données toxicologiques utilisées[iii] ».
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Il faut attendre son vingt-quatrième rapport, daté de 1980, pour que l’évaluation de l’aspartame fasse l’objet de quelques lignes très laconiques : « Le comité a examiné de nouvelles études de toxicité chez l’animal et plusieurs études sur l’homme. La dose sans effet a été évaluée d’après les études sur l’animal, à 4 g/kg. La DJA pour l’aspartame a été fixée à 40 mg/kg. […] Une monographie a été préparée[iv]. » En annexe, figurent effectivement cinq « études » : deux d’entre elles ont été réalisées par Iroyuki Ishii, qui aurait évalué l’incidence des tumeurs cérébrales chez des rats et mesuré les effets du DKP, pour le compte de Ajinomoto, le fabricant japonais d’aspartame. Le problème, c’est que leurs résultats sont annoncés pour… 1981[v] ! (Notons au passage que le secrétariat du JECFA compte parmi ses membres le « docteur M. Fujinaga, de la Fédération des associations des additifs alimentaires de Japon ».) Les trois autres études ont été fournies par Searle et concernent les effets de l’aspartame sur les personnes atteintes de phénylcétonurie – il est précisé qu’elles n’ont pas été publiées. On n’en saura pas plus sur les données scientifiques qui ont poussé le JECFA à « préparer une monographie », ni comment il a résolu les « doutes » soulevés par les études toxicologiques de Searle lors des précédentes réunions. Toujours est-il qu’en 1981, quelques mois après l’arrivée de Ronald Reagan à la Maison-Blanche, le comité confirme définitivement la « DJA fixée lors de la vingt-quatrième réunion[vi] ».
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Trente ans plus tard, à Genève, l’histoire de la DJA de l’aspartame (toujours en vigueur en 2011) s’est bien évidemment perdue dans les limbes. « Quand le JECFA l’a fixée au début des années 1980, il s’est fondé sur toutes les études alors disponibles, m’a expliqué Angelika Tritscher, la secrétaire du JECFA et du JMPR. Cette norme est toujours valide car, depuis, elle a été confirmée par d’autres agences de réglementation. »
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« Confirmer » n’est pourtant pas le mot approprié car, pour cela, il eut fallu que les dites agences aient conduit leur propre évaluation des études fournies par Searle. Or, il n’en est rien, puisque celles-ci se sont contentées de « reprendre » la DJA fixée par le JECFA, ainsi que me l’a expliqué Hugues Kenigswald, le chef de l’Unité des additifs alimentaires à l’EFSA, quand je l’ai rencontré à Parme en janvier 2009 : « La dose journalière acceptable de 40 mg/kg a été établie par le JECFA, puis adoptée en Europe par le comité scientifique de l’alimentation humaine en 1985.
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– Est-ce que vous savez sur quelles études scientifiques le JECFA s’est fondé pour établir sa DJA ?, lui ai-je demandé.
– Sur les études financées par Searle, c’est-à-dire l’entreprise qui voulait mettre l’aspartame sur le marché, m’a répondu sans hésiter l’expert de l’EFSA.
– Savez-vous que les études de Searle étaient très controversées et jugées comme non fiables par de nombreux scientifiques de la FDA ?
– Je ne sais pas ce qu’il faut penser des études initiales, car je n’ai pas les éléments pour juger, a admis Hugues Kenigswald. Manifestement, s’il y avait un doute sur la validité des données, ce doute a été levé…
– Le problème, c’est qu’il n’y a eu aucune étude nouvelle de Searle qui permette de comprendre pourquoi ce doute a été levé et depuis tout le monde est resté “scotché” sur cette DJA…
– C’est peut-être regrettable, mais c’est souvent le cas avec des décisions qui ont été prises il y a trente ans[vii]… »
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Pendant tout l’entretien avec le représentant de l’EFSA, trois représentants de l’agence, assis derrière moi, notaient scrupuleusement et enregistraient les propos  échangés!
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Voilà comment, en tout cas, l’aspartame a conquis le monde, malgré les nombreux signaux d’alertes sanitaires que les agences réglementaires continuent d’ignorer avec une unanimité suspecte…

[i] Organisation mondiale de la santé, « Évaluation de certains additifs alimentaires (colorants, épaississants et autres substances). 19e rapport du comité mixte FAO/OMS d’experts des additifs alimentaires », Série de rapports techniques, n° 576, 1975.
[ii] Organisation mondiale de la santé, « 20e rapport du comité mixte FAO/OMS d’experts des additifs alimentaires », Série de rapports techniques, n° 599, 1976.
[iii] Organisation mondiale de la santé, « 21e rapport du comité mixte FAO/OMS d’experts des additifs alimentaires », Série de rapports techniques, n° 617, 1977.
[iv] Organisation mondiale de la santé, « 24e rapport du comité mixte FAO/OMS d’experts des additifs alimentaires », Série de rapports techniques, n° 653, 1980.
[v] Iroyuki Ishii et alii, « Toxicity of aspartame and its diketopiperazine for Wistar rats by dietary administration for 104 weeks », Toxicology, vol. 21, n° 2, 1981, p. 91-94.
[vi] Organisation mondiale de la santé, « 25e rapport du comité mixte FAO/OMS d’experts des additifs alimentaires », Série de rapports techniques, n° 669, 1981.
[vii] Entretien de l’auteure avec Hugues Kenigswald, Parme, 19 janvier 2010.
Pourtant, mes chers lecteurs, tout n'est pas pourri dans le royaume du Danemark.

(source : Nature to share)

SUISSE: Fribourg lance un plan d'action en faveur du bio


SUISSE: Fribourg lance un plan d'action en faveur du bio | Nature to Share | Scoop.it
Le canton de Fribourg veut compter 220 exploitations d'agriculture biologique en 2020. Il lance à cette fin un plan d'action devant augmenter de 50% sa surface cultivée bio.

Le projet doit encourager la reconversion des paysans. Il vise à instaurer une dynamique afin de satisfaire la demande croissante en produits bios, écrit vendredi la Direction des institutions, de l’agriculture et des forêts (DIAF).

L'objectif chiffré correspond à une dizaine de nouveaux producteurs chaque année. Depuis trois ans, cette cadence est tenue, avec une dizaine d’agriculteurs qui passent annuellement au bio, relève la DIAF.

Retard à combler

A l'heure actuelle, environ 5% des exploitations, soit quelque 140, et 5% des surfaces cultivées disposent du label Bio Suisse dans le canton. A l’échelon national, la barre des 12% a été franchie l'an dernier dans les deux domaines.

Pour rattraper son retard, Fribourg prévoit d'agir sur de nombreux axes. Son programme propose entre autres un soutien structurel à la production, notamment par une aide à la reconversion via la vulgarisation et la formation.

La commercialisation doit bénéficier d'un appui, par le biais des grands distributeurs ou en encourageant les circuits de vente courts. Le canton désire en outre lancer des actions de communication pour améliorer la perception du bio tant auprès des producteurs que des consommateurs.

Politique agricole 2014-2017

Les différentes mesures envisagées doivent être développées avec les moyens financiers provenant de la Politique agricole 2014-2017 et des programmes cantonaux de promotion. Le plan d’action est le fruit de pourparlers entre la DIAF et l’Association Bio Fribourg, l’une des 32 organisations membres de Bio Suisse (le Bourgeon).

D’autres partenaires, notamment Bio Suisse, l'Union des paysans fribourgeois et l'Institut agricole de Grangeneuve (FR) participent au projet.

A l’issue de la mise en oeuvre des mesures proposées par le plan d’action, le canton de Fribourg se profilera sur le marché des produits bio dont le chiffre d’affaires s’est élevé, en 2011, pour tout le pays à 1’738 millions de francs. De ce chiffre, plus de 73% sont revenus aux grands distributeurs (Coop et Migros).

Les 27% de parts de marchés restants se partageaient entre les magasins bio (13.2% ; 229 millions de francs), les producteurs pratiquant la vente directe (5.3% ; 92 millions) et d’autres détaillants (8.2%; 142 millions).

En 2011, il y a eu une forte demande de la consommation pour certaines catégories de produits bio (+8% pour la viande, +8.9% pour les oeufs bio). Cela démontre l’importance croissante du secteur bio dans l’économie alimentaire suisse, précise la DIAF dans son communiqué.


Mais, pour changer le monde, il faut commencer par changer nos propres manières de consommer dans l'objectif de préserver notre santé et celle de nos enfants en leur inculquant "les bonnes manières".

(source : idem)

Scooped by Damoclès
Scoop.it!

Un Français sur trois boit du vin bio


Un Français sur trois boit du vin bio | Nature to Share | Scoop.it
33% de consommateurs boivent du vin bio régulièrement ou de temps en temps, indique une étude Ipsos pour Sudvinbio, publiée vendredi 13 décembre. Soucieux du respect de l'environnement, ces oenophiles avertis sont prêts à payer plus cher leur flacon pour être sûrs de ne pas faire de mal à la planète.

Le bio, c'est la dernière tendance au rayon vin. Les volumes produits ont bondi de 41% en un an, entre 2011 et 2012, selon les données de l'Agence Bio, tandis que les Français y succombent de plus en plus (+15% en 2012 pour les achats). Aujourd'hui, 16% en achètent régulièrement ou de temps en temps. Et, ils sont 33% à en boire de manière fréquente.

S'ils prêtent attention d'abord à l'origine géographique comme pour le vin conventionnel (57%), les consommateurs de vin bio sont surtout sensibles au respect de l'environnement, deuxième critère de choix (43%), avant même le prix (30%). Il ne semble y avoir aucun inconvénient à payer plus cher ce type d'offre. Les acheteurs réguliers dépensent ainsi en moyenne 8,70 euros pour une bouteille de vin bio, à boire chez eux, contre 6,90 euros pour un vin conventionnel. Le ticket de caisse affiche respectivement 15,20 euros pour un flacon à offrir contre 14 euros. "La garantie d'un vin bio suffit à leur faire accepter une différence de prix, même si cette dernière doit rester relative "commente l'étude.

Mais, il faut dire que le profil des buveurs de vin bio est bien spécifique. Ce sont surtout des consommateurs réguliers, des hommes âgés de plus de 45 ans, comme pour le vin conventionnel. La différence, c'est la catégorie sociale. 36% sont cadres ou exercent une profession intermédiaire (contre 27% pour l'échantillon global). Aussi, 32% gagnent plus de 3.000 euros par mois (contre 25%).

Cette étude a été réalisée du 1er au 9 juillet 2013, auprès d'un échantillon de 2.001 personnes âgés de 18 à 64 ans.
RelaxNews


De toute façon, si, personne ne réagit, ils font ce qu'ils veulent avec la complicité de nos HOMMES POLITIQUES de tous bords.

(source : Olivier Demeulenaere-Regards sur l'économie)

Banques, la spoliation des déposants est décidée, un accord historique ! (B. Bertez)

"Dans la plus grande opacité, sans tambour, sans trompette, les fonctionnaires européens viennent d’instituer la possibilité et même l’obligation de spolier les déposants auprès des banques en cas de faillite ou de difficultés. La difficulté se définissant comme une crise systémique. Par exemple, une chute de 40% des marchés financiers comme celle que l’on a connue en début de crise pourra, et même peut-être devra, déclencher le processus.
michel-barnier-spoliation-deposants
C’est en effet un accord historique infâme et scélérat. Il a été obtenu sous la conduite du Français « de droite » Michel Barnier ; lequel Michel Barnier est assisté de son conseiller spécial, l’ancien communiste rédacteur du Programme Commun de la Gauche, l’économiste communiste Philippe Herzog. Comme quoi il y a quand même des convergences qui ne sortent pas simplement du cerveau embrumé des commentateurs.
Cette coterie se gargarise de l’accord qui a été obtenu la nuit dernière. Pour eux, c’est un accord historique qui garantit qu’à l’avenir, les pertes des banques enregistrées au cours des mauvais jours (rainy days) ne seront plus supportées par les contribuables. Quel culot ! Comme si tous les contribuables n’avaient pas un compte en banque. Et comme si tous les gens qui ont un solde significatif sur leurs comptes n’étaient pas contribuables. En réalité, ce sont les mêmes qui paient mais avec un chapeau différent, ce sont les classes moyennes, bien évidemment.
Voici le contenu de l’accord scélérat :
1) Cet accord dit de résolution des crises bancaires prendra effet en 2015
2) Le bail-in, c’est-à-dire le prélèvement sur les porteurs d’obligations bancaires et les créanciers des banques, prendra effet en 2016
3) Un fonds de résolution sera créé. Il devrait représenter, dans dix ans, 1% des dépôts garantis, ce qui représenterait environ 70 milliards sur les bases actuelles
4) A partir de 2016, la procédure du bail-in sera obligatoire. Cette procédure du bail-in consiste dans l’ordre à faire payer les actionnaires, puis à faire payer les détenteurs d’obligations bancaires, puis à faire payer les déposants qui ont un crédit supérieur à 100.000€. Nous vous rappelons, pour ceux qui ne le sauraient pas, que si vous avez de l’argent en banque, c’est-à-dire de l’argent en dépôt, vous n’êtes pas propriétaire de cet argent, vous êtes simplement créancier de la banque et, comme tel, vous serez victime du prélèvement.
Il est prévu que les petits dépôts et les PME, sans être exemptés, bénéficieront d’un statut spécial. Nous nous interrogeons en effet sur le sens de l’expression qui est utilisée : "les petits bénéficieront d’un statut préférentiel."
5) Le bail-in devra être effectué jusqu’à 8% du passif des banques, ce n’est qu’après que l’on pourra utiliser le fonds de résolution des crises bancaires
6) Après le bail-in ainsi décrit, deux options seront possibles. Soit on pourra taper dans le fonds de résolution, soit on pourra faire appel à des ressources d’Etat pour être recapitalisé. L’intervention de l’Etat sera plafonnée à 5% du passif des banques et elle sera soumise à l’approbation des autorités européennes
La nationalisation ne sera possible qu’après que le bail-in de 8% ait été mis en place.
Barnier a déclaré : « les bails-out publics sont maintenant une pratique du passé ».
Il est évident que cet accord est infâme. Pourquoi ?
1) Considérer que les gens qui déposent leur argent en banque sont responsables est une imbécillité. Il est obligatoire de disposer d’un compte bancaire, donc on ne choisit pas. Par ailleurs, il est impossible d’obtenir la vérité sur la santé des banques tant leur comptabilité est trafiquée avec la complicité de l’Etat et des organismes de contrôle. Ceci signifie que le client d’une banque n’a pas le choix. Et s’il n’a pas le choix, il ne peut être tenu responsable. L’une des règles de la vie, c’est que l’on est responsable de ce que l’on choisit de faire.
2) Cet accord infâme ne tient pas compte du passé et de toute la classe sociale de gens et des institutions qui se sont enrichis pendant la période de vaches grasses de la kleptocratie dominante. Le mécanisme ne prévoit nulle obligation de « rendre » l’argent que l’on a touché indûment, nulle obligation de souscription forcée au capital, nulle obligation pour les banques d’émettre du nouveau capital avant 2016. Or, depuis la crise, avec l’aide de la BCE, les banques ont réduit les risques de leurs très gros apporteurs de capitaux, soit par le biais de manipulations du capital, soit par le jeu sur les passifs obligataires de différentes catégories. On a en quelque sorte, au plus haut niveau, fermé les yeux sur des distributions, remboursements ou conversions iniques qui réduisaient le risque des très gros et augmentaient le risque des petits.
3) Un tel système n’est défendable moralement et économiquement que si la transparence bancaire est totalement assurée d’ici l’entrée en vigueur du mécanisme de résolution. Les déposants doivent avoir une connaissance claire des résultats de l’Asset Quality Review (AQR) auquel les autorités européennes sont en train de procéder. Ils doivent connaître les fragilités de leur banque. Ils doivent savoir exactement quels sont les actifs risqués qu’ils ont dans leur bilan. Ils doivent connaître tout aussi exactement les risques qui se trouvent au passif du fait des mismatch de durée entre les ressources et les emplois. Tout cela doit faire l’objet d’une communication claire, certifiée, que n’importe qui doit pouvoir comprendre.
Par cette mesure de résolution des crises, se révèle au grand jour ce que nous ne cessons de proclamer depuis 2008, à savoir que le traitement de la crise consiste à protéger au maximum ceux qui se sont enrichis pendant la période de kleptocratie dominante et à faire payer ceux qui, non seulement n’en ont pas profité, mais ont été spoliés.
Cyniquement, l’ancien patron de la Fed, Alan Greenspan, a déclaré en 2010, devant le Congrès, que l’une des causes majeures de la crise financière était le fait que le risque "n’avait pas été assez disséminé". En clair, il voulait dire que la crise, c’était parce que les banques avaient gardé le risque pour elles, au lieu de le refiler au public et à ses caisses de prévoyance. Ici, le cynisme est à son comble puisque la dissémination qui n’a pas eu lieu avant 2008, on prévoit de la faire autoritairement après 2016. L’opération de bail-in consiste à faire porter le risque ultime, là où Greenspan voulait le faire porter : sur ceux qui sont le moins à même de le supporter : les petits.
Greenspan MarketAutre remarque, on définit généralement une crise systémique comme une chute de 40% des marchés financiers. Pourquoi ? Tout simplement parce que, en cas de chute de 40% des marchés financiers, aussi bien les prêteurs que les débiteurs deviennent insolvables. La baisse de la bourse ampute ce que l’on appelle les collatéraux, c’est-à-dire les valeurs que l’on donne en gage pour obtenir des crédits.
Depuis l’an 2000, il y a eu 2 fois des chutes supérieures à 50%. Cela veut dire que le phénomène n’est pas rare ; nous considérons que la probabilité de chute de 40% des bourses est très élevée. Pourquoi ? Tout simplement parce que la politique monétaire de la Fed et de la BCE a pour objectif de surévaluer les actions et les obligations. Leur politique vise à gonfler artificiellement les cours pour gonfler les actifs des banques. Si les cours sont, comme beaucoup le pensent, surévalués de 40 à 50%, cela veut dire qu’une chute de 40% est tout à fait dans l’ordre des choses. Pour certains, c’est à peine une probabilité, c’est une certitude. Donc, les gouvernements et les Banques Centrales se donnent la possibilité de faire payer la chute de la bourse aux petits déposants et aux classes moyennes alors même que, d’une part les cours sont artificiels, et d’autre part ces couches sociales n’ont pas bénéficié de la hausse. C’est du vol pur et simple. Les taux d’intérêt sont actuellement voisins de zéro. Cela signifie que tous les actifs financiers sont surévalués ; un jour ou l’autre, il faudra remonter les taux. Une hausse des taux jusqu’au niveau normal, compris entre 4 et 6%, balaierait les valeurs boursières, et ce faisant, provoquerait la fameuse crise systémique qui est évoquée dans le mécanisme. En clair, nous soutenons que les gouvernements et les Banques Centrales se donnent la possibilité de ratisser l’argent du public le jour où ils devront monter les taux d’intérêt. C’est une opération complexe, mais qui, en dernier ressort, s’analyse exactement comme nous le disons. Pour résumer, pour traiter la crise, on met les taux à zéro, on surévalue les actions et les obligations ; on met en place un mécanisme pour ratisser l’argent du public en cas de baisse de la bourse, puis on monte les taux et on ramasse.
Cela dit, nous sommes persuadés qu’un tel mécanisme est inapplicable en France car il est évident que toucher à l’argent des déposants pour un pouvoir quelconque serait prendre le risque de se retrouver la tête au bout d’une pique.
En attendant, vous avez évidemment compris ce qu’il fallait faire. Les dépôts au-dessus de 100.000€ ne sont pas assurés et risquent au minimum un prélèvement de 8% ; les dépôts inférieurs à 100.000€ ne sont pas totalement garantis. C’est ce qui ressort d’une lecture attentive du texte. Si vous avez de l’argent à la banque, on vous compte un taux d’intérêt négatif par le biais des frais qui sont prélevés sur votre solde moyen ; vous n’avez évidemment aucun intérêt positif. Conclusion : il est déraisonnable de laisser s’accumuler de l’argent sur son compte bancaire. Cash is king.
Nous avons développé récemment une idée très riche, à savoir qu’il y avait maintenant plusieurs monnaies et qu’un euro, à un endroit, n’était pas équivalent à un euro à un autre endroit. Un euro bancaire n’est qu’une créance sur la banque et ne vaut pas un euro. Ce qui vaut un euro, c’est la monnaie Banque Centrale, celle qui est en billet et chez vous. Nous allons de plus en plus vers une segmentation de l’univers des monnaies, à la fois en fonction des lieux où elle est détenue, en fonction des institutions, en fonction des régimes fiscaux, en fonction de la situation économique et financière du pays d’accueil, etc. On maintient la fiction d’une monnaie unique au prix d’un éclatement réel de ce qu’est la monnaie. Ce sont ce que nous appelons les germes de la destruction".
Bruno Bertez, Le blog à Lupus, le 12 décembre 2013
Rappels :

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